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Mettons de côté tout de suite cette BD en tant qu'oeuvre. La narration visuelle est approximative. Les décors sont négligeable, les visages des protagonistes mal déterminés (ce qui met à mal la compréhension des parcours de chaque personnages).
Mettons aussi de côté le scénario car, s'il y a de vraiment moments de tension sur le choix, par exemple, à suivre une famille dysfonctionnelle pour comprendre l'histoire vrai, il est dommage de ne pas prendre du temps sur les patrons des entreprises, ici, quasiment inexistant, dans le développement des évènements historiques. Il est dommage également que le propos soit si naïf dans un optimisme que l'on sait pas si réel que ça dans les faits.
Il n'empêche cette BD est une excellente idée.
Nous sommes à Douarnenez en 1924 et les hommes pêchent alors que les femmes sont à l'usine pour mettre les sardines en boite. Ici, la misère est absolue. Les salaires très bas, les femmes vont à l'usine dès l'âge de 10 ans jusqu'à 80 et les heures de travail peuvent aller à 16 heures par jours sans aucune contribution supplémentaire. Les "Penn-Sardin" passent le café 3 fois, se passent de beurre ou de viandes des mois entiers. Du Zola dans le texte et l'existence.
Alors, elles déclenchent la grève. Un grève de femmes qui résonnera partout en France. Et il y aura de tout durant cette période avec ce gout de lendemain qui chante. Des femmes fortes comme Joséphine Pencalet et des hommes vertueux tel que Daniel Le Flanchec mais aussi des briseurs de grèves, un attentat. Et de la solidarité, beaucoup dans cette ville mais aussi partout ailleurs.
Le livre raconte avec précision l'une des grèves les plus importantes de France. Et c'est pour cela que cette BD se doit d'être lue, qu'elle est une nécessité car cette période est tombée dans l'oubli des livres d'histoire alors qu'elle est nécessaire pour comprendre d'où l'on vient. Certain disent même que c'est par cette période que débute le mouvement féministe. En cela, je ne suis pas d'accord.
C'est l'histoire surtout de femmes miséreuses qui se sont toutes unies pour obtenir un répit et de la considération. Pour obtenir de sortir de l'esclavage, pour que leurs filles ne connaissent pas l'enfer. En cela, l'oeuvre réussit parfaitement sa narration. Elle donne des coups au cœur et le lecteur vibre dans sa lecture avec toutes ses femmes qui, un jour, ont dit "non". Bravo aux auteurs pour cela.
"Première Née" renoue avec l'histoire débutée sur le premier tome de la série - "Petit", un préquel sur la fille ainée du Fondateur. Si la structure des dialogues et des textes est un peu moins soutenue, l'histoire n'en reste pas moins captivante, en renouant avec la complexité des géants, brutes épaisses qui oublient leurs capacités intellectuelles derrière leurs forces et leurs hauteurs. S'ensuit un rapport de force entre leur part d'humanité de laquelle ils sont descendants et le coté monstrueux et bestial qui en font des géant. Le combat de la Première-Née n'en est que plus légitime. Sous ses airs médiéval, le récit est résolument plus moderne. On y retrouve les fameux récits écrit qui fragmente le rythme de la bande dessinée elle-même, sur un bon équilibre qui satisfait d'autant plus l'immersion dans le monde des Ogres-Dieux.
Sur le dessin, on renoue également avec les différences de taille entre les personnages, qui s'étaient perdus notamment dans le T3. Le rendu général se rapproche également du style manga avec des personnages aux yeux très ronds et des tenus de jeunes géants qui laissent penser au style japonais. La dernière partie, sur le récit d'Hémione reboucle avec les débuts (T1) et permet d'en comprendre la globalité. Un récit qui reste très bien construit avec les pièces du puzzle qui s'imbriquent efficacement C'est une belle série, malgré que son scénariste nous ai quitté prématurément (pendant l'écriture du scénario ?), la série reste de très bonne facture.
Super album, j'aurait aimer avoir tout Superman en album comme celui-ci de 1940 a 1990, c'était la meilleure époque, a présent les comics n'en valent pas la peine
Super album, dommage que l'on est pas continuer areunir et publier tout Superman de ces années en album.
Dans ce LowReader Tome 3, la série confirme une nouvelle fois sa solidité, avec un format qui fonctionne toujours aussi bien et quelques touches d'innovation. Chaque histoire est racontée comme un récit présenté dans une émission de radio, où les animateurs font des commentaires après chaque histoire avant de passer à la suivante. Cette approche crée une immersion originale qui renforce l’atmosphère déjà angoissante de l’album. Les récits, basés sur des faits réels ou des légendes urbaines liées au numérique, plongent le lecteur dans un univers à la fois étrange et dérangeant, renforçant ainsi l’atmosphère de malaise.
La première histoire, RedRoom, a été ma préférée du tome. L’intrigue, qui plonge dans la légende urbaine des "Red Rooms" du Dark Web, où des actes de torture et de meurtres sont diffusés en ligne, m’a immédiatement captivé. Les protagonistes, deux geeks curieux, se retrouvent rapidement pris au piège dans cet univers dangereux. Bien que l’histoire soit extrêmement intrigante, on se doute assez vite de l’issue, ce qui enlève un peu de suspense. Cependant, la tension qui se dégage tout au long du récit compense largement cette prévisibilité.
Salamon Testamentuma, la seconde histoire, nous transporte dans le monde du jeu vidéo et des légendes entourant les jeux "perdus". Deux gamers découvrent un jeu enfoui dans le désert après avoir échoué commercialement, un peu à l’image de l’histoire du jeu E.T. des années 80. L'intrigue joue bien sur la nostalgie des jeux vidéo oubliés, mais l'histoire manque de richesse, ce qui a fait qu'elle ne m'a pas véritablement marquée.
Enfin, RedPilled, le troisième récit, aborde un thème plus actuel et inquiétant : la toxicité d’Internet et l’influence de certains leaders d'opinion en ligne. Un adolescent en recherche de reconnaissance se laisse influencer par un youtubeur masculiniste, ce qui l’amène à commettre des actes violents. Bien que l’idée de base soit intéressante, l’histoire n’est pas assez développée. Les événements s’enchaînent trop rapidement, ce qui affaiblit l'impact de l'histoire.
Le format court des histoires est, pour ma part, l’un des points forts de ce tome. Cela installe une ambiance tendue et stressante, parfaite pour l’horreur, où l’on est constamment pris par l’atmosphère sans avoir le temps de souffler. En outre, les articles qui viennent compléter les récits apportent une dimension documentaire intéressante.
Bien que ce tome, LowReader Tome 3, ne soit pas aussi gore que les précédents, il reste violent et perturbant, tout en offrant une réflexion intéressante sur la morale et la toxicité du virtuel. Cependant, il est dommage que les histoires ne soient pas assez approfondies dans l’ensemble, et que l’on devine rapidement leur fin.
MUST-READ
Le parcours croisé de deux amis d'enfance des quartiers populaires de Mega City One. Liberté, ordre, rébellion, terrorisme politique, sectarisme sont parmis les nombreux thèmes explorés.
Les illustrations en peinture sont monumentales.
Même si on regrette l'abandon de cette colorisation pour la dernière partie, ce volume est INDISPENSABLE!
Attention, le juge y est plus effrayant que jamais...
Bob Morane et son acolyte Bill participent à une expérience de voyage dans le temps et se retrouvent au Moyen-Âge. Le scénario est bien rythmé et tient en haleine, mais la fin arrive assez vite et est plutôt décevante.
Après avoir refermé le troisième tome de "The Kong Crew", je ressors globalement satisfait de cette conclusion qui tient en grande partie ses promesses.
Ce dernier opus, intitulé "Central Dark", pousse encore plus loin l'ambiance rétro pulp, véritable marque de fabrique de la série. Éric Hérenguel réussit brillamment à mélanger action frénétique, humour décalé et clins d'œil nostalgiques aux aventures des années 50, tout en offrant une dose généreuse de monstres géants et de scènes spectaculaires.
Les dessins sont sans conteste le gros point fort de cet album : dynamiques, détaillés et énergiques, ils offrent une immersion totale dans cet univers où King Kong règne sur Manhattan, désormais peuplée de dinosaures et d'autres créatures surprenantes. Chaque planche est un plaisir visuel, et les séquences d’action aériennes ou terrestres témoignent d’un talent indéniable pour la mise en scène.
Côté scénario, l’histoire demeure fidèle à ses racines pulp, simple mais efficace. On peut certes regretter un manque de surprise dans les rebondissements, mais cela est vite compensé par un rythme entraînant et des personnages secondaires attachants. On notera particulièrement la présence de Spit, le teckel, véritable mascotte de la série, qui se distingue comme le seul animal ordinaire dans cet univers rempli de créatures fantastiques.
Le seul petit défaut que je trouve à ce tome est la fin ouverte, qui peut légèrement frustrer ceux qui espéraient une conclusion définitive. Toutefois, elle laisse surtout présager de futures aventures excitantes.
En définitive, ce troisième tome de "The Kong Crew" est une belle réussite, un divertissement généreux qui clôture avec brio cette trilogie atypique et réjouissante.
Je recommande fortement à tous les amateurs de BD d'aventure rétro teintée de fantastique, et j’attends avec impatience une suite promise par le cliffhanger final.
Les quatre albums scénarisés par le mystérieux Hugues Payen sont bien dans la lignée des Jhen de Jacques Martin. là aussi, on retoruve l'ambiance sombre des albums précédents, avec un Gilles de Rais en quête de rédemption. On sent que l'auteur maîtrise le Moyen-Âge qu'il décrit.
L'histoire joue sur un poncif quelque peu éculé (le trésor des Cathares), mais on se laisse volontiers prendre par cette histoire.
Depuis que King Kong a instauré son règne en 1933, Manhattan est devenue une terre sauvage. Quatorze ans après, la ville interdite s'est transformée en une jungle où la nature règne en maîtresse absolue, peuplée de dinosaures et d'autres créatures préhistoriques.
Visuellement, The Kong Crew puise son inspiration dans les comics et pulps des années 1940-1950, adoptant un style rétro dynamique et minutieusement détaillé. Hérenguel excelle particulièrement dans la représentation des décors, offrant une mise en scène immersive et captivante. Son trait reste toujours remarquable, caractérisé par des personnages aux looks vintage, des véhicules anciens soigneusement reproduits et des scènes d'action dignes du cinéma.
Cette suite suit plusieurs groupes de protagonistes : l'escadrille aérienne de la Kong Crew chargée de surveiller la zone interdite, Virgil Price, pilote téméraire et tête brûlée, ainsi que deux intrus fascinés par ce monde oublié, le professeur Parker et le journaliste Stone. Leur aventure les mène notamment à rencontrer une tribu d'Amazones établie au cœur même de Manhattan. L'entrelacement de ces intrigues et de ces différents personnages confère au récit un rythme soutenu et de nombreux rebondissements.
L'action demeure omniprésente : batailles aériennes épiques, courses-poursuites avec des raptors affamés, affrontements à coups de fusils contre des monstres géants. L'humour est également au rendez-vous, accompagné de nombreux clins d'œil aux classiques du cinéma fantastique tels que King Kong ou Jurassic Park, ajoutant ainsi une touche ludique à l'ensemble.
