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Ce dernier de l'ère Fournier est d'un sympathique au possible. Il clôture avec bonhommie cette parenthèse qui fut joyeuse.
Certes cet album n'est pas virevoltant de surprises. Bien au contraire, Fournier explique la victoire de nos héros sur le dictateur sur un narratif assez linéaire. Tout est assez prévisible.
Peu importe.
Fournier raconte avec une naïveté qui fait du bien ce qui devrait être fait pour que peuple sorte d'un diktat pour ne pas retourner dans un autre diktat. Fournier est un humaniste avant tout et il implique Spirou et Fantasio dans une révolution sans morts ni violence. Il offre le champ d'un possible utopique aux peuples à disposer d'eux même. Et par quel biais ? On semant des haricots partout. Et ce fantasme joyeux fait du bien à lire.
Question dessin, Fournier maitrise son trait. Il n'est pas Franquin et c'est tant mieux. Il est lui et c'est très bien. Car il y a du talent dans ce trait là.
L'ère Fournier est une ère qui fait du bien. Après Franquin et Tome et Janry, Fournier est, pour moi, le 3ème. Et être sur le podium des artistes qui ont travaillé sur Spirou, c'est pas rien.
Pour ce recueil ci, il y a vraiment à boire et à manger. C’est une petite déception, bien que tout ne soit pas à jeter. Les classiques fonctionnent toujours parfaitement (Robin Dubois, Clifton, Cubitus,…) avec des gags en 1 à 3-4 pages, c’est amplement suffisant. A contrario, l’histoire de Johnny Bizzard est interminable et lassante au possible (pour n’en citer qu’une).
Un album plutôt bon mais qui souffre de quelques lenteurs et d'un récit en manque de fluidité. Le dessin est un peu moins bon que dans les précédents volumes, et un peu plus irrégulier. Néanmoins on suit tout de même cette histoire avec intéret et qui contient quelques passages très réussis.
La nouvelle confrontation entre les deux frères ennemis se rapproche à grands pas. Les stigmates de la fin du cycles précédents (voir le livre V) se font toujours sentir et accentue l'hostilité entre nos deux héros.
Un récit qui suit son cours avec le même soucis de rythme, d'immersion et de justesse narrative.
Sans remettre en question le talent de l'auteur, je trouve que ce tome ne tient pas toutes ses promesses graphiques.
Si les gros plans et les plans classiques sont indéniablement très soignés, les plans larges et les grandes vignettes le sont beaucoup moins.
Dommage, cela enlève un "petit" peu du plaisir de lecture.
C’est plaisant, mais un peu léger en structure de scénario.
Plaisant parce que l’on veut savoir, mais pour combien d'incohérences … Calec oublie bien vite Ester, Ocaña sort comme un champignon, l’escroquerie à l’assurance avec une épave à un million de dollars est cousue de fil blanc, etc …
Bon, ça se laisse lire … mais perso, j’arrête là.
Rien … il ne se passe rien !
Cette suite sans queue ni tête de bamboche turque à laquelle se joint un aristocrate français de fin de race n’a aucun intérêt.
Du Bloche dans la continuité des précédents.
On retrouve nos personnages, la légèreté de l’enquête, les petits traits d’humour, le mystère du quotidien sans esbrouffe mais avec des idées toujours un peu originales et décalées…
Bref, on revient dans le microcosme de Jérôme, sans surprise mais sans déception pour autant parce que le plaisir de le retrouver est là.
On l’a attendu, ce tome !
Comme les gamins qui attendent le retour de Louca…
Et s’il reste le dessin dynamique, le scénario léger et plein d’humour, je suis déçu quand même.
Parce que justement, je l’ai attendu Louca et l’attente se poursuit pendant une bonne partie de l’album.
Les tracas du héros pour arriver au bon endroit, la mise à l’écart, c’est long et frustrant.
Et quand enfin Louca entre en piste comme on l’attendait, ben deux ou trois pages et c’est fini.
Toutes les qualités sont là et je peux comprendre l’optique de l’auteur mais c’est un tome qui m’a frustré.
Histoire et scénario improbables et totalement farfelue. A part prolonger la série, je ne vois pas l'intérêt.
Bon, nous avons donc un final satisfaisant.
Les discussions philosophico-religieuses, le sens de la vie, le bonheur, sont intéressantes et, s’il n’y a pas vraiment d’action, il y a du sens et des retournements qui fonctionnent.
Le candidat choisi pour être Dieu n’est pas le plus probant et raisonnable mais allez…
J’ai bien aimé la partie finale, le temps qui passe différemment est bien représenté et nous permet de savoir ce que deviennent les personnages…
Reste le propos que je trouve toujours aussi casse-gueule…
Parce qu’on nous démontre que Dieu n’existe pas pour nous démontrer qu’il existe…
Et si narrativement, c’est intéressant, surtout avec un final très joli et marquant, ça reste une position délicate à laquelle on peut ne pas adhérer…
D’ailleurs, j’adhère pas.
Mais le final est très joli.
Je suis né moi aussi dans les Deux-Sèvres, et j'ai retrouvé des scènes mémorables de mon enfance.
C'est extrêmement drôle et ça sent le vécu.
J'ai même retrouvé des mots du patois local comme 'boutiquer' que je n'avais pas entendu depuis des décennies.
Merci Mr Bouzard pour ce très bel album.
Une suggestion pour le tome 2 s'il existe : j'ai surpris un jour ma mémé en train de préparer un lapin pour le repas. En lui enlevant sa pelure, elle m'a dit tout simplement : 'Tu vois, je lui enlève son manteau, sinon il va avoir trop chaud dans le four" !!!
Contrairement à notre ami Erik67, mon intérêt pour cette série va diminuant. Certes, c'est du travail bien fait. Mais 26 ans après, je me lasse... Les auteurs pourraient peut-être commencer autre chose...
Mahar n'a pas eu le choix que de s’enrôler dans l'armée de Daesch. C'était cela ou la mort. La particularité ? C'était encore un gosse de 10 ans mais une véritable arme pour le Califat dans sa guerre contre tous les mécréants. Oui, ils ont utilisé même des enfants sans aucune moralité pour atteindre leur objectif militaire.
Cette BD nous raconte le témoignage de cet enfant parmi d'autres qui ont été kidnappé au Kurdistan irakien et qui ont assisté au massacre de leur propre peuple les Yézidis. Mahar va vivre au sein de l'Etat islamique où il sera fortement endoctriné dans des écoles coraniques avant d'être envoyé au combat comme de la chair à canon.
Ce qu'il va vivre est absolument inimaginable pour tout individu vivant loin de la guerre et dans le confort de nos sociétés occidentales. Un enfant innocent ne devrait jamais avoir vécu un tel calvaire. C'est d'une inhumanité sans nom. Comment se reconstruire psychologiquement après ça ?!
Un mot sur le dessin du danois Lars Horneman qui arrive à trouver le ton juste grâce à un graphisme qui fait dans le réalisme mais avec un trait plutôt prononcé. Evidemment, cela colle avec ce type de BD documentaire.
Comme il s'agit d'une histoire vraie, cela fait encore plus froid dans le dos car c'est à la fois effrayant et tragique. On ne peut qu'être révolté par une telle situation et on a envie de construire un autre monde plus pacifié et qui respecterait notamment l'enfance comme le sanctuaire le plus sacré.
L'autrice Anne Poiret qui est journaliste a voulu surtout s'intéresser aux conséquences après la fin de la guerre contre Daesch pour mesurer non seulement les effets mais pour pouvoir également alerter l'opinion publique du danger de la mauvaise gestion du défi de la reconstruction.
Au final, un album « témoignage » intéressant et instructif sur certaines vérités qui peuvent déranger. Mais bon, cela retourne car c'est très dur à supporter. La BD n'est pas qu'une forme de divertissement, c'est bien plus comme par exemple un regard sur l'actualité et le monde.
Comics façon manga, qui plus est, plus de 200 pages, c'est pas top ! Un récit qui a du mal à se mettre en place et qui traîne en longueur, avec un dessin plus ou moins régulier ! Au final, on ne comprend pas trop où les auteurs veulent nous emmener avec leur histoire de démons !
Pas convaincant !
j'ai acheté cet album complétement par hasard seulement attiré par le nom de Sylvain Vallée
pourtant je suis généralement assez peu attiré par les romans graphiques
mais le hasard comme souvent fait bien les choses et j'ai adoré cette histoire d'un homme au crépuscule de sa vie qui se lance dans une quête en mémoire d'un ami ancien aventurier qu'il pensait bien connaitre
la réalité qu'il découvre peu à peu est assez différente de ce qu'il attendait
il y a un coté irréel dans cette histoire qui m'a touchée
il est vrai que l'un de mes oncles était assez proche du Jo de l'histoire
les dessins de S Vallée sont vraiment beaux
quand aux personnages leurs tronches sont un pur régal
un album à conseiller et à relire sans modération
il est à noter que je constate une fois de plus que les gouts et les couleurs varient énormément d'une personne à l'autre
certains intervenants du site sont de véritables baromètres pour moi car généralement j'aime ce qu'ils n'aiment pas et réciproquement ce qui a un coté pratique...
