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[RELECTURE]
Quel incroyable album que celui de Svara du Bouclier. C'est, selon moi, le meilleur des albums du Bouclier. Un tome riche en émotions sur une mère qui veut à tout prix retrouver son fils qui a peut-être survécu, elle part à la recherche de celui-ci avec un ancien combattant qui avait décidé de renoncer aux armes.
C'est un album émouvant et triste sur l'amour d'une mère pour ses enfants. C'est d'apparence assez simple, Jarry présente une traque à travers un environnement hostile, mais les relations entre les personnages sont bien écrites et contrastées. Et, tiens donc, encore une histoire parent-enfant...
Seul bémol pour moi, la révélation du pouvoir de l'arme vers la fin, qui sort de nulle part... C'est peut-être expliqué dans le tome 25? À relire... Ce quintuplet d'albums est assez particulier -- alors qu'il comporte les deux pires tomes de la série, il présente aussi trois des meilleurs!
Mon classement des tomes 16 à 20 :
1. Gurdan du Malt
2. Svara du Bouclier
3. Ararun du Temple
4. Tala de la Forge
5. Tadgar des Errants
[RELECTURE]
Le changement de vocation continue, comme pour les tomes 17 et 18. Déjà que Jarry ne savait plus trop quoi faire avec l'Ordre des Errants dans le tome 14, le voici qui décide carrément de les faire basculer dans le burlesque (quoiqu'en dise Jarry dans sa préface) et d'en faire un Ordre de bouffons. Ça peut fonctionner, avec un Ordre plus léger et cocasse que les autres, mais il faut que le scénario demeure bon. Ce qui n'est pas le cas ici.
En fait, la seule chose de bonne dans cet album, ce sont les dessins de Bordier. Comme l'Ordre des Errants en est désormais un de clowns dévergondés, le style manga qu'adopte le dessinateur fonctionne à merveille, et franchement, je le préfère à ses dessins plus « réalistes » des tomes précédents.
Malheureusement, le scénario n'est qu'un amas de malentendus, de quiproquos, de méprises, d'embrouilles et d'effusions de colère tous plus farfelus les uns que les autres. Après 18 tomes de sérieux, on a l'impression d'avoir basculé dans une tout autre série. D'autres détails me chicotent également, comme le nom de « Damn », littéralement « maudit » en anglais. Ça me rappelle les manga qui donnent un nom français insensé à leurs personnages. J'admets tout de même que certaines blagues m'ont fait rire...
Ce tome rafle donc la palme du pire album de la série à Tala de la Forge, mais tout n'est pas perdu. Le tome 24, qui reprendra les mêmes personnages et le même style, sera bien meilleur...
[RELECTURE]
Tout comme plusieurs des autres albums de ce nouveau quintette, l'Ordre du Temple change un peu de vocation. Notre personnage principal, Ararun, est bel et bien un templier, mais de nom seulement. Ici, on a droit à une enquête, un duo de détectives composé d'un Nain et d'un Elfe qui doivent trouver le meurtrier du favori aux prochaines élections...
L'histoire est dans l'ensemble bien écrite et se laisse lire, elle est agréable, mais manque un peu de suspense, puisque le coupable est évident dès le départ. Reste que le développement qui mène au dénouement est quand même plaisant. Le dessin de Deplano demeure très bon, même si j'ai eu l'impression qu'il était un cran en dessous de la dernière fois.
Pourtant, ce tome comporte quand même quelques faiblesses. Slurce est mentionnée à plusieurs reprises sans jamais vraiment être expliquée. Si vous n'avez lu que Nains et pas les autres séries du monde d'Aquilon, vous risquez d'être confus. Il y a aussi quelques scènes étranges, comme celle du mendiant qui s'effraie d'une pièce de monnaie pour aller se faire tuer par un ours... c'est très peu crédible.
Ailleurs, on a la phrase suivante, « À l'époque, il vivait avec son petit frère, Palandyr... » et à la page suivante, à la même personne, « Palandyr et lui s'entendaient bien. Son jeune frère était même venu vivre chez lui depuis quelques lunes. » ??? On le sait, tu viens de le dire la page d'avant! Cela me laisse penser que Jarry écrit trop vite sans vraiment se relire, mais bon... Ça m'a un peu rappelé des étrangetés de l'album Fey du Temple, d'ailleurs. En fait, c'est peut-être Deplano qui écrit secrètement? Enfin, notons à un endroit une confusion entre le futur simple et le conditionnel présent, comme d'habitude.
Ultimement, l'album est très bon dans l'ensemble, mais il s'adresse davantage aux amateurs de toute la série d'Aquilon qu'aux amateurs de la série Nains. À noter aussi que nous avons ici l'album le plus court de toute la série (sur 25 tomes sortis), avec seulement 47 planches.
Il y avait si longtemps que je n'avais pas lu le tome 1 que j'ai dû le relire avant de lire celui-ci. C'était moins bon que dans mes souvenirs. Le tome 2 suit la même lancée que le premier. Beaucoup de guerres de vaisseaux dans l'espace et de beaux dessins si on aime le style numérique, mais ultimement le scénario s'avère très classique et n'est pas aussi complexe qu'il semble être de prime abord. C'est tout simplement l'histoire de dieux qui se réveillent et de ceux qui vont tenter d'intervenir, essentiellement. Il n'y a pas vraiment de subtilité ou de tractations politiques. Dommage.
L'ère Peyo tire à sa fin, et c'est probablement mieux ainsi. Depuis qu'il écrit seul, rien de vraiment bon n'est sorti. Toutes ses meilleures histoires ont été écrites en collaboration avec Yvan Delporte ou Gos.
La seule histoire digne d'intérêt ici est la toute première avec le Schtroumpf paresseux qui se fait jouer un tour, mais bon, hormis le fait que la blague soit beaucoup trop élaborée pour être crédible, avec des volets décrochés et des maisons qui tombent en ruine, elle fait à peine quelques pages...
[RELECTURE]
J'aime beaucoup cet album. Jarry abandonne l'Ordre du Talion pour y présenter l'Ordre du Malt (mouais...), mais Goux reprend aussi le dessin et Créty est laissé de côté, et c'est tant mieux.
Gurdan est le héros de cette histoire émouvante, qui revient sur la terre qui l'a vu naître. C'est une autre saga familiale, mais comme je le dis tout le temps, les histoires de famille sont aussi les meilleures histoires de Jarry. Je n'ai pas grand-chose de négatif à dire sur cet album, l'histoire est prenante du début à la fin, les relations entre les personnages sont bien développées, et même si ce récit de distillerie peut sembler hors contexte dans l'univers de Nains, il demeure fabuleusement bien monté.
À l'instar de Fey du Temple, l'album est parfois très technique, sauf qu'ici on parle d'alcool, et on prend plaisir à suivre la remise sur pied de la distillerie. Il est certain que Jarry sort un peu un lapin de son chapeau avec cette histoire de passé abandonné puis retrouvé, mais contrairement à Tala, c'est beaucoup plus crédible et c'est surtout beaucoup mieux écrit et plus réfléchi! Saupoudrons-y aussi une quête pour retrouver un frère disparu et quelques monstres ici et là, et le tout forme un ensemble cohérent et passionnant.
Super!
[RELECTURE]
Le pire album de la série jusqu'à présent. Et il fallait que ça tombe sur l'Ordre de la Forge.
Il y a beaucoup à dire sur ce scénario écrit de bien pauvre manière. D'abord, les textes de Jarry ne sont pas au niveau habituel. Certaines répliques sont carrément débiles, notamment de notre gros méchant de service. D'ailleurs, quel manque de profondeur. Quelle farce.
Tala n'est pas mieux. Alors que Redwin, Jorun et Torun ont tous eu une histoire où ils se sont développés, où ils ont évolué, où leur psychologie a maturé en cours de route, Tala est une « girlboss » dès le départ et ne change pas tout le long de son récit. Elle reste la même, n'apprend rien, n'a pas vraiment de failles, c'est juste une super guerrière. *bâille!* On est loin de Tiss et de Fey, les deux autres guerrières de la série.
== SPOILERS ==
Pire, c'est quoi cette fin? Jarry fait de Tala une immortelle! Ah, bon, super, rien de plus intéressant qu'un immortel dans un univers qui n'en a pas vraiment. (Elle ne peut plus mourir, ce n'est pas comme la très longue vie des elfes.) Ça rend encore plus mince sa personnalité déjà mince comme une feuille de papier.
Et c'est quoi cette Loge de Vaha? Ça vient d'où? Une société de naines guerrières juste parce que Jarry voulait se donner bonne conscience? N'importe quoi. Pire, leur cheffe serait... la mère de Redwin!! Rien de moins!
== FIN DES SPOILERS ==
Ce n'est pas que le scénario soit complètement indigeste, mais nous assistons ici à une véritable baisse de régime. C'est tout simplement l'histoire de la recherche d'une rune d'immortalité qui n'apporte pas grand-chose à l'univers de Nains. La psychologie des personnages n'est pas développée. Le scénario suit une trame linéaire sans profondeur. Le méchant est une véritable caricature. Les révélations sont peu crédibles et entachent la série. Les dialogues manquent de recherche et de subtilité.
Ça demeure passablement divertissant, mais ouf.
Selon moi, légèrement moins bon que celui de Tebo.
Si le scénario dans l'ensemble est plutôt divertissant, l'humour, lui, manquait cruellement d'originalité. J'ai parfois eu l'impression d'avoir lu un copié-collé de certaines répliques déjà vues dans la série auparavant. Il faut dire qu'avec le temps, Trondheim et Sfar peinent parfois à renouveler leur humour. La fin était également très prévisible (j'ai tout de suite su qu'ils allaient sauver leurs miches de cette manière).
Quoi qu'il en soit, pas désagréable, j'ai quand même passé un bon moment de lecture, mais voilà.
Mais... où sont tous les ténors de ce site qui écrivent des avis sur tout? Ils n’ont jamais lu Jojo!?
Difficile pour moi de parler de Jojo sans tomber dans l’hyperbole. Mais quel chef-d’œuvre, quand même. Comme BD jeunesse, Jojo est pratiquement imbattable. Geerts a su créer des personnages attachants, avec des histoires qui ont du cœur, d’une richesse humoristique indescriptible, avec un dessin des plus mignons, et de nombreuses planches imprégnées de poésie champêtre. Et tout ça, pendant plus de vingt ans!
Dans ce premier tome, le dessin de Geerts n’est pas encore aussi précis ou abouti qu’il le deviendra plus tard, mais son style est bien présent, tant au niveau graphique que scénaristique. Pour les adultes, il est certain que ça parlera encore plus à ceux qui ont des enfants, qui ne pourront être que touchés et émus, mais les autres aussi y trouveront leur compte.
Allez, je le dis : la série Jojo est l’une des meilleures BD jeunesse jamais écrites. Avec Jojo, on ne peut que refermer un album le sourire aux lèvres.
– Haaa! La grande école. Exactement comme de mon temps... La même inquiétude sur les petits visages... Alors on regardait le papa très fort dans les yeux, et on pensait très fort aussi, alors dans notre petite tête d’enfant, on s’imaginait, sans trop y croire, que le papa allait tout comprendre : « Allez, viens, petit bonhomme, c’était une mauvaise blague, on rentre à la maison, on retourne jouer pour toujours... »
Le dessin de Tebo colle vraiment bien à l'univers de Donjon Parade, et ses couleurs éclatantes sont agréables. Le scénario est intéressant (potion magique) et c'est somme toute plutôt plaisant à lire, sans toutefois être transcendant.
Gros bémol pour le manque de rigueur de Delcourt, par contre. Il est évident que le réviseur sur cet album n'avait jamais lu un Donjon avant.
Page 12, deuxième case : « Qu'un héros de jadis apparaisse et me venge! »
Héros? HÉROS??? La série a toujours écrit ce mot « héraut », sauf erreur, comme dans le Donjon Monsters #11, Le Grand animateur. Trondheim lui-même avait confirmé que « héros » écrit de cette manière était une erreur dans ce tome-là. Alors pourquoi retrouve-t-on ENCORE cette erreur ici? Personne chez Delcourt n'a vu ça avant de passer à l'imprimerie?
Ugh, ridicule.
Ç'aurait pu être pire, j'imagine. Mais bof, ça vaut ce que ça vaut. Les blagues sont répétitives et ne volent pas très haut, j'ai préféré les petites rubriques « Le saviez-vous? » à droite des pages.
Ils ont même osé publier une intégrale sur cette série, mais bon, la deuxième intégrale n'est justement jamais parue, on ne se demande pas pourquoi.
C'est le seul album de la série que j'ai lu. Une sorte d'histoire dans l'histoire, où l'on suit à la fois l'écrivain et l'histoire de son roman. L'idée est originale, mais la fin est tellement décevante et extrêmement tirée par les cheveux. Dommage, ça ne me donne pas envie de lire le reste de la série.
== Avis pour la série ==
Je ne comprends pas les basses notes pour cette série!? Superbe histoire d'Étienne Willem qui n'est certainement pas pour les plus jeunes! Si le dessin (très agréable, en passant) laisse penser qu'elle s'adresse tout d'abord aux plus jeunes, y compris de temps à autre les réactions des personnages qui font de drôles de têtes, l'histoire est beaucoup plus complexe qu'elle n'y paraît de prime abord. Les jeux de pouvoirs politiques, la violence parfois assez prononcée et même la sexualisation des personnages féminins en font une série réservée aux adolescents, minimum.
