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Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    Arkadi Le 27/10/2025 à 07:48:32

    J’avoue.

    Depuis « Sur les frontières » (extra au début et pété du bulbe à la fin du bousin), je ne prenais que peu de plaisir à la lecture des opus suivant. C’était sympa sans plus. Et je me disais que Christin n’avait plus grand-chose à nous raconter. Pourtant, il y aurait tant à faire avec deux héros en errance. Bref….

    Ici, et on le sait, Christin prépare le final de sa saga par une trilogie. « Au bord du grand rien » est le début de ce final. Et Christin narre avec tendresse notre couple de héros dans diverses situations qui les préparent à aller en enfer pour retrouver leur terre natale qui est la nôtre aussi. Christin est doué dans la construction d’un univers. Ici Valérian et Laureline sont des marchands itinérants ce qui nous permet de découvrir une palanquée de personnages attachants, un bestiaire d’un imaginaire dingue, d’univers qui fleure bon toutes les thématiques du notre dans la critique du capital, du pot de vin, de la pauvreté et du profit. Et le tout est patiné d’un humour fin et de bon aloi. On suit nos héros dans leurs vies de tous les jours (bien qu’ils soient en préparation d’une quête) Et moi j’adore les BD qui racontent des tranches de vie. Le calme avant la tempête. Car le prochain tome doit construire les véritables enjeux.

    Mézières se régalent aux crayons et nous régalent Il peut laisser libre court à son génie dans les atmosphères, les univers, les mouvements. Il se permet même à pasticher Bilal avec maestria.

    Et, en plus de toute cela, Laureline est toujours aussi belle…Alors que peut-on demander de plus ?

    Udangeureux Le 11/09/2025 à 20:39:50

    On ne va pas dire qu’au niveau de la série, cet album, qui raconte les débuts de nos deux héros, soit extraordinaire. La série a bien mûri ensuite en nous offrant des albums fabuleux.
    Alors oui, c’est sympa de voir les premiers pas des personnages, la rencontre avec Laureline est un peu simpliste et elle semble bien vite emballée de sa nouvelle rencontre. L’histoire en soit ne casse pas la baraque, scénario léger, on sent que ce sont les débuts.
    Bref, pour avoir lu plusieurs autres albums, qui m’ont beaucoup plu, celui-ci n’est pas vraiment à la hauteur mais restons indulgent, ça reste correct.

    Arkadi Le 06/09/2025 à 09:02:20

    Christin jouerait il la carte nostalgique dans cet album ? Car voici qu’un certain nombre d’anciens personnages refont surfaces. Est-ce sympa pour un lecteur de la 1ère heure tel que votre serviteur ? Oh oui ! Est-ce que cela sert la narration de cette nouvelle aventure ? Si on accepte les hasards et rencontres improbables, oui ça peut servir.

    Car ce nouvel opus est alerte, plutôt joyeux, débonnaire. Il est aussi sans grand enjeu, ni palpitation. La narration est bonhomme comme une ambiance d’un réunion d’anciens copains. Mais malgré une aventure qui n’est pas aventureuse, il y a tout de même le point de vue de notre société sous-jacente qui m’a beaucoup plu. Christin met en parallèles religion avec pognon, le sacré avec la multinationale. Et j’ai pris un plaisir certain à suivre les pertinences dissimulées de l’auteur au travers d’une kyrielle de personnages tous très bien brossés dans des caricatures fines. J’avoue, j’ai ri beaucoup aux situations entre personnages et j’ai beaucoup souris aussi sur les propos de Christin qui corrèle, avec de nombreux passages sémantiques, les deux thématiques. Le final est un contrat qui unit tout ça de manière bien foutraque mais tellement juste ! Comme toujours, Christin fait tout ceci sans morale acerbe. Il est juste taquin. Ce qui manque d’ailleurs, j’aurais préféré plus de brutalité que de simple sous-entendu. Cela aurait donné de vrais enjeux, alors que, vraiment, la lecture n'est que tranquillou pépère…

    Sinon Mézières est toujours un génie. Sa plume est à sa maturité la plus absolue. Hélas dans ce chapitre, il ne peut s’exprimer vraiment. Le scénario propose peu de grands espaces, ni de grandes cités (juste des salons, des comptoirs et salle de théâtre…Beaucoup de dialogues (bien écrit certes mais beaucoup quand même) ne permet pas au génie de Mézières à nous en mettre plein la vue..

    Arkadi Le 27/07/2025 à 21:53:19

    Christin tente la parodie sociale et cela ne marche pas.
    Ici Valerian et Laureline se font courser par des méchants pas beaux qui ont, tous, des jeux de mots pas rigolo autour de la musique. Ici, on protège un chti gamin friqué (pourquoi exactement ? aucune idée) et il y a du mercenaire dans l’air vu que le papa richissime du p’tit gars a mis à prix la petite tête de nos héros avec beaucoup de zéros sur la prime. Pourquoi cette course poursuite ? Sincèrement je ne saisis pas les enjeux véritables.

    Peut importe. Christin prétexte tout cela pour intégrer un Hollywood de carton-pâte. D’ailleurs, il se met en scène lui-même. Cela aurait pu être léger, drôle et même satirique. Eh ben, non. Pas vraiment. Tout tire à côté de la cible car il n’y a aucun enjeu encore une fois. On ne comprend pas la parodie. Comme si cela tapait à côté systématiquement. La course poursuite n’est qu’un prétexte à faire le clown…Et ce n’est même pas drôle.
    Peut-être est-ce moi finalement. Peut-être que je ne comprends pas là ou veut en venir Christin. Mais soyons lucide. Ou c’est foutrement complexe et je ne suis pas assez intelligent. Ou c’est véritablement trop léger et sans but véritable que celle de raconter l’anecdotique et, là, c’est Christin qui est fatigué et peu inspiré.

    46 planches pour raconter une rentrée scolaire…c’est quand même le principe même du vide narratif.

    Reste le dessin de Mézières…toujours parfait. Bien que peu imaginatif. Raconter visuellement que des dialogues, ce n’est quand même pas l’idéal jouissif d’un illustrateur.

    VertSevere Le 13/07/2025 à 08:25:11

    Une plèbe miséreuse face à un pouvoir qui s'enivre de fêtes décadentes, une secte qui prend les décisions en sous-main et une bourgeoisie fomentant une révolution, ça ne vous rappelle rien ?
    La Terre contre la Terre : ici la menace vient de terriens, prédécesseurs de Valérian, qui ont dégénéré, et asservi l'empire syrtien à leurs ambitions vengeresses. Dans le final de l'épisode, Valérian doit faire face à un autre lui-même, rongé par le temps et la haine, une personnification de l'échec des ambitions terriennes, et aussi une querelle des anciens et des modernes.
    Autour de ce pitch étonnamment solide de Christin, l'imaginaire graphique de Mézières prend son vol, et nous présente les premiers individus du bestiaire stellaire.
    Quel dommage que Valérian n'ait jamais mis les pieds sur Bluxte, car outre de petits portes-monnaie sur pattes, on y trouve aussi des êtres dont la simple présence sur la tête apporte le bonheur.