Une suite formidable, et vivement le 3ème tome pour conclure cette aventure.
"Les Ogres-dieux" est introduit de manière forte avec un premier tome qui appréhende l'univers des Ogres au-delà des espérances, la suite avec le T2 et T3 sera plus classique et convenu.
Dans un premier temps, les livres physiques ont un joli format en plus des couvertures particulièrement soignées en nuance de gris et dorée. On retrouve des récits entrecroisés dans une même temporalité pour les 2 premiers tomes où l’on suit les aventures selon différents points de vue en fonction du personnage mis en avant. L'imagination de ce monde est débordante, l’écriture est très réussie. Ainsi la bande dessinée est ponctuée par des pages de textes pleins qui présentent différents personnages ayant marqués le passé et le présent du royaume des "Ogres-Dieux". Cela permet de faire une parenthèse avec le récit et les illustrations, et d'expliquer un peu plus le contexte de cet univers. On sent que tout le récit a été très bien pensé et soigné pour rendre la lecture plaisante et surprenante à chaque chapitre.
Le dessin de Gatignol fait largement partie de la réussite de cette série, une atmosphère dramatique résonne par ce jeu de noir et blanc, mais surtout le dessin se plait à jouer avec les tailles des personnages - les Ogres de tailles variables sont parfois immenses et les humains toujours très petits. La grandeur et l'agencement des cases jouent beaucoup sur l'impression générale et les émotions qui en ressortent, notamment dans le T1 qui reste selon moi le plus magistral. Un esprit manga ressort du dessin, dans le trait des personnages, notamment avec Petit, parfois aussi dans les paysages et l'ambiance générale. Le grand format permet de souligner les moments intenses en émotions avec des plans rapprochés sur page complète. Également la réflexion autour de ces Ogres qui mangent les humains, rappelle également la ligne fragile entre l'homme et l'animal, en plus des histoires de consanguinité, de barbaries, d’accouchement meurtrier qui oriente le propos vers un récit adulte, l'imagination des auteurs ne manque pas pour nous présenter ces géants, créatures de légende.
Chaque tome révèle son lot de surprises avec toujours de belles chutes, bien agencées. En revanche, le T3 sort quelque peu du lot et présente des longueurs. Un rythme plus soutenu en texte et en sous-chapitres qui ralentit une partie du rythme de l’intrigue. Là où le rythme semblait fonctionner dans le premier et le second tome de la série, il apparaît plus saccadé dans le T3 avec de nombreuses interruptions et une impression que le récit n'avance pas. De même que le récit ne s'achève pas vraiment à la fin du T3. Une série étrange, où les personnages se croisent, mais le récit ne converge pas exactement vers un même point d'entente, c’est selon moi le seul bémol à la fin de la lecture du T3.
Finalement j'ai lu cet album fort médiatisé et j'en suis ressorti déçu, surtout sachant Bajram et Dorison aux commandes. Scénario sans surprises voire enfantin. Les dessins sont corrects, quoique convenus.
Voici un auteur Jérôme Cazenove qui sort de sa zone de confort d'une série à succès tel que « Les sisters » pour nous offrir une œuvre différente dans le domaine du western âpre et violent loin de l'humour ou de la BD jeunesse.
Ce western est un peu spécial avec une mise en scène un peu à l'ancienne. Il est question d'un jeune homme qui souhaite rendre hommage à son défunt père qui a combattu les indiens pour l'armée américaine et qui a été scalpé. Il quitte pour la première fois sa ferme natale pour le monde.
On se rendra compte que sa famille est un peu spéciale dans cette distance et ce manque flagrant de communication à l'exception de sa sœur qui va le suivre pour une aventure un peu spéciale et à rebondissement.
La tournure des événements va prendre une direction qu'on était loin d'imaginer mais que je n'ai pas trouvé spécialement crédible dans ce contexte. On arrive difficilement à s'attacher à ces personnages et même à notre jeune et incrédule héros qui manque singulièrement de caractère.
On notera un dessin qui fait enfantin et qui ne colle absolument pas avec la violence des faits. C'est vraiment difficile dans ces conditions graphiques de pouvoir véritablement rentrer dans ce récit.
Au final, cette lecture ne m'a pas trop marqué. Le western est un genre à part dont il faut maîtriser certains codes pour que ce la fonctionne.
Portrait touchant d'une canaille, d'un escroc malgré tout sympathique qui aime ses enfants à sa manière, qui consomme sa vie à la même vitesse que ses cigarettes. Récit trépidant', sensible, touchant.
Premier tome de la patrouille des Castors, un groupe de scouts soudés et toujours à la recherche d'aventure. Le récit est gentillet et sans surprise, mais la lecture est légère et très agréable. Ce volume est paru il y a 70 ans et témoigne d'une certaine époque. La bande dessinée est un merveilleux moyen de faire un voyage dans le temps...
Maitrise graphique assuré, pour un premier album ..vraiment bravo ! l'histoire demande une suite , assurément pour confirmé l'auteur comme une pépite .
et si cela arrive le scénario va réclamé de gros effort de développement sur l'intrigue...a suivre donc....
mais attention a l'effet classique de ... " BEC" !!
Je ne connaissais jusqu’alors Skottie Young que pour sa série I hate Fairyland – une relecture trash et déjantée d’Alice au pays des merveilles – ainsi que pour sa multitude de couvertures variantes, les célèbres "baby variants", qu’il produit pour Marvel depuis plus d’une dizaine d’années. Rien qui ne soit d’ordinaire dans mon registre de prédilection et pourtant cet album m’a énormément plu (The Me You Love in the Dark 2021, #1-5, publié en VO par Image Comics).
On y suit une artiste peintre – Ro Meadows – qui s’installe dans une vieille maison hantée afin de s’y ressourcer et de soigner ce syndrome de la page, ou de la toile, blanche qui la ronge. Bien aidée par le vin autant que par la musique, elle fait rapidement connaissance avec son hôte et en tombe amoureuse jusqu’à en devenir sa prisonnière. C’est une très belle et brève romance, l’héroïne a quelque chose de touchant et j’aurais volontiers apprécié un ou deux épisodes supplémentaires pour que la bascule opérée entre l’amour et la haine soit plus progressive.
Le scénario n’est pas bien bavard et l’histoire repose donc en grande partie sur le superbe dessin de Jorge Corona bien accompagné aux couleurs par Jean-François Beaulieu. De grandes cases, une belle ambiance tantôt sombre tantôt chaleureuse, une jolie manière de représenter la musique et mille yeux et mille dents tapis dans l’ombre. Bref, une agréable découverte.
Les lecteurs qui ont apprécié cet album pourront prolonger le plaisir avec Aucune tombe assez profonde, des mêmes auteurs mais sur un thème différent, paru dernièrement en grand format toujours chez Urban Comics.
Dès le premier regard sur la couverture, l'univers imposant de King Kong s'affirme : une image saisissante qui évoque instantanément le légendaire gorille et nous plonge dans un Manhattan métamorphosé en jungle urbaine, où se mêlent vestiges modernes et espèces préhistoriques. C'est cette couverture qui m'a convaincu d'acheter cette BD.
Mais ce n'est pas seulement la couverture qui impressionne : l'ensemble de la qualité graphique et de la mise en page de l'album est remarquable. Les dessins présentent une finesse exceptionnelle et les décors, d'une précision cinématographique, rappellent brillamment l'esthétique du cinéma des années 1930-1940 – époque emblématique du mythe King Kong – tout en conservant le charme classique de la BD franco-belge.
L'histoire se construit autour d'un casting de personnages marquants. Virgil Price, pilote intrépide et aventurier, est envoyé en mission de reconnaissance pour retrouver un journaliste avide de scoops et un scientifique passionné, tous deux déterminés à explorer ce monde en pleine mutation. Mais le destin intervient : en pleine mission, Virgil se crashe, révélant ainsi la rudesse et l'imprévisibilité de cet univers.
Cette Bd nous plonge dans une aventure captivante et mémorable, où chaque page est pleine d'excitation et de tension. On ressent la force et la fragilité des personnages face aux imprévus d'un monde impitoyable, ce qui rend l'histoire d'autant plus touchante. Je suis impatient de découvrir la suite, pour suivre les péripéties de Virgil.
Pour couronner ce merveilleux album, une superbe galerie présentant diverses couvertures vient parfaire l'ensemble, ajoutant une touche finale qui sublime l'expérience de lecture.
Un comics que je recommande.....
Ed Brubaker et Sean Phillips nous présentent *La Maison des Impies*, un polar sombre et intense paru chez Delcourt qui s'inspire des cultes sataniques des années 80-90. Pour moi, ce n'est pas leur meilleur ouvrage, mais il offre une lecture captivante et solide.
Ce comics relate le parcours tumultueux de Natalie Burns, dont l'enfance a été profondément marquée par l'influence néfaste des sectes. Déterminée à protéger les jeunes de ces dérives, elle se retrouve entraînée dans une enquête haletante dès que l'agent du FBI West l'informe de l'assassinat des anciens "Six de Satan", mêlant recherche de vérité et confrontation à ses traumatismes intérieurs.
Brubaker maîtrise toujours aussi bien l'art du polar en jouant avec les retours en arrière et en utilisant habilement les couleurs pour marquer la transition entre passé et présent, ce qui nous permet de ne jamais être perdus dans la narration. Le dessin sombre de Sean Phillips, sublimé par la colorisation de Jacob, renforce l'atmosphère oppressante du récit.
Malgré une enquête captivante et une atmosphère de tension qui nous maintient en haleine, le point négatif de ce comics réside dans sa conclusion. Je trouve que ce comics s'achève de manière précipitée, on ne comprend pas pourquoi il se clôture ainsi, ce qui m'a laissé perplexe. On a le sentiment que quelques pages supplémentaires auraient permis de conclure ce récit de façon plus satisfaisante.
Néanmoins, c'est quand même une excellente histoire à la Brubaker, qui ne peut décevoir les fans en quête de suspense sombre et de récit bien ficelé.
Je n'ai pas été satisfait par cette série. Son positionnement est insatisfaisant : trop "adultes" pour les enfants, trop enfantin pour les adultes. Les interviews de scientifiques, en fin de chaque volume, brassent des thèmes épistémologiques totalement hors de portée des enfants, tandis que les pages de bandes dessinées sont très rudimentaires et restent à la surface des découvertes. En fait, ce n'est pas une encyclopédie scientifique mais une série de biographies de scientifiques. Je doute qu'à l'âge conseillé (6 ans), les enfants s'intéressent plus à Galilée ou à Marie Curie qu'à leurs découvertes.
J'ai adoré kroma, et je peux dire sans hésitation que c'est une oeuvre unique et marquante. Dès les premières pages, Lorenzo de Felici impose une esthétique saisissante où la couleur devient un véritable langage, s'opposant au noir et blanc, symbole de rigidité, de contrôle et d'une société enfermée dans ses propres règles. Ce contraste va bien au-delà d'une opposition simpliste, offrant une réflexion profonde et intelligente sur la manière dont une société façonne la perception du monde.
L'histoire de Kroma est émouvante, poignante et portée par une détermination inébranlable. C'est un récit initiatique qui explore la peur de la différence, la quête d'identité et la rébellion contre un ordre établi. L'auteur parvient à distiller un propos fin et pertinent, avec un twist majeur dès la fin du premier chapitre.