Si le premier tome se présente en sorte de « one-shot », il met quand même la table pour les prochains albums qui formeront une grande histoire. L'histoire est vraiment bien écrite, intelligente, avec des personnages bien développés et un scénario recherché. Franchement, c'est super. La fin arrive malheureusement trop vite, mais la porte est laissée grande ouverte pour qu'une suite puisse un jour venir enrichir cet univers, si tel était le souhait de l'auteur.
J'aurais préféré que la série soit résolument adulte, et non qu'elle cherche à prétendre s'adresser aux plus jeunes alors qu'elle ne l'est pas, mais sinon, un petit bijou pour moi. Vivement une suite un jour!
Recueil d'histoires déjantées, c'est le cas de le dire. Par contre, elles ne présentent aucun intérêt. Traduction d'histoires courtes américaines de Mike Mignola, je me suis ennuyé fermement à la lecture de ce livre.
Ça continue. Quelque chose à rajouter? Mon histoire préférée : « Ça lui fait tourner la tête », même si ce n'est pas vraiment une blague. Et « En queue de poisson » était aussi une bonne idée.
Meilleur que le premier titre des deux auteurs, Banquise. L'histoire est bien écrite et nous fait découvrir l'univers du Klan de l'intérieur. Mais elle est aussi dégoûtante à souhait et ultra-violente. C'est bien réalisé et bien pensé, mais c'est pas trop mon genre de BD, et je n'aime toujours pas beaucoup les dessins.
Pas du tout aimé. C'est une histoire de sadiques sans vergogne qui sont maudits par le chaman local et qui meurent un à un. Pas grand-chose à dire, je n'ai ni aimé le scénario ni les dessins.
Alors là, j'ai beaucoup aimé.
J'avais beaucoup aimé Saint-Elme (sauf pour la fin) et j'avais plus ou moins aimé L'homme gribouillé, mais avec Les Navigateurs, j'ai été captivé du début à la fin!
C'est encore une histoire d'enquête qui invite le surnaturel dans le récit, thème récurrent cher à Lehman. Les dialogues coulent bien, le récit a un bon rythme, les personnages sont bien développés. Et le tout se termine en apothéose. Franchement, côté scénario, pas grand-chose à redire.
J'aurais préféré des dessins en couleur par contre, bien que le noir & blanc apporte sûrement un certain côté lugubre qui va de pair avec l'histoire. Mais le dessin de De Caneva ne me semble pas assez extraordinaire pour que le noir & blanc soit nécessaire. Qu'importe, c'est bon quand même.
J'hésite à mettre cinq étoiles, mais c'est une histoire que je ne relirai probablement pas de sitôt. Normalement, je réserve mes cinq étoiles aux albums que je suis prêt à relire immédiatement. Quoi qu'il en soit, c'est une excellente histoire! À lire!
Mais qu'est-ce que je viens de lire? Une histoire mal scénarisée qui manque de fluidité et de crédibilité, avec des personnages qui parlent de manière bien peu naturelle. Les auteurs avaient une idée et un dénouement en tête, mais il n'ont pas su développer l'histoire de manière convaincante. Et dans le cahier de fin d'album, on prétend que Casterman a refusé d'éditer cette BD parce qu'Alain Goffin est trop méticuleux et que certaines de ses planches sont livrées en retard! Ha! Laissez-moi rire. Ils avaient plutôt flairé le nanar, je crois.
Une grande fresque sur les relations familiales, leurs histoires, leur passé, ceux qu'on a oubliés, ceux qui sont venus avant nous, ceux qui viendront après nous, la nature du cocon familial, la nostalgie... Une tranche de vie qui fait réfléchir à nos propres vies et nos propres familles.
Ceci étant dit, il faut aimer le style. Dans un sens, il ne se passe pas grand-chose. Mais je ne me suis jamais ennuyé. Par contre, les dessins sont trop souvent brouillons à mon goût. Mais ultimement, un bon moment de lecture.
== Avis pour la série ==
Les deux premiers tomes du Cycle de Cyann sont excellents.
Bourgeon nous présente le monde d'Olh, un monde de castes complexe avec ses règles et sa politique, que le lecteur doit découvrir sans concession. Il est certain que les personnages expliquent parfois certaines choses pour que le lecteur ne sente pas trop perdu, mais Bourgeon et Lacroix n'explicitent jamais de façon didactique et ne sous-estiment pas l'intelligence des lecteurs.
Par contre, il est aussi vrai que Bourgeon aime les mauvais jeux de mots et que les textes sont parfois inutilement vulgaires. De même, les dessins des personnages ne sont pas toujours agréables. Par contre, les décors et la faune sont superbes.
Après complots et négociations, nos héroïnes Cyann et Nacara partent sur une autre planète, pas vue depuis trop longtemps, à la recherche d'un antidote. J'ai trouvé l'histoire assez fascinante et sans temps mort. Même si la fin du deuxième tome amène un renversement de situation assez trompeur -- du même genre que « tout ça n'était qu'un rêve! » -- un type de dénouement que je n'aime jamais, l'histoire est globalement plutôt bonne et pourrait être considérée complète et s'arrêter là malgré quelques points laissés en suspens.
D'ailleurs, c'est peut-être là que ça aurait dû s'arrêter, parce que les choses se corsent à partir du tome 3.
===
Quelle déception que ce deuxième « cycle » du... Cycle de Cyann.
D'abord, l'histoire se simplifie énormément. Malgré une introduction de voyage et de boucle temporels, on a vraiment l'impression de lire, tout à coup, une histoire moins complexe et moins recherchée. D'ailleurs, à partir du tome 3, les tomes feront progressivement de moins en moins de planches. Pourquoi? Comme si les auteurs s'étaient lassés...
Le tome 3 ne sert à rien. 72 planches au lieu de 110 pour apprendre à connaître Aldaal? Deux filles se baladent à la recherche d'une porte et c'est tout. Mortomor? Pétard mouillé! N'a servi strictement à rien! Quelle aventure inutile!
Tome 4, Marcade est trop peu présentée, trop peu vue. Cyann réussit à s'enfuir de la planète beaucoup trop facilement. Le retour sur Olh est plus intéressant et introduit le concept de boucle temporelle que les auteurs veulent amener à la conclusion de leur récit.
Tome 5, ARGHHH, que s'est-il passé avec la police de caractères??? C'est quoi cette typographie? Pourquoi tout est-il écrit aussi clairement, tapé à l'ordinateur? C'est laid! C'est archilaid! Arrêtez de faire ça! Où est la cohérence avec les albums précédents??? Même remarque pour le dessin d'ailleurs, qui ne cesse de s'appauvrir depuis le tome 3. Et encore une fois, malgré ce second retour sur Olh, manque de cohérence avec les deux premiers tomes côté dessin, les vêtements, par exemple... Sinon, l'attitude de Nacara ne me convainc pas. Je la trouve peu crédible. Je n'aime pas Azurée non plus. Les dialogues sont aussi beaucoup moins éloquents qu'ils l'étaient auparavant. La fin me semble tirée tout droit du film « Retour vers le futur », partie 2. Bref, Cyann n'est plus ce qu'elle était.
Finalement, le tome 6, pour les aubes douces d'Aldébaran... pardon, d'Aldalarann, on présente la grande conclusion, la grande explication de la boucle, le voyage final. C'est un tome qui sert surtout à ça, à expliquer, mais où il n'y a finalement pas beaucoup d'enjeux. Cyann est immature « je déteste ce genre de mec!! » et soudainement les auteurs semblent sous-estimer l'intelligence des lecteurs, « trop bête pour comprendre ».
Ultimement, l'histoire de ce deuxième cycle n'est pas totalement dénuée d'intérêt, mais le récit suit une ligne beaucoup plus droite, plus superficielle, malgré les méandres du temps dans lequel se perd Cyann. Les dialogues sont moins bien écrits, le scénario passe beaucoup de temps sur pas grand-chose, et les dessins perdent de leur qualité.
Terminer la série avec le tome 2, c'est bien suffisant.
Quelle déception que ce deuxième « cycle » du... Cycle de Cyann.
D'abord, l'histoire se simplifie énormément. Malgré une introduction de voyage et de boucle temporels, on a vraiment l'impression de lire, tout à coup, une histoire moins complexe et moins recherchée. D'ailleurs, à partir du tome 3, les tomes feront progressivement de moins en moins de planches. Pourquoi? Comme si les auteurs s'étaient lassés...
Le tome 3 ne sert à rien. 72 planches au lieu de 110 pour apprendre à connaître Aldaal? Deux filles se baladent à la recherche d'une porte et c'est tout. Mortomor? Pétard mouillé! N'a servi strictement à rien! Quelle aventure inutile!
Tome 4, Marcade est trop peu présentée, trop peu vue. Cyann réussit à s'enfuir de la planète beaucoup trop facilement. Le retour sur Olh est plus intéressant et introduit le concept de boucle temporelle que les auteurs veulent amener à la conclusion de leur récit.
Tome 5, ARGHHH, que s'est-il passé avec la police de caractères??? C'est quoi cette typographie? Pourquoi tout est-il écrit aussi clairement, tapé à l'ordinateur? C'est laid! C'est archilaid! Arrêtez de faire ça! Où est la cohérence avec les albums précédents??? Même remarque pour le dessin d'ailleurs, qui ne cesse de s'appauvrir depuis le tome 3. Et encore une fois, malgré ce second retour sur Olh, manque de cohérence avec les deux premiers tomes côté dessin, les vêtements, par exemple... Sinon, l'attitude de Nacara ne me convainc pas. Je la trouve peu crédible. Je n'aime pas Azurée non plus. Les dialogues sont aussi beaucoup moins éloquents qu'ils l'étaient auparavant. La fin me semble tirée tout droit du film « Retour vers le futur », partie 2. Bref, Cyann n'est plus ce qu'elle était.
Finalement, le tome 6, pour les aubes douces d'Aldébaran... pardon, d'Aldalarann, on présente la grande conclusion, la grande explication de la boucle, le voyage final. C'est un tome qui sert surtout à ça, à expliquer, mais où il n'y a finalement pas beaucoup d'enjeux. Cyann est immature « je déteste ce genre de mec!! » et soudainement les auteurs semblent sous-estimer l'intelligence des lecteurs, « trop bête pour comprendre ».
Ultimement, l'histoire de ce deuxième cycle n'est pas totalement dénuée d'intérêt, mais le récit suit une ligne beaucoup plus droite, plus superficielle, malgré les méandres du temps dans lequel se perd Cyann. Les dialogues sont moins bien écrits, le scénario passe beaucoup de temps sur pas grand-chose, et les dessins perdent de leur qualité.
Terminer la série avec le tome 2, c'est bien suffisant.
Les deux premiers tomes du Cycle de Cyann sont excellents.
Bourgeon nous présente le monde d'Olh, un monde de castes complexe avec ses règles et sa politique, que le lecteur doit découvrir sans concession. Il est certain que les personnages expliquent parfois certaines choses pour que le lecteur ne sente pas trop perdu, mais Bourgeon et Lacroix n'explicitent jamais de façon didactique et ne sous-estiment pas l'intelligence des lecteurs.
Par contre, il est aussi vrai que Bourgeon aime les mauvais jeux de mots et que les textes sont parfois inutilement vulgaires. De même, les dessins des personnages ne sont pas toujours agréables. Par contre, les décors et la faune sont superbes.
Après complots et négociations, nos héroïnes Cyann et Nacara partent sur une autre planète, pas vue depuis trop longtemps, à la recherche d'un antidote. J'ai trouvé l'histoire assez fascinante et sans temps mort. Même si la fin du deuxième tome amène un renversement de situation assez trompeur -- du même genre que « tout ça n'était qu'un rêve! » -- un type de dénouement que je n'aime jamais, l'histoire est globalement plutôt bonne et pourrait être considérée complète et s'arrêter là malgré quelques points laissés en suspens.
D'ailleurs, c'est peut-être là que ça aurait dû s'arrêter, parce que les choses se corsent à partir du tome 3.
Après Freaks' Squeele, que j'avais trouvé moyen, j'ai lu les 6 premiers tomes de Funérailles, pour lesquels je n'ai jamais écrit de critique parce que j'attendais la suite. De bonnes idées, mais j'avais trouvé ça confus et alambiqué. Comme ça, j'ai mis la main par hasard sur le premier tome de Clovd. Ugh.
D'abord, Florent Maudoux a un potentiel de fou. Son dessin est incroyable, et il a vraiment un talent pour créer des univers intéressants. Malheureusement, il s'est embourbé dans Freaks' Squeele et n'est pas capable de faire autre chose que ça. Même les one-shot sur lesquels il participe pour des anthologies avec le Label 619 sont des histoires dérivées de FS. Je pense qu'il est mûr pour se renouveler avec quelque chose d'autre, mais en tout cas.
Aussi, il fait partie de ce groupe de scénaristes avec RUN, Mathieu Bablet, Guillaume Singelin, etc., qui ont des tendances moralisatrices. Leur vision du monde et de la société est toujours mentionnée et présentée et prêchée dans leurs BD, parce qu'ils cherchent tout autant à vous convertir qu'à vous divertir. Mais bon, hein, puisque ça se vend...
Clovd... société post-COVID? Gaspille des ressources naturelles... amour pour la science... surconsommation et surproduction... tous des thèmes abordés ici. Bien sûr, beaucoup de références culturelles modernes qui font plutôt kitsch à mon avis...Thor, Black Ops, Warhammer, Conan, l'homme au masque d'or 6PO (C-3PO... Star Wars), « fragger » quelqu'un, D&D, etc, etc.