Souvenir de Toussaint" est une série plutôt réussie dans ce que l'on pourrait qualifier de "BD naturaliste", se déroulant à la fin du XIXe siècle et reprenant les codes littéraires de Zola et Maupassant (la série est d'ailleurs assez verbeuse, c'est son défaut). Les scénarios - qui tendent à se répéter d'albumen album - sont articulés autour d'histoires de moeurs et d'amours de jeunesse contrariés, plutôt sordides et tristes, et font intervenir des gens du peuples - ouvriers, paysans - et de la petite bourgoisie de province surtout. Le tout est plutôt destiné à un lectorat adulte ; la bonne morale est plutôt malmenée ! Si vous aimez Maupassant vous allez apprécier Souvenis de Toussaint. Les derniers tomes sont dessinés dans un style qui rappelle Edgard Degas, le célèbre peintre également naturaliste.
Le scénario de ce troisième album s'avère plutôt décevant. Le récit s'enlise dans une histoire de sorcellerie et sur la malédiction qui touche Pirlo. Ça tourne un peu en rond, bref c'est peu convaincant. À voir comment cela rebondit dans le prochain volume.
Les dessins et les couleurs sont toujours superbes, et on a droit à pas mal de planches très réussies.
Du bon Astérix de la grande époque, cet album est vraiment excellent et très drôle. Il y a tellement de choses à raconter après lecture de cet album, je ne l’avais plus lu depuis au moins…30 ans et se replonger dedans était franchement réjouissant. Un must!
Le conflit continue entre le camp Holt et le camp Masseria, tandis que Pirlo est retenu prisonnier et condamné aux travaux forcés. La colorisation et le style graphique fait évidemment penser à 100 Bullets, peut être légèrement moins réussi ici, mais reste de très bonne qualité. Le récit est très plaisant, mais peut être qu'il manque quelques rebondissements pour rendre la lecture plus rythmée.
Du côté de l'arc narratif de Ann Nocenti et John Romita Junior, cela avance doucement mais surement . Le dernier acte est pour bientôt mais cela traine, cela traine horriblement. La qualité du dessin est de grande qualité comme toujours mais l'histoire n'avance guère.
Le second épisode est dessiné par le piètre Williams et la narration est insipide.
Vivement le final!
Pas le meilleur de Bob Morane., l’histoire et les dessins ont mal vieillis (il y a un côté vieux comics), on est dans de la petite enquête, mais tout cela n’est pas très captivant.
Ce dernier tome de White Sand ne convaincra pas, malgré quelques efforts pour conclure les arcs narratifs. La quête de Kenton s'avère répétitive, l'univers reste sous-exploité et le changement de dessinateur n'apporte pas le souffle visuel espéré.
Si vous êtes un fan inconditionnel de Brandon Sanderson, vous y trouverez peut-être quelques éléments intéressants, mais l'ensemble laisse un goût d'inachevé.
Ma critique complète :
https://www.alphabulle.fr/white-sand-3-une-conclusion-en-sables-mouvants/
Wonderland, tome 1 : Retour au pays des merveilles fait directement suite à Alice à Wonderland : De l'autre côté du miroir, et reprend l’histoire là où elle s’était arrêtée, après la tentative de suicide d’Alice. Cette fois, c’est sa fille Calie qui prend le relais. Adolescente paumée, elle va peu à peu découvrir que le passé de sa mère est bien plus réel et dangereux qu’elle ne l’imaginait. Wonderland existe toujours, mais ce n’est plus un lieu de fantaisie : c’est un monde déformé, malsain, complètement fou, qui tente de la briser, mais elle lui tient tête.
L’histoire fonctionne bien, notamment parce qu’on suit Calie dans sa lente confrontation avec ce monde tordu auquel elle est liée malgré elle. On comprend avec elle ce que représente Wonderland et ce lien toxique qui ronge sa famille. Cela dit, certains passages manquent un peu de surprise : on retrouve pas mal d’éléments déjà vus dans le tome précédent ou dans le conte original, ce qui rend l’intrigue parfois trop attendue.
Graphiquement, le style est très marqué comics : des dessins énergiques et expressifs, qui créent une ambiance visuelle efficace. L’univers reste toujours aussi sombre, dérangeant et tordu, avec des scènes très violentes au ton gore pleinement assumé, et une représentation très stylisée et sensuelle des personnages féminins.
Dans la lignée du précéquel, le titre s’adresse clairement à un public adulte, avec du sang, de la folie, de la cruauté psychologique… On est très loin de l’univers édulcoré de la version Disney. Mais si tu aimes les relectures sombres et radicales de contes classiques, ce comics vaut le détour. L’ambiance est bien posée, le personnage de Calie donne envie de la suivre, et on ressort du tome avec l’envie de savoir jusqu’où tout ça va aller.
Avis sur le dyptique.
N'ayant jamais lu le roman originel et ayant seulement quelques souvenirs de scènes mythiques du film, je me suis penché sur cette bd sans à priori et sans attente particulière. J'ai toujours un petit moment de réflexion avant de m’intéresser à une adaptation de roman.
Et bien m'en a pris, parce que c'est épique. Tout est excellent. Les objets eux même, avec le dos toilé et le format adéquat, sont très attirants. Et le travail de Pierre Alary est somptueux. Les retrouvailles régulières entre Rhett et Scarlett donnent lieu à des joutes mises en images de façon inspirées, avec des regards très expressifs. Toute l'histoire se dévore avec gourmandise. Un must.
Je vais donner un avis sur l'une de mes toutes premières séries que je possède de l'ère « moderne » de la BD à savoir « Golden City ». Pour rappel, cette série a débuté en Février 1999 soit au siècle dernier. Nous voilà désormais au 16ème tome en 26 ans.
On retrouve notre héros Harrison Banks qui va traquer l'alien qui a failli détruire totalement Golden City. Il s'agit en fait d'un métamorphe pouvant prendre une apparence humaine au point de ne plus savoir distinguer les alliés des aliens. Cela m'a fait penser à une autre série que je suis activement à savoir « Sillage ». Les idées se ressemblent ! Rien de neuf.
Par ailleurs, curieusement alors que ces extra-terrestres nous sont présentés comme particulièrement dangereux au point de ne pas laisser de trace de leur passage, notre héros va vivre une rencontre de troisième type plutôt amicale ce qui peut paraître non crédible et tout à fait déstabilisant.
Le récit va très vite en nous laissant aucun répit ce qui procure évidemment du divertissement. L'objectif est donc atteint. C'est vrai que les scénaristes usent parfois de grosses ficelles qui ne font pas dans la subtilité. Je ne sais pourquoi je ne le remarque que maintenant avec la lecture de ce tome.
Le dessin de Nicolas Malfin est toujours d'aussi bonne facture et parfaitement lisible ce que j'apprécie. Il y a sans aucun doute une appropriation de l’univers futuriste sans le dénaturer et en y apportant sa patte. On lui a souvent reproché une colorisation assez froide et presque informatisé mais je trouve que cela donne un très bel effet.
Au final, une aventure qui se poursuit et qui est même relancée avec cette menace extra-terrestre qui pèse sur notre pauvre planète qui a pourtant été choisie comme lieu de destination. Oui, l'efficacité reste de mise !
J'aimerais bien le connaître ce gouffre des résurrections afin de revenir à la vie. Mais bon, au vu de la couverture, on devine aisément qu'il vaut mieux sans doute ne pas trop s'y aventurer car cela sera à nos risques et périls.
J'ai trouvé le pitch de départ pas très crédible pour un sou. Quand un explorateur aventurier disparaît au Pôle Nord, on n'attend pas deux ans après sa disparition pour organiser une mission de secours. Mais bon, son épouse a fait un mauvais cauchemar et il faut qu'elle explore toutes les pistes. Au passage, elle prendra avec elle sa nièce paralysée des jambes et en chaise roulante qui a des dons de voyance pour une expédition au Pôle Nord à très haut risque.
Par ailleurs, les dialogues peuvent apparaître comme assez académiques et ne font pas très naturels. Je n'aime pas trop ça car cela rend le récit assez pompeux et ennuyeux. Par la suite, heureusement, cela s'améliore un peu car on commence à s'intéresser à cette femme riche bourgeoise voulant à tout prix retrouver l'amour de sa vie en risquant la vie de tout un équipage. Cependant passé un certain cap, on retombe dans une aventure assez banale teintée de fantastique à tout va.
Le soin apporté à la composition est plus que correct. L'objet est de toute beauté avec une couverture brillante reflétant les spectres. Oui, graphiquement c'est du beau boulot avec une précision dans le détail notamment des décors ! Cependant, le plus bel écrin peut renfermer quelque chose d'assez moyen dans le fond et c'est malheureusement le cas en l’occurrence.
En effet, j'ai rarement vu un scénario aussi pathétique qui donne dans le n'importe quoi au gré de surenchères gratuites. Il n'y a franchement aucune finesse sauf dans le graphisme. Oui, je le répète : le scénario est médiocre mais le dessin est excellent.