Visuellement, l'oeuvre est époustouflante. Chaque page est sublime, jouant sur la dualité entre les teintes éclatantes et les ombres oppressantes pour renforcer le message du récit. Son découpage combine la vivacité des comics américains et la finesse narrative de la BD européenne, créant une identité unique et attrayante.
En résumé, Kroma mérite d'être découverte, un incontournable à mettre dans sa BDthèque.
Cette adaptation en bande dessinée de peine à rendre justice aux univers foisonnants de Brandon Sanderson. Malgré un dessin séduisant et un lore prometteur, l'histoire est alourdie par une exposition excessive et des personnages sans relief.
Le résultat est une lecture frustrante, qui laisse entrevoir le potentiel de l'œuvre originale (inédite) sans jamais l'atteindre pleinement.
Découvrez pourquoi dans la critique complète :
https://www.alphabulle.fr/white-sand-1-une-fausse-adaptation/
J’avais lu le roman dix années auparavant. Il m’avait plu et marqué mais les années passant j’avais oublié l’intrigue. Le moment idéal pour se plonger dans cette adaptation. Et une fois de plus j’ai été captivé par cette histoire de serial killer dans l’Amérique profonde des années 40-60. Un régal de machiavélisme, pas toujours très crédible sans doute, mais diablement efficace. Les traits clairs, les couleurs pâles, sans vie serait-on tenté de dire, collent parfaitement à l’histoire. Un excellent one-shot.
Encore un bon album, histoire sympa, les personnages sont toujours aussi attachants et le côté humour est encore bien présent.
Dommage que cette série soit un peu tombée dans l’oubli finalement, elle mérite d’être plus connue.
Les notations sont un peu dures si on pouvait mettre 3.5 ce serait plus adapté. Je trouve que cette BD mérite une note bien supérieure "bon album" mais inférieure à "A lire absolument". Cette BD est un peu difficile à noter car il y a énormément de choses à dire. Mais je mettrai quand même mon 4/5 parce que, pourquoi choisir la note inférieure ? C'est pile ou face et comme je suis gentil, je vais arrondir au-dessus.
Le polar est absolument réussi même si le scénario est du "déjà vu" ou du "déjà lu". A la différence près que le meurtre qui n'a rien à voir avec l'affaire, vient brouiller les pistes. Mais également et c'est le très bon point de cet album, c'est que si tout se tient, le Bucarest, est décrit avec beaucoup d'éléments portés à notre connaissance et vient nous apporter une certaine culture sur le pays, la ville et ce "Sector 5" et l'ambiance inimitable. C'est un point que j'ai beaucoup apprécié. Dans les polars en général, il y a aussi toujours ce cliché de l'inspecteur bousillé, ça le fait toujours et ça apporte une touche de noirceur à l'album. D'ailleurs comme je le dis très souvent et j'y crois, "l'Art naît du Trauma". Le sujet abordé est également très original et dans son milieu endémique si j'ose dire, les cam-girls, la prostitution virtuelle et la pornographie propre à la Roumanie et à l'Ukraine. Mais la France n'est pas beaucoup mieux dans le domaine de la pédo-criminalité et de la perversité sexuelle, je pense presque qu'elle détient la coupe du monde et trouverait sa place dans le panthéon du guiness book. La cruauté est également des plus terrible dans ce très bon polar. De plus, l'étrange rapport quantité/qualité/prix est excellent. J'en ai eu pour mon argent, la BD contient quand même 88 planches et il faut un sacré bout de temps pour la lire. On peut ressentir dans le dessin même s'il n'est pas au goût de tous, ni au mien d'ailleurs, un certaine nervosité. Il est piquant, fait avec beaucoup de nerf, ça en rajoute à la réussite de l'album. La colorisation également est très réussie et variée. J'ai beaucoup aimé certains côtés humains, telle que la réaction d'un homme à visionner de jolies filles nues, et ici, c'est un flic... mais ce n'est pas ce que je voulais écrire au départ. Il y a des petits clins d'œil, je ne me souviens malheureusement plus ce que je voulais écrire. Mais ce dont je me souviens, c'est que ça a à voir avec des trucs de la vraie vie, de notre temps et j'ai trouvé ça très frais, très neuf et très original. Si ça me revient je corrigerais le commentaire. A ceux qui aiment les polars, il ne faut pas passer à côté de celui-ci.
Mais, et oui, il y a toujours un "mais", outre tous ces points positifs et qui dépassent largement ce qui va venir, certaines bulles ont des textes parfois creux ou fades (je dis bien parfois) Le bureau de poste et le commissariat, m'ont posé un problème au départ de la lecture. Je pensait que Peyo était flic. J'ai dû repasser les premières pages pour comprendre. Et son rôle était trop flou au départ également. J'ai confondu les personnages jusqu'à obtenir la lumière. Enfin le côté du Serial Killer avec sa victime était trop soft. Pour ma part, le commerce du sexe devrait être prohibé sur tout la planète même s'il existe depuis la nuit des temps et ce, au nom de l'égalité des sexes, d'un commerce facile, inégal et injuste, mais aussi contre l'avilissement de la femme en général.
Dans tous les cas une très bonne BD. A surtout ne pas laisser trainer à la maison, s'il y a des enfants. Un grand "BRAVO" aux auteurs.
cet avis est pour les 2 tomes
JP Gibrat est décidément un dessinateur et scénariste de très haut niveau
pourtant, rares sont les dessinateurs capables de réaliser un album dans son entièreté et de le faire bien
avec Le vol du corbeau nous avons en quelque sorte la suite du Sursis mais avec le décor de Paris en toile de fond
un Paris parfaitement représenté avec un charme indéfinissable
charme qui n'existe malheureusement plus de nos jours "grâce" à l'action d'idéologues de salon complètement allergiques au beau
heureusement qu'il y a des artistes capables de nous montrer ce qui fut
bref, une série de très grande qualité à garder précieusement et à relire toujours avec le même plaisir
::: Avis pour les 5 premiers tomes :::
Quel plaisir de relire de temps en temps des séries comme « Les passagers du vent » ! Un classique parmi les classiques, qui suit la recette inratable des aventures au long cours :
- Un enchainement d’actions complètement improbable, mais qui sait toujours rester à la limite du plausible. La trame narrative, baignée d’exotisme, se développe de façon copieusement romanesque, avec moult rebondissements, sans jamais perdre son fil.
- Un contexte authentique et précis. Les albums sont parsemés de très nombreux détails historiques (navires, costumes, armes, lieux, faits) qui donnent au récit cohérence et crédibilité.
- Une pléiade de protagonistes bien incarnés. De l’héroïne intelligente, désirable et intrépide, aux salopards de première, en passant par pléthore de personnages secondaires. Et surtout, le rôle irrésistible de Mary, aussi forte que vulnérable, aussi innocente que délurée, éternellement optimiste, qui offre un contrepied savoureux au côté légèrement tête à claque d’Isabeau.
- Une qualité d’écriture remarquable, avec des tournures de phrases brillantes et des formules cinglantes. Un français qu’on aimerait lire plus souvent.
- Sans oublier – on peut s’en réjouir ou s’en affliger – un inévitable soupçon d’érotisme.
En résumé, un cocktail bien dosé d’excellents ingrédients. Le premier cycle de 5 albums est un modèle du genre et se suffit à lui-même.
Seul le dessin des visages est parfois maladroit. D’ailleurs, c'est tout le style graphique dans son ensemble qui pèche par un côté vieillot. Personnellement, je ne suis pas fan mais je reconnais volontiers le talent de Bourgeon. Il nous a livré avec « Les passagers du vent » de la bonne BD à l’ancienne, épique et généreuse, dont chaque relecture révèle de nouvelles saveurs.
Incontournable, pour ne pas dire indispensable.
J’aime toujours autant mais on retrouve ici l’esprit complexe et tordu de l’auteur de Death Note, avec un héros qui est là mais non mais si et des ennemis qui n’en sont pas celui qui l’est pas l’est finalement…
Wahou, voilà un auteur qui est bien perché…
Cela étant, on a du suspense, des situations tendues et dramatique – on ne doit pas agir alors qu’on devrait agir…
C’est assez haletant même si les plans de psychologie inversée inversée font bien réfléchir…
Le dessin est toujours superbe dans sa finesse et sa précision – même si les costumes de Super-héros sont bien gentils à être nommés par des couleurs, le manga étant en noir et blanc, j’ai du mal à discerner qui est qui…
Mais on a tout de même des situations prenantes et un final qui donne envie de lire la suite.
On parle de "série exceptionnelle", de "chef-d'œuvre", moi j'ai trouvé ça plutôt ennuyeux comme histoire, un mort coincé entre 2 mondes, et j'ai arrêté au bout d'une trentaine de pages, cela est plutôt rare pour ma part, et j'en ai lu des comics delcourt !
Le dessin est plutôt correct, mais ça s'arrête là, le scénario prenant la tête dès le départ !
Inintéressant pour moi !
Après la Belle au bois dormant, voici la rebelle au bois dormant. Vous préférez laquelle ? Oui, ne vous en déplaise Messieurs, l'époque a changé ! On peut le regretter avec nostalgie ou simplement tourner la page en acceptant la norme.
Il est vrai que dorénavant, un beau Prince charmant qui donne un baiser pour réveiller une inconnue serait immédiatement accusé de viol devant un tribunal correctionnel soumis à la vindicte populaire le traitant de sale pervers.
Une chanteuse populaire nous indique qu'il faut toujours demander la permission à une femme et même à une belle endormie. Le consentement est devenue la sacro-sainte priorité comme notion juridique. J'aurais envie de dire : « excusez-moi Mademoiselle, puis-je avoir la permission de sauver votre vie ?! ». Ou bien autre option : la laisser crever dans son sommeil profond. Je rigole !
L'introduction de ce faux conte de fées nous met tout de suite dans l'ambiance. On sait que cela va être plutôt space et irrévérencieux. Il y a d'ailleurs des dialogues assez exquis et savoureux qui font dans le comique avec un vocabulaire parfois pas trop châtié.
Un graphisme bien enlevé et minutieux remplit toutes les cases où fourmillent bien des détails pour notre plus grand plaisir.
Au final, une nouvelle série d'héroïc fantasy qui commence et qui ne donne pas vraiment envie de dormir ce qui tombe bien !
Que j’ai mis du temps avant de lire cet album. J’avais peur d’être déçu, ça ne me parlait pas spécialement, je l’avais uniquement acheté parce que j’ai confiance en Komics Initiative pour dénicher de belles perles. Et pourtant …
Quel album ! Quelle lucidité se dégage de ces planches ! C’est effrayant, très beau, bien ficelé, bourré de retournements de situation. Et graphiquement, c’est plein d’expérimentations et d’originalité.
Encore une bonne pioche !
magnifique ce premier tome les dessins sublimes un péplum comme on les aime. Mais, Mais comme le ravageur T1 APPAREMMENT PAS DE SUITE. Cet éditeur se fout vraiment des amateurs de BD qui achètent leur produit et qui leur permettent de nourrir leur famille. J'ai contacté plusieurs fois la maison d'édition pour leur demander s'il y avait une suite de prévu pour ces deux séries. AUCUNES RÉPONSES. Merci pour votre politesse
Voila ! On y est !