    VertSevere Le 12/07/2025 à 21:43:40

    Valérian part dans le passé, au Texas en juillet 2025… ...ah non, à New York, en 2026 alors. Donc, il poursuit l’habituel narcissique qui veut devenir maître du monde, et qui va profiter de son passage chez nous, pour nous faire les poches en pillant la banque locale ; ces migrants temporels ont décidément tous les culots. Après quelques escarmouches avec des sbires, Valérian noue une alliance avec le chef des pillards locaux, qui a bien compris que l’époque ne lui offrait que des perspectives fort restreintes. Alors qu’un problème technique l’empêche de rentrer à la maison, notre héros rencontre un providentiel Jerry Lewis, bricoleur invétéré qui a pompé Wells et fabriqué une machine à voyager dans le temps, qui ne demande que quelques réglages pour que tout rentre dans l’ordre. Au moment où il s’enfuit dans un engin de sa conception, le futur maître du monde s’emmêle les pinceaux et ruine sa carrière dictatoriale : le voici désintégré.

    Toute ressemblance avec des faits ou des personnes ayant existé ne pouvant être que fortuite, quel pourcentage de chances donnez-vous aux New Yorkais pour qu’un voyageur du temps déboule chez eux prochainement ?

    VertSevere Le 10/07/2025 à 06:42:29

    Le coda de la série, où Christin affirme qu’on ne réécrit pas l’Histoire et qu’il ne mettra pas le doigt dans l’engrenage du paradoxe temporel. Pour ce faire, il créé un beau personnage de criminel intergalactique, Jal, héros shakespearien qui tente désespérément de faire renaître Galaxity.
    Tiens, il y avait donc d’autres Valérian ? Quelles étaient leurs missions ? Et si l’un d’eux a réussi à échapper au reset divin, pourquoi les autres n’auraient-ils pas eu la même chance ?
    Au fait, que connaissons-nous de Galaxity ? Une civilisation technologique colonisatrice, qui maîtrise le voyage dans le temps… ...quoi d’autre ? Qui est, ou plus exactement, qui fût Galaxity :
    - Le chef du service spacio-temporel (La cité des eaux mouvantes, Les spectres d’Inverloch),
    - L’ambassadeur et son sous-fifre (L’ambassadeur des ombres),
    - Jalna (Sur les Terres truquées),
    - Jal (Sur les frontières).
    Cinq personnages secondaires, dont les interventions dans la saga furent, hormis celles de Jal, anecdotiques. Ah oui, il y a aussi les colons, figurants anonymes lointains. Durant toutes ces années (25 ans), les hérauts de la Terre conquérante n'ont jamais croisé d'adversaire qui conteste les visées colonisatrices de Galaxity, laquelle dispose d'une supériorité technologique sur les autres civilisations spatiales avec le saut spacio-temporel.
    Ce qui n'empêchera pas Galaxity de s'évaporer, aussi sûrement que le chef du service spacio-temporel dans « Les spectres d’Inverloch ». Asimov aurait probablement dit de Galaxity qu'elle manquait de fondation.
    "L'ambassadeur des ombres" et la tétralogie (tomes 9 à 12) véhiculent le même message : quelque soit le degré de connaissance des civilisations technologiques, elles seront balayées par les civilisations qui pratiquent la philosophie, voire la spiritualité.
    La civilisation terrienne a réussi à survivre à une première extinction, la volonté divine ne lui a pas donné de seconde chance. La boucle Xombul-Jal vient de se refermer.

    A la lecture du 14 ème tome des aventures de Valérian (Les armes vivantes), la chanson d’Eddy Mitchell « La dernière séance », m’est revenue en tête : « Un vieux pleure dans un coin de Bdgest, son livre d’image est fermé, Bye, bye, les héros que j’aimais, le film est terminé. Bye, bye, rendez-vous à jamais, l’humanité évaporée ». Malgré ma tristesse, j’applaudis. Malgré les roublardises et les impasses de Christin, Mézières a su garder à la série le souffle d’une superproduction. Quel spectacle ce fut !

    VertSevere Le 07/07/2025 à 09:33:43

    L’apocalypse de Pierre (Christin) se décompose en 4 psaumes. Les psaumes 9 et 10, « Les 4 cavaliers » et les psaumes 11 et 12 « La colère de Dieu » (petite exégèse personnelle). Son prophète, Valérian, retourne au XX ème siècle pour combattre arme à la main, les exactions des puissances extraterrestres, tandis que Laureline, sa grande prêtresse farfouille dans le cosmos à la recherche de la source des perturbations. Mr Albert, contact temporel du héros assure la logistique et les recherches sur base de bonnes vieilles fiches-papier-d’avant-les-ordinateurs-pour-tous. Le démiurge Christin maintient une pesante ambiance de fin des temps 4 tomes durant, et on n’en perd pas un miette tant on veut savoir dans quoi il nous embarque. Au fil des pages apparaît lentement son inexorable dessein : la civilisation terrienne, suite et fin. Bien que Valérian et Laureline parviennent à remettre en cage les 4 perturbateurs, l’apocalypse aura quand même lieu par des biais inattendus. Dans cette tétralogie, Christin aura tout donné, il lui restera juste un petit sursaut d’imagination pour un cinquième psaume : « Sur les frontières ». Ensuite, épuisé par sa cavalcade mystique, il délaissera sa prophétie pour lancer des miroirs déformants sur ses deux créatures. Dommage, faire disparaître la Terre-mère, peu d’auteurs de SF s’y sont essayés. Quel challenge que d’imaginer une résilience pour des personnages dont la raison d’être (Galaxity) a été balayée par la divinité (Christin ou la Sainte Trinité).

    VertSevere Le 06/07/2025 à 09:50:45

    Orphelins, tout le monde l'est. Valérian et Laureline, qui ont perdu la Terre mère, Christin, qui a joué son va-tout dans "Les foudres d'Hypsis" et se révèle incapable de reprendre la main, et nous, lecteurs qui avons perdu une série référence de la bd de science-fiction. A court d'idées, Christin se met en scène, après tout, ses personnages ont l'habitude de rencontrer leur créateur, las, l'idée vire au désastre annoncé.

    Arkadi Le 06/07/2025 à 00:05:41

    Cela faisait longtemps que le plaisir de lire un opus de cette série ne me fut pas aussi total.

    Parce que Mézières bien sûr.
    Son talent graphique n’est plus à démontrer. Chaque tome est une preuve supplémentaire de son génie. L’imagination de son trait à créer des mondes si vrais, si palpables est d’une telle volubilité ! La couleur, les décors, les actions…tout à l’air si simple d’être illustrateur en lisant ses planches. Sauf qu’on sait bien que non. Quelle créativité !

    Parce que Christin ! Et on pourrait dire même « alléluia » ! Car si les épisodes précédents restaient sympathiques, ils ne valaient pas les 8 premiers tomes, plus classiques certes mais moins anecdotiques surtout. Ici, Christin allie une histoire à rebondissement maitrisée avec la fable cocasse, la sensation douce-amère, la sensation d’une lassitude joyeuse. Car, si Christin ne dénonce rien, il écorne un peu les grévistes fatalistes, la royauté impunie et les capitalistes assassins. Et tous sont lassé de leurs propres batailles, de leurs révolutions foireuses. Et Christin tente la bouffonnerie d’une fin de siècle. « Otage de l’Ultralum » ressemble tant à « Partie de chasse » du même Christin et de Bilal. Sauf que l’un est clownesque alors que l’autre est mortifère.

    Malgré tout, il y a un passage que je n’ai guère aimé. Lorsque Laureline, nue, prend sa douche. D’abord parce qu’elle n’est pas belle. On dirait une poupée gonflable. Ensuite parce que la scène est gratuite. Enfin parce que ma Laureline à moi est une nana qui ne se dévoile qu’un petit peu seulement. Et c’est ça qui fait je suis amoureux d’elle. Elle est une femme forte et sensée avec, parfois, une petite note d’érotisme qui la rend envoutante. Donc Carton rouge.