Je me suis profondément ennuyé à la lecture de ce premier tome. J'ai vraiment eu l'impression de lire une histoire gentillette, bon enfant, créée pour me faire la morale sur le bien et le mal. Pour citer Pretorius à la page 60, « Conservatrice, je ne vois pas bien pour quelle raison vous sermonnez Isatis. » Exactement. M. Maudoux, je ne vois pas bien pour quelle raison vous sermonnez vos lecteurs.
Superbe dessin. Sinon zéro.
Après Saint-Elme, je me suis lancé dans la lecture de cette BD des mêmes auteurs.
Mouais, c'est bien écrit, mais l'histoire ne m'a pas captivé outre mesure. Sorte d'histoire où les mythes sont en fait réalité, on suit une famille qui découvre peu à peu ses origines. Comme d'habitude, les textes de Lehman sont bons et le dessin de Peeters est agréable, mais ça ne m'a pas marqué.
Distrayant, mais sans plus pour moi.
Restreindre le scénario de Lehman aux couleurs de Peeters, je trouve ça réducteur. Même en noir et blanc, le récit demeure palpitant. Par contre, je suis d'accord avec les avis précédents : la couleur semble intrinsèque à ce récit et s'en priver, c'est comme manger un sundae sans caramel. Il manque quelque chose.
== Avis pour la série ==
Je relis Saint-Elme pour la deuxième fois et quelle série! J'aime beaucoup. Ça me fait beaucoup penser à ces séries télé françaises ou franco-belges qui se passent dans un petit village quelque part et un enquêteur doit résoudre un meurtre et naviguer à travers des événements étranges. Même si dans Saint-Elme, ce n'est pas ça le sujet.
Le scénario de Lehman est parfaitement ficelé, tout finit par se boucler, rien ne passe à la trappe, et les textes sont très bien écrits. Le dessin de Peeters colle parfaitement au récit, et les couleurs?.. Tout a été dit à ce sujet, les couleurs viennent vraiment donner un ton particulier au récit et le sublimer.
Mon seul bémol est le cinquième tome. Alors que la plupart des lecteurs semblent être satisfaits du final, moi, moins. On passe quand même près de 40 pages avec des gens qui se tirent dessus dans une sorte de fusillade interminable. Je ne sais pas quel genre de fin j'aurais voulue, mais certainement quelque chose d'un peu plus.. cérébral. Quoi qu'il en soit, c'est quand même une fin convenable, divertissante, qui vient clore le récit de manière définitive.
À lire!
Ce quatorzième album des Schtroumpfs est comme les quelques derniers, presque totalement dénué d'intérêt. Sur les cinq histoires, seule la troisième, Le Schtroumpeur masqué, m'a semblé légèrement divertissante. Mais sinon, encore une fois, les histoires sont trop courtes et pour les petits enfants. Vivement le retour des longues histoires...
== Avis pour les 3 tomes ==
Mais d'abord, les deux premiers.
Contes classiques réinventés, avec un humour principalement basé sur des jeux de mots et des références à la culture moderne. Le scénario est très peu convaincant, tant au niveau du développement de l'histoire que des textes. Enfin, le dessin est minable. Wyllow ne sait pas dessiner le mouvement et les prises de vue de loin manquent grossièrement de détails. En général, le dessin fait très « amateur ». En 2005, le deuxième tome paraît, ne conclut pas l'histoire, et puis plus rien...
17 ans plus tard... coup de théâtre!!
On est en 2022 et le troisième et dernier tome sort enfin! Mais.. est-ce le même dessinateur? Oui! Et pourtant, le dessin est cent fois meilleur. La différence est telle que ce ne n'est même pas comparable. Les décors sont magnifiques. Les personnages sont beaucoup mieux dessinés. Waouh! Seules les prises de vue de loin montrent encore des traces de personnages figés et peu détaillés. Bravo pour l'amélioration, en tout cas. J'ai rarement vu une différence aussi marquée dans le dessin d'un auteur au fil du temps.
Malheureusement, le scénario est toujours aussi insipide. Même genre d'humour, sauf que là, c'est encore plus foutraque et ridicule et la trame se complexifie inutilement à cause de ces histoires de voyage temporel...
Ultimement, série décevante pour moi, malgré le tome 3.
Quelle étrange BD.
D'un côté, un empire contre une dynastie menacée d'extinction. Un roi sans notion de la réalité et des guerriers qui veulent défendre leur roi à tout prix. Des paysans qui cherchent à tout prix à survivre. Vont-ils réussir?
De l'autre, un corbeau qui philosophe avec... une montagne. Ils observent la guerre qui se déroule sous leurs yeux, parlent de la nature humaine, et se désolent de toute cette violence.
L'album est agréable à lire, mais j'ai trouvé la dichotomie étrange. Ça se veut une sorte de réflexion sur la vie, mais en même temps les raisonnements demeurent superficiels. L'histoire du point de vue des humains est plus intéressante. Le thème de la Chine médiévale est toujours accrocheur. Les dessins sont parfois beaux, mais parfois plus brouillons, je n'ai pas toujours été convaincu par le style.
Ultimement, BD au sujet intéressant qui se laisse lire, mais...
Ouais, ben, c'est ce que c'est.
J'aime beaucoup les dialogues de Pedrosa, je trouve qu'ils coulent naturellement et beaucoup d'auteurs pourraient s'inspirer de lui pour apprendre. Les dessins et surtout les couleurs sont agréables.
Mais on a ici une petite historiette d'un homme qui cherche l'amour dans un contexte très restreint et limité à son entourage. Il n'y a pas grand-chose qui se passe, quand on y pense. Et l'histoire ne connaît même pas de conclusion!
La lecture est plutôt chouette, mais c'est tout.
Richard Blass est un criminel notoire des années 60-70 au Québec. De nombreux meurtres, 3 évasions de prison, il a survécu à plusieurs fusillades... d’où son surnom, le Chat. Il a aussi brièvement rencontré Mesrine en prison.
Tout le matériel existait pour en faire une excellente histoire, mais cette BD est très mauvaise. Il n’y aucun développement, on retrouve plutôt ce qui semble être une série d'articles de journaux dessinés. On passe constamment d’une date à l’autre sans transition, et on avance à travers la vie de Blass sans explication, sans histoire, on fait juste suivre ses méfaits et ses discussions banales sans qu’on présente vraiment qui il était. Au lieu de raconter une histoire, l'auteur se contente de présenter des dates les unes après les autres. Le dessin est également fade, brouillon, statique, et franchement plutôt laid. Les onomatopées qui se superposent au dessin sont affreuses.
L’album est écrit en français québécois d’un bout à l’autre, ce qui est bien, malgré certains choix qui laissent perplexe. Pourquoi écrire « peanuts » à l’anglaise et non « pinottes » ou encore « piastre » alors que le mot est toujours prononcé « piasse »? Tous les autres mots québécois sont écrits comme ils sont prononcés. Surtout, on a deux gangsters à un moment donné qui sortent dans une ruelle et crient « Où il est? ». Cette formulation est très française de France. Au Québec, on dit plutôt « Il est où? », souvent prononcé « Y’é où? ». Étrange...
Ultimement, une autre BD québécoise sans intérêt au scénario mal développé et aux dessins inesthétiques. La partie la plus intéressante du livre est la préface de Claude Poirier, un journaliste qui a suivi la carrière de Blass et qui l’a déjà rencontré.
Assurément meilleur que le tome 1. Par contre, il manque encore quelque chose.
Le scénario est généralement bien écrit et l’histoire est agréable à suivre, mais on termine le livre et on se dit : « Quoi, c’est tout? ». L’histoire a manqué d’envergure. La téléportation, par exemple, beaucoup trop sous-utilisée. Certains personnages, comme dans le premier tome, ne servent strictement à rien, par exemple Elenn, la fille du capitaine de la compagnie.
Ultimement, pas mauvais, mais pas wow non plus.
== Avis pour les deux tomes ==
Histoire super plaisante de Brüno et Pothier complètement gâchée par la fin. Pourquoi, ô grand pourquoi avoir écrit une fin qui sort de nulle part avec un personnage mystérieux qui reste inexpliqué?? N'importe quoi d'autre aurait été mieux!! C'est vraiment décevant.
Sinon, c'est une lecture agréable, fidèle au style et à l'esprit de Brüno, avec des personnages bien distincts et une tension qui dure tout le long du récit. Très bon dans l'ensemble, il suffit juste d'être capable de digérer la fin!
Peut-on critiquer Corto Maltese aujourd'hui?
Je me suis lancé dans la série pour voir de quoi il en retournait. Mes attentes étaient-elles trop élevées? Peut-être. Le premier album est bon, mais je ne l'ai pas trouvé extraordinaire. Il faut dire que l'édition couleur de 1989 que j'ai sous la main est affreuse. Je crois que ça a teinté négativement mon appréciation du récit, parce que j'aurais vraiment aimé pouvoir juger du dessin en noir et blanc. J'ai trouvé que le dessin de Pratt avait souvent l'air flou, brouillon...
Sinon, côté scénario, même si j'ai globalement apprécié l'histoire, je n'ai pas trouvé les textes transcendants ou particulièrement relevés. Il y a quelques jolies scènes et de bonnes idées, mais des longueurs également. Certains personnages se démarquent, tandis que d'autres sont un peu exagérés, comme Le Moine, par exemple. Je ne sais pas si j'ai envie de lire les autres albums. En tout cas, certainement pas les versions couleur!
« C'est cet écrivain [Henry de Vere Stacpoole], et non pas Robert Louis Stevenson, ni Conrad ou Melville, qui me fit le premier aimer les mers du Sud. C'est à lui que je dédie cette ballade... » —Hugo Pratt.
Je n'ai pas du tout aimé ce premier tome. Franchement, je trouve que Sfar écrit à peu près toujours la même chose, dans le même style, dans la même veine, dans le même humour... Ça devient lassant. Le côté philosophie de l'histoire est très superficiel, j'ai trouvé ça barbant. Et même le dessin de Blain m'a paru tellement moins intéressant que ce qu'il fera plus tard... Les dernières pages sont légèrement meilleures que le reste de l'album...
Si vous avez aimé « Dans la tête de Sherlock Holmes », c'est du même genre, mais avec une touche de surnaturel en plus (entrer dans la tête des gens pour découvrir leurs souvenirs). Les dessins de Dahan sont toujours aussi inventifs, et c'est ce qui porte le récit. On se demande toujours dans quelle vision étrange le prochain souvenir nous emmènera.
Côté scénario, c'est prenant, mais l'auteur emploie toutefois quelques raccourcis scénaristiques qui ne sont pas toujours crédibles et certaines transitions sont trop rapides selon moi. Quoi qu'il en soit, ça demeure très bien ficelé et ça vaut la peine sinon rien que pour l'imagination débridée de Benoit Dahan!
== Avis pour les deux tomes ==
Attention : série incomplète. Le tome 3, qui aurait dû s'intituler « La Grande nuit », n'est jamais paru. Difficile à recommander dans ce cas-là.
J'ai beaucoup aimé le premier tome, que j'ai trouvé très original. Le dessin de David B. se prête merveilleusement bien à son imaginaire, qui mélange histoire d'Arabie moyenâgeuse et fantastique, avec monstres, fantômes et démons.
Par contre, j'ai trouvé le deuxième tome moins abouti. J'ai trouvé les textes moins percutants, et l'humour encore plus présent que dans le premier tome, mais moins réussi. Tout de même, on ne s'ennuie pas, et j'aurais aimé connaître la suite.
Mais la série ne s'est certainement pas assez vendue, parce qu'elle est restée inachevée. Dommage.
Décidément, Peyo semblait désormais écrire par obligation ou pour l'argent. Un autre album sans intérêt.
Les P'tits Schtroumpfs : 0/5
Une histoire étrange ou des Schtroumpfs dont on n'a jamais entendu parler (les Schtroumpfs Colérique, Nature et Mollasson???) se rendent chez le Père Temps (??? C'est qui?) et se retrouvent transformés en petits Schtroumpfs. L'un deux demande, quoi, ça vous pose problème? (Il serait légitime que oui ça pose problème!!) Mais euh, non... et les p'tits Schtroumpfs décident de se la jouer peinard en p'tits Schtroumpfs... On découvre aussi deux nouveaux Schtroumpfs qui ont le même nom, les deux Schtroumpf Tailleur (!!!), juste pour que Peyo puisse faire une blague. Enfin, ils volent la formule de la Schtroumpfette à Gargamel pour créer une amie à la Schtroumpfette, et vient au monde Sassette dans une sorte d'histoire parallèle à l'histoire des p'tits Schtroumpfs. C'est franchement foutraque.
Le Schtroumpf Robot : 0/5
L'idée de base est plus intéressante que celle de la première histoire, mais ça part dans tous les sens et l'histoire demeure rudimentaire. Tout de suite, Gargamel crée un clone méchant du robot qui s'amuse à l'insulter en le traitant de vieux... Et on a même Gargamel et Azraël qui se saoulent ensemble! Ensuite les Schtroumpfs changent d'aspect d'une manière qui rappelle beaucoup le tome 4, L'Œuf et les Schtroumpfs. Gargamel décide aussi pour le plaisir de faire combattre les deux robots comme s'ils étaient dans une arène...???
Elle est rendue loin, l'époque où les Schtroumpfs pouvaient aussi divertir les adultes.