Si vous lisez cet album, vous avez la 1ère véritable histoire d'un Franquin possédant enfin toute sa créativité!
Certes, il y aurait encore (un peu) à redire concernant sa plume. Elle est un peu figée encore mais, malgré tout, le besoin de mouvement, de vitesse, de fluidité est déjà là. Les planches sont en gaufrier classique de l'époque mais c'est plus aéré, plus spacieux et la narration est d'une limpidité qui permet de profiter clairement de toutes les inspirations du (encore futur) maitre.
Car, si le scénario tient sur un post-it ( deux cousins se bataillant pour un héritage d'un lointain tonton au travers de gages), Franquin s'amuse à inventer : Le Fantacoptère, Le Zantajet mais aussi Zantafio (qui n'est pas si méchant en fin d'histoire) et bien sûr le Marsupilami. Mais il n'y a pas que ça car Franquin s'amuse avec les pervenches et les stationnements de voitures en ville (une vrai fixation chez André) comme tous les comiques de situation à la Buster Keaton qui pulluleront pour notre grand plaisir dans toutes ses œuvres.
Et la vitesse, toujours la vitesse jusqu'au pied de nez qu'est l'héritage en question et qui, déjà, raconte ce que sera bien plus tard Gaston Lagaffe et son iconoclaste tempérament.
Bref, l'album est la matrice de ce que sera l'univers de Franquin
Des critiques très positives pour un album finalement assez quelconque. Le dessin est peu convaincant mais, surtout, l'histoire est peu crédible avec des rebondissements bien artificiels. Ce n'est pas un album fondamentalement mauvais, mais il repose sur un n-ième complot raconté de façon bien plate, dans la lignée des précédents albums scénarisés par Weber.
A tout cela manque de façon criante la dimension tragique et le souffle épique des 19 premiers albums d'Alix…
Le récit s'intensifie tout au long de l'album jusqu'aux dernières planches. C'est plus dynamique que dans le précédent volume, et surtout on connaît mieux les protagonistes et le monde dans lequel ils évoluent. Bref, l'histoire devient très plaisante à lire. Le récit contient de nombreux flashbacks, j'ai presque regretté qu'ils soient si courts à chaque fois.
Treize chapitres sur deux volumes c'est plutôt court, et vu la qualité de ce second album c'est presque dommage que la série n'ait pas duré plus longtemps.
Un album tellement court mais tellement brillant, ça n'est pas si commun. L'idée est assez géniale, contrairement au prix de l'ouvrage qui se lit en cinq minutes. Mais ces cinq minutes vous marqueront pour longtemps...
Bonjour
Un vrai coup de cœur en l'achetant et en feuilletant les premières pages ...et une vraie déception au final .
Le dessin est globalement très correct avec de belles planches mais le scénario n'est pas à la hauteur . On survole une histoire et on ne comprend pas bien certains points , particulièrement la partie " extraterrestre " .
J'ai pris un vrai plaisir à lire le premier tiers de cet BD puis le plaisir est retombé ....
Un thriller sympathique, que j’ai lu en fin de semaine pour me détendre...
Si j’ai été un peu rebuté par le format « roman graphique », à la tablette graphique, ainsi que par les visages... J’ai aimé l’association traditions/progressisme, qui fait du bien et qui n’est pas si courant à notre époque. Le découpage de Jean-Etienne est très efficace, et ses dessins, sans être particulièrement beaux (oui, les visages...), sont globalement très lisibles (quoique je dois avouer que j’ai eu du mal à interpréter l’image de couverture au départ, m’évoquant autant l’iconographie du jeu The Witcher – sculpture - que celle de la série L’Attaque des titans - avec la gueule démoniaque). Les couleurs et les ombres sont tout aussi réussies.
Si le scénario, tourné intelligemment autour de lanternes et des ponts entre la vie et la mort (celte ?), doté également d’un bon tempo et d’inspirations folkloriques intéressantes, est plutôt bon. Je dois avouer que l’ensemble m’ait finalement paru un peu lisse (la magicienne qui parle dans un français parfait est déroutante...), malgré un final surprenant...
Je remercie Delcourt de m’avoir envoyé ce livre, d’ailleurs plutôt bien édité (ça brille !). Pourquoi ne pas le traduire dans l’une des nombreuses autres langues qui font la richesse de notre patrimoine/matrimoine culturel ;)
Un polar fantastique qui n'est pas sans rappeler les meilleurs épisodes de Constantine. De la sorcellerie, de la vengeance, un (gros) soupçon de trash... Du lourd et efficace. Et le dessin absolument impeccable met à l'honneur un scénario qui , bien qu'assez classique, rend un bel hommage au genre.
Un troisième tome qui est marqué par les #50 et 600 anniversaires et un arc qui permettent de rendre hommage à différentes périodes de la série mais aussi d'être une présentation du personnage.
Le premier arc semble s'éloigner des intrigues autour du Skull. Brubaker rattache un personnage apparu en 1953 comme ennemi de Cap (donc à l'époque du Captain America des années 50) à Bucky en plusieurs points de son histoire. Black Widow a maintenant intégré la vie de Barnes. Le scénariste utilise aussi la première Torche Humaine et Namor. Le passé du Winter Soldier refait aussi surface et va perturber le jeu. Sharon aussi va se remémorer des éléments cruciaux pour la suite de notre histoire.
On est dans du pur Brubaker: le passé n'est jamais enterré et il surgit au plus mauvais moment pour perturber le présent et peut s'avérer mortel. Tout ceci est au cœur de la plupart de ses récits.
Les numéros anniversaires vont servir à faire une pause au moment où Barnes semblent devenir à l'aise dans son nouveau rôle mais aussi distille les éléments qui vont mener à l'évent Reborn.
En effet, on glisse ensuite vers peut-être le moment le plus controversé de ce run. Celui qui a marqué un arrêt pour certains. En effet Reborn casse un peu le rythme mais aussi l'ambiance du titre. On était sur une série super-héroïque évidemment mais fortement teinté d'espionnage et d'éléments urbains. Certes des teintes de science fiction existaient comme dans le premier arc de ce volume. Cependant la mini-série qui voit revenir Steve Rogers est bien plus centré sur l'action et utilise des concepts empruntés au roman Abattoir 5 de Kurt Vonnegut (aussi utilisé dans la série Lost à la même époque). On a donc une intrigue qui joue sur le voyage dans le temps, le transfert de conscience, des armées de MODOK.
Cela a un peu dérouté tous le monde à l'époque. Mais tout est plus ou moins déjà annoncé depuis le début ou presque avec la rencontre entre Fatalis et le Red Skull dans le premier tome et d'autres éléments. Cela reste au contraire à la relecture dans une logique interne alors qu'il a fallu s'adapter aux changements de l'univers Marvel (Secret Invasion et Dark Reign) avec la disparition du SHIELD et l'arrivée de Osborn au pouvoir. Pourtant, je le répète, tout fonctionne et on sent que le plan de Brubaker fonctionne. Je ne dis évidemment pas qu'il avait prévu que ce serait dans une mini, à cette temporalité. On sait que le retour de Rogers a été repoussé vu les ventes et surement que Reborn n'était prévu que comme un arc de la série avec surement moins de personnages.
Enfin, on conclue le tome avec une histoire de vampires situées durant la seconde guerre mondiale. C'est le dernier travail de Gene Colan avant sa mort.
Au graphisme Luke Ross est le dessinateur le plus présent. Il reste dans le style de Steve Eptin comme le faisait Mike Perkins. Certes quand Steve Epting revient un peu, on voit la différence mais il fait le job. On a ensuite Jackson Guice qui lui aussi utilise son style Crossgen plus réaliste pour coller à Epting. Enfin Hitch fait du Hitch mais l'encrage de Guice et les couleurs de Mounts font que cela s'intègre parfaitement à la série. Une floppée de guest sont aussi là de Marcos Martin à Alex Ross ou Howard Chaykin.
Si ce tome est un peu moins bon que le premier, il ne méritait pas le backlash de l'époque. A la relecture, comme le relaunch, on voit que s'il s'éloigne de l'ambiance initiale, tout reste d'un très bon niveau même pour l'époque. Cela reste un grand moment du Marvel de cette époque et un des grands runs modernes dans son entièreté.
L'avis d'arnaze est un peu sévère. Le scénario de Hugues Payen est un peu léger, et en tout cas inférieur à celui de son précédent opus (Les Sorcières). Le découpage, comme pour Les Sorcières, conduit parfois à des ellipses, accentuées par l'absence de récitatifs pourtant typiques de l’œuvre de Jacques Martin. L'histoire n'en reste pas moins complètement dans l'esprit de la série, contrairement aux reprises contemporaines d'Alix qui n'en ont capté que la forme et pas du tout la substance.
Le touriste est plutôt assez mal vu de nos jours car ils viennent en masse pour saccager les plus beaux endroits de la planète. Ils remplissent les plages ou les stations de ski en laissant leurs déchets derrière eux. Ils se précipitent sur les célèbres monuments en privant les natifs des lieux de beauté. En même temps, ils apportent de l'argent qui est devenu le nerf de la guerre. Oui, il faut savoir ce qu'on veut.
Les auteurs nous font une nouvelle proposition à savoir découvrir une autre façon de voyager à travers le périple d'un jeune touriste pas comme un autre qui est né avec un globe terrestre comme doudou. Le regard est évidemment plein d'humour pour offrir une autre vision des choses et de l'état du monde réel.
La liberté est une drogue dure. Celle de voyager nous permet d'aller à la rencontre d'autres cultures ou simplement donner du sens à nos vies. Le constat est en effet celui d'un monde occidental qui permet à ses habitants de voyager alors que ce n'est pas le cas dans la plupart des pays du monde ne disposant pas d'une telle liberté ne serait-ce qu'économique. Oui, il faut se rendre compte de la chance dont nous disposons encore et c'est bien le début du constat opéré dans cette œuvre.
On commence par découvrir la Colombie qui n'est pas aussi dangereuse qu'on le dit avec cette réputation sulfureuse sur fond de narcotrafic. Parfois, il ne faut pas avoir peur et aller simplement à la rencontre des gens. On peut être agréablement surpris.
Puis, on fera également un tour par le Népal tout en passant par l'Inde. Bref, c'est un tour de monde assez intéressant à suivre avec une réflexion de base tout à fait pertinente sur le tourisme. Je trouve que c'est assez bien astucieux que d'avoir construit cette BD road-movie sur ce thème.
Des enfants évoluent dans un univers plutôt étrange et à l'abandon. On en apprend plus au fur et à mesure du récit, qui réserve son lot de surprise. La lecture est plaisante mais l'intrigue manque peut être d'un peu de complexité.
Côté graphique on retrouve quelque chose de plus "accessible" que ce que Nguyen proposait dans Descender par exemple : c'est plutôt réussi, même si c'est moins original.
Bluffant. Cet album me faisait graphiquement de l’œil, j’ai craqué… et j’ai bien fait !
C’est somptueux, atypique, les ambiances sont très réussies.
Niveau scénario c’est plus classique mais très bien maîtrisé. Le tout est prenant et trop court
Ce sont ce coup-ci trois aventures pour le prix d'une, même s'il n'y a que 52 planches. Les visages de Don Lawrence sont toujours aussi magnifiques, même s'ils ne sont pas toujours réussis, c'est un don. Les décors et les objets futuristes sont toujours réussis. C'est une très belle série pour la jeunesse.
