Les avis de - Cellophane

Voilà un manga déroutant…
Bon, le dessin est nickel, rien à dire, propre, précis, très lisible, avec de jolis cadrages régulièrement, aéré…
C’est l’histoire qui est déroutante.
Une première, pour présenter le personnage de Kasane, son pouvoir et ses soucis. Et le harcèlement des autres fonctionne bien puisqu’on n’a aucune empathie pour la victime, on se réjouirait presque du pouvoir de Kasane de lui voler son visage pour vivre son rêve – d’autant que la surprise du pouvoir est là...
Petite vengeance bienvenue, coup du sort tragique à la fin, j’ai pas vu les trois premiers chapitres passer.
J’ai eu un peu plus de mal avec les trois suivants. Quasi aussi fluide mais un peu moins, Kasane réitère pratiquement la première histoire.
Plus de surprise, donc, mais également moins de satisfaction, puisque cette fois, sa victime est gentille – en tout cas, j’ai pas adhéré aux explications de Kasane pour dire qu’elle était méchante…
Donc moins accroché malgré la qualité de la narration : une histoire qui se répète à se demander si ça va être la même en boucle pendant 14 tomes, un détachement de l’héroïne, son côté sombre, sa vengeance bête, noir, injuste et égoïste, refusant d’accepter de l’aide, qui la rend moins sympathique…
Et puis les deux derniers chapitres relances avec du mystère, qui est ce type, qu’y a-t-il eu avec la mère ?
Intrigant, donc, on ne sait pas où l’auteur veut en venir – mais j’espère qu’il a un truc positif parce que, outre la mise en avant de la beauté comme vecteur essentiel de réussite, quoi qu’ait fait la mère, je ne pense qu’à la personne qui a perdu son visage et a dû mal le vivre… Donc pour que quelqu'un réussisse en volant la beauté indispensable, il faut que quelqu'un souffre à côté ? Morale étrange ; à voir…

Amusant.
Ok, il y a quelques gags simplistes, deux ou trois gags répétitifs, le shérif est très faible mais l’équilibre avec Robin fonctionne et le dessin rond comme le dynamisme emporte gentiment.

On est loin des Bidochon !
Des histoires courtes sans lien qui sont globalement noires, voire sordides, sexuellement appuyée et sur des sujets étranges comme l’inceste qui paraît travailler Binet…
Déroutant quand on s’est mangé plus de 20 tomes de Bidochon et Kador avant de lire cette œuvre plus sombre dans laquelle je n’ai pas accroché avec tout.
Les absents ont toujours tort – 4
Triste et touchante histoire – on n’est peut-être pas complètement impliqué du côté du couple mis en retrait mais ça montre
On ne m’a pas bien expliqué – 4
Intéressante cette présentation de la femme libérée qui ne l’est pas tant, subtil et acide.
Jamais seuls avec H.L.M. – 4,5
Brillantissime, cette histoire en plan fixe, les rêves de Raymonde (qui s’appelle Marthe), la compréhension de tout ce qui se passe au-dessus et les expressions de Robert !
Qu’est-ce qu’on peut faire quand on est une petite fille et qu’on s’emmerde le mercredi – 2,5
Mouais, il y a un côté rigolo avec la fille qui embête son père mais un côté glauque gênant avec le père qui veut la déshabiller… Un poil malsain…
G et M – 2,5
Arf… Celui-ci aussi était sympa au début, la dispute, la découverte du conjoint, comment le couple s’est formé… C’était assez rigolo mais le côté glauque incestueux de la fin, j’ai du mal…
Vieux fou vieux con – 3
Saignant dans les dialogues et la chute, Binet a le sens du drame, mais l’ensemble ne m’a pas totalement emporté.
Jojo – 3
Ok, c’est amusant ; ça fait très années 70, libération sexuelle et délire des rencontres au pif… Quelques phrases drôles et décalées, ça passe bien.
Guignol et Kiesch – 2,5
Il y a sûrement un message dans cette histoire, peut-être une critique de la société… J’y ai majoritairement vu une histoire étrange de pétage de plomb…

Ben rien à dire, c’est nickel !
Les dessins d’Alexis sont toujours d’une exquise finesse, le scénario de Greg original et farfelu.
Alors peut-être que c’est dommage qu’on laisse penser à une histoire qui est en réalité plusieurs mini-histoire mises bout à bout. Leonard de Vinci, c’est rigolo, mais on passe à tout autre chose ensuite, les deux trames pouvant tenir un album chacune à elles seules…
Y’a parfois, on dirait une œuvre de « jeunesse », de potes qui racontent des trucs sans trop de soucier de ce que ça serait et on peut avoir une légèreté proche de la fatuité…
Mais bon, globalement, je me suis bien éclaté avec cet album bourré de petits détails amusants et de dynamisme dans le dessin comme dans les dialogues.

Voilà voilà…
Que dire de plus ou comment se renouveler dans le commentaire avec une série qui ne se renouvelle pas ?
Bon, ça n’est pas désagréable.
Le strip en trois cases fonctionne toujours bien.
Mais jamais rien qui me fasse mourir de rire.
Voire, sourire.
C’est comme manger ses céréales le matin quand on est ado : ni bon, ni mauvais, une habitude, ça se fait…
Et donc, là, ben si on tombe dessus, ça se lit. Pas plaisant ou déplaisant, juste lu.

Le chaos annoncé n’est pas vraiment là, on repart dans la routine.
Le précédent Flashback apportait un vent de fraîcheur, de nouveauté, d’intérêt.
Ce tome ramène la moiteur d’été après la petite brise passagères.
Pas que ce soit mauvais, j’ai toujours plaisir à retrouver Dad et ses filles, mais l’habitude prend le dessus sur ce tome.
Pas de révélations sur les mères, pas de nouvelle petite amie, pas de tentatives de nouveau job, non, le classique gag qui se termine un peu comme on s’y attend…
Même Panda qui cherche à quitter l’appartement pour ses études rappelle… Panda qui cherchait à quitter l’appartement pour ses études dans un lointain tome précédent…
Sympa mais gentillet.

Oui, bon, les albums de Game Over se suivent et se ressemblent, avec des gags plus ou moins réussis, logiques, bien trouvés…
On retrouve avec plaisir les nouvelles aventures, principalement parce que, comme les enfants, on retrouve ce qu’on connaît.
Oui, ce sont de nouveaux gags mais ça ressemble tellement aux autres…
Le principal intérêt, c’est que ça évite de relire les anciens pour avoir un peu de surprise.
Gentiment sympathique.

J’avais eu un peu de mal dans le premier pour les dessins et l’histoire un peu tordue mais qui finissait par retomber joliment sur ses pattes.
Ici, j’ai toujours du mal avec les dessins, j’arrive pas, je trouve ça trop flou, trop approximatif, trop vite fait…
Mais pour l’histoire, alors j’ai été totalement largué par celui qui se fait suer à modifier tout un magazine manga pour qu’un type disparu se venge d’une ombre qui aurait été la muse du type qui…
Woh, woh, woooooooh…
Beaucoup trop tordu pour moi, ça ne rentre pas dans ma logique, ça m’a dépassé.
Pas apprécié.

C’est pas mal.
La fille qui parle à son ombre parce qu’elle a perdu sa jumelle, la boxe qui lui plaît plus que la danse, la mère danseuse qui veut que sa fille égale la disparue…
Il y a de la profondeur dans l’histoire.
Mais aussi un côté répétitif dans ces méchants qui agressent Colette, son hésitation à aller à la danse, ses tentatives d’astuces pour s’inscrire…
Mais surtout, il y a un côté gentillet : Colette n’est jamais en danger, jamais je me suis inquiété que sa mère découvre la vérité, jamais je n’ai craint l’agression des méchants, jamais je n’ai douté qu’elle irait à la boxe…
Sympa, intéressant, mais trop gentil.

On s’approche du Chick Bill futur !
A savoir, on a beaucoup plus de scène cocasse ici entre le shériff et Kid et c’est bien rigolo pour ponctuer le récit.
Si celui-ci se tient et est intéressant, il reste assez sérieux dans l’ensemble.
Dès lors, il est aussi assez linéaire : le gentil est pris, on le libère, rebondissement, le gentil est pris, on le libère, rebondissement…
Alors oui, c’est souvent bien fait et ingénieux, il y a de la tension et du suspense, mais ce n’est pas encore totalement foufou comme ça le deviendra.

Eh ! Ben il est pas mal, celui-ci…
Tout en gardant un côté rondouillard pour enfants, avec une aventure légère et drôle, il y a un petit côté adulte et critique, sur ce roi poltron, sur la bombe atomique que c’est pas écolo mais cool quand même, Anthracite manipulateur…
Surtout, ce que j’ai apprécié, c’est qu’il a souvent de réel souci dans sa fuite et trouve de bonnes astuces pour s’en sortir.
Le tome devient donc plaisant à lire à divers âges, je pense.

Bon, j’ai eu un peu de mal à entrer dedans au début – cette histoire tordue de cambrioler un magasin pour faire un article ne tient pas trop la route.
Pourtant, c’est inventif et rigolo, ce cambriolage, donc je suis entré dedans.
Mais après, tout le côté plan, on suit le mec, on arrive là-bas, je suis un peu sorti de l’histoire à la fois bien compliquée et simpliste…
Mais bon, la cavale dans les rues est sympa, donc je suis re-rentré dedans…
Après quoi, c’est un peu long dans la jungle, la tribu, et je suis un peu re-sorti du truc…
Mais finalement, la chasse au rhino était sympa et je suis à nouveau entré dedans.
Une histoire oscillante pour moi, donc, le trait de Franquin déjà là mais pas encore aussi précis que par la suite…
Un tome à connaître pour l’Histoire des personnages et l’origine de la Turbotraction, j’imagine, pas mauvais en soi mais pas ouf non plus.

Gags en une planche parus chez Fluide.
J’ai préféré ce tome au premier parce que j’y ai découvert plus de gags.
Ils ont dû être publié à une époque où je ne lisais pas ou plus le magazine, avec des auteurs qui m’ont semblé plus variés que dans le premier tome…
Bref, c’est sympathique, frais, ça se lit vite.

• Le clan du lac maudit – 4,5
Bon, ça devient un classique : si Rahan rencontre un homme, il veut le tuer avant de devenir son meilleur pote, le sorcier est forcément bête et méchant… Mais l’histoire est sympa de Rahan loyal à soigner son agresseur et intelligent à inventer le pont tournant dans une histoire qui tient en haleine.
• La terre-qui-parle – 3,5
Hop, un homme, un ennemi… Au moins, c’est rigolo que deux clans pensent que Rahan vienne de l’autre. Pour le reste, il aurait pu apprendre à nager au chef sans toutes ces menaces, mais c’est Rahan… Histoire qui passe.
• L'arme terrifiante – 3
Habituellement, Rahan découvre quelque chose de la nature qui lui sert dans l’aventure. Là, ça ne sert pas beaucoup, c’est juste la découverte et comment s’en débarrasser, avec un sorcier méchant comme déjà vu précédemment. Pas totalement accroché.

Alors en soi, l’histoire est bien maîtrisée et tenu, le retour, les habits, les méchants, l’enlèvement, la recherche…
Une jolie aventure toujours bien dessinée, réalisée, avec un bon rythme et une jolie qualité de traits ronds.
Mais c’est très naïf…
15 pages où tout va bien pour qu’un souci arrive mais il se résout comme ça, pouf.
Alors oui, il y a, grâce au trait, au découpage, du suspense, le pauvre minimum est au bout de sa vie, ça doit marcher sur des enfants. Mais passé 10-12 ans, je suis pas sûr que ça soit encore efficace…
Et je n’ai rien contre les animaux qui parlent ou pensent, de Jolly Jumper à Bill en passant par Rantanplan ou Cubitus.
Mais ces bestioles qui savent coudre, fabriquer un poêle avec cheminée ou qui ont une carte pour se diriger en montgolfière ??? J’ai un peu de mal…

J’ai plutôt bien apprécié celui-ci sur plusieurs points.
L’enquête est assez sympa.
Le concours d’écriture offre de jolies mises en relation entre l’aventure qu’on suit et le récit que la sœur écrit.
C’est assez sympa de les voir dans leur environnement, avec les animaux ou le sport…
C’est toujours bien dessiné…
Après, je dois être un peu vieux pour les sœurs Grémillet : l’enquête est simpliste et manque de piquant (les cavaliers de l’apocadypse aurait fait un truc délirant) et ce final happy ending est mignon mais un peu guimauve pour moi…
N’empêche que la qualité est là.