== Avis pour les deux tomes ==
Pour une BD qui vient de Sandawe, c'est pas mal. J'ai trouvé le dessin très bon dans l'ensemble, et je n'ai remarqué que par après que c'était le même dessinateur que pour Guerres d'Arran no 4 que j'ai lu récemment, album pour lequel j'avais beaucoup aimé le dessin.
Sinon, le scénario est agréable sans toutefois se démarquer outre mesure. Des zombies/entités noires maléfiques dans un monde de Vikings, pourquoi pas. Mais même si dans les cahiers de fin d'album les frères mentionnent qu'ils voulaient écrire quelque chose qui soit différent et unique, on ressort quand même avec une impression de déjà vu. Il reste que l'histoire demeure agréable à lire.
Je crois que Sergio a du potentiel, dommage qu'il n'ait rien fait depuis, alors que son frère Alex a quant à lui réussi à dessiner autre chose -- et une chance, parce qu'il est sacrément doué!
C'est le premier Sammy que je lis et probablement le dernier.
Je m'attendais à détester ça, mais finalement j'ai quand même été diverti, surtout au début. Par contre, rendu vers la moitié de l'album, j'ai commencé à trouver ça de moins en moins bon.
C'est un type d'humour typique de l'époque que je trouve toujours très moyen, mais si le scénario est bien ficelé, je peux apprécier. Malheureusement, si l'idée de départ est bonne, ça devient vite répétitif et trop farfelu à mon goût.
Je voulais au moins en lire un pour savoir ce que c'était, voilà, c'est fait.
Que dire? Du gros n'importe quoi... des péripéties qui s'enchaînent sans queue ni tête, c'est complètement loufoque (chanter avec le géant, par exemple)... Je pense que cette série ne sera peut-être pas pour moi après tout, ce n'est décidément pas mon genre d'humour, qui trop souvent est du genre « glisser sur une peau de banane ».
Et boum! Trois en trois!
Les dragons sont-ils moins présents que dans les deux albums précédent? Oui. Est-ce que ça aurait été mieux avec plus de dragons? Oui. C'est le concept, après tout.
Pourtant, j'ai beaucoup aimé cette histoire incroyablement triste d'enfants-soldats recrutés de force pour tuer sous peine d'être tués eux-mêmes. Anica est une protagoniste attachante qui agit et réagit comme une humaine normale et qui apprend à grandir à travers les épreuves. Ses compagnons ont aussi leur personnalité propre qui est réaliste et Jarry réussit à leur donner à chacun des rôles distincts, mais intéressants. Les méchants aussi sont crédibles. Dans l'ensemble, le scénario est très bien ficelé et les personnages bien développés, comme dans les deux premiers tomes.
Le dessin de Paolo Antiga est super, rien à redire là non plus. Ultimement, l'album est peut-être légèrement moins bon que les deux premiers à cause du rôle plus restreint des dragons, mais sinon encore une histoire très réussie pour moi!
... Piètre!
D'abord, c'est une sorte de rabâchage de Rocky III.
On passe à peu près par les mêmes battements. Femme forte (dans ce cas-ci) est championne. Se croit imbattable. Se bat contre le gros méchant assez rapidement dans l'histoire. Perd. Tombe en dépression. Finit par retrouver la voie. S'entraîne de nouveau. Prend sa revanche. Victoire! Sauf que Rocky perd parce qu'il est arrogant et imbu de lui-même. Iris n'a jamais perdu un combat, elle est parfaite.
Et ça se passe à Sparte. Dans la Grèce antique. En fait, ça aurait pu faire partie de la série Oracle de la même bande qu'on n'aurait pas vu la différence. Sauf que là, madame est une véritable « girlboss ». Plus forte que tous les guerriers de Sparte. Plus intelligente aussi. Elle ne peut pas perdre. Sauf, peut-être, contre un dieu. Et c'est tout juste! Et après un certain revirement de situation, même le dieu ne lui arrive plus à la cheville. Yé!
Le dialogue est lourd, lourdddd. Femme forte, femme forte, regardez comme elle est forte, tellement forte. Pourquoi Peru ne peut-il pas juste dessiner une femme forte sans en plus devoir l'écrire sur chaque case? Ah, je sais pourquoi : parce que dans le contexte où se déroule l'histoire, c'est tellement irréaliste que lui-même sait qu'il va devoir convaincre le lecteur d'adhérer à cette proposition absurde.
Si votre réaction, en lisant ces lignes, ressemble à : « T'es juste fâché parce que le scénario met à l'avant une femme. »...
1) Vous n'avez rien compris.
2) Pour lire de meilleures histoires avec des femmes fortes qui viennent du même groupe de scénaristes/dessinateurs, lisez, par exemple, le tome 9 de la série Oracle, justement. Ou encore le tome 5 de la série Nains, « Tiss du Bouclier ». Ça, ce sont de meilleures histoires avec des femmes fortes. Mais les exemples ne manquent pas!
3) De toute façon, hormis les maladresses de Peru par rapport au message qu'il s'efforce de faire passer, c'est le scénario qui pèche parce qu'il sent beaucoup trop le réchauffé et la résolution finale est trop facile. Son héroïne est superficielle. Les textes n'ont rien de spécial et les béquilles scénaristiques laissent parfois perplexe. Un symbole sur un mur pour affaiblir un dieu? Comme c'est commode!
Le dessin de Laci est correct (nom que j'ai reconnu car il a dessiné l'excellent Mages no 3), mais il devrait peut-être s'inspirer des manga pour les scènes d'action, qui manquaient de fluidité pour moi.
Une autre déception signée Oxymore Éditions, à voir pour le tome 2!
[RELECTURE]
Je n'aime pas le concept des berserkers. C'est un concept flou qui permet n'importe quoi. De soi-disant descendants d'une ancienne caste de Nains honnis, dont les survivants aujourd'hui seraient éparpillés un peu partout, et dont Redwin et Brum feraient partie. Le mode berserker se déclenche dans la rage et leur donne une force surhumaine, les rendant surtout quasi invulnérables aux blessures. J'aime bien quand la colère rend un Nain plus puissant dans un cas de désespoir, comme pour Redwin et Jorun, mais je n'aime pas quand ils deviennent invincibles en se guérissant tout seuls comme des super saïyens. Je trouve qu'on s'éloigne aussi un peu du concept original des cinq Ordres.
Ceci étant dit, l'histoire d'Oboron est particulièrement touchante en ce qui a trait à sa famille. L'histoire est un peu cruelle par rapport à ça d'ailleurs, parce que y a-t-il plus grande tristesse que d'apprendre que sa famille a été décimée, surtout quand des enfants font partie des victimes? Heureusement, tout n'est pas sombre et il y a une note d'espoir à la fin. C'est un tome qui comporte aussi beaucoup d'action, ce qui le rend forcément un peu plus léger, mais qui pourrait plaire à certains.
Ultimement, encore un tome qui se laisse lire, mais qui ne fera pas partie des meilleurs tomes de la série. À noter également qu'Oboron est probablement le premier Nain avec la barbe aussi bien taillée!
Mon classement des tomes 11 à 15 :
1. Fey du Temple
2. Torun de la Forge
3. Brum des Errants
4. Kardum du Talion
5. Oboron du Bouclier
Probablement le meilleur tome de la série que j'ai lu jusqu'à maintenant, mais ça reste assez léger et farfelu. Johan est beaucoup trop naïf à mon goût, il se laisse berner si facilement. À l'inverse, parfois ce sont les ennemis qui se laissent berner de manière trop peu crédible (la scène du tonneau d'hydromel...) On a aussi droit à des grosses bulles de texte pour tout expliquer d'un coup... Le rythme laisse parfois à désirer, même si les scènes d'action s'enchaînent rapidement. Pas mal, si ça continue à s'améliorer, on s'en va dans la bonne direction!
[RELECTURE]
J'imagine que Jarry ne savait pas trop où envoyer son Ordre des Errants, parce qu'ici il nous retrace l'origine de la Légion de Fer, créée par nul autre que le légendaire seigneur Brum, un ancien Errant...
L'album est bon, entre son amitié avec les gars du puits et son repêchage par maître Kalarum, la jeunesse de Brum nous permet d'apprendre à connaître cet emblématique personnage un peu plus. Par contre, tout va un peu trop rapidement, surtout avec Kalarum. J'aurais aimé y voir un peu plus de développement entre les deux personnages, et surtout pas une fin aussi hâtive. Certains personnages sont aussi un peu laissés de côté, comme maître Faradim ou encore la mère de Brum. Beaucoup d'éléments un peu disparates, présentés trop rapidement, qui font que l'album manque un peu de cohésion pour moi.
Sinon, l'album demeure agréable à lire et nous apprend des choses sur l'univers des Nains, mais il ne s'approche pas des meilleurs tomes de la série.
J'ai absolument détesté cet album, le pire pour moi jusqu'à maintenant. Tous les problèmes propres aux scénarios clichés s'y retrouvent.
Une intrigue où chaque action est explicitée à voix haute par les héros. Un méchant qui explique son plan machiavélique au héros parce qu'il n'a désormais "plus rien à craindre". Des personnages qui prennent des décisions irrationnelles (exemple, partir sans écouter...). Des scènes d'action farfelues. Et comble du comble, une intrigue dépendante d'une amnésie causée par un coup sur la tête et puis guérie par un second coup sur la tête!!
On a beau se dire que cette BD date de 1956, j'ai eu beaucoup de difficulté à y prendre plaisir. Le comédien Pierre Arditi prétendrait que cet opus serait digne d'Alexandre Dumas... ouf, il faudrait revenir un peu sur terre. J'espère vraiment que les prochains seront meilleurs...
== Avis pour les 5 mini-histoires qui n'apparaissent désormais que dans les intégrales ==
Je ne savais pas où les placer, puisque BDGest n'a pas d'entrées individuelles pour ces histoires, alors je les mets ici, dans l'intégrale où je les ai lues.
Le Dragon vert : 1/5
Petite histoire simple sur un des voleurs déguisés en dragon qui terrifient la population. Bof.
Enguerran, le preux : 1/5
Une histoire sur le mensonge et la vantardise, une petite leçon de morale mais la résolution est prévisible.
À l'auberge du pendu : 2/5
Johan et Pirlouit doivent échapper à un guet-apens. Très simple, mais ça se laisse lire.
Sortilèges au château : 2/5
Intrigue bâtie autour d'une erreur de jugement. La fin est décevante, mais la tension est là.
Veillée de Noël : 3/5
Seulement deux pages, mais l'histoire est rigolote, la fin est touchante et présente un joli précepte. Ma préférée.
Appollo et Brüno, ces grands amoureux de la culture africaine, décident de nous offrir l'histoire d'un dictateur dans un pays fictif d'Afrique très largement inspirée de la chute du Zaïre. Et pour cause, Appollo a vécu plusieurs années en Afrique!
L'histoire dans l'ensemble est bonne, mais j'ai trouvé le scénario trop saccadé. Les nombreux retours en arrière ne sont pas toujours évidents à repérer de prime abord. Les personnages sont plutôt des acteurs passifs de la chute du régime.
L'amour de Bobbi, par exemple, m'a semblé bizarre et sans but. Appollo intègre aussi d'autres aspects de la culture locale, comme l'apparition du roi de la sape, ou encore ce combat de lutte, mais ces interludes m'ont paru hors propos, s'intégrant mal au récit.
Sinon, il y a quand même de très bonnes perspectives, comme celles de la psychologie d'un dictateur qui refuse de céder sa place et de la douleur que cela peut causer au peuple pris sous son joug. C'est, somme toute, une histoire bien triste.
Pas mal, mais pas le meilleur Brüno pour moi.
Scénario toujours aussi médiocre, sinon pire que dans le cycle de Kad Moon. Les personnages sont caricaturaux, les dialogues sont peu crédibles et simples, voire simplistes, et je trouve que l'intrigue manque de profondeur, même si elle essaie bien d'être complexe, ce qui la rend parfois un peu confuse.
Seul point positif, le dessin de Gomez est indéniablement meilleur que celui de Zuccheri dans le cycle de Kad Moon.
[RELECTURE]
Superbe histoire sur le personnage de Fey, qui revient à ses origines. Comme je l'ai déjà dit, les meilleures histoires de Jarry mettent en scène un enfant et son père... et c'est encore le cas ici dans une certaine mesure, mais avec les deux parents et de manière différente.
Les commentaires sur le rôle des Naines dans la société naine sont un peu lourds, et le personnage d'Afaron est mon seul bémol dans cette histoire. Je n'aime pas les personnages extrêmes, surtout quand on parle de personnages dont le seul but est de rabaisser les femmes, parce qu'ils manquent toujours cruellement de complexité et sont trop faciles à écrire. Heureusement, son rôle demeure minime.
Mais sinon, l'histoire de Fey est très bien écrite, on prend plaisir à la voir redécouvrir l'Ordre du Temple et sa première passion : l'ingénierie. Tout le contenu technique sur la création du pont démontre le sérieux des auteurs. Le dessin de Deplano n'a jamais été aussi beau. Il s'est grandement amélioré depuis le tome 3.
L'histoire est juste différente. Au lieu de mettre en jeu des seigneurs de guerre et des combats et des armes (quoique...), on a droit a une histoire sur la valeur du travail et de la persévérance qui fait du bien. Pas parfait (on a encore la célèbre phrase de Marcel Pagnol après tout, comme dans le tome 12!), et on touche à peine le cinq étoiles, mais tout de même excellent!