Certains ont dit que c'est du lourd. Moi, je dis que c'est très lourd. C'est toute la différence ! Autant ne pas tomber dans ce gouffre...
Y’a pas à tortiller du cul, c’est hors catégorie, atypique et décalé, en tout. C’est génial. Je suis en train de tomber en passion pour P. Valette, avec l’héritage fossile, c’est du lourd.
Peter Pan de Loisel est probablement la série la plus surcotée de tout BDGest !
Le dessin est certainement à la hauteur, mais coté scénario, c'est franchement indigeste. De cases verbeuses en rebondissements, deus ex machina et pléthore de personnages dont aucun n'est charismatique ni crédible, je me suis ennuyé comme rarement.
Un excellent premier album qui contient un mélange astucieux de thriller et de fantastique. Nous sommes pendant la Prohibition aux États-Unis, et Lou Pirlo est chargé de faire un deal avec Hiram Holt, producteur d'alcool de contrebande. Le récit tient en haleine et est très bien construit.
Outre le scénario, la grande qualité de cette album est évidemment son graphisme, non seulement le dessin mais surtout la colorisation ainsi que les jeux d'ombres, omniprésents.
On peut reprocher au diptyque "Le tempérament de Marilou" de trop ressembler à certains de ses prédécesseurs de la même série "Mémoire des arbres". Ainsi j'ai eu comme cette impression d'avoir une revisite de "La belle coquetière" dans un autre contexte et avec d'autres personnages. Marilou se rapproche de l'état d'esprit de Violette de la série "Tendre Violette" du même auteur (Servais), les deux femmes sont libres, disposant de leur envies et ressenties comme bon leur semble et de manière intuitive.
Le dessin continu toujours à m'émouvoir, il est d'une force surprenante et me faire encore voyager, c'est toute la force de Servais : un trait précis, de magnifique hachures, un riche travail sur la lumière, un beau rendu dans les valeurs avec la mise en couleur de Raives, toujours très appliqué.
Ce n'est pas le meilleur diptyque de la série, cependant je suis toujours émerveillé en parcourant cette série, d'une richesse graphique difficile à égaler avec des personnages entiers.
Avec "Interlude", j'ai été directement touché par cette histoire insolite. Tellement originale qu'il fallait bien en faire un livre, donc merci à Céline Pieters et Célia Ducaju d'avoir sauté le pas ! Je ne savais pas que des pianos "militaires" avaient été commandés à Steinway par l'armée américaine pour remonter le moral des troupes. Si le récit se veut simple avec un seul arc narratif, il n'en reste pas moins très touchant et humain, tant les illustrations font résonner une certaine chaleur malgré l'aspect noir de la guerre et du froid.
Le trait de Ducaju manque un peu de précision et de détails pour rendre l'impression d'autant plus contemplative, suspendue et hors du temps. Mais au niveau de l'énergie insufflée, cela fonctionne bien avec une belle mise en couleur et des aplats qui viennent remplacer l'environnement, le paysage, le contexte pour se concentrer sur l'expressivité de l'illustration et l'humeur des personnages. Sympathique découverte.
Ce troisième tome conclut correctement ce premier cycle. Après un deuxième album plus qu’excellent, ce dernier est malgré tout un cran en-dessous.
Dans l’ensemble, ce triptyque bénéfice d’un bon scénario, agrémenté de dessins superbes, c’est du bon boulot.
Il est vrai que le scénario manque cruellement de punch : il donne l'impression que l'auteur ne développe pas toute sa pensée ! Cela est d'autant plus dommage que le personnage d'une femme pirate sort de l'ordinaire, donc il y a matière à réflexion !
Le dessin sauve l'ensemble, les bateaux sont superbes, surtout en double page ! Cependant, la couleur reste terne sur toute la durée de l'histoire
Enfin, on verra la suite...
Superbe album de conclusion. Les années sont passées, on s'est vraiment éloigné de toute la période où les protagonistes, encore adolescents, étaient à l'école d'assassins (ce qui représente quand même la majorité de la série). Mais même si King's Dominion n'est plus qu'un souvenir, c'est l'heure des derniers règlements de compte.
Une série riche en rebondissements et originale. Excellent, du début à la fin.
Le reboot de la Justice League regroupe deux récits (avec quelques bonus) dans ce premier tome chez Urban Comics Nomad. La formation de la ligue face à Darkseid est remplie d'action évidemment, avec des touches d'humour, pour un scénario globalement assez basique mais qui introduit bien les personnages. On retrouve d'ailleurs pas mal d'éléments repris dans le Justice League de Zack Snyder, le New 52 de DC Comics étant clairement une influence importante pour lui. Il est intéressant de voir que le film prend plus de temps à introduire les personnages que la BD. Tout reboot que soit ce récit, il considère que le lecteur connaît déjà les personnages (comme notamment Aquaman qui débarque assez brutalement). Mais ça se suit tout de même sans trop y connaître grand chose, avec un dessin vraiment plaisant, c'est coloré, tout le monde est très beau et très musclé, mais le spectacle est de qualité. Le second récit est nettement moins bourrin, et commence à creuser un tout petit peu les personnages. Rien de trop profond, mais on évite la surenchère d'action. Un bon premier tome donc, qui donne envie de voir l'évolution des suivants.
Un jour soir à Ankara, Bernard de Jonsac, noble désargenté, mais ayant ses entrées à l'ambassade de France, rencontre Nouchi, jeune fille d'origine hongroise qui hante les bars et les nuits, déambule dans les rues. En quête de quoi ? D'un bon parti, peut-être. À défaut, d'un repas gratuit.
Bien sûr, elle n'est pas la plus jolie. Elle ferait même pâle figure face à ses coreligionnaires, plus mûres, plus expérimentées, plus élégantes. Tant pis. Elle saura se montrer enjôleuse, séduire à sa façon, en jouant du mystère, et de son air d'innocence.
Les clients d'Avrenos est le récit de leur rencontre et de leur parcours, tantôt côte à côte, tantôt éloignés par les remous et autres aléas d'une existence instable. Au fil de leurs déambulations, ils croiseront des personnages étonnants, navigueront dans des milieux quelque peu interlopes, prendront part à des somptueuses fêtes. Et parfois tomberont des nues.
"Ici, on laisse couler la vie. Elle est plus forte que nous."
Ces mots, lâchés en fin d'album dans un salon feutré, résument bien l'histoire de Nouchi et Jonsac, voire, à tout prendre, l'œuvre entière de Simenon. Souvent, dans les romans de l'écrivain belge, les décors et les personnages ont bien plus d'importance que l'intrigue. La fin n'en est pas vraiment une. Tout reste flou. Cela, Fromental l'a bien compris, lui qui relègue ses héros au rang de spectateurs. Et Mattiussi également, elle qui, loin des ambiances brumeuses généralement associées aux enquêtes de Maigret, s'empare avec volupté de la Turquie et de sa chaleur.
Le dessin surprend, au premier abord. On s'y perd bien vite. Entre un trait semble-t-il hésitant et des couleurs flamboyantes, l'immersion est pourtant totale. Mais le voyage doux-amer.
Un super premier tome d’une série estampillée SF avec des planètes lointaines, des vaisseaux spatiaux… le tout superbement dessiné par Alain Brion qui nous régalent depuis des années (Excalibur Chroniques, etc. ). Vivement la suite !!!
Quelle œuvre sublime ! Qui ne rêverait pas de retourner à l’adolescence tout en ayant la conscience d’un adulte ? Maîtriser toutes les disciplines scolaires, épater la plus jolie fille du collège — celle qui ne vous a jamais vraiment regardé à l’époque. Et pourquoi ne pas, aussi, mettre au jour des secrets de famille, redécouvrir des personnes du passé avec un regard d’adulte ? Wow, c’est le rêve absolu.
Taniguchi Jirō nous fait voyager dans cet univers avec ses dessins sublimes. Tout est en douceur, mais j’ai dévoré les pages frénétiquement. Vraiment magnifique.
Un second tome à nouveau fort bien travaillé et très réussi. Les dessins sont toujours aussi beaux et l’histoire monte crescendo. Indéniablement, les auteurs ont vraiment fait un bon boulot et on ne demande qu’à connaître la suite. Cet album est excellent.
C'est d'une belle idée que part le postulat de cette BD qui va associer un grand magnat californien de la seconde moitié du XIXème siècle à un photographe pour aboutir aux bases de l'invention du cinéma.
En effet, il ne faut pas oublier que c'est de la photographie qu'est né par la suite le cinéma que les frères Lumière ont su bien exploité. Il s'agissait tout simplement de produire des images animées afin de capturer le mouvement des chevaux au galop.
La BD se concentre surtout sur la collaboration entre ces deux hommes guidés par des sentiments contradictoires et surtout l'esprit de compétition sur fond de courses hippiques. C'est à la fois un thriller, un western mais également basé sur des aspects historiques avec une construction assez singulière du scénario.