    VertSevere Le 05/07/2025 à 21:48:58

    Encore une baisse de forme chez Christin. Il caricature 3 systèmes de pensées, (enfin deux, si on considère que le communisme et le fascisme sont les deux faces d'une même pièce). Aux dogmatismes, il oppose l'improvisation et la bonne volonté de son héros, qui le mèneront à une victoire... ...à la Pyrrhus. Vraiment pratiques ces humanoïdes, qui ont tous les mêmes tares que les humains. Heureusement Mezières compense les faiblesses du scénario par des mises en page de toute beauté.

    VertSevere Le 05/07/2025 à 21:33:40

    Un one-shot qui désarçonne d'entrée : Valérian en mission dans le temps, se fait dézinguer. Non pas une fois, mais deux, trois, et plus encore. Le scénario dévoile les ressorts de l'action au fil des pages, et met en exergue le peu d'intérêt des puissants pour les réalités endurées par les gens de terrain. La seule bestiole extraterrestre qui se manifeste joue avec Valerian comme avec un pion sur un échiquier. Elle deviendra presque sympathique au regard de son homologue terrienne, technocrate pure et dure : lorsque Laureline pose la question de l'humanité des clones, la hiérarque de Galaxity clôt immédiatement le débat car elle ne voit en eux que des sous-humains ; un indice supplémentaire de la nature dictatoriale de Galaxity.

    VertSevere Le 05/07/2025 à 21:15:33

    Cet épisode constitue un pivot indispensable pour comprendre ceux qui suivront.

    Le bestiaire s'enrichit considérablement, avec le transmuteur, idée géniale, les Shingouz, les Sufuss, créatures polymorphes que sollicitera Laureline, et tant d'autres encore.

    Au cours de ses péripéties, Laureline vivra deux expériences symbiotiques : la première échouera avec l'explosion de la méduse, et la seconde, quasiment fusionnelle, réussira en apportant les informations désirées.

    Au delà de la quête de Laureline pour retrouver Valérian et l'ambassadeur, le récit présente Point central, grand bazar de l'espace, maison commune gérée en commun par les multiples ethnies qui l'habitent.
    Ici débutent les problèmes de la planète Terre : l'humanité des deux héros (hérauts ?) se voit piétinée par les tentatives impérialistes de Galaxity, lesquelles seront sanctionnées par le bannissement pur et simple des terriens. Pas facile la vie de cowboy de l'espace !

    VertSevere Le 05/07/2025 à 20:59:49

    En panne d'inspiration, Christin nous raconte la spoliation des terres des natifs américains par l'industrieuse Bourgnouf, euh, l'industrielle Galaxity. Rien de bien passionnant dans ce scénario très convenu, puisque déjà vu. Il en a de la chance Christin, son univers est rempli d'humanoïdes, vous savez ces humains avec des oreilles de cheval, ça facilite grandement la communication avec ses héros. Remarquons au passage que la structure sociale de Galaxity n'a jamais été décrite dans aucune aventure de Valérian : est-ce une oligarchie, une démocratie, une dictature ? Ah oui, il y a un chef suprême qui cause de temps en temps aux héros. Tout ce que nous connaissons de cette entité terrienne, ce sont ses velléités expansionnistes, dont les autochtones font les frais dans cette aventure. A oublier.

    VertSevere Le 19/06/2025 à 06:20:09

    Cet album porte très bien son nom : il ne s’y passe rien. Comme Raymond Devos, je n’ai donc rien à en dire, mais je veux que ça se sache.
    Depuis « Sur les frontières » qui a bouclé le cycle premier des aventures de Valérian, débuté par une apocalypse et clôturé également par une apocalypse, Christin radote. L’image de Jal, seul dans l’univers, assis au milieu du vide de la cellule terrienne de Point central posait ainsi la question de la résilience : que faire après la mort de mère Gaia ? Malheureusement, Christin n’a jamais réussi à donner de réponse satisfaisante. Il bute sur l’obstacle qu’il a créé : paradoxe vertigineux que celui du héros de science-fiction sans avenir. Depuis la disparition de la civilisation terrienne, Valérian et Laureline sont devenus des Shingouz, pour assurer leur survie, ils pratiquent le commerce itinérant et vivent sur leurs acquis, leur créateur leur ayant refusé les moyens d’affronter Dieu et de lui imposer le retour de la Terre.

    Pendant que Christin se satellisait sur lui-même, l’idée maîtresse de Valérian, faire société avec les autres humanoïdes de l’univers, fructifiait au sein d’une autre série : Sillage.

    Arkadi Le 17/05/2025 à 09:11:15

    Certes, j’aime moins le Valerian après l’extinction de Galaxity. La série est plus potache et les histoires ont souvent moins d’enjeu. Certes tous les opus sont toujours agréables en lecture. Les histoires sont vivifiantes et les dessins sont évidemment superbes mais Valérian et Laureline, n’étant plus des agents et les missions ayant disparus, les histoires ont moins d’énergie.

    Ici, Valérian et Laureline deviennent mercenaires. Evidemment parce qu’ils ont faim et que leur vaisseau (mais qu’il est superbe ce vaisseau, le plus beau de tous !!!) est en loque technologique. Et les voila embarqués dans une course poursuite de presque 40 pages dans une cité urbanisé outrancièrement. Et quelle joie ! Quel bonheur de lecture jusqu’à une résolution finale qui tombe juste et qui exprime combien Laureline et Valerian n’en ont plus rien à faire de rien à part d’être tous les deux dans leurs vaisseaux (mais qu’il est moche ce vaisseau désormais tout customisé !!!)

    Certes Mézières nous offre des visuels superbes ; une ville technologique superbe, immersive jusqu’à ses tréfonds ; des véhicules incroyables (les camions sont magnifiques) et ces illustrations éblouissantes nous plongent littéralement dedans et cela à chaque planche.

    Mais Christin aussi construit une cité avec ses stratifications politiques, religieuses qui font sens. Son argumentaire politique sur la possibilité d’une organisation légale autour de la corruption maximum est à la fois pertinent et drôle. Peut être que sa satire autour de l’écran (l’hyper prince, les petites têtes atrophiées par la drogue de la télé, et les écrans qui obnubilent) est un peu légère voire un peu gratuite. Et, en même temps, peut être que Christin a bien raison sur sa perception de l’écran qui envoutent.

    Il n’empêche : l’un des meilleurs opus de l’après Galaxity.

    Arkadi Le 04/05/2025 à 16:32:04

    Laureline et Valerian deviennent saltimbanques. Ils rencontrent des artistes loosers sur une planète de la loose ou on fait la guerre contre la guerre (des bœufs idiots contre d'autres bœufs bêtes comme leurs sabots). Il faut dire que nos héros en sont aussi de la loose. Perdant et perdus, leur astronef part à volo et ils n’ont plus un radis en poche. Il faut dire que Galaxity n’existe plus, ils n’ont plus de missions. En fait, ils n’ont plus rien du tout.

    A part qu’ils sont ensemble et que tout va pour le mieux puisqu’ils sont ensemble. Et l’œuvre fait de cette histoire « d’amour et d’eaux fraiches » un opus cocasse, heureux et drôle.
    C’est une bouffonnerie théâtrale et les personnages sont tous grands guignols. D’ailleurs, la narration est comme une grande parade qui déambule de la 1ère case à la dernière avec son lot de numéro rigolo et, ou le bouquet final a lieu (moment feel good par excellence) en dernière planche ;

    Mézières dessine incroyablement. Au-delà d’un pinceau superbe et de lumières intenses, l’illustrateur dynamise son gaufrier par de grands espaces, des choix de cases fragmentées pour construire encore plus de mouvements. Rien que pour cela, il faut lire l’album.