[RELECTURE]
Le dernier tome de l'Ordre du Talion à ce jour, et encore une fois, moins bon que dans mes souvenirs.
Commençons par la controverse et ce que j'ai moins aimé :
1 — Arban est présenté comme chauve au début du récit, mais lorsqu'on retourne dans le passé, Créty l'affuble de cheveux (c'est normal), mais oublie de les lui enlever lorsqu'on revient dans le présent (ce n'est pas normal)! Il y a eu trop de temps qui s'est écoulé entre les dessins des différentes planches? Il y a un dessinateur fantôme?? C'est une erreur franchement honteuse. Honteuse pour Soleil, honteuse pour Créty. Et de manière générale, le dessin de Créty est toujours aussi moyen.
2 — À la page 24, le personnage de Kardum dit la phrase suivante : « Ils l'ont fait parce qu'ils ignoraient que c'était impossible... personne ne le leur avait jamais dit. » C'est vraisemblablement une phrase de Marcel Pagnol qui date de 1967. Et dans le tome 13, Jarry va utiliser encore la même phrase!! Mais c'est de la paresse!? Et c'est quoi l'idée de copier cette phrase? Alex Alice fait la même chose avec son Château des étoiles!!
3 — Derdhr est sous-utilisée, et on ne la reverra pas. Kardum non plus, pour l'instant.
4 — À la toute fin, on parle des « geôles d'Yjdad ». Ce sont les geôles d'Yjgrun, non!!? On s'assoit à la table d'Yjdad, mais on va pourrir dans les geôles d'Yjgrun!! Paresse!!
5 — Plusieurs fautes de français encore une fois...
Pour les points positifs, l'histoire de Kardum et son ascension au sein de l'Ordre du Talion est plutôt intéressante. C'est un tome qui fait du marchandage son sujet principal et qui nous plonge dans le monde de l'argent. On peut comprendre la volonté de Kardum de vouloir faire mieux que son père et de sortir de la pauvreté, et il y a une certaine tristesse à le voir rendre visite à sa mère et se rappeler sa vie d'antan. J'aime aussi les Elfes qui lui servent de gardes du corps, ainsi que son comptable.
Malheureusement, et c'est triste à dire, mais c'est une histoire qui semble avoir été bâclée. Elle aurait pu être encore meilleure, surtout sans cette erreur de dessin. Finalement, à quand la suite? Je sais que Kardum est mentionné dans Guerres d'Arran, mais...?
La fin d'Antipodes +? Cet album clôture l'histoire lancée dans le premier Antipodes + de manière assez définitive, laissant tout juste assez de place pour une suite si jamais un jour il en fallait une.
Ultimement, quelle déception. On reconnecte toutes les époques avec ce tome, et l'identité révélée de l'Atlas est la bienvenue, mais l'histoire est ficelée de manière beaucoup trop artificielle. Je n'ai pas accroché au jeu de cartes qui révèle tout joué par hasard par des étudiants qui sortent de nulle part. Le côté pègre de l'histoire avec Mimi n'a finalement abouti à rien et se termine en queue de poisson, alors que c'était la facette la plus intéressante de cet univers. Même remarque pour Perséphone, quel manque de panache et quel pet mouillé.
C'est le moins bon des quatre albums Antipodes +. J'avais beaucoup d'espoir en ce dérivé de Donjon après le premier tome, qui finalement s'est avéré être un gros bof.
[RELECTURE]
Moins bon que les tomes 1 et 6, mais quand même très bon. À noter que Torun adulte tel qu'on le voit sur la couverture n'est aperçu que dans les toutes premières pages, l'album se concentrant sinon exclusivement sur sa jeunesse.
Et justement, ce passage vers l'âge adulte de Torun est moins passionnant que l'ont été les histoires de Redwin et de Jorun, puisqu’ici c'est surtout son contact et sa relation avec l'ermite (dont le dévoilement de l'identité était aussi évident qu'un éléphant dans un champ de fraises) qui sont mises de l'avant, ainsi que la présence du seigneur de guerre Brum qui fait culminer le récit en sorte de bataille de superhéros à la Marvel... ce qui fait de Torun une sorte de personnage secondaire dans son propre récit. Maintenant, si vous aviez toujours rêvé de savoir qui serait le gagnant d'un combat entre Brum et Redwin, ce tome répond à la question! C'est aussi le premier tome qui mentionne l'Ordre du Malt.
L'album est donc très plaisant à lire, mais l'intensité émotionnelle à laquelle nous avaient habitués les deux autres tomes de l'Ordre de la Forge est absente. Une baisse de régime, donc, mais on aurait tort de passer notre chemin!
(À noter que l'avant-dernière bulle de la page 27 n'est pas complète, mais que même les rééditions n'ont pas pris la peine de corriger.)
Un autre album sympathique, mais loin d'être extraordinaire. C'est la première apparition de Pirlouit, qui fera désormais partie de la série comme personnage principal aux côtés de Johan. La série sera même renommée pour lui faire une place! Je suis moins fan de Biquette, car je n'aime pas quand les animaux viennent sauver la mise aux héros. Mais pour l'instant, la chèvre ne semble pas prendre trop de place.
Encore un tome d'une extrême intelligence écrit par Mathieu, mais ce tome est beaucoup plus philosophique que les autres.
Si les questions existentielles/dimensionnelles/temporelles ont toujours fait partie des Julius Corentin, celui-ci ressemble encore plus à un traité de philosophie que les autres. Et c'est, comme d'habitude, magnifiquement bien écrit. Par contre, je peux comprendre que certains trouveront ce tome assez lourd, comparé aux autres. Bien sûr, les surprises avec "l'objet-livre" sont toujours bien présentes.
Si vous avez envie de vous pencher sur la question de l'infini... ou du fini, c'est selon... Mathieu prouve encore qu'il lui reste plus d'un tour dans son sac... qui est peut-être inifiment grand?
Légèrement meilleur que le précédent, mais ça demeure somme toute assez simpliste avec malgré tout une intrigue surexpliquée aux lecteurs. Bien sûr, les situations insensées sont aussi bien présentes. Ça demeure toutefois divertissant quand on se met en tête que c'est une BD de 1954.
Je me lance enfin dans Johan et Pirlouit. Enfant, cette série ne m'intéressait pas du tout. Il était temps que je la lise. Mais il paraîtrait qu'il faut attendre jusqu'au 7e album pour que ça devienne bon... Ouf, ça va être long!
Tout a été dit sur ce premier tome. C'est une histoire de son époque. L'intérêt aujourd'hui demeure purement historique.
Sinon, j'ai appris dans l'intégrale l'origine du nom de plume de Peyo, qui diffère un peu de celle racontée sur ce site. Un jeune cousin de Pierrot incapable de prononcer ses 'r' prononçait toujours "Pie-yo"... qu'il a décidé de changer en Peyo, tout simplement. Pierre -> Pierrot -> Pieyo -> Peyo. Aussi, son nom de famille, Culliford, lui avait déjà rendu la vie dure à l'école (pour des raisons évidentes), alors il préférait un surnom tiré de son prénom.
Voilà!
5 petites histoires axées sur des personnes aux troubles pathologiques qui évoluent dans des univers fantastiques. Très peu d'intérêt car très peu de développement. La deuxième histoire m'a fait penser à une histoire de Julius Corentin mais en moins bon. La troisième était probablement la meilleure car elle met en scène une véritable intrigue (résolution de meurtre). La dernière est la plus étrange; l'idée est bonne mais trop courte. Bof.
Deux histoires aux graphismes particuliers que j'aime bien. Mais les histoires sont toutes les deux bizarres -- faciles à suivre, mais sans explications pour nous situer dans l'univers des récits. Le résultat est qu'on a l'impression de ne pas trop comprendre le but ou le sens second des histoires.
La première histoire est la meilleure et présente une sorte de maison vivante qui capture ses visiteurs dans une sorte de distorsion spatio-temporelle sans que ses visiteurs ne semblent s'en rendre compte. La deuxième présente un bébé qui a été élevé par des monstres étranges.
Euh, un exercice de style, je crois.
Énorme bof. C'est une BD beaucoup trop gentillette et gnangnan. Tout le monde est gentil, idéaliste, rêveur d'un monde meilleur... les seuls méchants sont les corporations qu'on ne voit jamais. Quelques mercenaires ici et là, mais ultimement il ne se passe pas grand-chose dans ces 190 pages si ce n'est des sentiments de "peace & love" perpétuels. À part pour les quelques pages à la toute fin, les péripéties se limitent à éviter des débris dans l'espace et à survivre aux éléments. Le dessin de Singelin est toujours agréable, mais quelle déception. Moi j'aime la forme, c'est le fond que je n'aime pas.
(À noter que Singelin aime très probablement les jeux vidéo dans la vie, parce qu'il nomme ses vaisseaux Ikaruga ou Aleste, tous deux des titres de jeu de genre 'shoot 'em up'. Pas mal sûr que j'ai vu le nom 'Wii' à quelque part aussi.)
Super concept graphique, mais j'ai trouvé les personnages trop quelconques, pas particulièrement attachants. L'histoire est une espèce de tranche de vie, mais sans réelle saveur parce que la vie des personnages est trop banale. Dommage, parce que le concept est très intéressant. Le même visuel dans un autre type de récit aurait sûrement mieux fonctionné pour moi.
Meilleur que le précédent! Il faut dire que j'ai un parti pris pour les Nains, alors que celui-ci mette en scène Torun fait mon affaire. J'ai trouvé l'histoire de toute façon plus intéressante, même si elle utilise les mêmes pirouettes scénaristiques que dans les albums précédents. Il faudrait changer l'archétype des scénarios un peu dans cette série... Mais la note moyenne extrêmement basse me laisse penser qu'un certain dénouement en a laissé plus d'un amer (moi y compris, je l'avoue)...
À noter des fautes de français honteuses, ce qui est monnaie courante chez Soleil. Sinon, le dessin de Sierra et Pastore est superbe. Pas mal!
Quelle débandade!
On dirait que Jarry est sur pilote automatique. On suit surtout les histoires de Kronan, Athé'non et Ora, mais on s'ennuie ferme. Ça commence vraiment à sentir le réchauffé, leurs histoires ne sont nullement intéressantes, la narration de Myth est ronflante. L'ensemble est beaucoup trop mécanique.
C'est sans compter le dessin de Yerofieieva qui ressemble à ce que nous pondrait l'intelligence artificielle. Fade, sans détails, inorganique. Orouna est loin d'avoir le charme que lui avait donné Sébastien Grenier dans Orcs & Gobelins #24; Shannon ne ressemble en rien à l'image que lui avait donnée Kyko Duarte, et les personnages en général on juste des allures bizarres.
C'est la grande faiblesse des métavers qui ratissent trop large et qui donnent le pinceau à trop d'artistes. Les incohérences commencent à se faire sentir, et le point de mire requis pour garder les scénarios intéressants disparaît. Déçu!
Toujours aussi bon. On est vraiment dans un tome de batailles, où de plus en plus de personnages qu'on a appris à connaître au fil des années se rejoignent. Pas sûr de savoir pourquoi Jarry utilise des noms de reines qui font déjà partie d'autres univers semi-historiques par contre. Et c'est sûr que c'est le genre de série qui demande qu'on ait lu tout le reste avant pour vraiment pouvoir apprécier.
Je ne suis pas d'accord avec les deux avis précédents qui disent que le scénario est haché, au contraire je l'ai trouvé assez fluide. C'est sûr qu'on est dans un métavers avec un nombre effarant de personnages, alors les auteurs n'ont pas le choix de les montrer l'un après l'autre pour qu'on sache comment ils se retrouvent mêlés à cette grande guerre. Mais c'est bien fait et le rythme est bon.
J'ai bien aimé! Mais pour les fans de toutes les séries d'Aquilon uniquement.
La force de cette histoire réside dans le monde créé par l'auteure, qui comporte des idées intéressantes et une certaine imagination. Ça me rappelle un peu Aldébaran. Et deux histoires parallèles qui se rencontreront dans l'ultime cinquième tome, ça peut s'avérer passionnant.
Par contre, le scénario de ce premier tome du cycle de Kad Moon n'est pas si bien construit : il manque d'épaisseur et les dialogues laissent à désirer. Le dessin de Zuccheri n'est pas extraordinaire non plus, je le trouve en fait plutôt moyen dans l'ensemble.
Gros bof pour l'instant, à voir si le cycle d'Eva Samas sera meilleur.
D'accord avec kingtoof. L'album n'est pas désagréable, mais il se lit en 15 minutes. Ensuite, il sert surtout de... passation... entre l'époque Crépuscule et Antipodes +. L'histoire en elle-même est plutôt moyenne, on a l'impression qu'il ne se passe pas grand-chose et qu'il n'y a pas de véritable enjeu. Correct.
== Avis pour les deux tomes ==
Le premier tome est agréable, dans une ambiance où règnent les mystères. Les invités du château se rendent compte lentement qu'ils ne sont peut-être pas là pour les bonnes raisons. C'est classique, mais ça fonctionne. Malgré tout, certaines scènes laissent dubitatif, comme ce personnage non invité qui se pointe sur place et dont on n'apprendra jamais les origines.
Le deuxième tome est une catastrophe absolue. Les auteurs s'étaient probablement fait dire que ce serait le dernier, donc non seulement l'histoire ne se termine pas vraiment, tout avance beaucoup trop vite et de manière bien peu crédible. Le scénario prend une ride de ridicule. Le dessin prend un méchant coup également, beaucoup moins précis que dans le tome 1.