C’est (toujours) très amusant de voir les personnages projetés dans le futur.
Là, c’est super bien fait : ils sont très reconnaissables tout en ayant grandi, vieilli, grossi…
Alors le coup du couteau qui renvoie dans le passé, c’est un peu tordu (ok le paradoxe pour qu’il apparaisse de nulle part mais pourquoi ça renverrait dans le passé ? Mettons…).
En tout cas, cet opus qui s’étire un peu, il faut l’avouer, 50 pages juste pour repartir, reste drôle, plein d’aventure, de réflexions marrantes, de situations assez prenantes et qui m’ont fait sourire largement…
Donc le but est atteint, cool.

Je gardais un meilleur souvenir de Moerell, probablement pour l’avoir connu plus tard, déjà en couple avec sa blonde, dans des histoires plus quotidiennes où la poésie de ses jeux de mots contrastaient.
Là, ça m’apparaît plus lourd, des situations folles avec des textes fous, il y a moins de balance, c’est moins crédible (si ça pouvait l’être…).
Mais ça reste suffisamment décalé pour être sympa à lire.
La belle et le diabète - 3
Jeu de mot à chaque phrase et situations absurdes, ce n'est pas encore à la hauteur de ce que ça sera plus tard.
Paris Pagaille - 3
Je trouve que les jeux de mot ne tombe pas encore aussi bien que dans mon souvenir, avec une histoire qui part un peu dans tous les sens... Moyen convaincu.
Coup de balai - 2,5
Encore loin d'être mon préféré, un peu facile, un peu pas intéressant, un peu pas totalement précis et beaucoup nawak...
La philosophie dans le bouddha - 3,5
Ah, on commence à trouver le Moerell dont je me souviens, des jeux de mots plus justes dans une histoire plus construite, pas mal.
Drôle de dame - 3
Ok, du Moerell, du jeu de mot, du loufoque, mais pas de folie qui m'emporte...
Boire ou choisir... faut conduire... – 4
Bien aimé cette histoire d’aéroport n’importe quoi qui paraît pourtant logique dans son décalage.
Essence interdit – 3,5
Autant le délire peut avoir son côté amusant, autant il n’est pas du tout crédible, contrairement à la précédente histoire. Trop fou, le mec qui essaye de cracher du feu avec un diabolo-menthe pour que je rentre dedans malgré les jeux de mots sympas.
Sexymetière – 3
Pas forcément léger dans l’humour mais bien mené.

Un trait qui n’est pas encore aussi assuré qu’il le sera mais des histoires déjà noires et drôle, avec parfois quelques simplicités mais parfois quelques moments de génie. C’est noir et grinçant, c’est très sympa.
Kador - 3,5
Bête et vulgaire juste ce qu'il faut pour être drôle et mettre les Bidochon dans des situations ridicules, cool
Kador 2 - 4
Ok, le principe est le même que la première histoire, en plus crade et bête, mais aussi presque en plus efficace, l'écart entre l'homme et la bête se creusant de façon encore plus drôle.
Kador 3 - 4
M'a bien amusé cette histoire où Kador connaît les réponses du jeu et Robert qui ne s'en sort pas quand la télé l'appelle, le retour de karma à avoir mis Kador dehors... Drôle.
Kador 4 - 3
Bon, celui-ci ressemble au précédent, avec Madame au lieu de Monsieur, le sexe au lieu de l'argent, mais il est moins drôle et surprenant.
Kador 5 - 3,5
Amusant, Robert qui veut apprendre un tour à Kador et le monde qui les sépare, avec de l'excès dans les relations "père-fils"
Kador 6 - 5
J'ai littéralement pleuré de rire à cette histoire inventive et super réussie sur les ellipses de cases et la discussion personnage/auteur. Brillantissime.
Kador 7 - 3
Oui, le loto où Kador a tout bon mais Robert gâche tout avec son choix, c'est marrant mais ça ne va pas aussi loin que d'autres histoires...
Kador 9 – 3,5
Evidemment, les réactions de Kador sont drôles, les réactions de Raymonde aussi et les réflexions de Robert. Peut-être pas hyper palpitant mais marrant.
La création de Kador – 3
Ok, c’est délirant et ça a l’avantage de montrer que Kador n’est pas maltraité par un sale Robert mais que ce sont tous des « comédiens ». Pour autant, c’est pas ma préféré, c’est entre la gratuité de raconter nawak et le mensonge parce que je m’attendais vraiment à ce qu’il nous dise comme il a créé Kador.

Une première histoire qui pose le personnage mais pas totalement le style absurde qui va plus sur du délire à la Moerell que sur ce dont je me souviens de Tergal
Et puis Jean-Claude tente d'oublier sa meuf et on glisse tranquillement dans le personnage pauvre type pas de bol looser.
De l’absurde ici et là, qui n’est pas ce qui m’amuse le plus, comme son amour pour le lavabo qu’il le voit fréquenter la baignoire.
Mais, de plus en plus souvent au fur et à mesure du tome, Jean-Claude qui se ment, qui transforme la réalité à croire que la fille le regrette.
On bascule dans un absurde plus réaliste avec ces lettres qu’il reçoit de la Poste ou EDF et où il cherche une signification à son histoire.
Et puis ça devient plus pathétique quand il laisse des messages sur le répondeur dont le nouveau mec profite, qu’il la pense attristée de son départ...
Il y a de la tendresse noire dans cet humour triste, un entre-deux entre délire et désespoir qui fonctionne super bien à mon goût.

J’aime Gaudelette et Radada. Le trait est gras, lourd, mais il se marie parfaitement avec le personnage de la méchante sorcière et l’ambiance du marais.
L’humour est tout aussi lourd et gras mais, pourtant, amené avec ce qu’il faut de finesse pour que ça ne soit pas vulgaire mais drôle.
1. Le lapin blanc - 4
Présentation des personnages avec une histoire assez délirante qui délivre direct tout le sel de la série.
2. Dirladada - 4,5
drôle et riche cette histoire de Radada qui veut se faire belle pour un rencard, le facteur transformé en ptésausore et le poulet qui s'auto-cuisine en fond !
3. Nettoyage de printemps - 4,5
Beaucoup aimé ce délire de Mélusine qui voudrait devenir sorcière, Radada toujours cynique, les ptésausores qui prennent un peu plus de place...
4. Asphalte jungle - 3,5
Du typique Radada à transformer les gens et Francis qui DigDig un chien avant de bouffer du bébé... Efficace mais un peu facile...
5. Magie métamorphique hystériforme - 4
Un brin d'enfance, un poil de revanche et de plan machiavélique, quelques rebondissements et une chute amusante, cool
6. Calomnies marécageuses - 4
Amusant ce ping pong à s'envoyer la bête des marais entre Radada et sa soeur, avec un final qui ressemble au précédent, certes, mais qui reste drôle.
7. L’outrage enchanté - 4,5
J'ai bien kiffé la bête monstrueuse qui séduit Mélusine plutôt que l'abuser - bien mené et drôle.
8. … le bûcher – 4,5
Mouahahaha, j’ai pas vu le truc venir, c’est bien vu et bien amusant !
9. Une sirène au top 50 – 3,5
Plus simpliste, la discussion avec Neptune, mais toujours drôle, Radada, et la conclusion m’a amusée.

J’aime bien ce manga.
Comme les premiers, on suit notre héros dans des rencontres et situations assez banales… qui mène de plus en plus à des choses surprenantes, voir effrayantes avec ces prédictions qui se réalisent et la meute de fanatiques qui veulent le bébé.
Ça reste très mystérieux mais comme le héros avance petit à petit et qu’on est bien immergé dans son enquête, on comprend avec lui et c’est cool à suivre.

• L'enfance de Rahan -4,5
On la connaît, l'enfance de Rahan, avec ce qui est disséminé au fil des tomes, mais on apprend ici des détails dans une histoire qui a l'avantage d'être parfaitement chronologique et c'est bien cool de tout savoir - ou presque, ça aurait mérité encore plus de détails...

• Le territoire-des-ombres – 2,5
Oui, alors là, bon, j’ai moins accroché à ce cérémonial nocturne un peu bizarre, la crainte de Rahan mais non… Passé à côté de cette histoire.

• Le Tueur de mammouths – 4,5
Chouette, cette histoire qui semble mystérieuse avec le fou qui s’attaque au mammouths mais avec une raison qui s’avère logique et que Rahan fait super bien comprendre au chef. Malin et prenant.

Un tome intéressant pour la variété de ses histoires et la qualité du dessin que j’ai apprécié mais
1. Post Mortem Nihil Est - 4
C’est glauque et sympa, j’ai pas vu le truc venir, humour noir dynamique.
2. L’amour est plus fort que la mort – 2,5
Moins accroché à cette histoire qui ressemble vachement à la première, en moins surprenant et en plus facile au final.
3. La vie moins chère – 3
Anecdotique mais amusant.
4. People village – 3,5
Glauque et décalé, donc plutôt sympa, mais une fin qui aurait pu être plus surprenante ou prenante.
5. La terre est bleue comme une marine – 3
L’inconvénient de commencer par une première histoire à chute intense, c’est qu’on en attend autant ensuite. Là, si c’est bien écrit avec un petit rebondissement, le final est un peu fade…
6. Mort d’un commis PLV - 3,5
La chute n'est pas méga surprenante mais le côté fait divers réaliste est assez effrayant et l'ensemble est super bien traité.
7. Kenavo la volaille - 4
Amusant et bien fait, j'ai eu un doute jusqu'au bout sur qui allait prendre et la petite phrase finale clôt bien l'histoire.
8. In nomine Patris - 4,5
Méga glauque et super bien écrite, je n'ai pas vu les couches de révélations arriver avant de les découvrir, classe !
9. La fin des haricots - 3
En soi, l'histoire est bien mais elle ressemble trop aux premières ou la précédente, un peu dommage
10. Le plus beau jour de ma vie - 3,5
Joyeusement délirant cette histoire qui part en vrille de plus en plus loin avec logique, cool
11. Une dernière bière - 3
Classique, prévisible, mais assez glaçante, cette histoire.
12. Colchiques dans les prés - 2,5
Rha, non, on retombe dans d'autres trucs déjà vu précédemment, comme Une Dernière Bière, avec des actes sexuels graveleux gratuit et une trame facile, j'ai pas marché.
13. Halal Akbar – 2
Alors celle-là, elle m’a échappé ; je ne suis pas rentré dans le délire qui m’es passé au-dessus, dommage.

Ok, on découvre Choc qui sera a priori l’adversaire principal du duo.
Mais l’histoire se résume globalement à Tif et Tondu courent partout en subissant tout mais gagne à chaque fois des trucs dingues grâce au bol sans faire grand-chose.
Au début, sur le bateau, j’étais à fond dans l’histoire, c’était mystérieux et intéressant.
Après, quand on arrive à Choc, la fuite, les explications, c’est un poil bancal, ça justifie tout et rien que c’est pas lui c’est l’autre qui avait dit que c’était lui qui serait l’autre, merci de l’avoir arrêté…
Et on part dans des courses poursuites abracadabrantes qui vont jusqu’à la lune ou presque.
C’est aventurier et folklo mais trop barré pour que la trame fonctionne pour moi.