En effet, on ne se doute pas qu'il y a quelque chose de plus grand derrière le fait de gagner un pari pour une question d'argent. Il est question d'invention et de progrès pour faire avancer l'humanité. Pour autant, chacun de ses deux hommes aura ses propres démons à combattre et cela ne sera pas forcément joli.
Au niveau du dessin, on aura droit à un trait crayonné qui joue sur les ombres pour donner le plus bel effet en noir et blanc. Le style reste quand même assez classique mais je dois bien souligner qu'il n'est pas avare de détails avec de beaux décors naturels de l'Ouest américain. Bref, c'est à la fois précis et expressif. Moi, j'aime bien !
Ce premier album de la série des Mondes de Thorgal avec Louve est plutôt une belle introduction. Le début est un peu lent mais c’est à mon sens normal pour démarrer. J’ai même trouvé la première moitié un peu enfantine, le restant de l’album devenant plus intéressant.
Le scénario est assez basique étant donné qu’on est ici sur une petite mise en bouche, les dessins et la colorisation sont quand à eux très bien travaillés.
Suite au second tome. Mais sur le principe, c’est un bon départ et l’ensemble est fort plaisant.
J'aime bien cette collection historique qui se focalise à chaque fois sur un thème ou une période différente. Il s'agit de nous amener à nous intéresser de façon assez ludique à l'histoire très riche de notre pays.
Je dois reconnaître que les faits historiques développés sont assez intéressants. Il y a également des notions sur le mode de vie des gens de l'époque ce qui est non négligeable. C'est une multitude de connaissances qui nous est présentée de manière assez ludique.
Maintenant, c'est vrai que je suis plutôt attiré par les rois qui ont gouverné notre pays non sans regretter la royauté. Un seul homme dirige le pays du fait de sa seule naissance. Actuellement, c'est le vote populaire qui fait élire un homme à la tête de l'état. Selon les pays et l'histoire, cela peut être Hitler, Poutine, Trump, Sarkozy ou Macron et on appelle cela la démocratie.
Il faut savoir que sur 1500 ans ce qui n'est pas rien, 64 rois et 3 empereurs avec 5 dynasties se sont succédé sur le trône de notre pays. Certains ont véritablement marqué l'Histoire. Il s'agit de faire un tour d'horizon de ceux qui ont joué un rôle majeur et de façon chronologique.
A noter que j'ai lu une nouvelle parution de l'édition de cette BD sur une couverture totalement dorée et étincelante lui donnant un caractère royal ce qui est de circonstance.
J'ai bien aimé cette lecture même si j'ai regretté une fin plutôt abrupte qui s'est laissé un peu aller sans vraiment conclure sur la thématique des rois. C'est dommage car j'en attendais un peu plus. L'ouvrage aura eu le mérite de faire une part belle à la chronologie des successions tout en s'attachant aux rois les plus marquants des différents siècles. Bref, ce n'est pas rien !
Doit-on regretter pour autant la monarchie ? Quand le pouvoir est placé dans les mains d'un seul homme, ce dernier a intérêt d'être plutôt bon au niveau du pouvoir exercé et des conséquences que cela produit sur le pays. Or, il peut conduire également à votre massacre et à des événements pas très favorables au plus grand nombre c'est à dire au peuple. La démocratie, c'est quand même mieux !
[RELECTURE]
Le changement de vocation continue, comme pour les tomes 17 et 18. Déjà que Jarry ne savait plus trop quoi faire avec l'Ordre des Errants dans le tome 14, le voici qui décide carrément de les faire basculer dans le burlesque (quoiqu'en dise Jarry dans sa préface) et d'en faire un Ordre de bouffons. Ça peut fonctionner, avec un Ordre plus léger et cocasse que les autres, mais il faut que le scénario demeure bon. Ce qui n'est pas le cas ici.
En fait, la seule chose de bonne dans cet album, ce sont les dessins de Bordier. Comme l'Ordre des Errants en est désormais un de clowns dévergondés, le style manga qu'adopte le dessinateur fonctionne à merveille, et franchement, je le préfère à ses dessins plus « réalistes » des tomes précédents.
Malheureusement, le scénario n'est qu'un amas de malentendus, de quiproquos, de méprises, d'embrouilles et d'effusions de colère tous plus farfelus les uns que les autres. Après 18 tomes de sérieux, on a l'impression d'avoir basculé dans une tout autre série. D'autres détails me chicotent également, comme le nom de « Damn », littéralement « maudit » en anglais. Ça me rappelle les manga qui donnent un nom français insensé à leurs personnages. J'admets tout de même que certaines blagues m'ont fait rire...
Ce tome rafle donc la palme du pire album de la série à Tala de la Forge, mais tout n'est pas perdu. Le tome 24, qui reprendra les mêmes personnages et le même style, sera bien meilleur...
Un album centré sur Marcus, Saya, et Maria. L'école King's Dominion n'est plus qu'un souvenir, les années ont passé et on sent que la fin de la série n'est plus très loin. Le récit est toujours autant passionnant, ponctué d'une narration assez présente, et superbement mis en page.
Très bien dessiné en N&B, très documenté… on s’y croirait ! C’est de la petite histoire de France et bien qu’on connaissent toutes et tous la fin, cet album se (re) lit avec plaisir !
Changement de rythme dans ce volume. Le récit nous emmène à différentes périodes selon les chapitres. L'histoire suit son cours et reste très bonne, mais c'est moins puissant que ce qu'on a pu avoir il y a quelques tomes...
Série plutôt bien fichue et assez drôle si j’en juge à la lecture de ce premier tome. C’est drôle et l’idée est assez originale, la panoplie de personnages est intéressante. On retrouve tous les monstres classiques : vampires, zombies, loup-garous etc…
Curieux de connaître la suite de leurs aventures.
Pauvres chiens ! Vraiment. Ancienne résistante, en mission de nettoyage pour son vieil ami, qui lui transmet ses missions depuis tellement longtemps, commence à perdre la boule, et c'est ce qui lui confère une efficacité sans aucune faille et la rend encore plus redoutable et dangereuse. Même sa naïveté et son âge avancé lui permettent de passer entre les mailles du filet. ça décoiffe grave! Trop de questions tue! Et le pauvre Ludo qui recherche de l'air frais, un point des plus réussis de l'album.
Le dessin, bien que pas tout à fait à mon goût, a quelque chose de sublime. Les trognes sont splendides surtout lorsque les visages sont peints avec des moues superbes et très éloquentes quant à ce qu'ils expriment. Certains éléments du dessin sont vraiment réussis même si je trouve les casent un peu pauvres sans vouloir donner un mauvais point au dessinateur pour son flamboyant talent. De plus avec 119 planches et 20 boules que dire ? Un très bel album. La fin n'est pas à mon goût non plus mais c'est sans aucune aspérité et réglé comme du papier à musique.
Je serai honnête, je n’ai pas lu ce troisième tome. Le deux premiers étaient tellement mauvais que je ne me suis pas infligé la lecture du dernier. Je me suis contenté de le feuilleter ; après tout, Daniel Pennac nous a dit en 1992 qu’on avait le droit (DC vs. Vampires 2021, #9-12 et DC vs. Vampires: All-Out War 2022, #5-6).
A vue de nez, c’est la même bouse que pour les deux volumes précédents et il n’y a bien que la série dérivée illustrée par Pasquale Qualano qui continue d’attirer le regard. Il y a aussi Mirka Andolfo qui dessine Poison Ivy en noir et blanc et rouge sur quelques pages et ça c’est plutôt joli à regarder. Une bien maigre consolation, très insuffisante toutefois pour rattraper la médiocrité de l’ensemble. Et dire que cet album s’intitulait "Espoir"…
Par curiosité, j’ai tout de même jeté un œil au dernier épisode et il n’y a même pas de véritable conclusion. Volonté assumée de ne pas proposer de happy end ou de sucer jusqu’à la dernière goutte de sang du lecteur dans une suite (DC vs. Vampires: World War V, à paraitre en avril 2025) ? Peu importe, on peut définitivement passer son chemin, il y a tellement plus intéressant à découvrir.
Il y a de l’ambiance dans cet album qui baigne dans la course poursuite. C’est très animé, avec pas mal de gags qui se mêlent à cette petite aventure. Le passage dans le camping est plutôt sympa.
Un album distrayant, sans prise de risques. C’est simple et efficace. Et ça rehausse le niveau de certains albums un peu en deçà.
La série aborde le concept de téléréalité poussé à son paroxysme, et c'est son seul intérêt. Le scénario de la première partie du diptyque est affaibli par une histoire abracadabrantesque et gore de parasite extra-terrestre, la seconde partie par un fond politico-religieux peu crédible et une mièvrerie insupportable. Dommage, il y avait du potentiel.
Ouvrage effectivement indispensable pour quiconque souhaite connaître toutes les subtilités que comporte cette aventure s'apparentant à un véritable récit policier où les apparences sont souvent trompeuses. Félicitations à l'auteur pour sa perspicacité de fin limier. Il est regrettable qu'une seconde édition n'ait pas vu le jour...