    Christin, lui, joue au cirque. Il tente la gaieté et l’allégresse et réussit plutôt bien son pari. Certes l’histoire est convenue, consensuelle mais, malgré tout, assez détonante dans ses énergies, ses émotions. Car tout y est positif pire anecdotique alors que (et je le rappelle) on suit le parcours de personnage qui sont des clochards, des morts de faim…Alors que pour gagner de quoi vivre il faut se perdre, Alors que la dernière case de l’album est un véritable génocide.

    Peu importe. La vie est un théâtre. Et le show must go on.
    Et vivre d’amour et d’eau fraiche, cela suffit bien. Voila la philosophie de Christin

    Arkadi Le 14/02/2025 à 19:13:52

    Une course ne se gagne, même si elle est belle, qu'à la ligne d'arrivée. Bon dieu de bon dieu que cet adage n'a jamais été aussi pertinent que pour cet album!

    Bon, mettons de côté tout de suite le travail de Mézières. Comme toujours, il est incroyable. Quel talent dans l'expression et les silhouettes des personnages! Quel génie dans le mouvement et la fluidité de lecture! Quel joie dans l'admiration des décors! Et surtout quel bonheur dans son imaginaire graphique pour rendre réel un univers intergalactique (et terrien aussi) totalement fantasmé par son scénariste! De plus, on retourne sur des lieux ou nous avons déjà baladé et c'est toujours plaisant de retourner dans des endroits ou nous avons déjà tant aimé être dans la lecture des opus précédents.

    Parlons ensuite de Christin. Les 16 premières planches content l'amour de deux êtres uniques et superbes dans un lieu qui semble raffiné et paisible mais, oui, on subodore un drame qui se peaufine. La sensation de bonheur multiplie les couacs jusqu'à l'épilogue qui sera terrible pour un personnage que Christin a su nous faire aimé. 16 planches incroyables.

    Puis, il y a une enquête de nos agents spatiaux temporels qui sont désormais seuls au monde (ou presque) qui vont dans les 4 coins du monde et dans l'espace. Et, pour moi, ce passage fonctionne parfaitement. Car, rien ne va vite, tout est surannée, cela prend son temps et ainsi on profite du génie de Mézières (mais aussi de la beauté de Laureline). L'enquête avance par petites lampées mais n'est ce pas ainsi qu'une enquête avance normalement?
    Et puis il y a le méchant. Pas vraiment méchant, plutôt largué, perdu, en colère mais aussi véritable assassin méthodique et froid d'une créature unique, rare que Christin a su nous faire tant aimé.
    Et puis, il y a le dénouement sur les 2 dernières planches et quelques cases seulement. Et patatras, tout le sens, si riche, de la lecture se casse la trombine. L'incompréhension est totale. Christin clôture avec une pichenette pas crédible pour un sou. Pire, ce fameux personnage qu'il nous a tant appris à aimer devient le dindon de la farce. Pire encore, on comprend rien au choix final du méchant (ainsi que son avenir) ainsi que celui de nos héros préférés. Comme si Christin ne sachant pas trouver un final à la hauteur de son histoire, s'est débiné avec une entourloupe.

    Ainsi donc la course fut magnifique mais ça c'est quand même bien cassé la gueule juste avant la ligne d'arrivée...

    Udangeureux Le 12/02/2025 à 23:03:57

    Excellent album que voilà.
    Une histoire avec des héros un peu atypiques, où chacun choisit son propre chemin dans cette aventure. Le suivi est super intéressant, avec des dessins en long sur deux planches, où se croise le chemin de chacun des personnages.
    C’est vraiment du bon boulot, avec un scénario original et un beau final.

    Arkadi Le 25/01/2025 à 19:26:06

    Depuis le tome 9 et cette fin du monde qui s'approche (prévue en 86 par la série), Christin a modifié sa manière (mais aussi son envie) de raconter un histoire. Avant, c'était comme un épisode de Star trek (avec une planète à visiter par album et une thématique qui permet de philosopher sur l'humanité et ses petits aléas). Désormais, c'est l'histoire des destins de nos 2 héros et leurs actions qui malmènent sacrément l'humanité et ses petits aléas.

    Est ce mieux? Non. Est ce moins bien ? Non plus. mais celui-ci, il vaut son pesant de cacahuètes parce qu'il a les deux. D'abord une quête d'un groupe de femmes, d'hommes et d'extra-terrestres dont la progression (tranquille) est d'une bonhommie assez réjouissante. Puis il y a cette recherche du vaisseau fantôme qui file, toute baltringue, dans le cosmos. Cette quête là est onirique, atypique, contemplative. Et les personnages du groupe sont si bien personnifiés! Voila peut être, même là, toute la réussite de cet opus.

    Car il y a le final. Une sorte de conclusion comme un épisode à la Star Trek (l'humanité et ses aléas et tout ça tout ça) mais avec une personnification encore et toujours géniale qui démystifie tout et le fait avec joyeuseté (je parle toujours de l'humanité et de ses petits aléas). Christin n'a que des bonnes idées dans cet album et Hypsis (et son utilité dans son univers) est peut être la meilleure.

    Et puis il y a Mézières. Un génie de l'illustration, des visages, des décors, et des mouvements. Ici il rajoute du sublime dans le chimère.

    Demeure enfin Valérian, hors jeu. Homme d'action, il ne fait que subir. D'ailleurs c'est Laureline qui décide de tout. Pauvre Valérian qui désormais se fait chier l'hiver. Christin a bel et bien tout changé dans sa manière de nous raconter Galaxity...La virilité de Valérian en a pris un coup.

    Arkadi Le 12/01/2025 à 11:03:56

    Comme c'est curieux. Voila le début d'un nouveau dyptique qui, comme le précèdent va narrer la fin du monde de la terre. Je vous rappelle que la fin du monde dans cette série est en 1986. Et c'est maintenant que précisément 'on devrait avoir le fin mot de l'histoire.

    Sauf que là, non. Parce que l'album consiste à une mise en place de tous les personnages et les difficultés pour eux à venir au rendez vous qui se trouve au château (running gag du gazon assez savoureux d'ailleurs).

    Et pis, c'est tout. Alors c'est savoureux, truculent. Mais pas d'avantage. Il y a plein de petites historiettes qui racontent de jolis moments. Mais ça va pas plus loin. Le dessin est toujours aussi splendide, avec des prises de vues superbes. Mais on attend toujours la grand histoire. Et, certes, Laureline, habillée en cavalière, ça permet de patienter encore un peu plus encore avec de la joie dans le cœur mais ça ne nourrit pas son lecteur tout de même.

    Voila donc de très belles tranches d'histoires qui expriment merveilleusement l'humanité sincère d'un Christin qui raconte si bien et fait vivre vraiment ses personnages. Mais on attend la suite car cela ne commencera vraiment que dans le prochain opus.

    Certain pourrait dire "perte de temps"? Moi, j'ai aimé ces tranches de vie mais ils auraient raison tout de même.

    Arkadi Le 26/12/2024 à 10:05:11

    "Brooklyn station terminus cosmos" (Mais vous ne trouvez pas comme moi que le titre déchire sa race!!!!) conclut l'histoire débutée par le précédent album. (Bon, les 2 futurs opus seront, aussi, dans la continuité de ces 2 là)....