Bon, le style Lefred-Thouron fonctionne très bien dans le canard, la presse ou le dessin de presse rapide.
En album, j’ai trouvé ça assez vite lassant.
Qui plus est, l’humour est assez banal pour la plupart du temps, on pose une phrase et on répond un truc décalé qui ne va absolument pas, mais c’est trop systématique…

Ben non.
J'aime bien Ric Hochet, le début est excellent avec ce sosie qui veut faire un casse mais ne s'en sort pas parce que le mec qu'il imite vient de mourir...
Mais tout est méga tiré par les cheveux.
Déjà, à la lecture, j'ai eu du mal en me disant que c'était tordu.
Mais en relisant aussitôt le tome, j'ai trouvé que tout était tiré par les cheveux...
On donne des scènes mystérieuses ou d'action qui n'ont pas lieu d'être à part pour le dénouement et c'est finalement vachement plus faible dans la cohérence que d'autres tomes...

J'ai toujours adoré l'univers de Chaponoir.
On dirait le Charlie Chaplin de la bande dessinée.
Là, ça ne manque pas, ses gags en une planche, sans parole mais avec parfois d’amusante bulle avec un dessin très compréhensible pour les discussion, marchent toujours plus ou moins bien mais font mouche à tous les coups.
Il ne s’embête pas du réalisme en mettant sans surprise King-Kong ou des sirènes dans le quotidien et se laisse aller à un absurde poétique mais coquin le plus souvent…
C'est simple, économe en trait, mais super efficace à la manière d'un Buster Keaton souvent décalé, drôle, surprenant. Cool.

Bon, j’ai du mal avec Goosens, dans le dessin un peu carré figé, certes, mais surtout les histoires absurdes qui souvent me dépassent sans que j’en vois l’intérêt.
Là, j’ai parfois suivi, parfois décroché pour globalement lâcher l’affaire et attendre parfois que ça se passe.
1. Voyage au bout de la lune - 3
Il y a, bien sûr, le côté décalé de Goosens avec lequel j’ai du mal mais sa fantaisie absurde passe bien en fond dans cette histoire.
2. La fin du monde – 3
Ça passe toujours pas trop mal mais j’ai toujours du mal avec l’humour absurde de Goosens, ces gens qui vont sur la lune pour écrire on ne sait quoi et planter on ne sait quelle graine on ne sait comment sans femme mais on verra…
3. Mission Omega – 3,5
Même si j’ai du mal avec l’absurde, je suis assez bien rentré dans cette histoire avec le vieux militaire qui vient entraîner les gars parce qu’il faut être un homme pour en envoyer un autre au piquet, ou ce scientifique qui fait tout pour avoir son matériel, jusqu’à se déguiser en femme pour draguer le soldat…
4. La fleur de la nostalgie - 1
Ah, je pensais m'être familiarisé avec Goosens mais il nous replonge là dans une histoire bavarde et absurde qui me dépasse totalement par manque de sens.
5. Voyage en Afrique - 4
Ben pour le coup, même si ça reste du Goosens absurde, j'ai marché sur ce pauvre gars menaçant de se foutre à poil parce qu'on trouve ses chaussures féminines et la réparation très héros mal avec un chewing-gum.
6. A travers la jungle - 3,5
Courte mais amusante la révélation sur ce qui semble être une "malédiction"
7. Dans l’enfer vert - 3,5
J'aime toujours autant le chouinard, l'avancée dans la jungle est drôle même si elle lâche carrément l'idée de base d'aller sur la lune
8. Au cœur de la jungle - 4
Ok, je me suis marré dans cette histoire, mais on est plus dans la parodie des gros durs qui traversent la jungle que la recherche des étoiles et c'est cette parodie qui est réussie.
9. Panique au labo - 2
Oui, bon, un épilogue sans grand intérêt...

J'adore Chick Bill.
Mais cette histoire d'héritage saugrenu qui entraîne nos amis par monts et par vaux dans des aventures extravagantes de réducteurs de tête, de traître qui devient fervent partisan, j'ai eu du mal.
L'histoire est marrante mais très anecdotique.
On dirait que Tibet a eu des idées pour des scènes, ici et là, au fil de l'aventure mais que celle-ci n'est qu'un prétexte...
Y'a plein de situation intéressante et amusantes mais ce ne sont que des sketchs dans une histoire globale qui, elle, n'est pas super intéressante...
Donc on oscille entre situations marrantes et brève et situations banales et blablatantes pour faire avancer l'histoire.
Modérément convaincu sur la longueur et une fin en queue de poisson parce qu'on atteignait la dernière page...

• La Flèche blanche - 4,5
Presque émouvante cette histoire de flèche blanche d'amitié avec une histoire de Rahan pris en otage super bien écrite et prenante même si encore une fois, vas-y, il tue un requin et une pieuvre, qui fait ça ???
• Le peuple des arbres -3,5
Assez prenant, cette fuite animalière et rahanesque face à la lave. Assez anecdotique mais bien fait.


• Le coutelas d'ivoire - 4
Encore un truc improbable blindé de chance, la prédiction de Rahan qui se réalise, des branches parfaites dans le puits suffisamment profond pour plonger mais pas trop pour retrouver le coutelas et la victoire sur le piranha... Et pourtant, c'est plein de suspense prenant et réussi

• Le rivage interdit - 2,5
Bon, cette histoire-ci m'a un peu perdu avec ses filets dans la crevasse pour pêcher à marée montante et descendante en 5 minutes
• Le Chef des chefs - 4,5
Alors celle-là, j'ai super bien marché ! Un mystère avec le chef des chefs qui foudroient, Rahan courageux... Très bon !
• La falaise du sacrifice- 4
C'est réussi et prenant, même si Rahan est un superhéros à terrasser un crocodile les membres liés et un puma dans les mêmes conditions exagérées...

• Le collier de griffes - 3
Il y a un peu de remplissage, je trouve, dans celui-ci, une page pour rappeler les découvertes de Rahan, une demi pour le faire courir, une ici et là pour rappeler son enfance, son courage, son arme...
Pour autant, l'histoire est bonne avec ce chef de camp détestable et les deux enfants à sauver mais on dirait que l'auteur s'est forcé sur cette histoire...
• L'Arme-qui-vole - 3,5
Chouette aventure, Rahan qui aide le jeune à regagner sa tribu et parvient à sortir de sa captivité sans son coutelas et finit sans vraiment s'opposer au chef.
• L'arbre du démon - 4,5
Excellente, cette histoire logique où on prend Rahan pour un démon. L'explication, la bêtise du méchant, tout est super cohérent et prenant.

• Comme aurait fait Crâo - 3,5
Y'a du bon, avec ce méchant sorcier qui triche au combat, y'a beaucoup de facile (un lancer de poignard et on tue un saurien, un perroquet vient sauver Rahan parce qu'il l'a sauvé...). Pas désagréable mais pas le meilleur
• Le nouveau piège - 3,5
C'est comme souvent, royalement improbable que Rahan découvre le noeud coulant, le lasso et soit surdoué à une main, la balancelle et sache sauver un enfant mourant en 30 secondes grâce à une orange tout en rattrapant son coutelas qui tombe dans le vide en tombant plus vite que lui même s'il a sauté deux secondes après. Mais comme souvent, c'est très sympa à suivre.
• Mort à la manta ! - 4,5
Ben s'il a son côté improbable, j'ai bien kiffé cet épisode, plein de suspense et de fourbe sorcier, un combat prenant contre une raie... Coolcoolcool !

• La bête plate - 3
Alors c'est intéressant, la bête plate, mais ça ne va pas très loin, l'utilisation de ces dessins, pas plus que la chasse... Il y a bien l'histoire avec la femme mais c'est léger...
• Les hommes aux jambes lourdes - 3
Rahan découvre la perche, ok, l'histoire est pas mal, d'accord, mais on dirait que l'auteur cherche exhaustivement quoi faire de cette perche, un peu dommage
• Le petit d'homme - 4
Voilà une chouette épopée avec un Rahan attentif de l'enfant et une fin mignonne et assez morale où l'homme met plus de temps à être humain que l'animal

• Le pays à peau blanche - 4
Bien aimé cette histoire pour son originalité et les découvertes de Rahan de ce monde de neige et de glace.
• La longue griffe - 3,5
Même si Rahan tue deux animaux sauvages (c'est marrant comme ça passe un peu moins maintenant) et se bat avec des singes, cette histoire est plus placée sous le signe de l'humour et est plutôt sympa à suivre
• L'Arc du ciel - 3
ça reste Rahan, c'est sympa, mais il ne fait rien de l'arc en ciel qui lui sert autant que l'éclipse chez Tintin et la confrontation au clan est faiblarde

• La pierre magique - 3,5
Rahan toujours ingénieux qui apprend "l'effet loupe" avec un méchant chef prouvant que tout le monde n'est pas aussi gentil que lui ; peut-être quelques moments mous quand il réfléchit et attend mais sympa
• le tombeau liquide - 4
Pleine aventure, ici, avec cet homme moins évolué que Rahan, tous deux pris dans une grotte où l'eau monte mais dont ils se sortent avec ingéniosité et suspense d'aventure !
• le dieu mammouth -4,5
Waouh, elle n'hésite devant rien, cette histoire: Rahan tue plusieurs hommes (même si on ne les voit pas), est athée, se fiche des Dieux et les détruit, manque mourir plusieurs fois... Réussi et palpitant !

• Le secret du soleil - 3
Sympa bien qu'anecdotique, Rahan qui poursuit le soleil. Ok, il rencontre un kangourou, un boomerang, une tortue géante, c'est amusant mais ça manque un peu de consistance
• La horde folle - 3,5
Meilleur, celui-là, avec Rahan qui découvre le lancer de coutelas devant une tribu qui s'enivre de vin avec un épique combat contre un tigre à dents de sabre qui relie toute les histoires et trouvailles de l'épisode
• Le piège à poissons - 4
Sympa, Rahan qui apprend la pêche, le combat avec le chef de clan pour l'oiseau pêcheur... Très aventure

Larcenet a l'art de la narration, les petites blagues sans prétention mais tout de même efficace.
C'est ce qui "sauve" ce tome.
Parce que si l'idée de départ était amusante, concrètement, on tourne un peu en rond car l'originalité est difficile avec ce thème.
Donc, sympathique mais sans plus.
1. Super scientifique man - 3
Mouais, ok, l’idée est drôle et bien développée mais assez limité quand même donc amusant sans plus.
2. Super Timide Boy – 3
L’idée générale du tome est bonne mais c’est pas si injuste qu’ils soient méconnus… Celui-ci est gentiment délirant mais j’arrive pas à totalement accrocher…
3. Wonder mécanicien – 4
Ah ben celui-ci est drôle, il a une histoire, un début, un développement amusant, une chute rigolote… Cool.
4. Combustion man - 4,5
Très bon, ce coup-ci, avec une histoire originale qui donne un autre angle drôle de Landru !
5. Super drôle - 4
Il y a un petit côté Wonder Mecanicien dans la trame du mec qui se découvre un pouvoir, aide le monde puis la chute... Les raisons ne sont pas les mêmes, ça reste efficace, mais l'originalité est difficile avec ce thème...
6. Hyper défoncé man - 3
Amusant pour voir ce qu'imagine le gars mais en soi, c'est pas un super héros, juste les trips d'un drogué...
7. Agrikultor - 3
Encore une histoire anecdotique qui suit la trame des précédentes, découverte du pouvoir, monde entier sauvé et déchéance. Amusant mais un manque d'originalité.

Globalement, des histoires courtes et bien menées, ça se lit vite et facilement.
Pour autant, j'ai trouvé ça inégal, des histoires plutôt sympas, d'autres où je n'ai pas compris le but ou l'intérêt...
Mais surtout, une base assez floue où on nous présente un Aimé limite agent secret agricole qui n'a finalement et le plus souvent que des histoires anecdotiques et communes de vieux fermier vivant chez sa mère...
1. Police agricole – 2,5
Episode de présentation du personnage, un peu déconcertant et pas très amusant mais à voir
2. Aimé contre la guêpe folle – 3
Déjà un peu plus délirant et prenant dans l’histoire et les réactions.
3. Les carnets intimes… - 4
Bien aimé celle-ci, avec une tendresse un peu triste et un final que je n’ai pas vu venir…
4. Aimé et les Sauriens – 3
Mouais, un gros délire qui démarre bien et qui aurait pu être cool mais qui ne va nulle part
5. Aimé fait la joute - 3
Oui, on a une histoire de joute avec un humour légèrement décalé, mais pas super intéressant ni totalement fou ; un peu sage...
6. Aimé capte le satellite - 2,5
Bon, alors j'ai pas super capté l'intérêt du voisin benêt qui vient regarder la télé et des parasites qu'on met quand ça l'excite. Passé à côté de l'humour
7. Aimé et les Bouddhas roulants - 2,5
Ouais, bon, là non plus je n'ai pas trop suivi le but de l'histoire dans son côté absurde et futile...
8. Aimé loupe la caille - 4
Encore une que j'ai bien aimé, les réactions gênées d'Aimé, celles extrêmes de la mère, le quiproquo et la dernière image très drôle sur le curé ravi !