(avis sur le récit complet et pas seulement sur le premier tome)
Soyons clair dès le départ : je pense que c'est le premier Comics centré sur Green Lantern que je lis. On ne peut pas dire que j'étais attiré par le personnage et son univers, mais j'ai pourtant dévoré ce Blackest Night. C'est très violent, intense, épique, aussi noir que coloré, j'ai découvert tous les corps des Lanterns (sans pour autant que l'ensemble paraisse compliqué à suivre, même s'il me manque beaucoup de contexte). Je suis habituellement peu fan des récits à trop grand nombre de personnages et trop grandiloquent (fin de l'univers, destruction des mondes, tout ça tout ça), mais ici j'ai pourtant accroché. Cette histoire centrée autour des Black Lantern réussit bien l'équilibre entre les différents personnages principaux, mélange les genres avec un récit tout de même très noir et violent, mais contrebalancé par des petites touches d'humour et autres punchlines, tout en voyons très grand (origines de l'univers, destruction des mondes) mais aussi très intime. Les Black Lanterns ne sont pas que des zombies décérébrés mais au contraire attaque leurs cibles en utilisant leurs traumas.
Graphiquement, c'est également très réussi, l'alternance entre noirceur et couleurs vives fonctionne bien, de même que dessins en simple ou double page vs des zooms sur des plus petits détails. La cohérence de l'ensemble est aussi une force, les changements de dessinateurs peuvent parfois trop changé le style et donc l'ambiance. Mais ici ce n'est pas le cas et l'ensemble est vraiment riche et aussi intense graphiquement que ne l'est le récit.
Au chapitre des points moins positifs, Batman est mis en avant sur la couverture, mais au final joue un rôle assez succinct dans le récit. J'aurais pu citer la quantité énorme de dialogues pendant que les personnages se mettent très joyeusement sur la gueule, mais les dialogues ont du sens et évite la surenchère de bastons épiques muettes. Quant à la traduction, j'ai du mal avec le "AIIIIIEEEE" utilisé à chaque fois qu'un personnage se prend des coups capable de casser une planète en deux... Un bon vieux "AHHHHHH" aurait fait l'affaire. Ou bien si c'est de l'humour, l'effet comique est vite perdu avec la répétition.
Mais ce sont là des détails, ce Blackest Night est un excellent récit, qui fonctionne même avec un total ignare en Lantern comme moi. Les puristes auront peut-être plus à redire, mais en l'état, c'est un très solide 8/10 lorgnant vers le 9 pour moi.
Allez, j’avoue, je me suis encore bien amusé avec ce tome.
Twilight est amusant à paniquer et chercher toutes les solutions, Anya est mignonne quand elle panique après avoir entend ce que pensent les autres… Et Yor est mimi à essayer d’être une bonne mère tout en explosant tous ceux qui s’approchent d’Anya…
Et il y a des scènes amusantes de gamin, à l’école, les réactions d’Anya face aux autres, le jeune Desmond face à Anya…
Cependant, si je me suis amusé, j’ai aussi trouvé que ça commençait déjà à tourner en rond dès le second tome…
Certes, les soucis changent – il faut inscrire la gamine, il faut répondre aux professeurs, il faut trouver un habit, il faut que la petite s’excuse…
Mais il y a déjà une trame répétitive qui s’installe : un souci, Twilight panique, Anya panique, Yor explose quelqu'un, ça s’arrange. Et rebelote.
A voir…
Mais ça aurait pu être sympa, comme Conan, des histoires plus courtes en 3 ou 4 chapitres – j’ai bien aimé, par exemple, le bonus au zoo où Twilight tente de se faire passer pour un bon père en menant sa mission au zoo, c’était frais, plein d’humour, sympa…
Alors en soi, il est bien, ce tome.
Je retrouve le côté tordu de l’auteur que j’aimais bien, avec des discussions intéressantes, des dilemmes ardus à résoudre avec des solutions qu’on n’avait pas imaginées…
Le bras de fer entre le professeur et Mirai est donc bien prenant.
Mais…
J’ai toujours du mal avec ce sujet de Dieu…
Et surtout, malgré ses Nobel et son intelligence, avec le professeur…
Son argumentaire est qu’il ne faut pas de Dieu, de créatures à laquelle on croit, qui serait toute puissante et pourrait éventuellement décider pour nous.
Et, pour qu’il n’y ait plus de Dieu, il décide empiriquement de tuer les candidats pour qu’on suive son idée forcément géniale…
En gros, il use de sa pleine puissance déifique pour refuser toute puissance déifique… Moyen cohérent…
Mais comme chaque situation tendue offre un dénouement inattendu, ça reste sympa.
Un épisode qui commence comme un nouveau cycle.
Après le final tonitruant du tome précédent, les années ont passé et les survivants ont évolué de manière différente.
Marini prend le temps de mettre en place tous ses personnages, ainsi qu'une nouvelle intrigue sans désavouer les événements précédents. Et malgré cette fausse lenteur narrative, on se laisse malgré tout surprendre au cours de l'une ou l'autre situation.
Bref, encore un tome réussi qui relance parfaitement l'intérêt de la série.
On aimerait parfois partir vers des rivages lointains comme pour fuir la monotonie du quotidien ou bien des menaces bien réelles. Parfois, c'est pour fuir l'être qu'on aime comme un sacrifice qu'il convient de faire pour avancer dans la vie.
Voici donc le récit de jeune immigré italien de 17 ans qui débarque en 1938 à Chicago en pleine prohibition pour rencontrer un membre influent de la mafia locale et qui est d'origine polonaise. Il s'en suivra une relation assez tumultueuse sur fond de formation aux jeux de pouvoir dans les réseaux. Plus basiquement et en résumé, l'amour et la trahison au cœur de la Mafia entre deux hommes.
J'ai bien aimé l'aspect graphique qui donne de la rondeur et de la finesse aux différents personnages. L'un a un aspect juvénile assez marqué qui lui donne évidemment un pouvoir de séduction non négligeable. L'autre est plus âgé, plus expérimenté, c'est le mentor qui a réussi. Leur relation va être compliquée mais assez passionnante à suivre durant plus de deux décennies.
Bref, certains diront que c'est une espèce de romance entre des gangsters de la Mafia. Les plus puristes n'aimeront sans doute pas le sujet. Après, je pense qu'il faut de tout pour faire un monde. Pour ma part, ce n'est pas qu'une histoire à l'eau de rose. Cela va évidemment au-delà !
Pour tout dire, j'ai plutôt apprécié cette BD assez bien construite et qui aborde plusieurs thèmes assez intéressants. L'autrice Anaïs Flogny fait une proposition assez originale d'une histoire de gangsters sans doute marquée par différentes influences extérieures comme le manga dans le genre yaoi par exemple.
Pour une première œuvre, c'est plutôt d'une rare maîtrise qu'on ne peut que féliciter. C'est une autrice à suivre incontestablement car elle a marqué un bon point avec ces rivages lointains.
C’est certainement parce que j’ai l’habitude de lire du Tronchet plus humoristique que je n’ai pas trop accroché à cet ouvrage. Cela n’enlève rien à sa qualité et plaira très probablement aux adeptes du genre.
Même si l'environnement du Japon dans lequel se déroule cette aventure paraîssait intéressant, cela ne suffit pas à en faire véritablement un bon album. Le scénario est bien trop léger. On suit notre héros Bob traqué sans vraiment savoir par qui ni réellement pourquoi. On en apprendra plus dans les dernières planches mais cela reste presque anecdotique.
Avec son titre accrocheur "Les femmes ne meurent pas par hasard" ne trompe pas sur le sujet abordé. Un thème d'actualité qui est toujours bon de souligner.
Sur le fond, les témoignages des victimes et des agresseurs sont essentiels, la bande dessinée déroule les faits et accusations, elle rentre un peu plus dans le ressenti des victimes mais peu dans la psychologie des parties prenantes. Sur toute la longueur, j'ai trouvé cette BD documentaire très linéaire et on retrouve des témoignages qui ont déjà pu être lus/vus/écoutés sur d'autres médias.
Sur la forme, le format en BD n'apporte pas grand chose, car l'image ne dessert pas forcément le texte et vise-versa. J'aurai pu lire les témoignages sous forme de dialogues textuels, j'aurais ressenti les mêmes émotions. Le personnage de l'avocate Anne Bouillon est assez inexpressif dans son dessin, malgré son empathie pour les victimes. La mise en couleur apporte quelque chose de frais et moderne, le dessin est satisfaisant mais manque un peu de dynamisme.
En résumé, c'est très standardisé comme œuvre, les témoignages permettent de comprendre les enjeux, mais d'autres films ou livres font ça bien mieux. Même si en soi, l'avoir sous forme de BD permettra toujours de défendre le combat des violences faites au femmes, il n'a que par la communication et aussi la diversité des supports que les lignes pourront bouger.