Dommage.
== Avis pour la série ==
Gros bof. Si le début de l'histoire est intéressant, cette série qui met en scène des mutants bascule très rapidement dans le genre quasi superhéros, avec des batailles à la Marvel. Le scénario reste très classique et générique dans l'ensemble, et offre franchement peu de surprises. Le concept monstre vs humain n'est pas particulièrement bien développé non plus.
Un premier tome agréable, mais les deux suivants n'ont malheureusement pas su exploiter le concept à bon escient.
Pas grand-chose de positif à dire sur cet album. Peyo semble véritablement avoir fait basculer la série dans la cour des tout-petits. Seule chose notable, la Schtroumpfette semble maintenant faire partie du décor, elle qui n'avait fait que quelques brèves apparitions depuis le tome 3, elle est désormais définitivement intégrée au village Schtroumpf sans explication.
J'ai un gros problème avec la Horde du Contrevent.
Pourtant, j'ai bien aimé le premier tome. Le concept est original. L'histoire est bien développée. Les personnages sont un peu mélodramatiques, mais peu importe. L'avancée de cette Horde dans un monde sans cesse balayé par le vent est fascinante à suivre.
Là où j'ai déchanté, c'est dans le tome 2 quand on nous apprend ce qu'est vraiment la Horde. Et quand on apprend que finalement, la technologie pour se rendre en véhicule volant jusqu'au Norska existe, mais que les générations de Hordes refusent d'en faire usage à cause de la tradition!!! Alors, là, non. Je n'y crois plus. Le scénario tente bien d'excuser cette folie, mais risquer sa vie 27 ans de temps pour mieux comprendre les vents, pour que l'équipe soit plus soudée (alors que visiblement après 27 ans elle ne l'est pas vraiment), non. C'est idiot.
Dans le tome 3, Callirhoé n'en peut plus. C'en est vraiment trop, Golgoth est tellement têtu qu'il veut quand même passer à travers le lac qui les tuera à coup sûr. Ils partent en reconnaissance en véhicule volant pour voir à quel point ce sera dangereux. Et après, ils reviennent à leur point de départ pour le faire à pied et à la nage. Ça gueule, ça chiale, ça braille -- là, cette fois, Golgoth va vraiment trop loin! Là, c'est vraiment de la folie! Là, il faut vraiment arrêter! La décision de Golgoth, pour Callirhoé, est stupide, irrationnelle, dangereuse, folle.
Mais en fait, Callirhoé, c'est comme ça depuis le début. Il suffisait de se rendre au Norska en volant. Point final. Tous ces morts pour une marche qui dure toute une vie, quelle inutilité. Quelle futilité. Quelle folie furieuse. Je suis incapable d'adhérer aux scénarios dont tout le développement est basé sur l'irrationalité de ses personnages. Je déteste les personnages stupides.
La Horde est stupide.
Je continuerai de lire cette série parce que je suis quand même curieux de voir où tout ça va mener, et parce que si la technologie n'existait pas dans cet univers, ça serait beaucoup plus crédible et ça resterait une très bonne série. Mais je ne l'ajouterai pas à ma bibliothèque personnelle.
(C'est sans compter l'incohérence linguistique. Dans le tome 1, zéphirine s'écrit avec un « ph », et dans le tome 2, on écrit plutôt zéfirine avec un « f »!! D'autres fautes s'y glissent aussi, comme « combattRant ». Honteux pour une BD qui se targue d'être adaptée d'un roman dont le niveau littéraire est soutenu.)
Pas mal moins convaincu par cette énième série de Nicola Jarry. En tout cas au moins pour ce premier tome.
L'histoire est assez classique -- une guerre de religion entre deux factions, et bien sûr, on sait qui sont les méchants et on sait qui sont les gentils sans même avoir besoin de lire le texte. J'espérais que Jarry ne tombe pas dans la victimisation identitaire, mais malheureusement, oui, avec des personnages qui sont *roulement de tambour*... racistes! *soupir* Est-ce qu'on peut se faire la guerre pour des raisons géopolitiques sans que ça soit des guerres de religion ou des guerres de couleur de peau ou des guerres des sexes SVP?
Il y également une scène hyper étrange où un homme qui a tué toute un groupe se présente à la cour dudit groupe pour fièrement proclamer ses meurtres... et il se fait tuer, évidemment. Pourquoi est-il allé faire ça? C'était inutile pour provoquer la guerre. J'en ai peut-être loupé un bout, mais cette scène m'a paru insensée. Certains autres personnages meurent avant même d'avoir eu un rôle quelconque, alors que leur présentation laissait croire qu'il allait en être autrement.
Bref, pas impressionné par ce premier tome, mais les dessins de Ruiz sont bons. Avec West Fantasy, je trouve que ça part mal pour les Éditions Oxymore.
Et vlan! Deux en deux!
Aussi bon que le premier tome, je suis franchement surpris de la qualité des scénarios sur cette série pour l'instant. C'est une bonne histoire de gamin qui vit un drame, qui grandit et qui s'engage dans l'armée pour prendre sa revanche contre le dragon qui a détruit sa famille. Je n'ai rien à redire, vraiment -- les personnages sont bien construits et l'histoire nous tient en haleine jusqu'à la fin. Si la trame peut rappeler certaines histoires de la série Nains, ça ne me dérange aucunement quand elle est aussi bien écrite.
Les dessins de Negrin et Leoni sont tout aussi bons que ceux de Vax dans le tome 1, rien à redire là non plus.
Bravo, j'ai hâte de lire le tome 3!
== Avis pour les deux premiers tomes ==
La meilleure nouvelle BD que j'ai lue en 2024.
Une myriade de personnages tout aussi intéressants les uns que les autres, une intrigue complexe et bien ficelée, des dialogues bien écrits, une construction du monde riche en détail... Et bien sûr, des dessins remarquables, époustouflants, d'une grande sophistication. En fait les dessins sont tellement détaillés qu'on aimerait souvent qu'ils soient plus gros, parce qu'ils sont clairement rétrécis pour les besoins de la BD. Les dessins qui normalement auraient droit à des pages doubles dans d'autres BD sont tellement nombreux ici qu'on doit se contenter de les admirer taille normale, parce qu'on a aussi une histoire à suivre! La galerie de dessins à la fin de chaque tome est très belle également.
Si je devais chercher la petite bête, je dirais que les boîtes de dialogues sont parfois placées étrangement, camouflant le dessin alors qu'elles auraient pu être mises ailleurs. Quelques dialogues m'ont paru un peu farfelus dans le tome 2 également, mais c'est minime. J'ai repéré 1 seule faute de français dans le tome 1 et 3 fautes dans le tome 2, ce qui est très bon.
Les deux premiers tomes constituent une première époque selon la fin du tome 2, mais l'histoire est loin d'être terminée. Et c'est bien beau les dessins, mais si le scénario n'était pas aussi bon, la BD n'aurait aucun intérêt. Heureusement, il l'est. Je parle comme si les dessins primaient sur tout, mais non, c'est vraiment le scénario qui m'a conquis. Tant que le récit ne chavire pas dans le ton moralisateur (certains aspects somme toute assez superficiels pour l'instant me laissent penser que ça pourrait peut-être arriver), je crois que Marécage a le potentiel de devenir un chef-d’œuvre incontournable. Un presque sans-faute pour les deux premiers tomes -- j'attendrai avec impatience le tome 3.
== Avis pour la série ==
J'ai beaucoup aimé cette adaptation de la chanson de Roland en général, mais au quatrième tome, Nicolas Jarry ruine tout. J'aime beaucoup le dessin de Lemercier également.
La Chanson de Roland est une histoire de son temps, profondément imprégnée de christianisme, probablement inspirée du livre de Josué dans la Bible, mais que Jarry mélange aux dieux nordiques. D'accord, jusque là, pourquoi pas. Mais ce qui m'a profondément dérangé, c'est qu'il fasse pratiquement renier sa foi à Roland à la fin dans une sorte de mélange kumbaya fourre-tout, parce que bien sûr, impossible pour un athée du 21e siècle de faire gagner le christianisme. Quel scandale ce serait dans le monde très fermé et très hautain des artistes intellectuels de gauche! Dans l'histoire originale, Charlemagne offre le pardon à tous ceux qui se convertissent au christianisme, alors qu'ici... Jarry donne ce rôle aux Nornes!!! Ce sont les servantes des dieux nordiques qui offrent le pardon à ceux qui se repentiront!!!
Jarry ne rend pas hommage à la Chanson de Roland, il crache dessus.
== Avis pour les 4 tomes ==
Beaucoup trop manichéen pour moi. Du moins, c'est ce que je me suis dit en lisant le premier tome. D'un côté, les gentils idéalistes qui veulent créer un monde où tout le monde peut être ce qu'il veut. De l'autre, ceux qui veulent purifier le monde des impurs. Classique. Étrangement, bien que cette idée demeure présente tout au long du récit, ce concept finit un peu par s'inverser quand on finit par arriver au quatrième tome, ce qui m'a surpris.
Mais la construction du scénario est bancale, dilettante. Les textes sont médiocres, voire mauvais. Il y a très peu de développement, généralement chaque pan du récit se termine en une ou deux pages avant de passer à autre chose. Exemple : les personnages doivent traverser des souterrains infestés de monstres pour arriver à destination. Ils prennent la peine de dire à quel point c'est dangereux. Et ça dure... une page. Et ce genre de procédé revient souvent à travers les quatre albums. Ça a le mérite de faire qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer, j'imagine? Sauf qu'à force d'aller trop vite, on n'a pas le temps d'apprécier non plus. De plus, les personnages expliquent sans cesse ce qui se passe au lecteur et parlent souvent de manière absurde. J'ai souvent grimacé en lisant les dialogues. Il y a de bonnes idées ici, mais elles sont trop mal amenées et mal développées.
Ce qui sauve la série du naufrage total, c'est le dessin de Jérémy, qui est très bon. Malheureusement, son talent en tant qu'écrivain n'est vraiment pas à la hauteur de son talent en tant que dessinateur. J'imagine que c'est le dessin qui explique les hautes notes? Parce que je ne comprends vraiment pas comment cette série peut être aussi prisée.
Ultimement, de beaux dessins, mais un scénario trop saccadé pour moi.
== Avis pour les deux tomes ==
Pour les jeunes adolescents. Une histoire humoristique très rudimentaire, avec une intrigue simple, des personnages classiques et des dialogues conventionnels. Il n'y a rien de véritablement original ici puisque toute l'histoire repose sur cet humour primaire.
Le dessin de Valentino est agréable, sans être extraordinaire. Bref, diptyque (qui laisse place à une possible suite d'ailleurs) sans grand intérêt pour des lecteurs adultes.
!!! Étonnament bon!?
Je ne comptais pas me lancer dans cette série parce que je n'ai généralement aucun intérêt en ce qui a trait aux guerres modernes, aux Guerres mondiales, aux avions de chasse, ou autres événements militaires. De plus, le concept me paraissait complètement farfelu, une uchronie où les dragons font naturellement partie du paysage et où ils sont utilisés comme engins de combat pendant la Deuxième Guerre mondiale. Par contre, j'ai toujours plus confiance en Nicolas Jarry qu'en Jean-Luc Istin, et je les compare tout le temps parce qu'ils travaillent toujours ensemble et qu'ils sont vraisemblablement potes dans la vraie vie.
Quelle surprise! J'ai vraiment beaucoup aimé l'histoire présentée dans ce premier tome! Elle parvient à être touchante le temps d'un seul tome, le scénario est bien ficelé et les personnages sont plutôt bien développés. Et que dire des dessins de Vax? Superbes, avec des dragons magistraux. Leur inclusion dans l'histoire paraît somme toute assez naturelle et pimente le récit.
Seul hic? C'est beaucoup trop court! L'histoire ne se termine pas, et je vois qu'au tome 2 on passe à autre chose. J'aurais vraiment préféré que la saison 1 se concentre uniquement sur cette première histoire, déclinée en quatre albums. Mais est-ce que si la série se vend bien, Jarry compte faire du tome 5 la suite du tome 1, du tome 6 la suite du tome 2, etc., à la manière de Nains? Ça pourrait fonctionner!
Sinon, le fait que les dessinateurs changent sur chaque album va nécessairement faire en sorte que certains tomes seront moins beaux que d'autres. Jarry aussi, en tant que scénariste, va forcément créer des histoires moins intéressantes que d'autres, surtout qu'il est sur 3 millions de projets et demi en même temps (comme d'habitude).
Bref, pour l'instant, un excellent premier tome! Très heureux de m'être lancé dedans malgré ma réticence au thème choisi. Je me croise les doigts pour la suite!
Attention! BD qui présente tous les Blancs comme des méchants et tous les autochtones comme des petits anges!
Attention! BD qui présente le christianisme comme un grand mal mais le shamanisme comme un grand bien.
Attention! BD qui présente des textes pleins de vulgarités que l'auteur a l'air de trouver très très drôles.
Attention! BD qui présente tous les hommes comme des connards finis qui ne savent dire que des insanités!
Attention! BD qui ose dire que les Blancs devraient s'adapter aux coutumes des autochtones, mais combien voulez-vous parier que l'auteur n'oserait jamais dire ça à des immigrants en France, par exemple?
Attention! BD qui pue le stéréotype anti-Occident et antiaméricain à plein nez!
Attention! BD qui présente des gros méchants et des péripéties qui semblent sortir tout droit des Looney Tunes!
Attention! Une autre BD avec une vision superficielle, typiquement Istinienne!