"La Révolte des Tharviens"
Heureusement que le titre est assez éloquent parce que sinon je n'aurais pas compris la première partie de l'histoire. Je remarque qu'il n'existe pour l'instant qu'une sorte de créature, ce qui est très limité. Le scénario, quant à lui, ressemble à du déjà lu dans la même série : un appareil à électrodes qui fait rêver à chacun ses rêves contre un appareil à électrodes pour hypnotiser les victimes. Sinon l'ensemble est bon et cohérent. Ce qui m'a le plus embêté et vraiment déplu, outre la deuxième case de l'album qui fait penser au 18ème siècle, c'est dans le prolongement de mon commentaire sur l'album précédent, il y a trop de cases qui respirent simplement l'Amérique et non Elekton. Pour en arriver là ce n'est plus 500 ans qui ont passé mais 1500 ans supplémentaires. Je citerai : La première planche case 3, 4 et 5, l'appartement du ministre sur la deuxième planche, beaucoup trop rétro, la sortie du Ministre du palais et enfin le pont sur la troisième planche. On s'éloigne de l'imaginaire et je sais qu'il y en a d'autres, ça gâche un peu le plaisir. Et je citerai encore ces flics qui ressemblent à des miliciens dont les tenues sont aux antipodes des costumes trigiens. Un autre point que je ne comprends pas du tout, et j'ai relu deux fois, c'est la désignation du Ministre Yarri Zemph, on le montre presque du doigt, on le voit sortir du palais, on le voit rentrer chez lui et se faire assommer et étrangement à la page 6 (planche 4) ils arrêtent un gars, ils le dénigrent méchamment. Il est censé être Yarri Zemph, mais c'est un tout autre personnage digne de la vague hippie. Une incohérence totale que je ne peux qu'expliquer par une pose et un abandon trop long du travail sur l'album... Je ne sais pas. En tout cas là ça déçoit un peu.
"Les forces mystérieuses d'Elekton"
En feuilletant la deuxième partie de la BD, ça m'a tout de suite interpelé et fait penser à "L'homme qui rétrécit" film de 1957. Trigan est appelé "Majesté", c'est pour les rois il me semble. Ne devrait-on pas l'appeler "Empereur" ou "Imperator" pour un peu originaliser le binz? Il s'avère qu'après une explosion à ondes radioactives, Trigan était bien amené à devenir de plus en plus petit mais l'aventure est phénoménale et il est très original que Don Lawrence ait utilisé son talent de dessinateur pour créer ce contraste des tailles absolument réussi. C'est peut-être simple en fin de compte, mais il fallait y penser. Le départ de Trigan était un peu cousu de fil blanc tout comme la vitesse à laquelle le peuple souhaite se révolter. De nouvelles créatures imaginaires font leur apparition même si ce ne sont que des agrandissements de créatures microbiennes, c'est réussi. Le scénario, éblouissant a certainement inspiré (ou non vu le temps passé) ce célèbre film d'animation qui porte le nom de HORTON, superbe histoire et même si tout semble perdu, il y a toujours un retournement de situation. Cette aventure est géniale.
"L'Entité de la Lune Tarron"
Un album, avec ses 3 aventures, dont "L'Entité de la Lune Tarron" est assez long à lire, comme tous les autres volumes de la série. Ce qui est bien, c'est à nouveau un bon scénario qui m'a rappelé, grâce au retour d'un explorateur, Palmer Eldritch dans "Le Dieu venu du Centaure" de Philip K. Dick. Mais là c'est très différent. Très belle aventure qui finit bien. Mais un sacrifice, certes nécessaire, mais trop simplement imaginé, et dont le déroulé s'effectue bien trop vite, pas d' "aux revoir" à la famille, aux proches, c'est un peu torché. Mais très chouette. Je recommande à la jeunesse.
Pour les enfants et ceux qui ont gardé un esprit juvénile.
C'est une belle surprise à plusieurs points de vue.
Tout d'abord le scénario est très original, il manie les mythes du genre avec succès (Moonfleet, l'île aux trésors, Moby Dick, voire Astérix avec les pirates). Les références à ces ouvrages sont nombreuses mais ce n'est pas un copier/coller, le scénario les revisite, les emmêle savamment et crée des personnages originaux qui permettent une vraie distanciation à ces ouvrages. Les 230 pages s'avalent très aisément tant les aventures s'enchaînent à un bon rythme.
Les personnages, ils sont nombreux et très originaux avec leurs caractères bien trempés (le capitaine irréductible, son second fidèle et naïf, le (pauvre) mousse qui se construit, le méchant "Rostand le bougre"! sans foi ni loi).
Le ton est alerte. Les nombreux morts ne créent pas un sentiment d'apocalypse. Au contraire le récit est toujours joyeux, allègre.
Enfin le dessin et la mise en page sont très efficaces. La majorité des pages sont peut être moins recherchées mais d'autres notamment les scènes de chasse au poulpe et de batailles sont particulièrement bien réussies et révèlent un auteur rempli de qualité.
Bravo, à lire
Un superbe thriller gothique voire macabre. Le noir et blanc rehaussent habilement le récit et nous baladent agréablement dans ce roadtrip plutôt sinistre mais inventif. Un excellent album !
Un bon polar sombre et glauque. Un peu court néanmoins pour développer correctement les tenants et aboutissants.
Excellent ton à cette série !
Ce côté opposé entre ce que sont les gens et ce qu’ils montrent, le mec tranquille qui est espion, la fille calme qui est tueuse, la gamine qui lit dans les pensées, offre un décalage aussi intéressant que plein d’humour.
Si la trame générale est simple pour le moment (infiltrer une école et chacun est une aide pour les autres), cette base de vérité/mensonge permet de nombreuses scènes pleines d’humour comme de tension.
Les personnages sont excessif dans leur caractère, des méchants voleurs aux professeurs d’école, mais toute cette caricature est assez réjouissante à suivre.
Il y a beaucoup d’élégance dans le dessin – évidemment puisque l’école recherche l’élégance – mais ça marche à plein et les scènes d’action sont aussi vives que dans un film, avec une touche classe, on se croirait dans Kingsman !
Un chouette moment.
J’ai bien aimé ce manga.
Simple dans l’idée, on est en plein drame Shakespearien…
Le gamin reprenant le métier paternel dont il ne voulait pas car il est la cause de la mort de son père…
On frise les histoires tordues de la mythologie… et ça marche !
Le héros est attachant avec ses blessures…
L’idée est tout aussi tordue d’esprits en forme d’œil qui rôdent avant de s’accrocher à quelqu'un qu’on ne peut libérer qu’en le tuant… Ou alors l’arme improbable qui fait 2 fois la taille du jeune…
Bref, tout est assez délirant décalé mais c’est ce qui fait le charme de ce tome.
La volonté de l’auteur de mêler Shonen et horreur est réussie.
Le dessin est parfaitement lisible avec des images parfois bien glauques qui fonctionnent parfaitement pour l’ambiance.
Il n’y a pas de temps morts et les scènes chocs s’enchaînent, des massacres au final avec le défi de Karma…
Ça veut en mettre plein la vue et ça réussit !
Voici un titre de manga qui pourrait attirer les amateurs de death métal ce que je ne suis absolument pas. Désolé !
C'est véritablement pour moi la dépravation totale dans un style qui restera dans les annales du mauvais goût ! J'ai arrêté les frais au bout d'un tome car l'humour trash n'est guère ma tasse de thé mais plutôt mon chant du cygne.
Comment peut-on faire pire ? Je me suis dit que ce chanteur de rock pur et dur dans le genre Marilyn Manson qui vocifère des chants sataniques devait en réalité cacher un autre personnage intéressant à découvrir. Où est donc passer la grâce et le charme ?
Or, il n'y a guère de psychologie avec une extrême vulgarité en prime. Pourtant au premier abord, cela aurait pu être passionnant comme histoire d'amour sur le thème du comment conquérir un être qui déteste l'empereur des ténèbres de la musique !
Cela aurait pu être éventuellement être un pastiche mais ce n'est qu'un ersatz vraiment douteux !
Trop grossier pour me satisfaire. Trop ridicule pour me faire rire. Detroit Metal City ne marquera pas et c'est peine perdue. Je préfère changer de disque. Lecteur, je pense qu'en l'occurrence, on se fout de toi ! Il faut alors savoir dire Non à cette japoniaiserie !
Quand une histoire devient trop glauque ou bizarre, je n'aime pas forcément. En effet, j'ai été plutôt assez dégoûté par la lecture de ce manga. On ne peut pas être plus clair. Maintenant, je sais qu'il en faut pour tous les goûts en ce monde et tous les avis se respectent. Certes, la chenille a fait danser des générations de gens mais il faut vraiment aimer se tortiller.
Une femme fait l'amour à un homme chenille avec une grande dose de perversion. On peut y voir une forme d'art ou de vilenie morbide. Certes, le pauvre homme a des circonstances atténuantes puisqu'il a été blessé au combat. On peut voir également une forme de compassion chez cette femme qui se donne à fond.
Mais bon, il vrai qu'elle ira quand même jusqu'à commettre l'irréparable. Cela commence d'ailleurs par ce meurtre horrible. Puis, on observera tout le cheminement jusqu'au frontière du sadisme. C'est en effet assez glauque, plutôt trash, très malsain, avec un brin de violence. Au final, c'est assez dérangeant ! De toute façon, c'est à réservé à un public très averti.
Comme dit, je déconseille quand d'autres pourront toutefois y voir un délice. Pour les amateurs du genre. A vous de voir !
Je n'ai pas du tout aimé. J'ai l'impression que c'est presque un essai expérimental sans queue ni tête. Nous avons un jeune voyageur qui va visiter le Japon et va faire l'expérience d'un love hôtel dans les quartiers chauds nichons, euh pardon nippon ! Rien d'extraordinaire sous le Soleil levant ! J'espérais en apprendre un peu plus sur cette société un peu particulière. Cependant, on ressort de cette lecture totalement exsangue.
Par ailleurs, je n'ai jamais vu une pareille erreur dans la conception des bulles où vous avez un langage japonais suivi d'un sous-titre en français et sur tout le long de l'album. Plus pénible que cela, tu meurs ! Même le graphisme en noir et blanc m'est apparu très terne et sans surprise.
Bien sûr, ce sont deux grands auteurs bien connus qui ont conçu cette œuvre. Je ne serai pas indulgent pour autant. Je me dis que peut-être quand c'est sorti, cela pouvait apparaître comme novateur que toute ses explorations dans le "moi interne". Depuis, il y a pléthore de romans graphiques qui ont changé la donne. C'est clair que cet ouvrage en a pâti. Le temps est parfois assassin.
Bref, c'est un love hôtel à oublier illico ! A la rigueur, vous pourrez toujours en détacher les quelques pages pour emballer vos carottes le cas échéant.
Excellente idée de scénario comics, un mort revenant d'outre-tombe fusionnant avec un prêtre aux moeurs douteuses, un cocktail explosif ! Toutefois, un peu rébarbatif par moment, les frères se prenant la tête pour une femme ! Sinon, on se régale à chaque planche, le détail est maîtrisé à la perfection, chaque personnage efficace !