Rien ne changera Edika, ni dans ses trames, ni ses absences de chute, ni son côté absurde.
J’ai toujours du mal…
Ah ! Le soleil, la mer, tout ça… - 2
Bon, ben comme d’hab’, Edika pose une situation, en donne 50 versions dont certaines sont amusantes, d’autres pas du tout, avec une fin en eau de boudin pas intéressante… Pas super emballé.
What’s up doc ? – 2
Ben c’est de l’Edika, encore une fois. La fille qui striptease pour son père, je ne vois pas en quoi c’est drôle, c’est plutôt malaisant. On passe à un quiproquo avec la copine au téléphone qui s’envoie en l’air avec son copain et un parapluie qui pour le coup est rigolo. Puis comme il ne sait pas quoi faire, on a l’habituelle mise en abyme pas drôle cette fois-ci avec une fin WTF que c’est dans ces cas-là que je me rappelle que j’ai du mal avec Edika…
Réactions – 3,5
Drôle, tous ces gens qui essayent de passer la frontière ; inventif et marrant. Même la fin en eau de boudin, comme toujours, n’est pas si mauvaise…
Aime ton prochain comme toi-même – 4
Je ne me ferai jamais à l’absence de chute chez Edika. Parce que c’était assez drôle, ce curé qui voulait draguer et, méthode n°3 chez Edika, on monte lentement dans l’excès avec des variantes. Et puis la chute m’a déçu.
Qui ne risque rien n’a rien – 2
Même principe de la progression à variante n°3, sauf que là, ben c’est juste un peu plus à chaque fois… Prévisible et moins drôle avec un final que bof, c’est toujours pas marrant ses fins…
L’angoisse du goal keeper en face du penalty – 3,5
Bon, oui, c’est délirant et inventif, c’est déjà pas mal.

Voilà, pour être drôle, Lindingre semble penser qu’il suffit de mettre une meuf à groin nue avec de la touffe partout, des gros seins, des histoires de bites couilles chatte, de l’alcool à gogo et du bas du front. Paf, direct, on rigole sur les beaufs à s’en taper sur les cuisses. La question demeure : est-ce lui ou moi qui n’ai pas compris ? En tout cas, j’ai pas plus apprécié ces bassesses gratuites sans humour qu’avec le tome précédent.
Titine à la baignade – 1/5
Bon, on commence comme d’hab’, gratuitement vulgaire et sans intérêt…
Titine à l’ANPE – 3/5
Un peu facile dans les blagues et la critique mais une représentation amusante de l’ANPE qui tacle autant les usagers que les employés.
Titine et tonton – 1,5/5
C’est gras, c’est lourd ; ça pourrait avoir son côté cassos rigolo si ce n’était pas vulgaire sans intérêt ni imagination.
Titine chez les verts – 2,5/5
Propos vaguement intéressant mais toujours cette tendance à aller dans le scato sexe gratuit, dommage.
Titine au Potocombo – 1,5/5
Blague raciste lourde et pas drôle, prise d’otage ridicule, j’étais pas trop mal parti mais franchement, non.
Titine force de vente - 3/5
Allez, il n’est pas si mal, celui-là, à se moquer des techniques de vente…
Titine n’a plus soif - 0/5
Tellement gratuitement vulgaire…

Bon, ben ce sont des reprises de gag en une planche de Fluide.
Ça pourra peut-être amuser certains qui ne connaissent pas bien mais j’ai eu un peu plus de mal.
Déjà, ce tome correspond à une époque où je lisais pas mal le magazine et il y en a un paquet que je connaissais déjà, pas de surprise, légère déception.
Et puis souvent, ce sont des gags rapides et visuels ; la lecture se fait très vite, sans cohérence d’auteur, dans un melting pot à la va comme je te pousse.
Cela m’a principalement permis de (re)voir que j’aimais bien Chaponoir et pas Goosens, par exemple…
Donc peu de surprise, j’aime pas plus ce que je n’aime pas et ça va super vite.
Déçu.
Mais ces mêmes arguments, ça se lit vite, ça fait découvrir un panel d’auteurs, des gags rapides… pourront satisfaire d’autres lecteurs !

Bon, j’adore les dessins, l’esprit décalé et déjanté de l’ensemble, donc j’ai passé un très agréable moment même si mon intérêt a vaguement baissé au fil du tome, je préférais le mix futuriste de trucs passés des premières histoires.
1. Les pirates de l’espace
C’est très bête mais le décalage pirate/SF fonctionne super bien et l’historique des pirates depuis petit à ce nouveau décalage dans le supermarché sont bien efficaces !
2. A l’ouest du progrès
Version western cette fois, je me suis gentiment amusé mais j’ai pas trouvé ça aussi décalé délirant que le premier.
3. Pour une poignée de plutonium
Drôle, farfelue et délirante, l’histoire de Darwin, me suis bien marré.
4. Le potager nucléaire
Alors celle-là, elle est originale et rigolote mais en plus, la chute est excellente.
5. Le vestige
On perd un peu le côté décalé anachronique des premiers épisodes mais ça reste marrant délirant.
6. Partir un jour
Principe un poil identique au précédent avec une espère recréée. Le contrôleur du fisc m’a paru plus drôle mais c’est gentillet quand même.
7. Pas de chocolat pour le caporal
Bon, même pour rire, les histoires de guerre ne m’amusent pas…
8. Poésie rurale
Au début, j’aimais bien ce décalage, les terriens sous l’eau. Vers le milieu, cependant, ça barre un peu dans le nawak convenu qu’on voit venir pour un final assez plat.

Je peux concevoir que des gens apprécient.
Pour ma part, je n’aime pas du tout le dessin, simpliste, vaguement vulgaire, aux couleurs criardes.
Je n’aime pas l’humour, généralement gras, vulgaire et/ou sexuel.
Je n’ai pas ri, je ne me suis pas amusé, je me suis plus navré…
Pas mon style, quoi.
1. Titine en stage – 1,5/5
Bon, ça m’a pas fait rire, au avance au jugé sur des phrases banales pour des situations qui se posent à la va comme je te pousse, bof
2. Titine en Alsace 0/5
Bon, on y va lourdingue dans le cliché pas super drôle avec des trucs ni drôle ni crédible, je marche pas.
3.Titine aux Jeux Olympiques 1/5
Bon, ben ça m’amuse pas le lancer de nain ou le mangeage de boudin pour gagner son poids en bière ; de l’humour beauf pour faire rire mais c’est pire qu’Edika qui avait au moins l’absurde pour sauver le truc…
4. Titine contre Alzheimer 2/5
Enfin une histoire amusante avec ce vieux qu’on veut arnaquer par son Alzheimer mais qui finalement se vautre dans une chute sexuello-débile de bas niveau.
5. Titine au pays des jouets 1/5
Ça fait penser au film « Une fiancée pas comme les autres » mais là, c’est gratuitement et ouvertement sexuel pas drôle.
6. Titine à l’église 2,5/5
Tiens, un que j’ai trouvé amusant à se moquer des sectes, du rap musique du diable et Titine qui drague… Mieux construit et vu que d’habitude.
7. Bouffy sans famille 2/5
Ouais, bon, c’est drôle – faut aimer l’humour noir et glauque mais au moins, c’es bien construit.
8. Titine veut travailler plus 1,5/5
Le côté parrain du conseiller qui finit en taule est plutôt une critique amusante de la société mais il faut absolument que Lindingre fasse de Titine une abrutie finie et que ça retombe dans le sexe, c’est nul.
9. Réclame 0/5
Aucun intérêt.

Ben c’est bien agréable, comme lecture.
J’aime beaucoup le dessin, un peu sec, un peu carré, mais plutôt fouillé dans les détails et inventifs dans les têtes d’extraterrestre.
La trame qui traverse l’histoire est plutôt sympa bien que ténu et ce personnage d’anti-héros qui rame est assez sympathique.
Je ne me suis pas bidonné à exploser de rire mais j’ai passé un moment bien sympa.
Le livre dans le détail :
1. Cosmik Roger
Une première histoire qui nous montre les talents de menteur de Roger, avec inventivité et humour, bien cool.
2. Le rapport
Ça plante la mission de sauver la Terre avec un bon délire sur les agissements de Roger et un vaisseau qui ne se laisse pas faire.
3. Les fleurs d’Houmal
Bon, un peu plus anecdotique mais ça reste rigolo avec une chute sympa
4. La dignité de l’honneur
J’ai bien aimé le délire du promoteur et les réactions de Roger mais moins convaincu par la chute
5. A la recherche d’OOla-Laa
Pareil que la 3, c’est assez anecdotique au milieu de la trame posée et si le flashback pour raconter est sympa, c’est un peu plus banal que le reste…
6. Les jeunes de l’espace
Encore sorti de la trame, assez classique et pourtant, j’ai plutôt bien marché.
7. La prophétie
Assez prévisible d’un bout à l’autre, le délire reste sympa et incongru, même si le final abrupt laisse se demander comme ça s’est passé après.
8. Mission pas possible
Un petit résumé, en fait, de ses recherches de planètes, du robot vaisseau et de la femme cryogénisée, qui fait un bon final en cohérence avec le looser qu’est Roger.

J’ai mis longtemps à entrer dedans…
Presque jusqu’à 10 pages avant la fin…
Enfin, non : j’ai bien aimé direct, les dessins, l’ambiance, les personnages dynamiques et sympathiques.
Sauf qu’on met beaucoup de temps à comprendre où les auteurs veulent en venir…
Une histoire de voisinage ? Une histoire de deuil ? D’entraide ? D’arnaque ? De tromperie ? De passation avec la jeune voisine ?
Bon, il s’avère que c’est un peu tout ça.
Mais le tout se pose au fil des pages, tranquillement, sans info particulière sur l’importance de ceci ou cela…
Et c’est vrai qu’aucun élément n’en a plus qu’un autre et que le final est très bon pour tout rassembler !
Mais il y a une sorte de torpeur tout du long, rien qui accroche particulièrement… Comme un séjour à la campagne – ce que c’est finalement…
Et si c’est pas quelque chose qui m’aura retourné ou marqué, ça reste plutôt agréable et le final est très bon, alors prenons plaisir à côtoyer Lucienne et ses voisins !

Rien à dire, l’histoire se tient bien, mélange tendresse, humour léger, valeurs de camaraderie et un souffle d’aventure.
Mais déjà, les histoires de la Seconde Guerre, dès le départ, je décroche.
Donc comme l’ensemble est super gentillet, j’ai lu ça d’un œil sans jamais vraiment sourire ou m’émouvoir.
De la qualité, certainement, mais pas pour moi.

Ok, suite du précédent…
La tante qui recherche son neveu permet pas mal de blagues ou situations cocasses et beaucoup de détails dans les dessins…
Le gamin et le marsu, la place de chacun, il y avait un côté tendre et mignon qui passait bien.
Le vieux sorcier était plutôt sympa à suivre.
Rien d’exceptionnel mais un moment agréable.

Alors oui, il y a de l’inventivité et du dynamisme.
Mais ces diverses histoires de groupe qui se séparent pour diverses épreuves avec divers monstres et divers personnages venus du passé ou dont ne sait où, moi, ça m’a dépassé, j’ai décroché.
Trop d’infos qui m’ont trop peu intéressé.