Vous êtes prévenus!
Les Schtroumpfs olympiques : 1/5
Encore une histoire enfantine, simpliste. La morale de l'histoire avec le Schtroumpf chétif est bien, mais le scénario contient l'humour le plus basique qui soit. Même la façon dont le marathon est gagné par le Schtroumpf chétif est ridicule, venant un peu contredire la morale de l'histoire. On est loin des grandes histoires du début de la série... Par contre, je concède que c'est une histoire amusante pour les enfants.
Pâques schtroumpfantes : 1/5
Petite histoire cocasse de vol d'oeuf pour faire plaisir au Grand Schtroumpf, correct.
Le Jardin des Schtroumpfs : 1/5
Mêmes commentaires. Bof. On donne la victoire au Schtroumpf bêta.
Le début de la fin pour moi...
La Soupe aux Schtroumpfs : 1/5
Même enfant, je n'étais pas grand fan de cette histoire. Pourtant, cette histoire est malheureusement uniquement pour les enfants. Un premier humain avec un rôle prépondérant apparaît depuis Gargamel (le roi du tome 3 n'avait pas de rôle, et on ne compte pas Johan et Pirlouit, une autre série). Mais Grossbouf (c'est son nom) est un idiot fini qui ne pense qu'à manger. Et toute l'histoire tourne autour de ce personnage apparu de nulle part qui veut manger des Schtroumpfs et des Schtroumpfs qui essaient d'user de ruse pour éviter d'être mangés. C'est simpliste, enfantin, l'histoire et l'humour le sont également. Seules les transformations de Grossbouf à la fin m'intéressaient quand j'étais enfant, mais même là, il y a un manque de cohérence!? Lors de la dernière transformation, Grossbouf boit clairement une fiole (glou glou glou) qui aurait dû le faire changer d'apparence encore, mais pour une raison étrange, il reste pareil! C'est bizarre. Grossbouf déception.
Schtroumpferies : 1/5
Encore des gags d'une page! (sauf pour le dernier, qui fait 4 pages) Bâille! Le seul que je trouve intéressant, c'est celui qui fait référence aux Schtroumpfs noirs. D'ailleurs, à quand une suite à cette histoire en album complet? On peut rêver.
Schtroumpf vert et vert Schtroumpf : 5/5
Difficile pour moi de ne pas aimer une histoire qui parle de langue. Je ne sais pas si Peyo s'était fait dire que son langage schtroumpf manquait de cohérence (ce qui était le cas!), mais en tout cas, l'histoire qu'il a concoctée pour ne plus avoir à y penser une bonne fois pour toutes est géniale. Les Schtroumpfs se divisent en « Schtroumpfs du Nord » ou « Schtroumpfs du Sud » selon le patois qu'ils utilisent, selon le mot remplacé par « schtroumpf », et c'est absolument brillant. Une véritable guerre s'en suit, où chaque camp se moque de l'autre et refuse de coopérer avec ceux de l'autre côté de la « frontière ». Le seul défaut de cette histoire, c'est qu'elle ne fait que 30 planches au lieu de 40 comme les autres grands titres de la série (Le Schtroupfissime, La Schtroumpfette...). C'est d'ailleurs l'une des dernières « longues histoires » de Peyo. Dommage, surtout que la deuxième histoire n'est qu'une série de gags (encore)!
Jeux Olympschtroumpfs : 0/5
Le seul côté intéressant de cette série de gags (comme pour le tome 8 ou la fin du tome 7), c'est son titre! Parce qu'en effet, si ici on parle de jeux « olympschtroumpfs », le tome 11 s'intitulera... « Les Schtroumpfs olympiques »!! C'est carrément une référence directe à la première histoire de cet album. Sinon, les gags d'une page sont vraiment très peu drôles et c'est malheureusement la partie qui empêche cet album d'être un chef-d’œuvre.
52 gags de Schtroumpfs d'une page.
Y a-t-il quelque chose à dire? Certains font sourire, mais en général, ça vaut ce que ça vaut. Je préfère de loin les histoires longues.
Seul intérêt historique -- le Schtroumpf cuisinier est vu pour la première fois, mais il s'appelle ici le Schtroumpf cuistot!
Probablement le meilleur des trois premiers tomes, mais ça ne veut pas dire grand-chose.
Ce qui fonctionne mieux dans le scénario de Sizlo cette fois-ci, c'est qu'on a un semblant d'histoire qui progresse tout en paraissant mieux développée -- la quête de Shannÿe et Wirkkin qui les mène jusqu'à la grotte du basilic. Mais encore, le fait que des étudiants y passent leur temps comme si de rien n'était, ça vient un peu gâcher le supposé danger qui serait censé y régner.
Heureusement, Arcia et Syriwën jouent un moins grand rôle ici. Parce que leur histoire tourne en rond.
« Tu dois devenir roi! Non, traîtresse! Oui! Non! Blablabla! »
Il ne se passe rien entre eux, les jeux politiques supposés mentionnés par le texte ne sont jamais montrés par Sizlo, on a juste droit à des dialogues circulaires simplistes répété en boucle. Mais où se cache tout le développement de l'intrigue? Les soi-disant manipulations se résument aux personnages qui se font des yeux doux. C'est franchement décevant.
Sinon, le dessin de Shovel comporte beaucoup de jolies planches cette fois-ci, quand on parle de paysages et d'arrière-plans. J'ai été agréablement surpris. Les couleurs d'Otéro sont également très belles. Par contre, les visages sont toujours aussi inégaux, changeant parfois radicalement de forme ou de morphologie selon les cases. Le trait est parfois fin, mais parfois gras et grossier. On dirait deux styles différents qui se superposent mal.
Ultimement, une bribe de potentiel dans cet album, mais on ne refait pas le monde -- ça demeure très moyen.
== Avis pour les 4 premiers tomes ==
Je m'attendais à un autre échec signé Istin, mais j'ai été agréablement surpris par le début. L'histoire est assez intéressante et on prend plaisir à suivre ces deux histoires parallèles, celles d'une guerrière qui cherche un évangile perdu et celui d'un bâtisseur qu'on a trompé. Le dessin de Grenier est superbe, malgré ses visages souvent figés. Le tome 2 continue dans la même lancée.
C'est à partir du tome 3 que les choses se corsent. Les défauts propres au style d'Istin refont surface -- dialogues superficiels, présentation de personnages inutiles, ennemis battus en deux temps trois mouvements pour faire place à d'autres... ça m'a rappelé Le Sang du dragon. Et la chute se poursuit dans le tome 4, le moins bon des 4 premiers... stéréotypes, facilités scénaristiques, prévisibilité... et surtout, il ne se passe pas grand-chose, l'histoire fait du surplace et perd de plus en plus de crédibilité. Le dessin est toujours bon, mais le scénario s'essouffle.
Dommage, parce que c'était bien parti. Je suis quand même curieux de lire la suite. Ça pourrait se reprendre.
Terriblement mauvais.
Une princesse qui vit dans un monde médiéval fantastique se fait donner une bicyclette et devient l'amie d'un dragon. C'est ça. Avec de l'humour à la Sfar sans grande originalité. L'histoire est à dormir debout.
À partir de cet album, mes souvenirs de jeunesse sont vraiment de plus en plus flous, sauf pour un tome en particulier. Pas étonnant, la séquence génialissime des albums ne pouvait durer éternellement. Peyo semble avoir perdu sa verve.
L'apprenti Schtroumpf : 2/5
Histoire très moyenne d'un Schtroumpf qui veut devenir magicien, mais qui finit par se transformer en sorte de bête toute verte. Il faut donc aller chez Gargamel pour qu'il retrouve son allure. Bof, l'histoire est simpliste, sans grande surprise. Et pourquoi les dessins sont aussi gros!? Pourquoi sont-ils aussi brouillons??
Pièges à Schtroumpfs : 2/5
Gargamel met des pièges partout et attrape tous les Schtroumpfs... ou presque! Une histoire qui avait du potentiel, mais qui est malheureusement beaucoup trop courte!
Roméos et Schtroumpfette : 1/5
Prélude au tome 8, à partir d'ici on a droit à une série de gags d'une planche. Comme on peut se l'imaginer, c'est très moyen dans l'ensemble. Tous les gags (sauf un) mettent en scène la Schtroumpfette ou y font allusion, ce qui marque sa première apparition depuis le tome 3.
== Avis pour les trois tomes ==
Il faut dire que les dieux nordiques, je ne suis plus capable. C'est du vu, vu, vu et revu, et j'avoue faire une écœurantite aiguë sur tout ce qui a trait à cette mythologie. Mais Jérôme Le Gris m'avait beaucoup impressionné avec le premier tome de Pendragon, alors je me suis lancé quand même.
Le talent d'écriture de Le Gris est bien là. Il réussit à donner une dimension intéressante à certains de ses personnages, même si certains autres demeurent assez superficiels. Le dessin de Dellac est bon, mais les scènes d'action laissent parfois à désirer. Globalement parlant, le récit est assez intéressant et le tout est bien écrit.
Le problème pour moi, c'est que la série manque d'air. Tout est trop condensé pour que ça rentre en trois tomes et il y a beaucoup trop d'exposé narratif et de retours dans le passé. La série aurait mérité plus de tomes. Certains aspects du scénario demeurent excellents, mais ultimement on n'a pas vraiment le temps d'apprendre à connaître les personnages. Je n'ai pas trop aimé la bataille finale non plus, certaines résolutions sont trop faciles. Encore, un manque de pages selon moi.
Une assez bonne série dans l'ensemble, mais pas au niveau du premier tome de Pendragon pour moi. Jérôme Le Gris est un auteur que je vais assurément continuer à suivre.
Waouh, quel incroyable premier tome! Très bien écrit, avec un scénario recherché, une histoire détaillée, des personnages intéressants, des dessins incroyables. Je me garde une petite gêne parce que je ne sais pas si la série va être capable de maintenir ce niveau-là sur le long terme, mais ce premier tome est une véritable réussite! Je me croise les doigts pour le second tome!
J'ai compris. En fait, cette série, c'est une comédie. Parce que tout ce que cet album a à nous offrir, c'est de l'humour lourdingueee. Sans arrêt. Le scénario peine à se rendre intéressant, les dialogues n'ont aucune subtilité.
Et le dessin ne s'améliore pas. Vous savez, les lignes qui font des boucles au-dessus de la tête de personnages dans les BD d'humour à la Spirou qui sont censées montrer qu'un personnage est confus? Eh bien, Shovel en met PAR-TOUT. Presque toutes les pages de l'album contiennent ces lignes pour montrer qu'un personnage est confus, fâché, excité, jaloux, fou, etc.
Cette série, c'est vraiment juste une parodie de classiques du genre. Avec un humour rébarbatif. Honnêtement, je crois que si Sizlo veut continuer de tenter sa chance en tant que scénariste de BD, elle devrait essayer d'écrire une série plus mature, sans humour, avec un scénario plus recherché, pour voir si ça passerait mieux.
J'avais tellement aimé Dwarf de Shovel que j'ai décidé de donner une chance à cette série malgré les drapeaux rouges.
Très peu de votes sur la série sur internet, avec une moyenne assez basse. Aucun avis trouvable des tomes 2 ou 3. Une somme faramineuse demandée sur Sandawe (qui n'a pas abouti) pour créer cette BD, prétextant une histoire à la Game of Thrones. Une attitude de victime des auteurs sur leur page Facebook, « il y a longtemps que la Belgique nous a oubliés », « nous ne sommes pas des auteurs “bankables” », etc.
Eh bien. Est-ce étonnant? Ce premier tome est catastrophique!
D'abord, le dessin de Shovel n'est pas à la hauteur de ce qu'il était dans Dwarf. Plus gros, plus grossier, moins détaillé, même si certains paysages demeurent parfois très beaux.
Ensuite, le scénario est l'œuvre de la petite amie de Shovel, Alena Sizlo. Malheureusement, c'est complètement raté. D'abord, je n'aime pas qu'un auteur prenne ses lecteurs pour des idiots. Ici, j'ai ressenti cette impression assez souvent. Un personnage ne comprend pas une métaphore? Hmmm, on va expliquer notre super métaphore sur les échecs en faisant croire que c'est l'autre personnage qui est trop con pour comprendre! Oh, le roi et la reine ont le coup de foudre? On va passer plusieurs pages sur ce sujet avec les personnages qui vont se demander sans cesse ce qui a bien pu se passer. C'est sûrement de la sorcellerie! Notre roi sait ce qu'il fait! Ayez foi en lui!
D'ailleurs, qu'est-ce que j'en ai à faire, moi, que les personnages meurent si on n'a jamais appris à les connaître? Tout va beaucoup beaucoup trop vite. Vroum vroum on part en guerre oups on est revenus (1 page)! Il faut bien faire avancer le récit pour que nos personnages se rencontrent! C'est bien là le problème. Les auteurs ont certainement une idée sur comment ils veulent terminer la série. Mais comment la développer!? Ont-ils vraiment vu ou lu Game of Thrones? Si je veux m'attacher à un personnage, il faut que j'apprenne à le connaître! Quelques têtes coupées à gauche et à droite ne créent pas de surprises quand on se fout des personnages!