Bref, un comics qui ne passe pas inaperçu !
C'est le seul album de la série que j'ai lu. Une sorte d'histoire dans l'histoire, où l'on suit à la fois l'écrivain et l'histoire de son roman. L'idée est originale, mais la fin est tellement décevante et extrêmement tirée par les cheveux. Dommage, ça ne me donne pas envie de lire le reste de la série.
Une conclusion plutôt bonne avec ce douzième et dernier album même si, une fois de plus, le scénario ne se révèle pas extraordinaire.
Une série parfois sympathique et parfois moyenne. Aucun album ne s'est avéré véritablement passionnant (et sur 12 volumes c'est quand même dommage). La déception vient surtout du scénario puisque coté dessin c'est superbe, surtout les planches maritimes. Petit coup de cœur pour les couvertures de la série qui sont magnifiques et très réussies.
Un des meilleures tomes des éditions DRAKOO ,malheureusement la suite se fait vraiment désirée, ça sent la série abandonnée, ce serait vraiment dommage lorsque l'on voit les navets qui ont une suite
On suit nos héros préparer leur expédition et venir à la rescousse de Napoléon sur Saint-Hélène. Enfin un album avec un récit plus structuré et comportant son lot de rebondissements. Dommage qu'il ait fallut attendre tant de tome pour retrouver un album bien plus équilibré... Peut être un des meilleurs albums de la série.
Les dessins maritimes sont superbes.
Excellente série de Zombies. C’est beau, bien travaillé, pas franchement original mais très maîtrisé. Dommage que la série soit en stand by ou finie ainsi
Des débuts qui me laissent dubitatifs, surtout après l'excellent Aldebaran qui débutait sur les chapeaux de roue.
Ici, à part l'apparition de phénomènes étranges et la disparition simultanée d'une expédition, le reste est très léger .
Un aspect comédie romantique grotesque, des scènes de nudité pas très bien amenées, un personnage loufoque ...
Bref, en espérant que le second tome apporte un peu de profondeur à ces débuts plutôt pauvres.
EDIT : Je reviens après lecture complète.
Heureusement, le côté "Hélène et les garçon" à disparu dès le deuxième tome suite à un évènement tragique. L'aventure se montrera un peu plus intéressante, mais l'intrigue reste légère. Bien évidemment quelques moments fort en émotions suscitent l'intéret et font perdurer l'envie de découvrir le fin mot de l'histoire (qui sera malheureusement simpliste, et rappelera un certain passage biblique)
C'est un cran en desous "Aldebaran".
Un bon "Wolverine" mais un cran en dessous des précédants tomes tels que "les origines" ou encore "Arme X" .
Le scénario est basé exclusivement sur la surenchère d'action, manque clairement de finesse .
Le point positif, ce sont les apparitions d'Elektra en binôme avec Wolverine, combattant côte à côte avec un certain sens de l'humour.
Trois numéros, d’une quarantaine de pages pas très bavardes, pour nous expliquer que Robin a besoin de Batman mais que, réciproquement, Batman a aussi besoin de Robin. Voilà qui est maigre (Robin & Batman 2022, #1-3).
C’est après avoir relu Batman : Little Gotham, sorti une dizaine d’années auparavant, que j’ai voulu découvrir ce nouvel album de Dustin Nguyen consacré au Chevalier noir et à son jeune partenaire – ou inversement – et j’ai été plutôt déçu. Certes, son dessin aquarellé est toujours agréable à observer (bien qu’une plus grande attention aux finitions serait nécessaire). Mais c’est bien la seule raison qui m’ait amené à emprunter l’ouvrage à la bibliothèque : juste le plaisir de redécouvrir un style graphique qui détonne véritablement du reste de la production super-héroïque.
Car, pour le reste, l’album est mince, tant en ce qui concerne son scénario que son nombre de pages. Il s’y passe bien peu de choses et l’histoire se résume à la dépendance habituelle entre un mentor et son mentoré ou entre un père et son fils. Jeff Lemire, qui retrouve ici Nguyen après leur collaboration réussie sur Descender / Ascender, n’avait clairement pas grand-chose à raconter sur les prémisses de la relation entre Robin / Dick Grayson et Batman.
Sur le même thème, les amateurs du "duo dynamique" préfèreront assurément la maxi-série Batman & Robin : Year One, par Mark Waid et Chris Samnee, encore en cours de publication en VO.
Vingt ans après le début de la mission Renaissance, ce quatrième tome explore les conséquences insidieuses de la dépendance à la technologie alien et questionne la valeur de la liberté.
Entre la cité marine d'Australis et les enclaves autonomes, le scénario percutant bouscule nos certitudes, tandis que le dessin, bien qu'efficace, reste classique.
Une lecture intense qui nous pousse à nous interroger sur le prix de la paix.
Découvrez ma critique complète :
https://www.alphabulle.fr/renaissance-4-la-prosperite-impose-t-elle-des-chaines-invisibles/
Ce titre a gagné suite à un vote du public le prix sélection du meilleur premier album passant devant Carcajou ma BD préférée de 2024. Je voulais dès lors en savoir plus. Evidemment, indisponible dans ma médiathèque. Je me suis résolu à l'acheter afin de la découvrir. Il faut savoir prendre des risques. Mais bon, c'est mesuré quand le public la désigne comme vainqueur.
Vous le savez, et je ne m'en cache pas, j'aime bien lire des BD qui recueille de bons avis de la majorité des lecteurs. C'est ce qui m'incite généralement à lire des œuvres que je ne connais pas. Bref, je tiens compte des avis des autres puis je me fais ma propre idée. Parfois, je suis en inadéquation totale comme par exemple avec le titre « Moi, j'aime les monstres ». Cependant, et le plus souvent, j'adhère totalement. Voilà pour l’explication de ma démarche.
Nous avons une femme qui au seuil de sa vie nous conte son passé plutôt aventureux de pirate des Caraïbes. Elle était une pauvre bâtarde irlandaise. Elle est devenue la reine des mers avant de terminer en maquerelle impitoyable. Quel parcours quand même ! On ne peut qu'être captivé par ce roman d'aventure dans le genre de « Pirates des Caraïbes » mais de manière plus sérieuse.
De nombreux rebondissements vont nous tenir en effet en haleine jusqu'à la fin purement magistrale. Il y a incontestablement une réelle maîtrise du scénario avec une utilisation à bon escient des flash-back ce qui n'est pas toujours évident dans la plupart des cas.
Au niveau du dessin, on observera que le dessinateur Alvi Ramirez sort tout droit du monde de l'animation et cela se ressent dans cette mise en part purement cinématographique et pour notre plus grand plaisir de lecture. On remarquera que le trait est purement expressif et que les couleurs sont vives.
Bref, moi j'ai beaucoup aimé à cause de sa construction très inventive qui reflétait une parfaite maîtrise. On ressort avec le sentiment d'avoir passé un très bon moment de lecture.
Vous n'avez pas encore lu cet album ? Vite, courez l'acheter ! Cela sera ce genre d'achat que vous ne regretterez pas. Je ne peux que vous conseiller la lecture de ce très bel album. A mettre entre toutes les mains !
== Avis pour la série ==
Je ne comprends pas les basses notes pour cette série!? Superbe histoire d'Étienne Willem qui n'est certainement pas pour les plus jeunes! Si le dessin (très agréable, en passant) laisse penser qu'elle s'adresse tout d'abord aux plus jeunes, y compris de temps à autre les réactions des personnages qui font de drôles de têtes, l'histoire est beaucoup plus complexe qu'elle n'y paraît de prime abord. Les jeux de pouvoirs politiques, la violence parfois assez prononcée et même la sexualisation des personnages féminins en font une série réservée aux adolescents, minimum.
Si le premier tome se présente en sorte de « one-shot », il met quand même la table pour les prochains albums qui formeront une grande histoire. L'histoire est vraiment bien écrite, intelligente, avec des personnages bien développés et un scénario recherché. Franchement, c'est super. La fin arrive malheureusement trop vite, mais la porte est laissée grande ouverte pour qu'une suite puisse un jour venir enrichir cet univers, si tel était le souhait de l'auteur.
J'aurais préféré que la série soit résolument adulte, et non qu'elle cherche à prétendre s'adresser aux plus jeunes alors qu'elle ne l'est pas, mais sinon, un petit bijou pour moi. Vivement une suite un jour!
Recueil d'histoires déjantées, c'est le cas de le dire. Par contre, elles ne présentent aucun intérêt. Traduction d'histoires courtes américaines de Mike Mignola, je me suis ennuyé fermement à la lecture de ce livre.
Dernier album de cette trilogie si particulière. Un album plutôt bon mais qui reste en dessous des deux volumes précédents. Les explications apportées sont moyennement convaincantes et cela part un peu dans tous les sens. On conserve cependant une excellente mise en page et qualité graphique.
Une série à découvrir !
On continue dans la même lignée : de l'épouvante et de la terreur. Cette série est vraiment particulière et mérite qu'on s'y attarde rien que pour son originalité à la fois scénaristique et graphique. Cet album ne répond pas encore à toutes les interrogations et maintient le suspens. C'est aussi terrifiant qu'addictif.
Il y a beaucoup à dire sur ce premier album si particulier et qui est d'une grande qualité.
Tout est fait pour accroître l'angoisse et le mystère. La mise en page est originale, anguleuse, et se prête parfaitement au côté terrifiant de l'histoire. Les couleurs sont très tournées vers le gris et le vert, c'est globalement sombre. Le récit est intelligent : on comprend dès les premières planches que quelque chose cloche dans cet immeuble et à chaque fois qu'on tourne une page on se demande si ce qu'on va y découvrir ne va pas être complètement... Morbide. Et la fin laissera place à un suspens insoutenable. L'auteur joue avec les nerfs du lecteur, et ça marche !
Par curiosité, je me suis essayé à un tome de la série "Ils ont fait l'histoire" et dans l'ensemble, je suis déçu du contenu. Le contexte historique est bien là avec tous les détails importants sur la vie de Cléopâtre, mais pour ce qui est de la structure, du rythme et de rentrer dans l'état d"esprit des personnages, le récit se tire une balle dans le pied. Trop d’événements viennent parcourir cet unique tome, là ou deux ou trois tomes aurait pu permettre de se familiariser avec les différents personnages historiques et leur singularité, aussi bien Cléopâtre que l'ensemble des personnages secondaires. La sensation qui en résulte est qu'un livre d'histoire aurait suffit à décrire les faits, ce que je cherche dans la bande dessinée, c'est de me mettre dans la peau des personnages et en quelque sorte de vivre à travers leurs regards. Or ici, le physique et les personnages ne sont que des enveloppes au récit historique. Du coup, on ne rentre jamais complétement dans l'histoire.
Le dessin est réussi dans son ensemble, mais là encore, la narration l’empêche de l'exprimer pleinement. Ainsi, avec les quelques planches sur César, puis Marc Antoine, suivies de celles sur Octave, il est difficile de s'acclimater au caractère et tempérament de chacun. Cette version de "Cleopatre" manque clairement de force.
Un très bon premier album d'adolescents survivaliste dans un décor type "la guerre des mondes". Efficace et plaisant, voilà une aventure à suivre de prêt !