Une lecture avec un niveau de dépravation incroyablement malsain et élevé. Le dessin est plutôt très bon, et le scénario plutôt très con. Mais c'est un joyeux gloubiboulga parfaitement assumé par un éditeur un peu WTF et un créateur complètement barré. Pour lecteur très averti uniquement.
Emaint-i ‘vel tamallidi
E lez-varn ar Vistri
Torret o lañs ned eo ket
Sonn ha divrall chomet.
(Anjela Duval)
Trois jeunes amis se retrouvent pris dans un engrenage, celui causé par une société injuste et inégalitaire de type féodal et une justice complaisante vis-à-vis des puissants car rendue par les maîtres (à l'heure où Marine le Pen a été condamnée par la justice, il est d'ailleurs rassurant de voir que l'on a encore des juges intègres en France, impartiaux, des contre-pouvoirs dignes de ce nom). On les condamne alors à devenir des bersekirs, des hommes aliénés par un parasite introduit dans leur corps... On ne peut plus bizarre, mais pas sans attiser de la curiosité.
Lors de ma lecture du Roi des Fauves (inspiré par un roman d'Aurélie Wellenstein), j'ai en réalité oscillé entre intérêt (exemple : page 25) et moments de désintérêt pour cette BD (exemple : page 30), que ce soit sur le plan graphique (expressivité et originalité du style) ou le scénario (poncifs et trop balisé). Au final, je n'ai jamais été pris de passion pour cette histoire de Chauvel (contrairement à d'autres de ses BD que j'ai énormément aimées), mise en images et en couleur par Guinebaud et Lou. Néanmoins, j'ai aimé les moments « chauds » (couleurs fauves, revirements inattendus du scénario, transformations des personnages, début de questionnement sur leur humanité) qui contrastent avec une certaine pâleur du texte et de la composition, le froid graphique de certains passages.
Ainsi, si cette BD est finalement un peu trop lisse*, en tout cas pour moi, je lirai tout de même la suite de ce diptyque.
Merci aux éditions Delcourt pour l'envoi de cette BD.
*Exemple : pourquoi ne pas intégrer une langue minorisée, comme ont su le faire intelligemment les producteurs du jeu vidéo The Witcher 1, avec la langue des elfes (très proche du breton, puisqu'il s'agit d'une langue brittonique, et donc aisément traduisible) ? D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi les personnages parlent un français parfait encore une fois (sont-ils allés à l'école ?). Est-ce que faire une faute de français, le déformer un peu, doit être considéré comme une faute morale ? Dans tous les cas, heureusement qu'on peut compter sur d'autres pays pour mettre en valeur notre héritage culturel, vu le peu de diversité culturelle qu'il y a dans les médias en France.
L’album s’intitule "Purge". Comme une évidence. J’aurais pu m’arrêter là mais mon avis doit nécessairement faire cent caractères alors je vais le délayer un peu (DC vs. Vampires 2021, #7-8 et DC vs. Vampires: All-Out War 2022, #1-4).
Comme le précédent, cet album est bel et bien une purge. Les protagonistes y passent encore le plus clair de leur temps à se battre et à se mordre joyeusement. L’histoire n’avance pas et on rallonge au contraire la sauce avec une série dérivée dont l’objectif parait non pas de ressusciter Batman mais plutôt de donner un temps d’exposition à plusieurs personnages secondaires, voire carrément mineurs, de l’univers DC Comics.
Tout au plus, le dessin en noir et blanc et rouge de Pasquale Qualano sur le spin-off mérite le coup d’œil en cela qu’il rappelle les anthologies Black, White & Blood ou Harley Quinn: Black + White + Red. Et, pour les plus curieux ou les éventuels lecteurs de BD franco-belge qui se risqueraient à lire cet album, il y a quelques planches de Guillaume Singelin (P.T.S.D., Frontier) mais c’est le back-up d’un spin-off donc son intérêt scénaristique est proche du néant.
Bref, si vous aimez vraiment les vampires, faites l’impasse sur cette série et lisez plutôt American Vampire, par Scott Snyder et Rafael Albuquerque, en cinq belles intégrales chronologiques.
TER et TERRE forment une superbe petite série de SF, avec des thèmes connus mais bien développés, et aux dessins somptueux.
TER et TERRE forment une superbe petite série de SF, avec des thèmes connus mais bien développés, et aux dessins somptueux.
Personnellement, je trouve que cet album tient la route, avec un bon petit scénario. Le thème abordé est intéressant et l’ensemble se lit très bien. Un Rantanplan fidèle à lui-même, avec son petit air benêt.
Des personnages attachants, un scenario maitrisé, une intrigue où l'on ne s'ennuie jamais, mais sans jamais tomber dans la surenchère.
Le graphisme de Loisel est limpide, lisible et apporte un grand charisme aux personnages. Bref une excellente série.
Un sujet casse gueule, traité avec une grande délicatesse, tant dans le propos que dans le graphisme. Certaines planches sont vraiment touchantes, grâce un trait précis et juste. Les ombres au fusain contribuent à une atmosphère presque poétique Les personnages sont attachants. Une réussite.
Boaf, il ne se passe pas grand-chose dans cet album, ça se lit en 5mn. Ok, c'est beau, ça se lit comme on se promène dans une galerie. Le personnage principal est infect, imbu de lui-même et ivre de pouvoir, ça ne donne pas envie de le suivre.
Parce que j'ai beaucoup aimé RIP, j'ai acheté cet album les yeux fermés. Quelle erreur! C'est un néant scénaristique absolu. On suit péniblement les errances d'un personnage squatteur, crade, fumeur d'herbe, obsédé par les ventilos lors d"un interminable monologue ponctué de Mec dans toutes les phrases. 130 pages sans aucun intérêt.
Après la mise en place du tome précédent, la confrontation inéluctable est en marche. Toute la férocité des combats est sublimée par la talent de Marini. D'ailleurs il ne ménage pas ses personnages, c'est le moins que l'on puisse dire.
Quand l'Histoire se mêle au drame, cela donne un des tomes les plus intenses de la série.
Quel moment de pur bonheur, les personnages sont magnifiques, le dessin est magique et les aquarelles de toutes beautés. Le scénario est succulent. UN VRAI REGAL de lecture.
Les informations sont fausses : cet album est de xavier duvet et parrillo lucio n'a rien fait, ni dessin, ni couleur.
Les informations sont fausses : ce dessin est tiré d'un portfolio de xavier et parrillo lucio n'a rien à voir avec ce HS02
Certains auteurs dessinateurs comme Charles Burns ou Mezzo ont un style graphique pour moi absolument fascinant.
Eric Kriek en fait partie, j'ai grand plaisir à tourner les pages de ses albums qui, dans plusieurs registres différents, nous montrent une belle maîtrise technique.
Avec La Mare nous est proposé une histoire dramatique flirtant par petites touches avec le fantastique. Le climat est bien soutenu par ce dessin sans contours riche d'une composition couleurs en parfaite adéquation avec le sujet.
Du bel ouvrage.
L'intérêt de cet album réside principalement dans la représentation gothique très noire et flamboyante de cet univers d'outre-tombe dans lequel s'est perdu une charmante jeune fille au caractère bien trempé.
L'essentiel de l'attrait de cette histoire encore inachevée réside d'ailleurs dans la saine révolte de l'héroïne en parfait décalage avec l'austérité et l'omnipotence de cet univers onirique.
Ce personnage rebelle et effronté détend un peu l'atmosphère lourd et solennel des lieux.
Ces visions cauchemardesques de l'après-vie, qui doivent beaucoup à Dante, Edgar Poe et H.P. Lovecraft, m'amusent beaucoup. Elles donnent une forme torturée et exacerbée aux angoisses qui peuplent nos imaginaires.
Snö n'y va pas avec le dos de la cuillère, ses paysages, son architecture et sa statuaire tourmentés sont ce que vous pourrez trouver de plus radical dans le genre.
C'est d'ailleurs pour ça que je me suis laissé tenter.
Bonjour
Acheté hier (2 avril) et lu dans la foulée.
Excellent album, indispensable pour ceux qui ont de la considération pour les personnes handicapées (ce qui peut arriver à chacun d'entre nous. Dans cet album, la malvoyance de Tanie, compagne de Marc). Un sujet délicat abordé avec humour tout en étant réaliste. On sent le vécu. Merci Marc Cuadrado.
Renaissance 6 marque un tournant dans la série, avec l'arrivée des impitoyables Ouröbörös qui entreprennent de piller la Terre après que Jennifer (mais est-ce bien son nom ?) ait coupé l'accès au système solaire.
Cet excellent tome privilégie une fresque guerrière intense, bien que certains développements narratifs et visuels soient inégaux. Un parti pris surprenant mais efficace ! La conclusion, à la fois amère et mélancolique, met en avant le sacrifice et les dégâts de la guerre, tout en soulignant le cycle de destruction et de renaissance au cœur de la saga.