Brillantissime.
Un point fixe dessiné sous tous les angles durant plus de 300 pages et on ne se lasse pas.
Une BD sans aucun texte et on comprend tout.
Des dizaines de personnages et pourtant, on ne se perd pas.
Une idée excellente hyper bien réalisée, blindée d’inventivités, d’humour et de tendresse !
Des histoires sur la longueur dont on retrouve avec plaisir les personnages…
Des scènes brèves, comme des sketchs, qui parsèment l’ensemble.
Beaucoup d’humour (ma préférence va au slogan sur le banc et le ballon de la petite fille).
De l’émotion avec le couple qui partage son gâteau même si prévisible…
Beaucoup de légèreté mais, en fond, une critique de la société, le mec qui bosse à ne plus pouvoir, le jeune qui veut pas montrer à sa bande qu’il pourrait lire, le regard du policier sur le SDF et son changement…
Un trait simple mais hyper efficace pour nous embarquer dans des tranches de vie pertinentes et bien présentées.
Très réussi !

Que dire sur ce tome qui ressemblance un peu, finalement, à toutes ces séries avec un parent et un ou plusieurs enfants ?
Oui, Dad est plus délirant, les Sœurs Grémillet plus aventurier et une mère moins présente…
Oui, entre Cédric ou Elliott au collège, tout a été envisagé sur les interrogations des enfants…
Il ne faut donc pas s’attendre à quelque chose de révolutionnaire mais ça fonctionne très bien quand même.
Le trait est cartonesque sympa, les couleurs pastels vont bien avec la tendresse qui se dégage de l’ensemble, cachée derrière un humour légèrement cynique qu’on retrouve dans le trait vif.
Les personnages sont attachants et j’ai bien aimé le journal de présentation sur les deux premières pages et le résumé sur la dernière…
Bref, un moment agréable.

Je n’ai pas foncièrement adhéré aux prémices de départ avec la disparition de Gally et Ido qui la cherche en plein désespoir.
Je trouve toujours ce genre de choses gratuites, qu’un personnage s’en aille pour que les autres souffrent…
Bon, une fois la moitié du tome passé, j’ai réussi à me faire à l’idée, d’autant qu’il faut le reconnaître, l’auteur a l’art de mettre de l’action dans ses pages.
Tout n’est pas forcément lisible à chaque case mais ça reste prenant, ça va vite et finalement, la fin du tome arrive, prometteur pour la suite…
Pas si mal.

Ah, voilà un tome qui est plus structuré !
Si on ne voit pas trop où va l’histoire encore pour le moment – pourquoi mettre des gens qui se transforment en animaux si c’est juste pour raconter des relations entre personnes ? Pourquoi faire autant d’histoire s’il y a une quête animalière ?? – au moins, ça part moins dans tous les sens !
Une première scène pour présenter Akito face au délégué despote, amusant.
Puis une scène qui présente vaguement un passé mystérieux de Yuki et Akito, intéressant même si ça finit par une partie de badminton sans intérêt.
Un troisième chapitre qui présente encore un nouveau personnage, ok.
La partie suivante est un peu anecdotique mais se suit bien…
La chapitre 5 sur le passé de Momji est sûrement le plus réussi du tome et émouvant.
Et le dernier, au cimetière a un côté tendre qui fonctionne bien.
Le bonus final ne présente absolument aucun intérêt…
Mais dans l’ensemble, ça se suit plus facilement que les tomes précédents.

J’aime toujours Libon et ses cavaliers.
Il y a toujours ces scènes drôles où ils pensent avoir l’idée du siècle qui s’avère catastrophique.
Que ce soit pour sortir le nouveau de sa boîte, faire rouler la voiture ou autre.
Mais il y a aussi, hélas, un côté linéaire qui marche bien sur 5 pages mais s’essouffle un peu tome complet.
Tout reste comme dans du coton, les idées sont débiles mais jamais si grave, on s’en sort toujours…
Et si sur 5 pages, il y a une progression, une montée entre le calme avant l’idée, une accélération pour sa mise en place, une panique sur la dernière planche, là, ça s’étire un peu, ça se pose, ça monte et après ça reste au même niveau pendant 30 pages sans réellement osciller.
Un petit souci de rythme qui a fait que je ne me suis pas autant enthousiasmé qu’avec les histoires courtes mais qui ne m’a pas empêché de bien m’amuser à les suivre !

Je suis méfiant mais satisfait.
Parce que bon, ces jeunes qui sont isolés sur une île, sans adulte et du mystère…
Ben ça fait vachement penser à Seuls, Créatures ou Trésor…
Le premier m’ayant un peu perdu comme la série Lost à s’étirer et en rajouter sans arrêt, j’avais abordé Créatures avec méfiance, me demandant si on aurait une fin correcte (ou si ce serait comme Mort et Déterré qui a sombré), j’ai désappointé sur Trésor...
Bref, quand ce schéma se dessine, je me méfie.
Pour autant, ce tome passe bien, l’univers s’installe tranquillement mais efficacement, le mystère donne envie de savoir et le final cliffhangue à la perfection, le dessin est simple mais beau…
Donc un premier tome satisfaisant qui, je l’espère, continuera à satisfaire avec les suivants.

Ah ben pour le coup, j’en ai des révélations…
Mais comme ce hors-série n°2 suit le hors-série première partie, les deux entrecoupés d’un tome 13bis où c’est pareil que le reste mais non… Je suis perdu.
Comme en plus le scénariste est décédé avant d’avoir écrit la fin de l’histoire, peut-être on change de style, peut-être pas, c’est ce qu’il voulait…
En tout cas, si le dessinateur a voulu retrouver l’ambiance New-York, on y est graphiquement mais on part loin dans la SF de clone chelou…
Bref, je suis perdu entre la première et seconde partie, dérouté par le chemin qu’elle prend…
Pas ouf.

Je ne sais pas trop…
Déjà, l’époque, les Dieux, les pharaons, les égyptiens d’antan, c’est pas mon kif.
C’est donc assez difficile d’entrer dans une histoire dont le sujet n’intéresse pas.
Ensuite, on mêle réalisme et suréalisme, on est entre le type qui se fait passer pour un Dieu (critique de la société) et celui qui l’est vraiment devenu (SF).
On est dans l’histoire d’amour, dans l’épopée, dans la tranche de vie… A la croisée de plein de genres…
Et, pour l’histoire, ça va vite : Tanis est ouverte, Tanis est contre, Tanis est pour, Tanis se rebelle, non… Des changements qui semblent durer 5 ou 10 ans mais qui s’effeuillent en quelques pages, tout en prenant le temps de présenter des morceaux mais en essayant d’aller vite…
Alors c’est très joli mais je ne sais toujours pas bien où on va à la fin…

J’ai beaucoup aimé ce tome !
Achdé maîtrise à fond le trait de Morris et se permet des décors originaux dans une ville nouvelle, ses feux, un opéra entier, une caricature de De Funès en passant…
Jul offre une histoire intéressante, non seulement en soit mais également historiquement, en la blindant de traits d’humour et de jeux de mots.
Tout s’emmêle parfaite : du sérieux avec les syndicats et les conditions de travail au rigolo avec Luke qui découvre cette ville en passant par le cocasse avec les prisonniers embauchés et le classique efficace avec les Dalton…
Bref, j’ai passé un excellent moment.

Décidément, ce manga me déroute.
Le tome n’est pas désagréable mais il barre quand même dans tous les sens sans parler de rien.
On commence par présenter un personnage au cours d’un marathon. Marathon qui ne sert à rien, tout le monde s’en cogne, pour présenter un type qu’on ne revoit plus après et donc, on s’en cogne…
S’ensuit un passage très anecdotique sur la Saint Valentin, sans grand intérêt.
Et puis tout se recoupe, mettant en avant la gentillesse de Torhu, sa simplicité, sa bienveillance qui fait du bien…
Paf, un nouveau personnage qui donne des scènes cocasses…
Et au final, encore une fois, on parle tas de trucs assez basiques, anecdotiques, sortie pour aller voir un film, cadeau, amitié…
On sent qu’il y a un truc sous-jacent avec tous les membres de cette famille, sans réellement comprendre quoi et où ça veut en venir, à se dire qu’à la limite, ça ne sert à rien, ils auraient dû faire une histoire simple de lycéen…
Mais l’opus fini, le moment n’était pas désagréable, comme une aprem à s’amuser entre potes ou cousins quand on est petit, ça va pas loin mais c’est sympa…

Un second tome dans la directe continuité du précédent en tous points.
Il reste aussi déstabilisant que 20th century boy, ce manga, voire plus…
Parce qu’il est tout et son contraire…
A la fois, il part dans tous les sens, il y a des ellipses qui tombent comme un cheveu sur la soupe sans comprendre pourquoi on change de scènes parce que ça ne paraissait pas fini, des dialogues un peu partout et des phrases sorties de nulle part (comme la mangaka qui met d’un coup dans les marges qu’elle a de la fièvre…).
Et en même temps, ça donne un côté vivant, nature, qui fonctionne bien.
A la fois, ça promet une histoire assez intéressante, des gens qui se transforment en animaux, un grand chef à qui on obéit mais sans plus d’envie, on dirait qu’il va y avoir un combat pour une place ou on sait pas, un truc assez vaste.
Et en même temps, tout est super anecdotique entre le repas, la vaisselle ou la fête de l’école…
A la fois, y’a plein de gens qui débarquent – forcément, il doit y avoir 12 personnes – sans qu’on comprennent bien qui est qui, il arrive, il repart, et l’autre a eu une copine mais non, en plus c’est le pote du copain qui avait…
Et en même temps, quand on ferme le livre tout est assez clair et cohérent…
C’est donc une sorte de joyeux bazar pas désagréable quand on l’a lu mais un peu laborieux parfois quand on le lit…

Bon, je n’avais aucune idée de ce que ça racontait, j’ai donc tout découvert.
Alors c’était pas si facile.
D’abord, il y a le principe des ellipses qui fait que des situations passent du coq à l’âne brusquement, sans transition, ce qui n’aide pas beaucoup. Des jeunes filles parlent entre elles et d’un coup Tohru discute avec quelqu'un dans une maison. Plusieurs fois, ça m’a paru brusque et j’ai mis un temps à m’y retrouver… Ou alors on a le début d’explication des animaux du zodiaque, et paf, on passe à autre chose sans bien être sûr que l’explication soit terminée…
Et puis la trame principale n’est pas totalement claire. On a des gens qui se transforment en animaux, ok. Une fille qui va habiter avec eux, mettons. Et on sait pas trop si on se dirige vers une prise de pouvoir du groupe des 12, un triangle amoureux, juste du rocambolesque rigolo…
Il y a aussi certains cadrages parfois, assez surchargé, des textes très petits et des mouvements pas totalement net qu’on devine plus qu’on ne lit, surtout avec les deux mecs…
Bref, l’ensemble est parfois un peu flou et manque de fluidité.
Tout ça, j’imagine, parce que le manga date de 1998 et que l’autrice avait 25 ans à l’époque. Elle n’était pas débutante, certes mais probablement jeune et un peu fouillis encore dans son dessin… Et les codes se sont peut-être affirmés pour les mangas, les rendant plus lisibles ?
Aucune idée mais quand les choses s’emboîtent à la fin, qu’on voit en gros la situation, reste un sentiment globalement satisfait : c’est léger, les personnages sont plutôt sympa et se dégage un sentiment général de bienveillance, un tout plutôt positif agréable.

Un tome avec lequel j’ai eu plus de mal.
Toute la première partie sur le passé de Twilight, nickel : intéressant, passionnant, prenant…
Après quoi, j’ai eu énormément de mal à entrer dans l’histoire du chanteur et les fake news, le sujet étant noyé dans des trucs politiques, le personnages ne m’intéressant absolument pas, Sylvia étant banale et son apprenti particulièrement demeuré à croire la première rumeur venue alors qu’il est agent…
Anya avec le vieux prof, c’est plat et mal tourné : elle lit ses pensées mais ne dit pas ce qu’il attend ; il se montre tantôt choqué tantôt compréhensif alors qu’il ne vise que l’excellence, ça marche pas à mon goût…
Yor qui se fait des amies, ça manque d’humour et de suspense, c’est juste des femmes riches qui discutent uhuhu et il n’y a rien de palpitant à ça…
Et les extra-bonus sont légèrement amusant mais l’épisode de Bond présentent un personnage plutôt ridicule. Reste l’histoire du chien qui est un peu amusante…
Mais la qualité du passé de Twilight a rendu la suite fade – contrairement à un précédent tome où la dernière histoire rendait le tout très bon malgré des premières histoires plus mièvres.

