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Suite directe du « contrat du siècle », celui-ci est un peu en deçà de son prédécesseur mais reste un bon album, avec une intrigue intéressante et plutôt bien développée.
Ben non.
J'aime bien Ric Hochet, le début est excellent avec ce sosie qui veut faire un casse mais ne s'en sort pas parce que le mec qu'il imite vient de mourir...
Mais tout est méga tiré par les cheveux.
Déjà, à la lecture, j'ai eu du mal en me disant que c'était tordu.
Mais en relisant aussitôt le tome, j'ai trouvé que tout était tiré par les cheveux...
On donne des scènes mystérieuses ou d'action qui n'ont pas lieu d'être à part pour le dénouement et c'est finalement vachement plus faible dans la cohérence que d'autres tomes...
Ric est sur la piste de dangereux individus qui terrorisent la région. Un album qui prend une forte allure de course poursuite mais dans lequel on retrouve quelques bonnes idées. Un récit prenant, sans le moindre temps mort, et toujours avec un dessin très soigné.
Une bonne enquête, mais pas particulièrement passionnante. On y retrouve Richard, le père de Ric, qui avait fait sa première apparition dans "Alias Ric Hochet". Le dénouement est plutôt réussi.
On retrouve certaines similitudes avec "Les spectres de la nuit", et ce n'est pas pour déplaire. L'ambiance dans ce petit village perdu des Ardennes est parfaitement réussie, et c'est le point fort de l'album. On y retrouvera une multitude de personnages, une intrigue prenante et crédible où le policier est légèrement mêlé au fantastique. On commence à en avoir l'habitude, le coupable n'est révélé qu'à la toute fin. Une superbe enquête.
Une histoire qu'on lit avec plaisir mais qui ne sort pas particulièrement du lot. On rencontre le Boureau dans un contexte d'espionnage et de services secrets. Même si on connaît le coupable, le récit réserve son lot de surprises et de rebondissements.
Excellent ! Une vraie réussite scenaristique, où on suit Ric sous tension, embarqué dans un engrenage du début à la fin. Ses adversaires ont toujours un coup d'avance ce qui rend le récit très addictif. On peut également apprécier de retrouver certains personnages, comme Ledru, mais surtout le directeur de la PJ qui était jusqu'alors peu présent dans la série et qui va occuper ici un rôle plus important.
Excellente enquête dans laquelle on retrouve pour notre plus grand plaisir le professeur Hermelin. Le récit est captivant du début à la fin, et le dénouement n'est révélé que dans les dernières planches. Très réussi !
Excellent album ! Le dessin de Tibet y est pour beaucoup, l'ambiance de ce petit village perdu en montagne est parfaitement retranscrite. Pour le récit les rebondissements s'enchaînent, la peur est omniprésente. Le mystère est très réussi ! En revanche, les explications données à la fin sur tous ces événements surnaturels sont plutôt décevantes car peu crédibles.
Une enquête très réussie où Ric est chargé de retrouver 5 anciens sportifs pour leur offrir une récompense. On y retrouve quelques bonnes idées qui font que cet album se démarque un peu des 2/3 précédents. Le dessin est toujours au rendez-vous !
Première apparition de Richard, père de Ric Hochet, qui sera l'élément important de cet album, plus que l'enquête en elle-même. Une bonne lecture.
Un bon album, pas vraiment extraordinaire mais dans lequel on retrouve quelques bonnes idées, comme Ric qui se ligue contre Bourdon lui-même. Le dessin de Tibet est parfait pour nous plonger dans ces ambiances qui font le charme de la série.
Le petit frère de Nadine (qui fait sa première apparition dans la série) est victime d'un accident de la route, où le chauffeur a pris la fuite. Dès lors que la voiture est identifiée, l'enquête se resserre... Une enquête dont on devine assez facilement le coupable, mais qui est très réussie, pour son ambiance, ses décors et son déroulé d'une grande fluidité.
Une bonne enquête de Ric et Bourdon. Certaines idées sont bien trouvées, comme la séquence avec Jo et Ric qui s'introduisent chez un des suspects à la recherche de preuves. La fin est cependant un peu grosse, le dénouement est plutôt décevant.