Une tribu perdue sur une petite île en plein milieu du Pacifique. Des hommes en attente du Dieu-Cargo, synonyme d’espoir pour eux. Espoir qui finalement devient leur raison de vivre.
L’arrivée inopinée de Martin va-t-elle changer le cours des choses?
C’est encore une fois une histoire pleine d’émotions et d’humour que nous concocte Godard, comme lui seul sait le faire. Indispensable dans toute bonne bibliothèque.
Belle adaptation du seul et unique roman à succès de la romancière anglaise Emily Brontë
Même si le dialogue est facile et les dessins passables, il n'en reste pas moins une bd intéressante, l'histoire est racontée d'une manière où le lecteur ne décroche pas un seul instant, du début jusqu'à la fin !
Une belle réussite !
Ça continue. Quelque chose à rajouter? Mon histoire préférée : « Ça lui fait tourner la tête », même si ce n'est pas vraiment une blague. Et « En queue de poisson » était aussi une bonne idée.
Le mythe de Beowulf revisité à la façon des films de bikers dans l'Amérique profonde des années 1970 ! Une petite originalité, l'auteur a donné à une ville imaginaire le nom du monstre !
La mise en page et les dessins sont excellents, les personnages crédibles, l'encrage abusif parfois donne un aspect glauque à l'histoire, n'en reste pas moins la narration, fluide jusqu'à la fin
Un bon moment de lecture !
Les dessins des bateaux, à l'image de la couverture, sont vraiment splendides. Côté scénario, c'est un peu mieux que le cycle précédent mais cela ne va pas tellement plus loin. Le récit contient des raccourcis scénaristiques qui cassent un peu la dynamique de l'album. Néanmoins l'aventure que semble nous réserver ce cycle a l'air prometteuse puisqu'il s'agit de venir au secours de Napoléon sur Saint-Hélène. À voir ce que les auteurs en feront dans les prochains albums.
L' apparence et le style des robots et des monstres ne m'a pas convaincu : trop influencé par le style manga SF, de même que les personnages ! L'histoire cependant est intéressante, mais au fil du récit, cela devient un peu brouillon ! En effet, au départ on est sur Angel, puis tout d'un coup sans transition viennent s'ajouter les autres protagonistes de la Black list, au pilotage d'autres robots ! J'ai trouvé cela brutal quant au déroulement de l'histoire !
La suite sera sans moi !
Un grand moment de pataphysique comme la BD d'aujourd'hui nous en propose peu.
Le dessin de Julien Monier illumine cette fresque Newyorkaise déjantée, pour un street trip mémorable bien ravageur dans le contexte ubuesque actuel.
C'est le contrepoint parfait des délires mégalomanes des autocrates contemporains.
Un tueur sème la mort en jetant ses victimes du haut des buildings... Voilà pour le pitch de départ de ce polar bien noir. Verdict ? Je ne suis emballé ni par le dessin, ni par le scénario. C'est une ambiance trop "crade" et une surenchère dans la violence gratuite qui ne me séduit pas du tout.
Peut-être également que ce polar noir décrit trop bien la déchéance, le meurtre, la prostitution masculine, la drogue, le vol... Bref, une immersion entre gangs de rue et clochards qui ne fait pas du bien. C'est un enfer urbain bien maussade au-dessus des toits.
Sans doute, c'est trop sombre pour une petite âme comme la mienne qui a parfois besoin de douceur dans un monde de brutes. Ce n'est pas pour en rajouter ! Bref, à réserver pour les fans d'histoires obscures !
C'est un style que je n'aime pas mais qui se justifie pleinement. D'ailleurs, "le chien de minuit" a été couronné par un prix du roman d'aventure au début des années 2000.
De nos jours, une telle lecture serait sans doute trop datée d'autant que le scénario ne tient pas vraiment la route. On peut passer son chemin aisément ! Maintenant, je sais que c'est tiré d'un roman polar qui a eu un certain succès quant à sa critique assez acerbe de la société américaine. Mais bon, l'adaptation en BD ne m'a pas du tout convaincu.
Moi qui suis plutôt attiré par les univers de science fiction ou dominés par la détermination aux penchants plutôt virils des protagonistes, je me suis laissé tenter par les couleurs de la couverture, ou le titre rêveur, je ne sais pas...
Néanmoins, après l'avoir lu d'une traite sans pouvoir m’arrêter, maintenant ce que je sais, c'est que ce livre est un chef d’œuvre; notamment pour ceux qui sont à un stade dans leur vie où ils sont prêts à ouvrir les yeux aux sentiments et aux lumières qu'un esprit trop cartésien n'autorise pas à voir.
Je ne suis pas naturellement fleur bleue et je suis plutôt las de l’époque contemporaine qui fait passer les relations hommes/femmes pour simplement sexuelles, transactionnelles, stéréotypées, dépourvues de sens ou bien encore tellement idéalisées et parfaites qu'elles en deviennent inaccessibles et amènent les deux genres à se retourner vers eux-mêmes par dépit.
Or, là ce que j'ai vu c'est une des plus belles manières de narrer simplement une histoire qui rapproche des âmes au delà de la vie (je vais m’arrêter là pour ne pas gâcher les rebondissements du livre, car oui, il y en a et bien que subtils, ils sont tous plausibles et honnêtes). Face au cinéma qui nous a fait croire que l’âme sœur parfaite nous attendait dès la naissance et qu'il fallait saborder des relations "imparfaites" pour espérer la trouver peut-être un jour, voire quelques minutes avant notre mort, ce livre démontre que ce qui crée les liens les plus indéfectibles, c'est l'envie de (re)démarrer et de s’intéresser vraiment, dès maintenant et dans l'instant présent, à ce que les autres ont à nous apprendre, même si ce n'est pas dans les domaines qui nous intéressent à priori.
Ce qui, en soi, fait la force de ce livre, c'est le nombre le leçons de vie que l'on peut en tirer si l'on s'attache aux détails comme il essaie de nous l'apprendre. Le fil de l'histoire est merveilleusement tissé autour des paysages des Pyrénées et du Languedoc-Roussillon, où l'on peut (re)découvrir la magie éternelle d'un environnement qui nous transporte. Ainsi, il nous donne envie de nous asseoir à la douce ombre d'un cyprès et de prendre le temps de laisser le récit s'instiller délicatement dans notre esprit.
Un grand merci et bravo à vous, mesdames les auteurs.
Un livre magnifique, simple dans sa complexité, et de jolis paysages bien dessinés. Une belle réflexion sur le droit à disposer de sa vie, et sur la possibilité d'aimer malgré les fossés qui nous séparent. Un voyage à travers ce qui fait l'essence des relations humaines et à la découverte du vrai plaisir de vivre.
Une fin de cycle pas extraordinaire. Le récit n'a pas l'effet escompté et l'ennui commence à pointer le bout de son nez. Cependant les planches restent très réussies.
Pour ce nouveau cycle Artémis est de retour aux États-Unis où elles va y retrouver certains protagonistes du premier cycle et tenter de prévenir un assaut orchestré par les anglais. La lecture est plaisante mais cela ne vas pas tellement plus loin.
Un récit puissant et sublimé par un graphisme époustouflant et dynamique. Vivement la suite car l’envie est grande de poursuivre la découverte de ce récit aussi inquiétant que plausible !!
Une série extrêmement sympathique et originale.
On a des enquêtes dépaysantes, de l’aventure et de l’action, dans des cadres magnifiques bien retranscrits.
Il y avait un potentiel énorme pour faire bien des albums.
Néanmoins cette intégrale m’a procuré du plaisir à la lecture et c’était déjà très bien.
Apparemment la série a été abandonné. Personne ne s'en plaindra. On nage en plein ésotérisme, et qui plus est, on s'ennuie gravement.
Adaptation vraiment très réussie du roman de Pierre Lemaitre : un polar amoral à l'humour pince sans rire, un noir bien serré et délicieusement rétro.
En 2021, Pierre Lemaitre et son éditeur (Albin Michel) avaient eu la bonne idée de ressortir un fond de tiroir pour profiter de la renommée grandissante de l'auteur. C'était un thriller immoral et délicieusement divertissant, empreint d'un humour noir et pince-sans-rire, qui nous replongeait dans les années 80, à l'époque où l'on sillonnait les routes en Renault 5 (et pas le nouveau modèle électrique, hein !).
Pierre Lemaitre, Dominique Monféry et les éditions Rue de Sèvres nous remettent ça et adaptent le serpent majuscule en bande dessinée.
Lemaitre n'en est bien sûr pas à son coup d'essai : il a déjà adapté plusieurs de ses romans en BD (Au-revoir là-haut, la série Verhoeven, ...).
Quant à Dominique Monféry, il est bien connu dans le monde du dessin animé.
C'est une BD avec une héroïne mais messieurs voyons, calmez-vous, ce n'est pas du côté de Superwoman que ça se passe, plutôt du côté de Carmen Cru : l'héroïne en question est une vieille dame très âgée, prénommée Mathilde.
Accessoirement, Mathilde Perrin est aussi tueuse à gages, oui, oui.
Ludo, son chien, est un dalmatien, facile à reconnaître car c'est lui qui fait la couverture du bouquin comme de la BD et que "généralement, les grands chiens blancs avec des tâches noires, c'est pas des saint-bernards".
Le flic c'est René, un vieux garçon plus ou moins amoureux de la dame de compagnie de son vieux père.
Et puis il y a Henri, le commanditaire de Mathilde, ils se sont connus pendant la guerre, dans la Résistance où la jeune et belle Mathilde s'était déjà forgé une solide réputation (savoureux flash back !) !
Jusque là tout allait bien et Mathilde enchaînait les petits boulots ou les missions, avec efficacité. Elle était réputée pour fournir des "prestations parfaites", elle était même "insoupçonnable, un agent exceptionnel".
Elle trouvait même que "c'est agréable comme métier, mais qu'est-ce que c'est salissant".
Mais avec l'âge, tout n'est peut-être plus aussi net, la vue baisse, on a vite fait de confondre un bout de papier avec un autre.
Et puis Mathilde se lâche un peu avec son gros revolver, ça ne se fait pas de tirer dans les ...
Au point d'éveiller l'intérêt des flics : "l'étonnant c'est cette balle de gros calibre dans les ... c'est pas fréquent".
Ça fait un peu mafia non ? "Les ritals, ils tirent dans les burnes ! Sont très connus pour ça !", en tout cas c'est l'avis du commissaire, le patron pas très futé de René.
Quelques bonnes raisons d'ouvrir cet album ?
➔ Ah bien sûr le plaisir de se replonger dans cette histoire savoureuse de Pierre Lemaitre ! le roman sans prétention [clic] était une simple histoire de tueur à gage, mais bien montée et bien racontée, où l'on passait un bon moment.
Avec l'auteur lui-même aux commandes de l'adaptation, il est naturel que le plaisir soit de nouveau au rendez-vous de cette histoire immorale où les cadavres s'accumulent rapidement. Mais une histoire plus subtile qu'il n'y parait et qui s'adapte parfaitement au format BD.
➔ Et puis, bonne surprise, les dessins et couleurs de Dominique Monféry sont superbes. Des visages très expressifs, un style pastel ou aquarelle et des tons sépias qui rappellent les années passées, les années 80.
Ce n'est pas une simple réinterprétation marketing de Lemaitre, c'est véritablement un bel album.