Critique complète :
https://www.alphabulle.fr/apocalypses-gigognes-dans-renaissance-6/
Doit-on préférer le cœur ou bien le devoir ? C'est un cruel dilemme. C'est clair que pour certains individus le choix sera vite fait. On pourrait penser qu'il faut penser d'abord à soi et au cœur mais d'autres individus laisseront passer le devoir envers la nation en tout premier lieu. C'est un concept qu'on a franchement du mal à imaginer de nos jours dans nos sociétés si individualistes...
On va parcourir quelques siècles en arrière avec ce manga dans la cour d'un roi qui va avoir une seconde épouse qui va enfanter du seul héritier du royaume. Va commencer une guerre sans merci entre la reine en titre et la seconde épouse mère du Prince. Voilà pour le décor !
Notre héroïne se nomme Berta. Non, cela ne sera pas la grosse Bertha mais plutôt une jeune femme d'un riche seigneur de province qui possède toute l'éducation nécessaire et surtout une beauté assez envoûtante. On suivra tout son développement depuis ses débuts à la cour royale de ce pays imaginaire au milieu de ces luttes partisanes.
Le dessin en noir et blanc est plutôt joli avec une précision et une clarté impressionnante au niveau du trait. Les expressions des visages des personnages sont manifestes mais sans faire dans l'exagération de certains shojos ce que j'apprécie grandement. Il y a manifestement une élégance du graphisme qui m'a bien plu.
Au final, j'ai bien aimé ce shojo qui est assez immersif pour nous faire plonger dans une cour royale où une jeune femme va parvenir à s'imposer petit à petit à force de sagesse et de perspicacité.
Elle va gagner non seulement l'estime mais également le cœur de son époux ! Cela rappelle un peu l'histoire du roi d'Angleterre Henry VIII et de ses deux épouses. Par ailleurs, elle va devoir protéger son enfant , l'héritier du trône, contre tous ceux qui désirent du mal car d'un sang soi-disant impur.
Bref, c'est un manga que je recommande et qui plaira surtout aux femmes, je ne le cache pas.
[RELECTURE]
Tout comme plusieurs des autres albums de ce nouveau quintette, l'Ordre du Temple change un peu de vocation. Notre personnage principal, Ararun, est bel et bien un templier, mais de nom seulement. Ici, on a droit à une enquête, un duo de détectives composé d'un Nain et d'un Elfe qui doivent trouver le meurtrier du favori aux prochaines élections...
L'histoire est dans l'ensemble bien écrite et se laisse lire, elle est agréable, mais manque un peu de suspense, puisque le coupable est évident dès le départ. Reste que le développement qui mène au dénouement est quand même plaisant. Le dessin de Deplano demeure très bon, même si j'ai eu l'impression qu'il était un cran en dessous de la dernière fois.
Pourtant, ce tome comporte quand même quelques faiblesses. Slurce est mentionnée à plusieurs reprises sans jamais vraiment être expliquée. Si vous n'avez lu que Nains et pas les autres séries du monde d'Aquilon, vous risquez d'être confus. Il y a aussi quelques scènes étranges, comme celle du mendiant qui s'effraie d'une pièce de monnaie pour aller se faire tuer par un ours... c'est très peu crédible.
Ailleurs, on a la phrase suivante, « À l'époque, il vivait avec son petit frère, Palandyr... » et à la page suivante, à la même personne, « Palandyr et lui s'entendaient bien. Son jeune frère était même venu vivre chez lui depuis quelques lunes. » ??? On le sait, tu viens de le dire la page d'avant! Cela me laisse penser que Jarry écrit trop vite sans vraiment se relire, mais bon... Ça m'a un peu rappelé des étrangetés de l'album Fey du Temple, d'ailleurs. En fait, c'est peut-être Deplano qui écrit secrètement? Enfin, notons à un endroit une confusion entre le futur simple et le conditionnel présent, comme d'habitude.
Ultimement, l'album est très bon dans l'ensemble, mais il s'adresse davantage aux amateurs de toute la série d'Aquilon qu'aux amateurs de la série Nains. À noter aussi que nous avons ici l'album le plus court de toute la série (sur 25 tomes sortis), avec seulement 49 pages.
C'est au tour de "Au nom du pain" de faire briller un des fleurons de la gastronomie française.
L'époque dans laquelle se passe le récit se trouve être la réussite même de la série. En temps de guerre, tickets de rationnement et contrôle des populations par les forces allemandes, on ressent le poids de cette surveillance tout au long de la lecture. Si l'époque 1 (T1 et T2) réunie toute la tension et l'intensité nécessaire pour en faire une belle série, le 3ème tome avec la 2ème époque fait flop et la narration initiale s'écroule sous le poids du trop plein d'informations, une jolie déception en fin de bouche.
Dans le dernier tome de la série (T3), le récit ne parvient pas à centrer son attention sur une seule famille ou une seule histoire : trop de détails, trop de changements de personnages et de narrateurs c'est difficile de suivre. Le rebondissement proposé à la fin du T2 est balayée d'un revers de la main en 2/3 planches dans le T3. Alors que Marie et Marcelin sont des personnages centraux et attachants dans l'époque 1, l’intérêt disparait par la suite. Difficile de s'attacher ensuite à l'armada de nouveaux personnages présentés, des différents intérêt familiaux, c'est très fouillis.
Le trait de Lejeune est sympathique et dessert bien le récit. Des planches vives aux couleurs modernes et un soin particulier accordé aux personnages, visages et expressions. Un bémol, les bulles de dialogues entrecroisées de la sorte ne rendent pas forcément le récit des plus lisibles et leur lecture m'a sorti parfois de l'histoire pour savoir qui parle. Dans le T3, on ressent également une moindre attention au niveau du dessin, moins appliqué ; le trait est plus gras, moins précis, surtout dans la deuxième moitié à partir du mariage de Marie. On ressent toute la difficulté des auteurs pour maintenir l'attention du lecteur avec une qualité de dessin qui s'étiole, c'est dommage car cette série a bien commencé mais elle n'a pas su rebondir.
Après l'excellentissime TYLER CROSS, le duo Nury / Brüno revient avec un nouveau thriller, cette fois-ci teinté de surnaturel : ELECTRIC MILES. J'avoue ne pas être totalement rentré dans l'histoire, qui bénéficie pourtant d'une atmosphère sombre et désabusée bien plaisante. L'intrigue m'a laissé un peu sur ma faim, même si l'on sent que potentiellement il y a matière pour que cette nouvelle série envoie du très très lourd ... En tous cas je serai présent au tome 2 pour voir comment tout ça évolue.
Concernant la partie graphique, que dire de Brüno qui n'a déjà été dit ? Ce type est un put... de génie; son dessin est réellement hypnotique (bien que pourtant minimaliste) et a presque quelque chose d'unique au monde (qui dessine comme lui ? Personne !). Une fois de plus, l'artiste livre une copie impeccable et bien évidemment, il est pour beaucoup dans le plaisir que j'ai eu à lire cet album.
Une aventure bien loufoque qui bénéficie du sens de l'humour absurde et crétin de Tebo (que j'adore) et du dessin absolument splendide de Keramidas (que j'adore aussi), bien mis en valeur par une colorisation chatoyante. Si les gags ne font pas tous mouche, on rigole quand même pas mal et on passe un bon moment.
Aussi enchanteur que le premier tome. C'est bourré de tendresse, d'empathie, de personnages attachants, d'humanité ... et franchement ça fait du bien ! A ces ingrédients s'ajoute une intrigue basée sur un mystère qu'on prend plaisir à éclaircir au fur et à mesure que l'histoire progresse et graphiquement, l'ensemble est aussi plaisant qu'inventif, entre un trait doux, des couleurs pastels agréables et des trouvailles graphiques originales, comme cette alternance entre planches de BD classiques et extraits du carnet intime de notre héroïne.
Petits et grands peuvent y aller les yeux fermés; c'est la série idéale pour une lecture en famille !
Bob et Bill doivent voyager dans le temps pour venir sauver Yolande de Mauregard, croisée dans "L'épée du Paladin" (qu'il est préférable d'avoir lu avant d'aborder ce volume), capturée par l'ombre jaune. Un récit très orienté SF qui manque un peu d'énergie et dont le dénouement est décevant. Les dessins sont bons, mais la couleur c'est une autre affaire...
Un bon scénario encore une fois, pour une aventure sur fond de science-fiction et une ambiance un peu psyché.
Le genre était très en vogue à l’époque. Non seulement dans la bande dessinée mais aussi au cinéma et dans les séries télévisées.
En tout cas, ça fonctionne encore pas mal autant de décennies plus tard. Ça se relit avec beaucoup de plaisir.
DC Vampires est une série-concept à la manière d’Injustice ou de DCeased, toutes deux scénarisées par Tom Taylor. Sous un prétexte spécieux, l’ensemble des super-héros et des super-vilains de l’univers DC Comics est convoqué par James Tynion IV et Matthew Rosenberg pour s’affronter dans un long et pénible combat contre les vampires (DC vs. Vampires 2021, #1-6 ; DC vs. Vampires: Hunters 2022, #1 ; DC vs. Vampires: Killers 2022, #1).