Aucune subtilité dans les dialogues ni dans le scénario. Faire crier les personnages à tout bout de champ et leur faire proférer des gros mots en guise d'humour, ce n'est pas drôle à mon sens. Ultimement, le scénario fait très enfantin. Il y a aussi une très étrange scène où la séduisante aspirante au trône, pour tenter de manipuler, demande à un personnage s'il veut la vérité... TOUTE NUE? Et woosh, un morceau de vêtement sur le bureau. La case d'après... rien n'a changé! Elle est habillée strictement de la même manière sur les cases d'avant que sur les cases d'après! Qu'a-t-elle donc lancé? Mystère! Très Game of Thrones, bravo.
Je suis abasourdi. Et ça ne me fait pas plaisir de laisser une mauvaise critique comme ça pour un auteur (Shovel) en qui je reconnais le potentiel. Mais il faut dire la vérité telle qu'elle est. C'est une œuvre publiée et vendue, après tout. Je sais qu'il est capable de beaucoup, beaucoup mieux. On verra pour le tome 2, mais je doute que cette série aille en s'améliorant.
Décidément, Peyo n'arrête pas de schtroumpfer de schtroumpfs albums! C'est dans cet album que l'on nous dit pour la première fois que les Schtroumpfs sont au nombre de cent!
Le Cosmoschtroumpf : 5/5
L'une des meilleures histoires de la série, le Cosmoschtroumpf se démarque vraiment par son humour. Les Schtroumpfs, toujours enclins à aider leurs semblables, vont faire des efforts herculéens pour laisser croire au Cosmoschtroumpf qu'il est vraiment arrivé sur une nouvelle planète! Tout fonctionne, de la construction de la palissade jusqu'à la tentative de décollage, du jus de framboise jusqu'à la transformation des Schtroumpfs en Schlips, des épreuves jusqu'au retour! Il est très amusant de voir le Cosmoschtroumpf se moquer du Grand Schtroumpf sans qu'il ne puisse rien dire... Une véritable réussite. Vive les Schlips!
Le Schtroumpfeur de pluie : 4/5
Même la petite histoire est super! Un Schtroumpf va fabriquer une machine à faire la pluie et le beau temps, et elle va bien sûr se détraquer complètement, forçant ainsi nos amis à faire face à toutes sortes de changements météorologiques. Rigolo et agréable à lire.
Une série de petites histoires bien lubriques avec une bonne concentration de symboles phalliques destinées à faire rire, j'imagine? Certaines sont meilleures que d'autres, mais dans l'ensemble c'est plutôt moyen. Par contre, les dessins sont magnifiques comme d'habitude!
Le dessin de Picotto est incroyable! Vraiment, l'album vaut le coup d'œil juste pour pouvoir apprécier l'imagination débordante de Picotto; c'est sublime! Parce que sinon, le scénario est plutôt moyen.
Il y a une première histoire de quelques pages vite oubliée. Ensuite l'histoire qui porte le titre de l'album se décline en trois chapitres bien plus intéressants. Les deux premiers chapitres en particulier, qui présentent un roi qui se noie dans une orgie de plaisirs et qui oublie qu'il sera sacrifié, sont débordants de créativité. Mais le troisième chapitre s'essouffle un peu.
Un énorme potentiel, mais comme c'est souvent le cas chez Druillet, le dessin prime sur le scénario. Tout de même, avec Druillet au scénario et pas aux dessins, c'est quand même bien meilleur que Le Mage Acrylic.
C'est dans ce tome que le Schtroumpf à lunettes prend finalement son nom, "Schtroumpf-lunettes", alors qu'il était plutôt appelé "Schtroumpf moralisateur" avant ça!
Les Schtroumpfs et le Cracoucass : 4/5
Vous croyiez que "Les Schtroumpfs noirs" était le seul récit d'horreur de l'univers des Schtroumpfs? Vous n'avez pas lu "Les Schtroumpfs et le Cracoucass"! Le début, avec la plante schtroumpfivore, quelle frayeur! En fait, je crois que Peyo aurait pu construire toute son histoire rien qu'avec ça! Finalement, on va avoir droit à un oiseau gigantesque (question de perspective) qui va tenter de supprimer nos pauvres petits bonshommes bleus à la manière d'un bon vieux film de monstre! Nos amis doivent fuir pour éviter de se faire manger! L'oiseau détruit tout et la tension est bien présente. Et le Grand Schtroumpf qui fait le toréro, j'ai toujours trouvé ça drôle. Ce que je trouve moins drôle, c'est que malgré ça, j'ai l'impression qu'on commence à infantiliser les histoires de Schtroumpfs. Les blagues récurrentes sont fréquentes chez les Schtroumpfs (le Schtroumpf bêta), mais la blague de la culotte ici, surtout rendu dans la tour, c'était la fois de trop. Ou l'éjection du Schtroumpf à lunettes par l'arbalète, ça manque de cohérence avec le reste de l'histoire. Bref, peu importe, une bonne histoire malgré tout!
Un Schtroumpf pas comme les autres : 2/5
Un Schtroumpf veut partir à l'aventure! L'idée est bonne, mais le récit est trop court, et tout de suite Gargamel vient brouiller les cartes. Hormis le sifflet magique, une histoire sans grande saveur.
Comme les histoires des Schtroumpfs sont publiées en album dans le désordre, pas nécessairement dans l'ordre qu'elles sont apparues dans le journal Spirou, ça donne parfois lieu à d'étranges astérisques. Comme de référencer une histoire pas encore vue, ou, comme ici, de nous faire croire que c'est la deuxième fois que l'on rencontre Gargamel, alors que c'est déjà la quatrième...
L'Œuf et les Schtroumpfs : 3/5
Enfant, c'était certainement l'une de mes histoires préférées. Adulte, je me rends compte de ses lacunes. D'où vient l'œuf magique? Bah! C'est une excuse pour pouvoir faire n'importe quoi avec cette histoire. Histoire certes amusante, avec les Schtroumpfs qui changent de couleur et se transforment, prennent la place du Grand Schtroumpf, etc., mais l'histoire ne tient qu'à ce seul concept. En ce qui concerne l'élevage du poussin, déjà enfant, mon petit cerveau se demandait pourquoi le Schtroumpf n'avait pas remarqué bien avant ce qui se passerait, mais bon, c'est chercher de la logique dans une histoire qui n'en a pas. Tout de même, l'histoire demeure agréable à lire et très colorée.
Le Faux Schtroumpf : 3/5
Probablement la meilleure des trois histoires de l'album pour moi, Gargamel se transforme en Schtroumpf et va essayer de tous les exterminer en se faisant passer pour l'un deux. La difficulté de Gargamel à s'adapter à la vie de Schtroumpf est une bonne idée qui enchaîne les situations cocasses. Il y a une incohérence, par contre, en ce qui concerne le langage schtroumpf quand on le compare à celui du récit dans "La Faim des Schtroumpfs" dans le tome 3, mais peu importe. Je doute que Peyo s'en souciât vraiment.
Le Centième Schtroumpf : 2/5
Histoire qui débute de manière un peu moyenne, mais j'ai toujours aimé le Schtroumpf miroir et son texte à l'envers. Lire le texte à l'envers a toujours représenté un petit défi qui m'amusait, enfant. Ça se laisse lire, mais sans plus.
Ne me lapidez pas, SVP!
La Schtroumpfette : 5/5
Cette histoire est incroyable. Peyo pousse le stéréotype du penchant féminin tellement loin que c'est à mourir de rire. Certains diront que c'est sexiste, mais franchement, même pour les années 60, Peyo savait qu'il poussait le bouchon un peu loin. Sauf que dans les années 60, les gens avaient encore un sens de l'humour.
Il faut vraiment lire cette histoire pour le croire. La Schtroumpfette, créée avec des ingrédients pour le moins... particuliers (!), sème la discorde chez les Schtroumpfs par son attitude de manipulatrice sans vergogne. Elle est à la fois Ève (remet en doute l'autorité), fifille (veut peindre le barrage en rose), bavarde, indisciplinée, prétentieuse, bonne cuisinière mais tête en l'air, coquette, pleurnicharde, contrôlante (mouche du coche), et inquiète pour son poids...
Mais ce n'est pas tout! Les Schtroumpfs se schtroumpfent bien d'elle... cheveux courts noirs mal coiffés (on va jusqu'à dire qu'elle n'est pas très jolie!) jusqu'à ce que le Grand Schtroumpf la transforme en... belle blonde aux cheveux longs! Et là tous les Schtroumpfs tombent amoureux d'elle!
Bref, si vous n'avez jamais lu la Schtroumpfette, tenez-vous bien, votre sensibilité du 21e siècle risque d'en prendre un coup! L'histoire est très bien écrite et très divertissante, pourvu que vous ne soyez pas enclins à détester tout ce qui a "mal vieilli". À la fin, on a aussi droit à un procès quand même très drôle, surtout grâce au Schtroumpf à lunettes.
La Faim des Schtroumpfs : 2/5
Petite histoire sans prétention qui clôt l'album. Les Schtroumpfs doivent quitter leur village pour échapper à la famine. Ce qui me plaît le plus dans cette histoire, ce sont les paysages enneigés, très jolis.
Enfant, c'était l'album que je lisais le moins souvent. Pas étonnant, ça traite de concepts beaucoup trop avancés pour des gamins!
Le Schtroumpfissime : 5/5
Et pourtant, cette première histoire est incroyable. Intelligente, futée, drôle... Je ne sais pas ce que Peyo avait en tête lorsqu'il a écrit ça (il faudrait que je lise l'intégrale...), mais il réalise ici un véritable coup de maître!
D'abord, Schroumpf se rend compte que pour que les autres veuillent voter pour lui, il lui suffit de leur promettre des trucs! Après un long monologue incompréhensible pour les enfants mais succulent pour les adultes écrit entièrement en schtroumpf sur l'importance de voter pour ledit candidat (...!), on passe au vote! Après quelques tentatives de tricherie (!), Schtroumpf est élu! On se moque de lui à cause de son costume, alors on devient très vite tyrannique, et en prison les dissidents! Porte-parole, gardes pour faire régner l'ordre, réunions nocturnes secrètes, palais et enceintes, village caché pour fuir la dictature, guerre schtroumpficide (!!)... suis-je vraiment en train de lire un album des Schtroumpfs!?!?
Si tous les albums Schtroumpfs avaient été du niveau du Schtroumpfissime, je doute que la série ait été considérée enfantine bien longtemps. Hélas, cette histoire est un ovni de génie dans l'univers Schtroumpf. Un classique absolu et l'une des plus grandes histoires "jeunesse" jamais écrites!
Schtroumpfonie en ut : 2/5
Histoire écrite avant le Schtroumpfissime, mais présentée après dans la chronologie des albums, cette histoire fait pâle figure à côté de la principale. Elle débute bien, avec cette symphonie et ce Schtroumpf qui n'est capable de jouer d'aucun instrument de musique, mais elle dégénère en jeu du chat et de la souris avec Gargamel, et on obtient réellement une histoire enfantine.
Justement, beaucoup d'albums des Schtroumpfs, plus tard, ne deviendront que des histoires pour les petits enfants, un peu comme cette symphonie en ut. Sans être au niveau du Schtroumpfissime, il est possible d'écrire des bonnes histoires jeunesse qui peuvent plaire aux adultes également. Heureusement, certains des albums qui s'en viennent le prouveront encore.
Comment juger une série jeunesse aussi mythique avec laquelle on a grandi? Difficile, difficile.
Les Schtroumpfs noirs : 4/5
J'ai toujours eu un faible pour cette première histoire des Schtroumpfs. Les Schtroumpfs noirs, c'est en quelque sorte ma première histoire de zombies à vie. J'ai toujours été fasciné par cette contagion qui réduit les bleus de plus en plus. Quand le Grand Schtroumpf devient noir, à la fin -- ma première rencontre avec le désespoir total. J'imaginais le sentiment du Grand Schtroumpf lorsqu'il disait : "Tout est perdu! C'est... C'est fini!". Une émotion qui me troublait déjà à l'époque et qui a toujours fait de cette histoire l'une des pierres angulaires de mon parcours de lecteur de BDs. Également, le Schtroumpf noir qui se peint en bleu pour mordre impunément, une ruse qui m'a marqué dès ma plus tendre enfance. Mais j'ai toujours trouvé l'histoire trop courte, et encore plus aujourd'hui en tant qu'adulte! C'est une histoire qui aurait mérité un album complet...
Le Schtroumpf volant : 4/5
Enfant, les deux histoires qui suivent les Schtroumpfs noirs m'ont toujours ennuyé. Je les trouvais tellement moins excitantes que la première. Adulte, je me rends compte qu'elles sont tout aussi bonnes. Le Schtroumpf volant présente l'histoire d'un Schtroumpf qui refuse d'abandonner. Toujours un peu plus haut, toujours un peu plus loin, l'histoire enseigne la persévérance... et peut-être aussi le danger de la témérité. L'humour est également très bon, avec ce nombre toujours croissant de Schtroumpfs qui demandent sans cesse à ravoir leurs objets volés.
Le Voleur de Schtroumpfs : 3/5
Première apparition de Gargamel et de son chat Azraël. Il est intéressant de découvrir le sorcier alors qu'il ne connaissait pas encore les Schtroumpfs. Ici, on découvre le travail d'équipe et l'ingéniosité. Et si l'histoire à première vue semble moins originale que les deux premières de l'album, elle demeure tout aussi divertissante.
Ultimement, un classique absolu dans l'histoire de la BD jeunesse. À noter d'ailleurs que j'aime les premiers albums car les dessins sont tout petits. Éventuellement, les Schtroumpfs dans leurs cases prendront toujours un peu plus de place, comme si on voulait que la série vise de plus en plus les tout-petits. Dommage.