Un polar noir (et jaune), une version "3ème âge" de la série le Tueur de Matz et Jacamon.
Pour celles et ceux qui aiment les tueuses à gage.
Joe Sacco est connu dans le milieu de la BD reportage et d'investigation pour avoir soutenu la cause palestinienne à travers de nombreux ouvrages qui lui ont été consacré depuis les années 1990.
Dès lors, on l'attendait sur le terrain du bombardement à Gaza suite au massacre du Hamas du 7 Octobre en Israël. Il dénonce dans cette BD une riposte qui n'a pas été proportionnelle.
Je constate que certains aviseurs ont simplement vu cette BD comme manichéenne c'est à dire sans nuance alors qu'il met tout de suite les choses au point dès les premières lignes. Je me suis alors beaucoup interrogé même si je sais que ce sujet est très souvent épineux.
Certes, il y a une accumulation de témoignages terribles des victimes palestiniennes mais sans se pencher sur les victimes israéliennes de cet ignoble attaque. D'autres diront qu'elles sont généralement plus médiatisées au point de recueillir l'empathie du public d'où un certain déséquilibre.
Dans chaque pays, si une partie est attaquée, l'autre réplique avec force et détermination afin d'éradiquer une fois pour toute une menace. Encore faut-il que cette riposte soit proportionnée et ne se transforme pas en destruction totale, voir en éradication ce qui est contraire au droit international.
Cependant, si on souhaite se débarrasser une fois pour toute d'un ennemi, on ne doit lui laisser aucune chance de se refaire. C'est la pensée israélienne du moment et elle peut se comprendre aisément au vu des circonstances pour le moins tragiques. Selon un dernier sondage, les israéliens considèrent que le nombre de victimes côté palestinien est justifié au vu des objectifs de guerre.
Maintenant, ceci dit, personnellement, je suis pour la paix entre les peuples et ce, quelques soit le prix à payer. Cela implique sans doute beaucoup de sacrifices mais il s'agit de sauver des milliers d'existences et cela passe sans doute par des concessions territoriales.
Cependant, il ne faudrait sans doute pas vider Gaza de tous ses habitants pour construire une sorte de Riviera du Moyen-Orient digne de la côte d'azur française avec des promoteurs américains et de préférence dans le giron des entreprises immobilières gérés par Donald Trump. C'est franchement une atteinte au droit international.
Joe Sacco va mener une charge assez incroyable contre le président Biden responsable d'avoir encouragé un génocide à Gaza. Il sait néanmoins que le futur sera sombre avec Trump qui anéantira sans doute la démocratie. Au final, il lance un cri de désespoir pour raviver un courage politique et une responsabilité morale perdue. C'est profondément sombre. J'ai l'impression qu'une autre histoire du monde est en train de s'écrire et que cela n'ira pas forcément dans le bon sens.
C'est une œuvre à parcourir pour prendre conscience et sans doute nourrir les débats. Moi, j'ai juste envie d'en finir avec cet interminable conflit. Mais bon, ce n'est pas gagné !
Quel talents déployés dans cet album ! Un scénario hyper efficace et survolté, bien mis en valeur par des dessins dynamiques et parfaitement adaptés. Les couleurs sont très belles aussi.
Ce septième album clôture le 2ème cycle de cette série, pas exempté de défauts mais plutôt bon dans l'ensemble. La série a un peu de mal à décoller, cela tourne même en rond par moment. Mais c'est suffisamment divertissant pour qu'on ait envie de continuer l'aventure malgré tout.
C'est de mieux en mieux niveau scénario, on continue de suivre les aventures d'Artémis en Égypte qui ne sont pas de tout repos. Un album bien rythmé avec son lot de surprise et de rebondissements qui en font une bonne BD.
Homeworld fait partie des BDs qui partageront assurément de part leur style graphique. C'est très loin des styles habituels, et cela ne peut pas plaire à tout le monde. La façon dont les Predators sont dessinés les rends moins massifs, moins effrayants. Le style n'est pas réaliste du tout, la violence n'est pas choquante.
Mais le coeur du récit n'est pas là, et suit deux personnes interrogées sur leur rencontre avec plusieurs Predator. Pas tant d'action, ou en tout cas en alternance permanente avec les interrogatoires et le quetionnement des personnages. Personnellement, je suis très fan du récit, on sort des schémas souvent assez redondants de pas mal de BDs de l'univers Aliens/Predator.
L’histoire est bonne mais le scénario est un peu léger, il n’y a pas de gros suspense.
En tout cas, Vernes a du donner des idées à Michael Crichton, avec sa création de mammouths.
Lecture plaisante, avec des excellents dessins de Coria, encore une fois.
Prey to Heavens fait partie du "reboot" de Dark Horse au début des années 2010, après environ 10 ans sans nouveaux récits. Plusieurs histoires des universe Alien / Predator & AvP s'intersectent dans ce reboot ambitieux. Ce n'était hélas pas le succès escompté, avec un dessin bien plus "pop" qu'auparavant, que j'appelle souvent "numérique". C'est propre, c'est coloré, c'est net et facile à lire. Mais cela manque aussi pas mal de caractère. L'histoire de ce Prey to Heavens est hélas du même acabit : c'est classique, convenu, efficace mais sans prendre aucun risque. Ça sent le blockbuster à la Hollywood dans ce qu'ils ont de pire.
Le segment AvP de ce reboot, Three World War, est mon plaisir coupable, j'ai beaucoup aimé les récits avec Machiko, et son retour dans un récit qui joue clairement à fond la carte du toujours plus (avec des Predators qui ont "dressé" des Aliens...) nous donne un blockbuster peu passionnant au niveau dramaturgie, mais au moins divertissant. La partie Alien n'était pas aussi fun, facile à lire mais pas marquant du tout.
Le segment Predator en question est le plus faible des trois. C'est convenu, avec des militaires face à des Predators, certes scindés en deux groupes opposés, mais sans que cette opposition soit vraiment utilisée ou assez creusée. Graphiquement, c'est propre et facile à lire, mais j'ai du mal à accrocher ou en tout cas. Le lieu, sur terre dans une ville en Afrique, l'époque, de nos jours visiblement, n'aident pas à donner de l'originalité à ce récit. Sans parler d'une conclusion qui manque cruellement de mordant, et qui ne donne même pas vraiment envie de lire la suite. Décevant, forcément. Surtout que dix ans auparavant, les comics Predator s'étaient achevés avec deux excellents récits, Hell Come A Walkin' & Homeworld. Certes, des récits qui partageront bien plus, mais qui avaient le mérite de tenter autre chose, dans un univers Predator Dark Horse qui est celui qui m'a semblé le moins convainquant des trois. Prey to Heavens est hélas un reboot très très consensuel et sans saveur.
Liens avec autres BDs : Nemesis (Londres colonial), une des "chasseuses" est la petite fille du personnage principal, et on retrouve l'indien. Tout le début est très classique, un commando très badass, la chasse au Predator qui se retourne évidemment contre eux. C'est un peu trop classique pendant quatre tomes sur cinq. Surtout que les personnages sont assez mono dimensionnels et un peu trop similaires. Tous forts, grands et beaux. Rien de vraiment passionnant ou attachant dans aucun d'entre eux.
Heureusement, ça bouge un peu plus sur le dernier tome et l'histoire se termine de manière plus intéressante. Ça ne fera pas de ce Hunter premier du nom un récit Predator très marquant pour autant, surtout que ça arrive vraiment très tard ! Graphiquement par contre, pour un récit récent au style très numérique, c'est tout de même très soigné et agréable, notamment en version électronique, où les contrastes et détails sont très appréciables. Donc plutôt haut du panier à ce niveau.
Récit simple, sans fioritures, très noir et désespéré. Il n'y a rien de fondamentalement nouveau dans Dust to Dust, la Weyland, une colonie, un "accident". Le récit prend le point de vue d'un enfant qui cherche à fuir la colonie avec sa mère. Si au niveau de l'histoire, on oubliera donc toute originalité, la qualité du dessin et la noirceur du récit mettent cette histoire assez courte (une centaine de pages) dans le haut du panier des récits Aliens de Dark Horse. Le style graphique très détaillé de Gabriel Hardman (également auteur du scénario) rappelle un peu Tristan Jones, un de mes dessinateurs préférés des BDs Aliens.
La nouvelle aventure du groupe de Hunters, cette fois en Afghanistan. Le Predator a un rôle encore moins important que dans le premier récit.
L'accent est beaucoup plus sur les personnages de l'équipe, mais sans qu'on cherche beaucoup à les creuser. Ne cherchez pas une histoire profonde ou originale ici. Il y a bien sûr la quête de rédemption du personnage de Swain et l'histoire de l'enfant. Pas de quoi gagner un prix du meilleur scénario, mais au moins l'histoire arrête de vouloir montrer les personnages comme une team de badass très cools.
Le dessin est vraiment détaillé et de qualité. Après une première histoire qui était déjà agréable graphiquement, je trouve que cela monte encore d'un cran. C'est le plus beau dessin de la série des Hunters pour moi.
C'est donc mitigé comme bilan, c'est très beau, mais n'apporte rien sur le Predator, c'est un récit d'action assez classique.
La nouvelle aventure du groupe de Hunters, cette fois en Afghanistan. Le Predator a un rôle encore moins important que dans le premier récit.
L'accent est beaucoup plus sur les personnages de l'équipe, mais sans qu'on cherche beaucoup à les creuser. Ne cherchez pas une histoire profonde ou originale ici. Il y a bien sûr la quête de rédemption du personnage de Swain et l'histoire de l'enfant. Pas de quoi gagner un prix du meilleur scénario, mais au moins l'histoire arrête de vouloir montrer les personnages comme une team de badass très cools.
Le dessin est vraiment détaillé et de qualité. Après une première histoire qui était déjà agréable graphiquement, je trouve que cela monte encore d'un cran. C'est le plus beau dessin de la série des Hunters pour moi.
C'est donc mitigé comme bilan, c'est très beau, mais n'apporte rien sur le Predator, c'est un récit d'action assez classique.
La nouvelle aventure du groupe de Hunters, cette fois en Afghanistan. Le Predator a un rôle encore moins important que dans le premier récit.
L'accent est beaucoup plus sur les personnages de l'équipe, mais sans qu'on cherche beaucoup à les creuser. Ne cherchez pas une histoire profonde ou originale ici. Il y a bien sûr la quête de rédemption du personnage de Swain et l'histoire de l'enfant. Pas de quoi gagner un prix du meilleur scénario, mais au moins l'histoire arrête de vouloir montrer les personnages comme une team de badass très cools.
Le dessin est vraiment détaillé et de qualité. Après une première histoire qui était déjà agréable graphiquement, je trouve que cela monte encore d'un cran. C'est le plus beau dessin de la série des Hunters pour moi.
C'est donc mitigé comme bilan, c'est très beau, mais n'apporte rien sur le Predator, c'est un récit d'action assez classique.
Attention, gros morceau. C'est dense, c'est serré, c'est torturé, je ne dirais pas difficile à lire, mais assurément pas un divertissement pour enfant qu'on lit vite en zig-zaguant entre les images. Mais c'est aussi et surtout une BD à lire et qui fait se poser des questions lors qu'on atteint sa conclusion. Oeuvre majeure, à n'en pas douter.