On commence par une fin dynamique du tome précédent qui, si elle est toujours vive en dessin comme en action, s’étire peut-être un peu, j’ai eu du mal à me remettre dedans, préférant quand une histoire se finit à la fin d’un tome…
Après quoi, on a une succession d’activités qui ne présentent aucun intérêt et donnent simplement l’impression de regarder une brochure de vacances…
Une brève anecdote sur Anya qui se la pète à l’école, ça ne va pas très loin…
Quelques trucs sympas ensuite dans l’histoire de Bond, entre sa tête mouillée et ses erreurs de visions futuristes, une histoire qui n’est pas palpitante mais se suit avec plaisir.
Et là arrive l’histoire de Becky qui veut séduire Twilight avec Yor qui en fait des tonnes et je ne pense pas avoir jamais autant ri avec un manga ! Parfaitement construit, chaque personnage et séquence est utilisé au mieux, c’est réglé comme du papier à musique, drôle et inventif, ça m’a fait adorer ce volume en oubliant les premières histoires !
Fiona et Franky qui arrivent après, c’est en dessous dans l’histoire parce qu’ils se baladent, c’est un peu tout, mais ça reste dynamique et bien fichu.
Enfin, Mme Schlag distributrice de Tonito est assez rigolote dans son côté super méchante…
Au final, s’il y a quelques histoires en dessous, les excellentes autres m’ont bien fait apprécier ce volume !

D’un côté, j’aime toujours autant, les dessins sont sympas, les visages variés et expressifs, les lieux réussis…
Et puis l’auteur a l’art de mettre de la vie dans les scènes, les rencontres, les dialogues.
D’un autre, je suis toujours autant perdu : ok, ça avance, mais à part nous montrer qu’Ami a un lien avec tout le monde dans le passé et qu’il est méchant oh la la, l’ensemble ne progresse pas beaucoup…
Alors oui, y’a plein de trucs rigolos (ou pas) avec l’enquêteur, Dieu ou diverses personnes…
Mais globalement, je comprends toujours pas trop où on va…
Bon, pour le moment, grâce à la qualité, je me laisse porter mais j’aimerais bien avoir des pistes…

Voilà un tome qui fonctionne bien !
Cette histoire qui prend tout le tome, sur le bateau, permet de bien mettre en avant Yor, contrairement au tome précédent qui était trop anecdotique et court dans ses histoires.
Là, on retrouve tous les talents de la jeune femme, c’est plein d’action, de vivacité, d’inventivité et de réflexions intérieures et questionnement du personnage qui donne de la consistance à l’ensemble.
Le tout parfois un peu long, peut-être, surtout sur le toit du bateau où les combats sont une succession d’images floues faites de traits vifs pour montrer des mouvements qu’on ne devine pas toujours.
Mais bienvenu pour le personnage.
Et le tout passe bien car entrecoupé d’un poil d’humour et de stress procuré par Anya qui manipule son père et met du suspense et de l’urgence avec sa mère…
Bien sympa.

J’avoue m’être un peu ennuyé dans ce tome.
On pourra lui reconnaître l’avantage de mettre en avant chaque personnage, certes.
Mais comme on n’a pas de trame principale et que les histoires ne dure qu’une mission, ça apparaît très décousu et anecdotique…
Le père du méchant, je me suis dit « tout ça pour ça » ??
Je n’ai trouvé aucun intérêt à la classe verte de Damien.
Bond a beau être mignon, j’ai trouvé son histoire triste à croire qu’il va mourir et simpliste son aide de Twilight.
Briar et son arrestation despotique donne une sale image de lui, du pays oppresseur et finalement de tout le mange (atta… je suis Twilight pour qu’il sauve une dictature ??? Mais non !!)
Le macaron qui rend intelligent, c’est très sommaire et ça fait très pour enfant, cette histoire.
La recherche du chat par Franky, c’est un peu amusant mais pas foncièrement palpitant…
Et si on avait un peu oublié que Yor est une (gentille ?) tueuse, c’était plus sympa de la voir méga forte à défendre Anya qu’à redevenir tueuse.
Enfin, le bonus sur Sylvia Sherwood est très creux.
Bref, un tome qui m’a semblé assez vide d’intérêt, on dirait qu’il est fait pour meubler plus que mettre en avant les autres personnages pour les découvrir tant ce qu’on nous raconte d’eux est banal.
En même temps, quand l’auteur commence et finit chaque tome par un petit message perso genre, ici « Je vieillis, c’est clair » au début et « J’adore les chats mais je suis allergique. Oui, c’est triste », on se dit qu’il ne va pas bien dans la vie et l’idée qu’il crée par habitude plus que par envie n’est pas loin…

J’ai été décontenancé par le second chapitre.
Après un premier qui poursuit le précédent tome, gros combat, explication du passé du boss, paf, on passe totalement à autre chose.
Un changement brusque et inattendu, un sentiment de « j’en avais un peu trop, je le pose là, je sais pas quoi en faire »…
Et, qui plus est, on passe d’un gros combat prenant à une bluette tranquillou tombée de nulle part…
La transition est dure…
Il m’a fallu deux chapitres pour m’intéresser à cette histoire sentimentale molle, jusqu’à ce qu’on en apprenne plus sur le mauvais plan de Vector et surtout que Yugo soit en danger.
Après quoi, la fin est beaucoup plus intéressante, Gally est enfin active et intelligente dans son dilemme, il y a de l’action, c’est vif et malin et les révélations sur Ido donnent envie d’en savoir plus.
Un bon début, un peu mollasson au milieu et un chouette final.

Ben voilà, à nouveau on a un mélange et de l’action !
Alors si le concept du match de tennis underground qui permet de choisir un lot parmi la collection où on veut justement voler le tableau est méga tiré par les cheveux, si on accepte l’idée sans se poser de question, on peut passer un bon moment.
Ce fut mon cas, j’adore le tennis et ce match est très sympa à suivre. Alors c’est étonnamment déséquilibré, avec un premier match qui dure plusieurs pages, puis un autre qui se termine en une image…
Mais c’est sympa à suivre.
Certes, Fiona Nocturna est mégaaaaaaaaaaa relou à répéter qu’elle veut Twilight toutes les trois cases mais ça gêne modérément.
Le match final est un gros délire bien cool car inventif et dynamique, la récupération du tableau m’a fait rire parce qu’ils pouvaient commencer par ça sans se fader les matchs…
Après quoi, on a un petit duel Fiona/Yor qui est assez bref mais plutôt marrant pour son côté nawak.
Un petit côté mignon dans le rencard Twilight/Yor où ils n’osent pas se dire ce qu’ils pensent de l’autre, même si ça tourne un peu en rond.
La sortie shopping des deux gamines ne m’a pas du tout intéressé et je me suis ennuyé, mais j’imagine qu’il en faut pour tous les goûts et varier les histoires…
Enfin, le plan pour rencontrer le père, Anya et le fils du méchants, observation, tout ça, ça m’a semblé confus et j’ai trouvé que ça s’étirait…
Mais la première moitié avec le match et le fait qu’on rencontre enfin le père m’ont fait passer un bon moment et oublier le reste.

Un tome qui m’a moins intéressé car moins varié et trop centré sur Anya.
Anya qui révise avec son oncle (oui, bon, bof), Anya qui fait du découpage collage (oui, bon, bof), Anya qui ne peut pas tricher à l’examen (oui, bon, bof), Anya qui fait un exposé sur le boulot de son père (oui, bon, il a beau y avoir un peu d’humour, bof).
Pareil pour l’agent secret nul, il est rigolo mais tellement bête que ça ôte toute tension et un poil d’intérêt.
Et l’agent méchante, ça fait trop – genre, la meuf trop cool espionne fait passer son côté personnel avant tout pour saboter la famille, c’est trop tiré par les cheveux.
Je préférais l’équilibre du tome précédent, entre humour, aventure et bout de tendresse.

Trois histoires dessinées par différents auteurs et qui donnent pourtant vaguement l’impression de sortir du même stylo… Assez basique comme dessin, rien d’exceptionnel, pas plus dans les couleurs, une impression « podcast », on écoute une fois et on jette…
Côté scénario, la première histoire ne présente aucun intérêt puisque même moi qui ne devine rien, j’ai deviné la fin à la seconde case (oui, je suis lent…). On est au-delà du banal, là, on fait ses gammes…
La seconde est assez fourre-tout – pourquoi tout le monde se donne à ce point pour ça, que vient faire le type du château là-dedans, pourquoi la meuf joue autant le jeu… Ça aurait pu être bien mais y’a trop de trucs différents qui s’entremêlent au point qu’à la fin, ça ne donne rien de vraiment cohérent ou intéressant.
La dernière m’a plus convaincu : plus cohérente, fluide, avec une fin que je n’avais pas vu venir, ça sauve l’ensemble.

Je sais pas.
Je dois préférer le Gotlib « sage » dans ses délires construits.
Là, tout le côté sexuel gratuit qui revient toutes les trois cases, ça n’est ni érotico-stimulant ni amusant…
Le côté vulgaire ne m’a pas fait rire.
Un côté répétitif aussi dans les histoires, du Père Noël à Barbaralice en passant par Roland.
Et puis surtout un côté décousu dans l’absurde, comme Edika, des histoires à la va comme je te pousse où il dessine ce qui lui passe par la tête sans réelle cohérence générale dès que ça dépasse les gags en une planche

Toute la première histoire, qui fait les 4/5ème du bouquin est assez excellente.
On a quelque chose de plus tendu que les anecdotes précédentes, un vrai danger avec un vrai attentat et de vraies bombes, de vrais méchants qui n’hésiteraient pas à tuer Anya – même si on ne craint jamais vraiment pour elle…
Chacun y a sa place, entre Anya mignonne et débrouillarde pour utiliser ce qu’elle entend dans la tête des autres, Twilight en agent élégant mais efficace et surtout Yor, en mère imbattable et féroce si on touche sa fille…
Et le chien qui voit l’avenir, très calme mais lui aussi super efficace est un vrai plus.
D’ailleurs, la seconde histoire, bien que courte, avec Anya proche de son chien, à jouer avec et lui chercher un prénom, est pleine de légèreté et de mignonitude…
La seconde histoire bonus m’a moins convaincu dans les aventures amoureuses de bouclette qui vont très vite quand la première, avec les deux caïds qui font parler des peluches pour calmer Anya est plutôt rigolote.
Bref, un tome sympa et prenant qui mêle action et humour, tension et tendresse…

Alors, c’est pas mauvais mais déconcertant.
J’aime bien le style, les dessins un peu ronds…
Et l’univers est assez construit, autant ces potes et leur relation amicale que leur passé, leur entourage, la sœur, plein de choses.
C’est donc assez agréable à suivre, surtout que j’ai trouvé les flashbacks bien construits pour faire le lien avec le présent…
Par contre, là où c’est déconcertant, c’est le dessin et Ami.
C’est très mystérieux, on sait pas d’où il vient, ce que c’est, s’il a de vrai pouvoir, gourou ou néo-dieu…
Et ça donne donc un côté flou à l’ensemble, on sait plus si c’est un manga d’action, un manga SF, de potes, une histoire tranquillou normale ou un machin compliqué horrifique…
Donc, agréable mais perplexant dans le rapport entre touts les éléments…

Un tome d’autant plus sympa que plus varié et toujours dynamique comme il faut.
La rencontre avec le frère est non seulement délirante mais c’est en plus sympa de voir Twilight deviner son métier.
Twilight qui teste Yor pour savoir si elle connaît les activités de son frère, c’est intéressant, bien mené et entrecoupé d’humour.
J’ai bien kiffé la partie de balle au prisonnier qui met joliment Anya en avant et ses pouvoirs.
Les entraînements d’Anya pour avoir une Stella et sa réussite, là encore avec son pouvoir bien utilisé, est assez prenant.
Bon, la dernière mission consistant à connaître la récompense d’Anya qui se la pète un peu trop est en dessous mais le bonus où Twilight tente de redonner le sourire à Yor fonctionne bien.