    Mézières, comme toujours, fait des miracles graphiques et il sublime le centre Georges Pompidou dans un moment assez magique de l'histoire. Mézières a, également, ce que j'aime à appeler "l'art du visage". Chacun de ses visages sont différents, caractérisant à eux seuls un trait du personnage. Même ceux qui sont secondaires, même ceux qui ne sont que des silhouettes. Et Mézières sait construire le mouvement, la rythmique mais aussi les lieux clos comme les grands espaces. Cet artiste est un génie.

    Question narration, tout est dans la continuité de l'opus précédent. Et les vrais méchants de l'espace ne le sont pas vraiment (juste deux idiots genre voyou ignare qui veulent vivre en volant) alors que tout ce qui orbite autour des actions menés par les 2 idiots sont ce qu'il y a de pire en l'humanité.
    Valérian comme toujours subit et agit selon les ordres et en homme d'action. Il est savoureux de le voir se faire enguirlander par sa Laureline qui mine de rien est jalouse...

    Quand à Laureline, c'est elle qui dénoue l'intrigue en utilisant son corps et sa sensualité pour solutionner le quiproquo galactique. Et vous verrez une Laureline dominatrice. Et mon dieu que vous n'êtes pas prêt.

    Là encore, Christin raconte quelque chose : malgré toute la spiritualité et les philosophes qui peuvent être source de questionnement ou de cheminement pour le meilleur de soi ( et l'opus est d'un grand verbiage en ce sens), c'est bien les bas instincts qui font que l'être pensant (présent ou futur) se construit pour se détruire.

    Et moi j'aime les BD qui me font réfléchir avec légèreté sur la condition humaine. La série, depuis ce dyptique, choisit désormais ce chemin là.

    Udangeureux Le 25/12/2024 à 23:06:52

    Dans certaines séries, il y a des albums qu’il faut vraiment posséder - ou au moins avoir lu une fois. Pour Valérian, c’est typiquement le cas avec l’Ambassadeur des ombres, cet album est franchement excellent.
    Rendez-vous sur Point central, construction artificielle et lieu-dit de l’espace où se mélangent et se côtoient d’innombrables races..
    Ce sera donc le point de départ de cet opus qui met en avant Laureline, à la recherche de Valerian et l’ambassadeur, qui viennent d’être kidnappés. Et pour obtenir des renseignements, elle dispose d’un atout majeur, un grognon, petite bestiole capable de reproduire à volonté des tas de petits objets de valeur.
    Les différentes races croisées sur son chemin ont toutes des particularités qui vont permettre à Laureline d’avancer dans sa quête.
    Bref, un album fichtrement bien foutu, à lire impérativement.

    Arkadi Le 24/12/2024 à 13:50:07

    "Metro Chatelet direction Cassiopée" (Mais, bon dieu, quel tire de malade!) marque un tournant dans la série. Après 8 tomes à la Star Trek assez jubilatoire (dont l'un d'eux est un chef d'oeuvre absolue à mes yeux) Christin décide de préparer la fin du monde. Et, oui, dans cette série, c'est en 86 et il n'était pas prévue que elle dure si longtemps....alors...

    Ici, Christin s'amuse en poésie épistolaire entre la terre et le cosmos. Du côté du space opéra, Laureline vagabonde au travers de la mémoire et des ordures. Elle est une vrai aventurière qui n'a guère besoin de son compagnon pour être à la hauteur de l'a mission. Et ça bouge, ça burlingue. Du côté de la terre, Valérian s'ennuie grave. Et Christin pousse aussi le lecteur à l'ennuie. Et ça parle beaucoup, beaucoup. Les gens rencontrés sont des vieux gentils. Et les déplacements sont longs et exiguës en train ou en ch'tite voiture tout bringuebalante. Christin s'amuse sur son double récit à le mettre en antinomie.

    Du côté de Mézières, comme toujours l'espace est superbe, mais le Paris années 80 est pas mal aussi. C'est même un vrai voyage visuel dans le passé qu'il nous offre. Et les ambiances multiples sur le plancher des vaches sont aussi immersives que ceux dans le ciel étoilé. Du grand art.

    Sincèrement je ne vois pas ou veut nous mener Christin dans son histoire de dérèglements par les 4 éléments. Et, certes, il y a de l'ennuie dans la lecture lorsque nous sommes en France.

    Ce n'est pas grave, Mézières et Christin nous propose un autre voyage plus terne et trainant avec de vrais envolés visuelles. Et, moi, je sais que Christin aime ce rythme de narration. plus humaine, plus réelle et plus lancinant. Et comme j'aime Christin...forcément j'adhère

    Arkadi Le 08/12/2024 à 12:34:03

    Dernier (et meilleur) album de la première période de cette série ou chaque épisode est une aventure singulière à la space opéra sur une planète singulière à la Star Trek.

    Et tout y est!
    D'abord, les décors sont superbes, les illustrations somptueuses et Mézières est devenu un grand maitre du 9ème art. Et puis, il y a la mise en page qui est moderne. La construction des itinéraires des héros est jubilatoire. Il y a même un moment drôle construit uniquement pas la mise ne page! Génial.

    Ici, Christin s'amuse comme un petit fou à sa moquer du fachisme, du communisme et du spiritisme. Il égratigne avec humour les super héros de Stan Lee mais aussi la figure de l'oiseau chez Moebius. Et chaque pastiche autour de ces thèmes que Christin s'amuse à écorner est finiment décortiquer. Ce n'est pas gourmand mais c'est gourmet à souhait.

    Et puis il y a les figures de Valérian et Laureline qui donnent un corps humaniste à ces nombreuses parodies savoureuses. Laureline demeure pour toujours celle qui veille à l'humain et à l'amour et Valérian, demeure un bon soldat au charisme malhabile et aux discours naïfs.

    Le plaisir absolue de lecture de cet album est justement dans la finesse et la modestie du propos, les pastiches qui effleurent seulement et la beauté absolument des dessins.

    Une oeuvre qui entre dans mon top 10.

    Arkadi Le 01/12/2024 à 11:09:19

    Nous sommes désormais dans la période la plus débridée, la plus foisonnante d'imagination. Christin a l'imaginaire luxuriant d'idées iconoclastes et le bonheur de lecture est total car, oui, Christin raconte tellement différemment ses histoires. Il n'y a rien chez les autres qui ne ressemblent à du Christin.

    Ici, contrairement aux précédents albums, on retourne sur ce qui est la terre aux 20ème siècle. Plein de Valérian meurent par pacson de 12 ( et ça fait à chaque fois quelque chose), Laureline tient la bride de l'aventure sans vraiment être aux choix des actions à mener (Comme à chaque fois d'ailleurs). Il y a aussi deux histoires d'amour au sein de la narration et les enjeux sont véritables.
    Et il y a du loufoque aussi, du drôle et de l'espiègle dans cette histoire ou ça meurt beaucoup. Malgré la lourdeur des époques choisies, il y a comme toujours de la joie autour de nos agents. Et c'est ça aussi qui fait l'indéniable valeur ajouté de la série.

    Mézières est, quant à lui, dans la maitrise absolue de ses pinceaux et de son art à illustrer superbement.

    Tout est donc en place pour prendre son pied dans la lecture de ce nouvel opus.

    Arkadi Le 23/11/2024 à 16:34:27

    Tout de suite, les pieds dans le plat: Avouons tout de même que la narration est planplan. Je résume: Valérian est enlevé avec un MacGuffin vivant, Laureline va à sa recherche et virevolte d'extraterrestres en extraterrestres pour le retrouver. Laureline n'aura aucune difficulté pour obtenir les informations car elle a un porte monnaie inépuisable. C'est facile. Et même que pas une fois il y aura du danger.
    Par contre, ça fourmille d'inventivité ! Christin est une d'une imagination débordante dans la description de cette gare Montparnasse des étoiles et des peuples qui y logent. Et Mézières, qui doit mettre de l'illustration, dans cette imaginaire foisonnante, est un virtuose dans le sien d'imaginaire: celui du pinceau.