Certes, avec un titre pareil on n’était pas en droit de s’attendre à quelque chose de très intellectuel (un peu comme lorsqu’une série s’intitule Dark Nights Death Metal: The Multiverse Who Laughs). Et de fait, c’est plus ou moins la même recette que DCeased, les mêmes couvertures – empruntées ? – par Francesco Mattina, les mêmes personnages majeurs sacrifiés d’entrée de jeu et surtout la même finesse dans l’écriture (bim bam boum sur douze épisodes et une multitude de spin-off inutiles).
Ainsi, on se contrefiche totalement des enjeux puisqu’ils sont artificiels, tous les coups sont permis alors on ne s’étonne plus de rien, le dessin d’Otto Schmidt n’a aucune personnalité, les personnages parlent comme des adolescents immatures et, contrairement à ce que laisse penser cette couverture trompeuse, Batman n’est pas du tout un vampire. Bref, c’est nul et il n’y a rien à sauver mais ça s’étale quand même sur trois tomes.
Globalement bien sympa mais.
Les dessins sont de qualité, avec des angles différents, une bonne intensité…
Les réflexions sont intéressantes sur l’existence de Dieu, la nécessité de poursuivre, le pouvoir spécial d’un ange, l’organisation d’une rencontre et les manipulations, comme les souvenirs du professeur et ses raisons de vouloir mourir.
Mais voilà.
Je dois être réfractairement hermétique à tout ce qui touche à la religion et, tout intéressant que ça puisse être, j’ai du mal à adhérer…
Inévitablement, je compare à Death Note et Bakuman…
Dans ces deux derniers, j’y trouvais deux avantages par rapport à ce manga.
D’abord, il se passait des choses. Des choses simples, une idée à trouver ou mettre en place, il y avait une alternance dynamique pour réfléchir en argumentant et l’action réalisée…
Là, on a eu soit de la méga action, soit beaucoup de bavardage pour juste mettre en place une réunion pour à nouveau discuter… Il n’y a pas ce même équilibre réussi…
Et puis le sujet, vraiment, ne me palpite pas.
Outre la religion qui m’indiffère au plus haut point, l’auteur choisi, pourquoi pas, de discuter de l’existence de Dieu ou ce qui se passe après la mort.
Comme il le dit lui-même, ce sont les choses pour lesquelles personne ne sait rien.
On alterne donc entre discussion stérile puisqu’on parle d’un truc qu’on ne peut pas connaître, avec argumentation philosophique pour et contre. Si c’est intéressant, ça reste vain…
Ou alors, on a une prise de position – oui, Dieu existe mais c’est une créature inventée – qui vaut ce qui vaut mais qui est juste un point de vue indéfendable… Et donc, soit faux, soit vain.
J’aime la narration et le dessin mais vraiment, j’adhère pas au propos…
J'ai lu le premier tome mi-amusé mi-sceptique. J'ai lu le second au 3/4 sceptique. A la sortie de ce troisième tome, je jette l'éponge. Cette niaiserie d'une subtilité microscopique n'est plus de mon âge, probablement.
Je me suis demandé si j'allais à faire avec un manga avec ce titre car la couverture m'y faisait sérieusement pensé mais non, c'est bien au format européen. Cependant, c'est bien d'inspiration manga sur le mode apocalyptique d'un monde devenu irrespirable.
Le dessin très réaliste en couleur fait quand même pensé à de l'anime dans la plus grande tradition des studios Ghibli et de Miyazaki. Oui, on a droit à une sorte d’œuvre hybride. Moi, j'ai trouvé que le rendu graphique faisait très froid à l'image de ce monde assez glacial car sans espoir.
Il y a un aspect à la fois mélancolie et poétique qui laisse place à la contemplation devant l'absence de dialogues. On pourrait reprocher un aspect assez lapidaire au scénario avec pourtant une petite équipe sur ce projet. Quand on a lu « La route » de Manu Larcenet et qu'on enchaîne « Kaya » sur un thème similaire, on se dit qu'il y a une sacrée différence ! Excusez-moi du peu.
Pour autant, la lecture n'a pas été désagréable bien au contraire. Je n'ai pas trop apprécié le fait que Kaya se remet assez vite de la mère de son grand frère qui a voulu la protéger au point de faire ami-ami avec son agresseur, une sorte de bestiole mutante assez effrayante. Il y a un manque de profondeur manifeste de ce que peuvent être des relations humaines fraternelles.
Une originalité est quand même de pouvoir écouter des morceaux de musique gratuitement en téléchargeant un QR Code tout en lisant cet album. Une plage musicale a été spécialement composé par Remo Baldi ce qui n'est certes pas négligeable.
Pour préciser un peu, il faut savoir que Remo Baldi est un compositeur dont la musique mêle l'intensité émotionnelle des bandes sonores de films aux atmosphères de la musique électronique. Il a écrit et produit de la musique pour divers projets de films et a travaillé sur un certain nombre de bandes sonores de bandes dessinées, dans le but d'enrichir leur narration visuelle.
La BD sera vite lue mais également sans doute très vite oubliée mais elle nous fera quand même passer un bon moment de divertissement et c'est sans doute ce qui compte vraiment.
Il y avait si longtemps que je n'avais pas lu le tome 1 que j'ai dû le relire avant de lire celui-ci. C'était moins bon que dans mes souvenirs. Le tome 2 suit la même lancée que le premier. Beaucoup de guerres de vaisseaux dans l'espace et de beaux dessins si on aime le style numérique, mais ultimement le scénario s'avère très classique et n'est pas aussi complexe qu'il semble être de prime abord. C'est tout simplement l'histoire de dieux qui se réveillent et de ceux qui vont tenter d'intervenir, essentiellement. Il n'y a pas vraiment de subtilité ou de tractations politiques. Dommage.
Un peu déconcerté par la lecture de cet album... Déjà, j'ai souffert une fois de plus du texte minuscule. J'ai comparé avec "Mon ami Pierrot" et ce n'est pas qu'un problème de vue ! La police est plus petite. Un problème récurrent dans les BD actuelles...
Bref, la première partie m'a vraiment plu avec une histoire d'ados où tout semble dériver dans l'horreur fantastique ! Et puis, on bascule dans le monde des fantômes... À partir de là, mon intérêt s'est amoindri. On découvre une deuxième histoire. Comme si l'auteur voulait mélanger plusieurs idées. Ok, ça se recoupe et on revient à nos deux ados persécutés. Mais c'est un peu maladroit et le mélange horrifique/comique ne fonctionne pas trop. Je m'attendais à une approche plus adulte, étrange et original. Les réflexions sur l'école, le regard de l'autre, l'adolescence, manquent de profondeur.
Dommage...
C'est toujours plaisant de voir de quelle manière nos héros se font embarquer dans une nouvelle aventure, souvent malgré eux. Sans être revolutionnaire, le récit est bien construit et plaisant à lire. La relation qui lie Bob et Bill ainsi que la dose d'humour légère qu'on retrouve souvent dans cette série tirent l'ensemble vers le haut. Une bonne lecture.
Un bon tome, le scénario est assez classique et notre cowboy est chargé de protéger Bartholdi et sa dernière création, Lady Liberty.
Pas mal d’humour avec des bonnes références, on ne s’ennuie pas dans cette nouvelle aventure.
Personnellement, je trouve que le duo Achdé-Jul fonctionne plutôt bien et nous offre encore ici un album intéressant et distrayant.
Des poupées étranges prennent vie et vont tenter d'envahir la ville tandis que Morane doit sauver une amie kidnappée. Le scénario est vraiment très léger et les couleurs sont perfectibles. Un album moyen.
Je préfère la tournure que prend la série, plus de réflexion, de rebondissements que d’action.
Alors après, si la discussion sur l’existence de Dieu, le besoin de son existence, tout ça est intéressante, elle est un peu longue pour l’intérêt que je porte à la religion…
Cela étant, ce nouveau venu, le professeur trop génie, est sympa.
Le pauvre Susumu fait de la peine malgré tout et les revirements d’avis des candidats sont pas mal sans être hallucinants…
A voir si la proposition amenant ce concours est la solution finale ou pas – auquel cas, c’est sympa mais un peu léger…
Un polar bien mené avec un graphisme précis et élégant. Déçu par les révélations finales qui ne paraissent pas appartenir aux propos des protagonistes mais du scénariste. Un dialogue assez long parsemé de flashbacks. On a du mal à savoir parfois qui parle. Il aurait fallu peut-être un léger code couleur dans le traitement graphique pour différencier les deux orateurs. On perd la fluidité du récit à ce moment-là.
Dommage...
Le dernier bon album de la série. Le scénario commence à s'infléchir vers l'héroîque-fantasy mais conserve une cohérence interne de bout-en-bout.
Probablement l'album le plus plaisant, avec un scénario tragique et romantique à souhait et un soupçon de space-opera.
Après quatre tomes sans grand intérêt sinon de planter le décor, la série décolle enfin pour un plateau qualitatif acceptable jusqu'au tome 9 inclus. On n'atteint jamais les sommets du 9e art, mais tout du moins cela devient-il plaisant à lire et surtout à voir.