Du Bloche dans la continuité des précédents.
On retrouve nos personnages, la légèreté de l’enquête, les petits traits d’humour, le mystère du quotidien sans esbrouffe mais avec des idées toujours un peu originales et décalées…
Bref, on revient dans le microcosme de Jérôme, sans surprise mais sans déception pour autant parce que le plaisir de le retrouver est là.

On l’a attendu, ce tome !
Comme les gamins qui attendent le retour de Louca…
Et s’il reste le dessin dynamique, le scénario léger et plein d’humour, je suis déçu quand même.
Parce que justement, je l’ai attendu Louca et l’attente se poursuit pendant une bonne partie de l’album.
Les tracas du héros pour arriver au bon endroit, la mise à l’écart, c’est long et frustrant.
Et quand enfin Louca entre en piste comme on l’attendait, ben deux ou trois pages et c’est fini.
Toutes les qualités sont là et je peux comprendre l’optique de l’auteur mais c’est un tome qui m’a frustré.

Bon, nous avons donc un final satisfaisant.
Les discussions philosophico-religieuses, le sens de la vie, le bonheur, sont intéressantes et, s’il n’y a pas vraiment d’action, il y a du sens et des retournements qui fonctionnent.
Le candidat choisi pour être Dieu n’est pas le plus probant et raisonnable mais allez…
J’ai bien aimé la partie finale, le temps qui passe différemment est bien représenté et nous permet de savoir ce que deviennent les personnages…
Reste le propos que je trouve toujours aussi casse-gueule…
Parce qu’on nous démontre que Dieu n’existe pas pour nous démontrer qu’il existe…
Et si narrativement, c’est intéressant, surtout avec un final très joli et marquant, ça reste une position délicate à laquelle on peut ne pas adhérer…
D’ailleurs, j’adhère pas.
Mais le final est très joli.

Allez, j’avoue, je me suis encore bien amusé avec ce tome.
Twilight est amusant à paniquer et chercher toutes les solutions, Anya est mignonne quand elle panique après avoir entend ce que pensent les autres… Et Yor est mimi à essayer d’être une bonne mère tout en explosant tous ceux qui s’approchent d’Anya…
Et il y a des scènes amusantes de gamin, à l’école, les réactions d’Anya face aux autres, le jeune Desmond face à Anya…
Cependant, si je me suis amusé, j’ai aussi trouvé que ça commençait déjà à tourner en rond dès le second tome…
Certes, les soucis changent – il faut inscrire la gamine, il faut répondre aux professeurs, il faut trouver un habit, il faut que la petite s’excuse…
Mais il y a déjà une trame répétitive qui s’installe : un souci, Twilight panique, Anya panique, Yor explose quelqu'un, ça s’arrange. Et rebelote.
A voir…
Mais ça aurait pu être sympa, comme Conan, des histoires plus courtes en 3 ou 4 chapitres – j’ai bien aimé, par exemple, le bonus au zoo où Twilight tente de se faire passer pour un bon père en menant sa mission au zoo, c’était frais, plein d’humour, sympa…

Alors en soi, il est bien, ce tome.
Je retrouve le côté tordu de l’auteur que j’aimais bien, avec des discussions intéressantes, des dilemmes ardus à résoudre avec des solutions qu’on n’avait pas imaginées…
Le bras de fer entre le professeur et Mirai est donc bien prenant.
Mais…
J’ai toujours du mal avec ce sujet de Dieu…
Et surtout, malgré ses Nobel et son intelligence, avec le professeur…
Son argumentaire est qu’il ne faut pas de Dieu, de créatures à laquelle on croit, qui serait toute puissante et pourrait éventuellement décider pour nous.
Et, pour qu’il n’y ait plus de Dieu, il décide empiriquement de tuer les candidats pour qu’on suive son idée forcément géniale…
En gros, il use de sa pleine puissance déifique pour refuser toute puissance déifique… Moyen cohérent…
Mais comme chaque situation tendue offre un dénouement inattendu, ça reste sympa.

Globalement bien sympa mais.
Les dessins sont de qualité, avec des angles différents, une bonne intensité…
Les réflexions sont intéressantes sur l’existence de Dieu, la nécessité de poursuivre, le pouvoir spécial d’un ange, l’organisation d’une rencontre et les manipulations, comme les souvenirs du professeur et ses raisons de vouloir mourir.
Mais voilà.
Je dois être réfractairement hermétique à tout ce qui touche à la religion et, tout intéressant que ça puisse être, j’ai du mal à adhérer…
Inévitablement, je compare à Death Note et Bakuman…
Dans ces deux derniers, j’y trouvais deux avantages par rapport à ce manga.
D’abord, il se passait des choses. Des choses simples, une idée à trouver ou mettre en place, il y avait une alternance dynamique pour réfléchir en argumentant et l’action réalisée…
Là, on a eu soit de la méga action, soit beaucoup de bavardage pour juste mettre en place une réunion pour à nouveau discuter… Il n’y a pas ce même équilibre réussi…
Et puis le sujet, vraiment, ne me palpite pas.
Outre la religion qui m’indiffère au plus haut point, l’auteur choisi, pourquoi pas, de discuter de l’existence de Dieu ou ce qui se passe après la mort.
Comme il le dit lui-même, ce sont les choses pour lesquelles personne ne sait rien.
On alterne donc entre discussion stérile puisqu’on parle d’un truc qu’on ne peut pas connaître, avec argumentation philosophique pour et contre. Si c’est intéressant, ça reste vain…
Ou alors, on a une prise de position – oui, Dieu existe mais c’est une créature inventée – qui vaut ce qui vaut mais qui est juste un point de vue indéfendable… Et donc, soit faux, soit vain.
J’aime la narration et le dessin mais vraiment, j’adhère pas au propos…

Je préfère la tournure que prend la série, plus de réflexion, de rebondissements que d’action.
Alors après, si la discussion sur l’existence de Dieu, le besoin de son existence, tout ça est intéressante, elle est un peu longue pour l’intérêt que je porte à la religion…
Cela étant, ce nouveau venu, le professeur trop génie, est sympa.
Le pauvre Susumu fait de la peine malgré tout et les revirements d’avis des candidats sont pas mal sans être hallucinants…
A voir si la proposition amenant ce concours est la solution finale ou pas – auquel cas, c’est sympa mais un peu léger…

Tout est un peu classico-facile mais c’est cool.
Ce qui est classico facile, c’est la trame, ohlala, un robot abandonné, oh, un corps, oh justement celui qui l’a reconstitué est un chasseur de prime, oh là là elle est très forte, oh là là on s’en prend au sauveur, oh là là elle est encore plus forte…
La trame est assez solide mais vu de nombreuses fois et sans grandes surprises.
Cela étant, ce qui est cool, ce sont les dessins. Ne serait-ce que vous les visages qui sont vraiment personnels à l’auteur et ne donnent pas l’impression d’être les mêmes que dans un autre manga… Le dynamisme des dessins aussi, du mouvement, simple et efficace, qui nous fait entrer à fond dans l’action. Bon, le boss du premier tome est déjà méga fort, tu te demandes comment ça va tenir 9 tomes, mais on a aussi un peu d’originalité dans les combats, les doigts tranchants et extensibles, les égoûts…
Et rien que l’ambiance de cette ville flottante est cool.
Donc, c’est une bonne découverte et distraction.

Ah, ça y est, ça se calme !
Une première partie où on découvre un nouveau candidat déprimé au caractère intéressant. Bon, si la discussion pseudo philosophico-éthique sur le suicide est intéressante, ça reste globalement, un peu naïf avec des arguments facile et évident et un jeune bien simple à convaincre (oh, ça va embêter des gens ? J’arrête, alors…).
Pareil pour la partie deux, bien sympa de voir l’organisation, le plan pour trouver le candidat suivant, le retour de Susumi, mais toujours simpliste à convaincre (oh, ça vous aide si je vous aide ? D’accord, alors…)
Après quoi le tome décolle vraiment avec l’évasion certes un peu facile mais bien réussie de Yuri.
Les réactions diverses de par le monde sont bien vues, l’argumentaire pour choisir le nouveau Dieu n’est pas mal et l’arrivée du nouveau et dernier candidat prometteuse avec son caractère !

Diantre que ça va vite.
Bon, déjà, l’auteur nous donne le final au début, on sait qui survit, qui meurt, il n’y a plus qu’à savoir pourquoi sans que ce soit le plus primordial et c’est dommage, ça gâche le suspense.
Ensuite, je ne suis pas forcément un fan des combats plein de traits, mais là, ça manque quand même…
On a deux armées qui s’affrontent, une dizaine de méga-boss, et l’essentiel des combats se passent hors-champ pendant qu’on suit deux mecs qui se disent que ça doit être terrible – ou on voit le vainqueur se relever en disant qu’oh là là, c’était dur…
Le final est particulièrement frustrant où 5 des plus grands combattants meurent en 2 pages, ils sont debout, ils sont par terre, allez…
Et puis on sent bien qu’il y a des idées philosophiques dans ce final, la responsabilité, les remords, assumer ses actes…
Mais ça va beaucoup trop vite pour qu’on puisse en profiter…
Il aurait sûrement fallu trois ou cinq tomes pour cette histoire se termine de façon satisfaisante, dommage car c’était blindé d’idées, même ici avec les divers méchants et combats promis, mais on n’a pas le temps de savourer…

Enfin, on arrête les combats !
Après un débat un peu vide avec les anges où on ne sait pas trop ce qu’il y a à apprendre, c’est dommage, on a l’introduction de Susumu.
Dommage que son interview à la télé nous résume les épisodes précédents et tout ce qu’on sait déjà, mais son passé est cool à découvrir.
Suite à quoi, la série prend une autre tournure bien plus intéressante à mon goût que les éternels combats.
Qu’on recherche les candidats comme une arme, que Susumu ait disparu, que le duo de flic prenne soin de Mirai et Saki, que Mirai ne se défile pas devant la possibilité d’être Dieu et les anges qui ne peuvent pas dire vraiment ce qu’ils sont…
On a là plus de réflexion et d’astuce que d’action et j’avoue que je préfère largement et que j’ai bien profité de ce tome.

Il n’est mal, ce tome…
Alors certes, le premier combat est interminable et m’a rappelé les animes de mon enfance où les mecs courraient 20 minutes pour parcourir 50 mètres de terrain et un poing mettait 5 minutes à progresser de 50 centimètres.
Mais il y a des discussions intéressantes dedans – quoique répétitives – et surtout quelques surprises avec des flèches rouges inattendues…
Surpris aussi que l’arc de Metropomachin se termine au 8ème tome quand je pensais qu’il irait jusqu’au bout, sans trop savoir comment, mais ça fait du bien !
Et puis on a un peu d’émotion avec Mukaidô, plutôt réussi, et là aussi, ça avance…
Un final un peu bavard, peut-être, mais un flash back intéressant.
Et toujours ces excellents dessins – quand ce ne sont pas des combats flous avec des lignes partout.

Bon, une première partie où j’ai dû m’accrocher, entre les flashs back, les explications, le type qui change de tête, mais une fois tout intégré, c’était bon.
J’ai donc bien profité de la phase suivante, un combat original et qui n’hésite devant rien, grâce au pouvoir du méchant. Et puis du côté de Karma non plus, on s’embête pas à faire traîner l’histoire, ça avance vite, les magouilles découvertes et les manipulations intelligentes.
Pour la suite, on retrouve tout ce qui fait le manga : un combat sympa et original et des dilemmes ou situations tendues, entre Karma qui regarde impuissant et Hitsugi qui doit tuer son ami pour gagner, avec une discussion avec le père et la transmission dans laquelle se distille un peu d’humour, cool.