    C'est riche. Débridée. Drôle parfois. Rythmée. Le voyage est d'une inventivité folle. Le monde de Christin et Mézières dans une merveilleuse maturité.

    Le plaisir est total et immersif. Point central est un personnage à part entière, superbe, jusqu'à son épicentre.

    Mais la narration, elle, est bien trop tranquille. C'est peut être pour ça que le film de Besson était moyen. Un film, tiré de cet album, fait de belles images, de belles énergies et un superbe univers....mais n'aide pas pour une bonne histoire.

    Arkadi Le 16/11/2024 à 10:10:55

    D'abord la puissance du dessin qui nous immerge dans un monde sombre et luxuriant, lugubre et immense. Mézières est un illustrateur de génie qui raconte si bien l'atmosphère de ce peuple nouveau, cette planète nouvelle si superbement différente de celles des opus précédents. Rien que pour son dessin, son ancrage, ses cadrages, ses décors et ses mouvements, il faut lire "Les oiseaux du maitre".
    Et puis il y a l'histoire...Christin raconte comme toujours un sujet politique au travers d'une histoire. Certes, l'histoire est passionnante et le propos politique est un peu candide à mon gout. Même si la dernière case de l'album (qui se clôt sur un big happy end comme toujours) propose une tonalité un tantinet inquiétante mais avant tout drôle et surtout très Pulp.

    Donc Christin, ici, parle de tyrannie, d'oppression des peuples mais surtout de technique parfaites pour les opprimer. Il dit aussi que seul le fou, l'atypique, celui qui pense différemment de la masse peut être la seule solution à la libération des peuples. Il raconte que l'asservissement est d'abord une notion d'acceptation, de résiliation, de dévotion mais aussi de masochisme jouissif. Que seul ceux à la marge peuvent comprendre l'aliénisassions par le système. Et il appuie surtout l'idée que seul, on ne peut rien, mais à plusieurs on peut renverser un mythe ( et pouvoir le remplacer). Oui Christin raconte tout cela dans cet opus avec une sorte de naïveté, de candeur certes. L'histoire en effet est pleine de rebondissements, d'énergie. C'est d'abord un space opéra avant d'être un pamphlet.

    Et puis c'est drôle! Le groupe de fou est savoureux de personnalités gaudriolesques. Entre Valérian et Laureline, les rapports sont plus en plus savoureux et riches. Que le regard de Laureline que porte celle-ci sur les discours de Valérian sont franchement drôle et tellement touchant!

    Et puis, dans une case, on voit Laureline nue et de dos....Oui la case est totalement gratuite....Mais moi cette case là a construit mon adolescence....

    Arkadi Le 09/11/2024 à 15:53:59

    Et bien ça y est, on y est....Mézières maitrisent ses plumes et son encre et Christin se libère de ses inspirations pour construire une histoire unique.

    Et ça y est, on y est. Laureline et Valérian sont définis avec précisions, construits avec finesse. Valérian, le bon soldat obéissant mais plutôt dépressif à devoir obéir , un peu bête, m'as tu-vu et beau gosse. Un homme d'abord d'action, ensuite d'action et surtout d'action, amoureux de sa Laureline qui est comme son âme, son humanité. Et il y a Laureline, maternante et empathique, rebelle sans être révolutionnaire, intelligente et sachant poser les mots là ou ils doivent être poser. Et puis frivole aussi. Et ....amoureuse de son Valérian qui est comme ses racines, son corps bien que le sien soit superbe....

    "Bienvenue sur Afloflol" (mouais... pour le titre) est une oeuvre unique. L'histoire l'est, la manière de la narrer l'est tout autant. Comme dans l'opus précèdent, Christin joue sur deux antinomies pour faire rire et réfléchir. Oui, entre philosophie et économie, travail organique et rituel millénaire, Christin se plait, dans la blague, à nous tendre l'histoire pour construire une piste d'intelligence. Car la lecture l'est, les enjeux, qui semblent secondaires et ne le sont pas, le sont aussi. Certes le final est encore un happy end un peu cabriolesque mais on pense évidemment, durant la lecture, au génocide des amérindiens.

    Et Mézières est maitre désormais et définitivement de son art! Comment le prouver. Il suffit juste d'admirer le XB982 ( vaisseau de Laureline et Valérian) qui se nommera plus de la sorte plus tard dans la série car Christin se fiche de la technologie lorsqu'il raconte ses histoires. (Mais nous y reviendrons). Quel élégance ! Quel classe! Quel superbe! Le plus beau des vaisseaux à mes yeux de tout le space opéra mondial !

    Et oui, j'ose (et tant pis si les fans de Star Wars me feront la peau plus tard, je suis un fou ! un héros! et je n'ai pas ma langue dans ma poche!!!!) le Faucon Millenium est tout pourri à côté de ce vaisseau divin de prestance! D'ailleurs il se dit que Lucas s'en aurait inspiré et puis pas qu'un peu. Il va falloir qu'il s'arrête le barbu à emprunter des trucs à Pierre. Et, d'ailleurs, t'inquiètes Jean-Claude, c'est toi qui a fait le plus beau!!!

    Arkadi Le 03/11/2024 à 10:59:16

    Un monde, une civilisation, un peuple, une histoire....Voila comment pourrait se résumer les premiers albums de cette série.

    Les meilleurs , selon moi.

    Tout pareil que Gene Roddenberry, pour sa série Star Trek, Christin n'a pas le budget mais il a un atout dans sa manche : Mézières! Les dessins de l'artiste sont en toute maturité et rendent merveilleusement bien la faune et la flore, les peuples et leurs modes de vie. Extraordinaire ! Et ce n'est pas fini car Mézières va encore se bonifier au fur et à mesure des tomes.

    Christin raconte une histoire entre matriarcat testostéroné et un patriarcat parfumée qui sont dans une guerre par habitude et vivant dans une planète creuse ( Dédicace à Mike Grell? ou plutôt à Edgard Rice Burroughs...) Christin pioche encore dans ses lectures Pulp. L'histoire est plutôt binaire mais nous permet, une nouvelle fois, de s'immerger totalement dans un monde qui se trouve dans une galaxie lointaine. Et puis, le début de l'histoire (le discours de Valérian sur différentes planètes) est hilarant!

    Sincèrement et encore une fois dans la lecture, la civilisation est palpable, sa compréhension est totale et le dépaysement assuré. Et, les personnages de Laureline et Valérian commencent à se dessiner avec souplesse et précisions...

    Le final du "Pays sans étoile" (Comme ce titre déchire aussi!) est un peu cousu de fil blanc. Mais, moi, j'aime aussi les Happy Ends! Ils sont tellement rare en science fiction.

    Et puis Laureline est une esclave bien plus sexy que l'est Dame Leila dans Star Wars. Mais on t'en veut pas, Georges, d'avoir piquer l'idée pour ton film. Laureline est tellement superbe dans sa tenue que tu ne pouvais pas faire autrement. On dira que c'est comme un hommage, Georges, à Laureline et non pas un plagiat. ...

    Mais, ça commence à faire beaucoup là....non?

    Arkadi Le 01/11/2024 à 09:46:17

    Et " L'empire des mille planètes" ( il déchire pas non plus ce titre là???) enclenche une première saison d'albums ou Laureline et Valérian vont sur une planète et vivent une histoire qui permet à Christin de parler et d'être critique sur une thématique sociale de notre civilisation à nous. Comme dans la série "Star Trek" (1967) de Gene Roddenberry, en fait. Et c'est vraiment un nombre fou de chef d'œuvres que cette période là!


    Ici, Christin commence son propos avec cette première phrase : " Dans une galaxie lointaine", place un peu partout des méchants Dark Vador (qui ont sous leurs casques des têtes toutes brulées), Fait prisonnier Valérian dans un rectangle de mousse comme Han Solo. Bon, l'album est paru en 1971 et "Un nouvel espoir" en 77. Donc, Lucas s'inspire de Valérian qui s'inspire de Gene ? Incroyable comme la SF d'hier était dans une telle effervescence!!!

    Et ici on monte encore crescendo dans la maitrise de nos deux artistes. Christin raconte merveilleusement un empire faste et déliquescent. La narration est encore une fois envolée, dynamique. Et puis il y a l'ambiance de Syrthe, ses marchés florissants, son château et ses fêtes grandioses. Il y a des pluies qui glacent, des forêts tropicales ou des orages de pollen et de fleurs inondent des zones de chasse à bêtes géantes et d'une grande beauté! Et Mézières sublime tout ça par un crayon superbe. Même que Valérian n'a plus, alléluia, une tête de pois chiche.

    Alors, la satire sociale est certes un tantinet conventionnelle de nos jours, mais en 71, elle osait carrément ! Surtout dans un journal de BD pour ado. Christin ne savait pas trop comment causer à ces ados dans l'album précédent? Désormais, il sait. Comme des adultes!

    Mais, le bonheur vrai du livre est dans l'ambiance qui nous imprègne de bout en bout. On est à Syrthe, on déambule dans le marché, les rues et les bas fonds. Tout y est palpable. On ressent toutes les palpitations de cette civilisation par le biais de la lecture.

    Alors, certes il y a un ou deux Deus ex machina quand pointe le bout du nez de la guilde des marchands, ce n'est pas bien grave: On est parti en congé en lisant cet album sur une autre planète.

    Arkadi Le 31/10/2024 à 19:01:37

    "La cité des eaux mouvantes" (bon dieu que ce titre claque !!!!!) possède tellement de qualités et, c'est vrai, quelques défauts...

    Le scénario de Christin est sans temps mort. Oh que ça bouge, ça envoie du pâté en actions qui déchirent sa race, ça ambiance postapocalyptique avec un tel fond pertinent et toujours d'actualité (L'oeuvre est de 70 et j'écris ces mots en 2024). Et, en même temps, il y a Jerry Lewis en "Docteur Jerry et Mister Love" (rigolo mais ridicule) qui invente des trucs à gogo, inventions qui permettent des facilités scénaristiques. Il y a des moments qui se veulent drôle mais qui sont enfantins à souhaits. Il faut dire que "Valérian" est publié dans Pilote, alors Christin ne sait pas comment leurs parler à ces ados abonnés. Et puis il y a des deus ex machina comme Laureline dans la cale du bateau et qui sauve (déjà) Valérian grâce à un nombre incroyables d'hasards heureux. Et puis il y a un Zombul, méchant et ridicule, qui veut tuer les héros, puis s'associer avec....

    Du côté du dessin, Mézières est incroyable dans la visuel d'un New-York tropical et sous l'eau. Il est dantesque dans la rage bouillonnante des feux volcaniques. Il est génial dans cette Amérique de Far West. Question mouvements il dépote aussi. Et puis, pschitt, Valérian a toujours une tête de pois chiche ( moins que dans "Les mauvais rêves" mais quand même un peu) et les autres personnages (à part Laureline qui est déjà superbe depuis le début) ont aussi des têtes de légumes. Et puis il y a ces décors sous la terre plutôt vide et les vaisseaux spatio-temporels toujours en forme de suppositoire.

    Mais, voila, en 70, cet album est annonciateur d'une nouvelle aire de la science fiction à la française...Les auteurs apprennent encore leurs travails mais ont une vision, une perspective. Et le lecteur saisit au travers de sa lecture tout le potentiel de la série.

    Et voila pourquoi "La cité des eaux mouvantes" (mais que ce titre déchire !!!) est un classique. Certes assez daté pour le lecteur d'aujourd'hui mais qui a marqué d'une pierre blanche la SF des décennies 70, 80 et 90. Une des plus belles décennies en SF française.

    Arkadi Le 12/10/2024 à 10:51:14

    Bon, c'est pas bon mais alors pas bon du tout.

    Le dessin est aux fraises et le scénario dans le n'importe quoi. Le vaisseau spatio-temporel est un suppositoire, Valérian a une tête de pois chiche, Les décors sont inexistants. Et pis l'histoire est un mille feuille de croquignoles sans queue ni tête, que la narration par en quenouille à chaque rencontre entre personnages et chaque actions en place.

    Et c'est l'album de la rencontre entre Valérian et Laureline et cette fameuse rencontre, c'est n'imp' ! et plus encore n'imp la raison pour laquelle Laureline suit Valérian dans le futur!

    Sauf que...

    C'est chouette de lire les débuts de deux (futurs) maitres de la BD. A l'époque on pouvait apprendre et produire en même temps. Et nous, lecteurs, on peut se régaler de voir l'évolution.

    C'est quand même chouette de voir que Mézières, dans un dessin tout pété, puisse avoir des fulgurances superbes comme les monstres, les chevaux et la forêt noire à la Blanche neige et les sept nains.
    C'est quand même chouette de voir Christin qui, déjà, prend des pistes sur les caractères de Valérian et Laureline ainsi que les thèmes qui feront la force de cette série.

    Alors, bon, n'en voulons pas trop à cet album de jeunesse qui est une pochade, une curiosité sympathique. Mais il n'était pas nécessaire d'intégrer cette histoire à la série. Peu importe comme ce sont rencontré Valérian et Laureline.

    Et Puis Laureline est déjà très belle....très très belle. et c'est la seule constance entre cet album et le dernier de la série : la beauté de Laureline.

    Morguzzi Le 15/11/2022 à 23:01:18

    Les auteurs avaient retrouvé la recette des huit fabuleux premiers tomes dans ce très bel album. C'est bien dommage qu'ils l'aient à nouveau perdue ensuite. Parmi les albums après le 8, je conseille uniquement celui-ci. Le seul qui fasse rêver comme les huit premiers.

    aloa35 Le 08/07/2022 à 20:44:18

    C'est le premier album Valérian qui est moyen. Malheureusement, il y aura encore quelques bonnes idées par la suite, mais jamais les scénarios n'approcheront les sommets de la série.
    Pour revenir à l'album, tout est un peu bâclé. D'une part le scénario manque d'imagination avec une critique facile de Hollywood et de la jet set et une trame qui se limite à une course-poursuite abusant de l'usage des régulateurs permettant de s'enfuir à tous les coups. D'autre part, le dessin n'est pas aussi réussi que d'habitude, l'encrage étant plus épais et avec des cases franchement ratées, surtout au niveau du personnage de Laureline (un comble !).
    L'histoire se laisse lire néanmoins et les personnages sont toujours attachants, mais je ne prends pas plaisir à relire cet album contrairement à beaucoup d'autres.

    aloa35 Le 03/07/2022 à 22:33:57

    Le thème de l'écologie est bien exploité et avec beaucoup d'humour.
    La brouille entre Laureline et Valérian est truculente, avec un parti pris de Laureline pour les habitants d'Alfolol si débonnaires et fêtards.