Bon, on a le combat du tome précédent qui perdure.
Alors c’est pas que ça soit mauvais en soi, mais à la méthode manga, il faut 50 pages pour deux secondes un poil bavarde à se poser les mêmes questions, il doit la tuer, va-t-il la tuer, il faudrait qu’il la tue, il ne va pas la tuer, peut-être va-t-il la tuer, je ne sais pas s’il va la tuer… Longuet.
Il y a des cadrages dans tous les sens avec des vues de près, de loin, un travail sur les flous, c’est très joli. Mais comme j’ai la flemme d’analyser une image pendant 30 secondes pour comprendre quel mouvement vient de qui, ça m’a plus ennuyé.
La seconde partie du tome m’a fait retrouver le côté réflexion de l’auteur, ici sur les différences sociales, beaux et riches méritent-ils plus, Mirai qui cherche toutes les solutions pour ne pas tuer parce que c’est mal et une vie en vaut-elle une autre (même s’il est un peu relou avec ses états d’âme).
Et puis le duel final est plus tendu et prenant que le combat du début…

Il y a plein de trucs intéressants dans ce tome… et d’autres avec lesquels j’ai plus de mal…
L’idée du piège était intéressante… mais l’astuce pour s’en sortir est aussi simpliste que tirée par les cheveux…
Le dilemme d’Hajime, entre serviteur et amoureux était intéressante… mais la bascule est tellement rapide qu’on n’en profite pas…
Mais j’ai bien aimé l’ange de Saki et sa transformation touchante…
Mais j’ai pas aimé le début de la bagarre à 3 contre 4 ou 4 contre 4 ou je sais pas, assez brouillonne tant dans la narration que le dessin et juste des gros balèzes face à face…
Mais j’ai bien aimé l’astuce pour faire tomber le premier – même si on nous sort à nouveau un truc bien pratique qu’on ignorait avant…
Mais j’ai bien aimé le potentiel danger du virus et sa résolution, même si la subtilité intelligente est un peu tirée par les cheveux…
Bref, c’est sympa à suivre même si pas totalement convaincant…

Excellent.
Autant je m’étais laissé emmener par le premier tome, autant je me suis jeté dans celui-ci, dont j’ai adoré l’inventivité, l’originalité et la construction.
On a quatre chapitres qui donnent le sentiment d’avancer très rapidement dans une histoire dense et super réfléchie avec toutes les pages en fond quand les personnages pensent, montrant leurs actions qui illustrent les pensées.
J’ai beaucoup aimé le premier, un combat sans merci dès le second tome, original avec l’humain face à la « bête », avec une violence crue, certes, mais qui a l’avantage d’y aller à fond et d’éviter toute frustration. C’est clash, c’est extrême, c’est parfois gore et parfois confus mais super prenant.
Le second chapitre de rebondissements et d’explication est assez palpitant et renoue avec le premier tome et ses choix cornéliens à la Shakespeare.
Le troisième nous emmène encore ailleurs, avec un déconcertant début dans le quartier fantôme qui s’explique dès les pages suivantes, évitant de devoir attendre des plombes. On entre dans l’univers du conglomérat qui est assez dense à suivre, avec des personnages originaux.
Et puis le dernier, qui nous remet de la tension et introduit parfaitement de nouveaux personnages.
Bref, rien à redire, j’ai été happé.

Toujours plaisant avec un léger côté mitigé.
J’essaye de mettre côté le fait que le prochain Dieu, tel que présenté, sera le plus méchant et égoïste, on verra à la fin.
Là, on a une première partie un peu anecdotique pour amener la tenue de Saki et en faire une bombasse qui ne sert à rien du tome.
Si elle est vachement caricaturale, la seconde partie avec la présentation du nouveau candidat est assez sympa.
Et la troisième reste un poil touffue à lire, comme un peu tous les combats de ce manga, mais on retrouve le plaisir de l’auteur pour les choix cornéliens intéressants.

Je suis partagé.
J’aimais bien, dans les précédents scénarios de l’auteur, son esprit torturé et logique.
Ici, je le retrouve parfois – ce dilemme du combat dans le ciel, qui doit tirer sur qui – mais l’histoire laisse place à énormément de combat dans le premier tiers.
Si les dessins sont toujours d’une impeccable finesse de trait, j’avoue que ce premier tiers ne m’a pas enthousiasmé par l’action que j’ai trouvée longue est assez confuse (je n’ai découvert qu’après que notre héros se défendait des flèches avec les siennes, parce que c’est dit ensuite, parce qu’au début, je ne voyais que des traits dans tous les sens…).
Si j’aime globalement toujours l’histoire, j’ai plus de mal avec la logique de cette troisième collaboration – la fille qui veut mourir parce qu’elle s’en veut d’avoir heurté le garçon pour qui elle a des sentiments alors qu’il lui pardonne, je sais pas si c’est très japonais, juste pour l’histoire ou moi qui ne suis pas assez tragédi-romantique, mais ça m’échappe, comme la logique que Dieu serait celui qui a tué tous les autres (et j’espère une astuce finale déjà suggéré que c’est pas forcément ça le truc, à voir).
Donc j’aime bien mais moins de saveur que les Death Note ou Bakuman…

J’aime toujours autant et je pense que j’aimerais jusqu’au bout suite à Death Note et Bakuman.
Mais j’avoue que plus on avance plus de choses me gênent.
Bon, déjà, qu’on choisisse un Dieu en prenant le dernier candidat qui aura tué tous les autres, c’est tordu comme base, Dieu c’est le plus méchant, mais allez.
Qu’on le prenne parmi des suicidés, soit, et qu’ils viennent tous du Japon parce que c’est là qu’il y en a le plus, c’est très tiré par les cheveux.
Ensuite, les mecs se disent que Trouloulouman, je me souviens jamais de son nom, fait un piège pour les tuer et que la meilleure solution, c’est d’aller dans le piège pour le tuer, mais what ??? D’où la meilleure solution, c’est pas de se faire discret jusqu’à la fin du délai imparti en sachant que l’autre est vachement plus puissant ?
Bon, les astuces ou nouveautés que je ne vois pas venir, comme le pouvoir que tu peux donner quand t’as plusieurs ailes ou flèches, avec réinitialisation si ton fléché rouge meurt, ou le final…
Après, j’ai trouvé un poil gratuit la jeune femme qui attire des jeunes filles, pour le plaisir de dessiner deux filles aux formes voluptueuses ensemble dans diverses positions ? Pour attirer l’adolescent qui déglutit devant quelques scènes aussi torrides qu’inutiles ?
Dommage, cette tournure…

J’aime toujours autant mais on retrouve ici l’esprit complexe et tordu de l’auteur de Death Note, avec un héros qui est là mais non mais si et des ennemis qui n’en sont pas celui qui l’est pas l’est finalement…
Wahou, voilà un auteur qui est bien perché…
Cela étant, on a du suspense, des situations tendues et dramatique – on ne doit pas agir alors qu’on devrait agir…
C’est assez haletant même si les plans de psychologie inversée inversée font bien réfléchir…
Le dessin est toujours superbe dans sa finesse et sa précision – même si les costumes de Super-héros sont bien gentils à être nommés par des couleurs, le manga étant en noir et blanc, j’ai du mal à discerner qui est qui…
Mais on a tout de même des situations prenantes et un final qui donne envie de lire la suite.

Excellent ton à cette série !
Ce côté opposé entre ce que sont les gens et ce qu’ils montrent, le mec tranquille qui est espion, la fille calme qui est tueuse, la gamine qui lit dans les pensées, offre un décalage aussi intéressant que plein d’humour.
Si la trame générale est simple pour le moment (infiltrer une école et chacun est une aide pour les autres), cette base de vérité/mensonge permet de nombreuses scènes pleines d’humour comme de tension.
Les personnages sont excessif dans leur caractère, des méchants voleurs aux professeurs d’école, mais toute cette caricature est assez réjouissante à suivre.
Il y a beaucoup d’élégance dans le dessin – évidemment puisque l’école recherche l’élégance – mais ça marche à plein et les scènes d’action sont aussi vives que dans un film, avec une touche classe, on se croirait dans Kingsman !
Un chouette moment.

J’ai bien aimé ce manga.
Simple dans l’idée, on est en plein drame Shakespearien…
Le gamin reprenant le métier paternel dont il ne voulait pas car il est la cause de la mort de son père…
On frise les histoires tordues de la mythologie… et ça marche !
Le héros est attachant avec ses blessures…
L’idée est tout aussi tordue d’esprits en forme d’œil qui rôdent avant de s’accrocher à quelqu'un qu’on ne peut libérer qu’en le tuant… Ou alors l’arme improbable qui fait 2 fois la taille du jeune…
Bref, tout est assez délirant décalé mais c’est ce qui fait le charme de ce tome.
La volonté de l’auteur de mêler Shonen et horreur est réussie.
Le dessin est parfaitement lisible avec des images parfois bien glauques qui fonctionnent parfaitement pour l’ambiance.
Il n’y a pas de temps morts et les scènes chocs s’enchaînent, des massacres au final avec le défi de Karma…
Ça veut en mettre plein la vue et ça réussit !

Le décor et le trait sont originaux, un dessin qui ne ressemble à aucun autre et qui correspond parfaitement pour moi à cette ambiance de jungle et à l’époque choisie.
Et puis le sujet est original que l’esprit de la forêt, le Marsu, existe déjà à l’époque et soit en adéquation totale avec ce petit jeune…
D’ailleurs, au début, j’étais bien parti, je trouvais le ton acerbe, le capitaine n’hésitait devant rien, le gamin devait réellement craindre pour sa vie et ne s’en sortait au dernier moment qu’avec des raisons logiques.
Mais au fil du tome, j’ai trouvé que les situations rocambolesques du début perdaient de leur saveur pour devenir répétitives. Le capitaine beugle les mêmes ordres et âneries en marchant dans la jungle, sur le sentier, dans le village, dans la ville…
Si le Marsu se rapproche, ça tourne aussi en rond, il vient à 10 mètres, à 5, à 3…
Et si le début m’avait emballé, la fin m’a laissé avec un petit goût de déception pour le côté classique et banal de l’histoire qui ne s’est pas avérée aussi surprenante que je l’avais imaginé…

J’ai bien aimé l’ambiance, à peu près l’idée (de se faire passer pour des Sudistes, même s’ils l’ont déjà fait)…
Et j’ai retrouvé un peu la verve de Cauvin des débuts, avec des piques plus amusantes venant de Blutch.
Cela étant, voilà longtemps que la série a quitté la catégorie « humour de situation et de dialogue » pour entrer dans celle de « cours d’histoire avec le sourire ».
Là, on voit un noir engagé dans le camp qui l’oppresse, un magot à trouver, nos héros qui se font passer pour des Sudistes sans savoir de quoi ils parlent…
Il y avait matière à rebondissement, course-poursuite, quiproquo, malaise…
On est dans une sorte de road movie tranquillou pépère où on marche en discutant jusqu’à ce que la fin arrive.
C’est pas déplaisant en soi mais on est loin des épopées hilarantes d’antan…

Les sœurs Grémillet me lassent gentiment avec le temps.
J’aime beaucoup le dessin clair et les couleurs pastels, l’ambiance est toujours très jolie et dans ce tome, grande maison, grand parc, plage et mariage, on est dépaysé des précédents tomes.
Pour autant, j’ai l’impression de toujours voir la même chose…
Après avoir cherché je sais plus quoi pour sauver une baleine, après avoir cherché un cadeau de Noël en suivant je ne sais plus quelle piste, après avoir suivi une piste dans les montagnes de leur père, voilà qu’elles suivent à nouveau une piste…
Comme les précédentes fois, sans trop d’originalité, les sœurs se fritent un peu, se séparent, se retrouvent…
Donc oui, l’ambiance et les décors changent mais le reste est pareil et je n’ai plus l’impression d’avancer ou de découvrir quoi que ce soit.