    aloa35 Le 03/07/2022 à 22:30:34

    Un excellent Valérian, probablement le meilleur ! C'est inventif avec de nombreuses espèces et le concept de Point central, ONU interplanétaire, est génial.
    Le dessin est solide et très créatif, les personnages bien imaginés et attachants et le scénario mené sur un rythme rapide avec une histoire policière en trame de fond. Pour couronner le tout, c'est Laureline qui est vraiment la protagoniste principale de cette histoire, et ce pour la première fois de la série.
    Un seul regret, peut-être, c'est que la fin arrive un peu rapidement.

    aloa35 Le 03/07/2022 à 22:23:02

    C'est le premier album de la série qui joue autant sur la nostalgie. On revoit d'anciens personnages (la trinité d'Hypsis, Sun Rae et Shroeder de la Cité des eaux mouvantes, les héros de l'Équinoxe). Comme le diptyque "stations Châtelet et Brooklyn", il est question de la Terre et de multinationales. Il y a donc peu de nouveauté, si ce n'est un Satan récupéré au Point central.
    J'ai trouvé l'album moyen par rapport à d'autres de cette série que j'aime beaucoup. Il y a moins d'imagination que dans les débuts (jusqu'au 15e voire 16e album) et on se rapproche de la fin de la série, qui ne fera plus vraiment découvrir de nouveaux mondes dorénavant.
    C'est un album qui ravira surtout les fans ou les nostalgiques de cet univers.

    Guppy1272 Le 06/04/2021 à 11:36:50

    Après les bon comentaires, je me suis lancé dans la lecture de ce diptyque et du suivant. J'en reviens très déçu : dessin OK, par contre j'ai trouvé le scénario décousu, insensé et difficile à comprendre.

    Gorky Le 22/01/2021 à 13:22:13

    Como se arruina, desnecessariamente, uma saga. A falta de imaginacao chega a ser aflitiva. :/ Para que entupir a "historia" com tanta personages posta ao calhas sem o minimo sentido ou logica? O que se ve aqui, comecou a surgir no 10 volume: metro de chatelet e chama-se preguica ou pura falta de imaginacao... enfim

    6350frederic Le 10/10/2020 à 11:08:01

    Je vais être méchant : oser au départ le designer comme un nouvel album alors que c'est un simple résumé sans intérêt qui apporte rien . je suis fan de la série mais la c'est du grand n'importe quoi

    Erik67 Le 05/09/2020 à 12:15:34

    J’ai toujours du mal à donner une note à peine moyenne sur une œuvre qualifiée d’immanquable. C’est d’ailleurs peut-être l’une des premières fois. Je vais expliquer les raisons en toute sincérité…

    Je viens de découvrir cette série que je ne connaissais pas étant plus jeune. Pourtant, la science-fiction est mon genre de prédilection. Sur les 1100 bd environ que je possède dans ma modeste collection, la plus grosse partie sont des bandes dessinées de science fiction, le fantastique étant en seconde position.

    Quand on a lu Acriboréa, Universal War One, Kookaburra et qu’on enchaîne sur Valérian ; cela fait réellement très mal tant le décalage paraît immense. Tout semble dépassé et même dans les tomes plus récents de cette vieille série qui fut précurseur du genre et qui mérite certainement le plus grand respect. Me forcer à aimer par nostalgie afin de suivre la majorité n’est absolument pas dans mon caractère.

    Je suis quelquefois consterné par le fait qu’on peut descendre des séries plus actuelles en reprochant un manque de cohérence et magnifier des séries d’antan pourtant bourrés d’invraisemblances. Alors, je pourrais me replacer dans le contexte de l’époque et me dire, ah oui, cette série est d’anticipation. Ne juge t’on pas une série à un moment donné ? Si celle-ci a mal vieillie, faut-il alors la considérer comme un immanquable ? Je ne le pense pas et je le dis tout haut.

    Pour autant, il ne faut quand même pas exagérer. La lecture n'a pas été aussi pénible que cela. Et puis, il semblerait qu'il y ait beaucoup de troublantes similitudes entre Valérian et la saga des Star War de Georges Lucas. Il est indéniable que dans le meilleur des cas cette série a été une grande source d'inspiration à de nombreux réalisateurs comme Luc Besson pour Le cinquième élément ou encore Alex Proyas pour son Dark City.

    Bref, il ne faut pas oublier que Valérian a 40 ans d'existence et qu'il faut par conséquent en tenir compte. Tout ceci me pousse vers l'indulgence dans ma notation. Cela restera un immanquable pour la plupart des lecteurs même si cela ne l'est pas pour moi.

    hfauve Le 03/05/2020 à 13:17:57

    Retrouvailles nostalgiques avec le Valérian des tous premiers albums avec des histoires courtes qui se lisent avec plaisir. A réserver d'abord aux aficionados de la série.

    GimpUser Le 06/02/2019 à 12:04:08

    Acheté hier et lu ce matin.
    Lequel des deux (entre Christin et Mézières) avait le plus besoin d'une rentrée financière pour avoir forcé l'autre à commettre ce tome de trop ?
    De brèves histoires de 4 ou 5 pages où défilent des personnages des précédentes histoires (colonel Tloc, le Schniarfeur, Albert, sans oublier les Shingouz).
    Un défilement de personnages, la commémoration des anciens de la série. À fuir.
    J'ai trop brièvement feuilleté l'album avant de l'acheter et j'ai cru qu'il s'agissait d'une seule histoire. Erreur.
    12 € dépensés pour rien.
    Je vais le mettre à 6 € sur eb...

    kurdy1207 Le 06/09/2017 à 10:26:34

    Sur Simlane ne vivent plus que des vieillards. Le peuple est stérile et tous les cents équinoxes une nouvelle génération doit venir. Pour cela il faut partir à la conquête de Filène, l'île des enfants.

    Mais plus personne n'a la force de le faire. Aussi est-il fait appel à plusieurs jeunes "compétiteurs" d'autres mondes pour conquérir Filène. Valérian représentera la Terre.

    Un scénario encore très original où l'humour et la dérision sont omniprésents.

    pysa Le 31/07/2017 à 15:08:59

    L'orphelin des astres est la suite directe des Otages de l'ultralum. Valérian et Laureline sont poursuivis par les malfrats du Quatuor Mortis qui tentent de récupérer le califon. Education et cinéma au programme de ce 17e opus. Le rythme ne faiblit pas, l'aventure est drôle et agréable.

    pysa Le 30/07/2017 à 18:04:58

    Valérian et Laurine, devenus riches, se prélassent dans un paradis touristique. Mais ils se trouvent mêles à l’enlèvement du califon du richissime grand calife Iksaladam. De l'humour, de l'aventure, du rythme, une intrigue bien ficelée et des dessins bien maîtrisés. Un cocktail explosif !

    pysa Le 29/07/2017 à 17:25:24

    Valérian et Laureline se retrouvent sur la planète Technorog dont les incroyables ressources sont pillées par des industries terriennes. Mais il s’avère que cette planète est en fait Argol, habitée, par des autochtones nomades. Nos agents spatio-temporels se retrouvent entre deux mondes que tout oppose ! Un album drôle et politique.

    pysa Le 29/07/2017 à 17:15:36

    Les agents Valérian et Laureline voyage à travers le temps et l'espace pour traquer Xombul à New-York en 1986. A cette époque, la Terre vient de subir un terrible cataclysme. Pas de temps morts dans cette aventure de haute volée.

    pysa Le 28/07/2017 à 20:22:27

    Valérian part à la poursuite de Xombul, supérintendant des rêves, au XIe siècle. Il y rencontre pour la première fois Laureline. Première aventure des agents spatio-temporel réédités en album. Les ingrédients du succès de la série sont déjà présents.