Première rencontre avec le professeur Hermelin, dont Ric Hochet et Bourdon sont chargés de la protection à bord du "France". Un décor et une ambiance réussis, une touche d'humour, de l'action et des rebondissements, la formule complète est là pour un album très réussi.
Tout n'est ici qu'invraisemblance : du sosie du chanteur qui braque une banque, au montant de l'argent engrangé suite à la mort du chanteur, en passant par son mariage secret avec le présidente du fan-club.
Tiens, Duchâteau écrivait aussi des romans de la collection Harlequin.
Ca arrive aussi aux meilleurs de produire des bouses.
Cet épisode des aventures de Ric Hochet ne connait aucun temps mort. On dirait un film d'Yves Boisset avec Philippe Noiret dans le rôle du maire. La séquence d'ouverture avec un héros affaibli qui doute de sa personnalité s'avère très angoissante. Le scénario ne laisse aucun répit au lecteur, la traque que subit le héros nous entraîne implacablement jusqu'au dénouement. Assurément un des sommets de la série.
Une excellente enquête de Ric Hochet. Il est préférable d'avoir lu "signé Caméléon", dans le premier tome de la série, avant de lire celui-ci.
Alors que Ric est en immersion dans une prison, ses co-détenus décident de s'évader. Va s'ensuivre un véritable jeu du chat et de la souris entre la police et Caméléon. Le récit est excellent et le dénouement de cette affaire est bien trouvé.
Une bonne enquête autour d'un industriel, Valloire, qui est menacé. Des parts d'une société seraient possiblement en jeu... Les rebondissements sont nombreux et l'intrigue est bien menée.
Nous voici dans une enquête que l’on pourrait qualifier d’explosive. Ça fait boum dans pas mal de pages et les victimes se suivent sauf que les indices, eux, ne viennent pas pour autant recoller les morceaux.
C'est assez violent et anarchique, les terroristes tuant pour leurs bons plaisirs et parvenant à échapper à notre cher héros de manière très efficace.
Un bon album, avec un scénario réussi, qui tient le lecteur en haleine jusqu’au bout.
Une bonne surprise que cet album, les derniers tomes souffrant souvent de créativité, manque d’idées et d’imagination.
On y découvre un Ledru sous une autre forme, dévoilant son côté paternel, alors que son fils s’est mis dans de sales draps.
L’opus est étonnamment violent par moments, un côté un peu plus sombre de ce que les auteurs ont l’habitude de nous montrer.
Ce tome 64, plutôt entraînant, se termine sur une énigme. Bien qu’une partie de l’affaire soit déjà éclaircie, la suite de l’histoire est à suivre dans l’album suivant.
En espérant qu’il soit du même niveau que celui-ci.
Un côté étrange à ce tome qui ne suit pas une enquête habituelle mais une chasse à l’homme (et plus particulièrement au Ric), avec un personnage mystérieux en narration…
Alors certes, c’est un peu course-poursuite tout du long sans trop de mystère ou réflexion, Ric subit beaucoup les assauts et fuit majoritairement…
Mais c’est bien mené, très cinématographique…
J’ai vu le final venir avant la fin, j’ai trouvé un peu tordu le retour de celui qui tire les ficelles, mais j’ai tout de même passé un bon moment divertissant et haletant.
Je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas super apprécié celui-ci.
Peut-être parce que les casses de Richard sont trop faciles ?
Peut-être parce que l’avoir attrapé et maîtrisé sans qu’on sache comment est trop facile ?
Peut-être parce que la résolution est facile ?
Peut-être parce que c’est assez redondant ?
Peut-être parce que R.Hochet 1977, c’est aussi tordu qu’improbable ?
Que ça va à la fois vite (un enlèvement en trois pages, de la prise à la restitution) et lentement ?
Pis j’accroche pas à la relation de Ric avec son père…
Bref, je suis pas totalement entré dedans.
Faisant suite à La main de la Mort et au regard de la couverture de l’album, on comprend vite que ce tome va être quelque peu différent. Et de fait, car ici, c’est Nadine qui va mener sa petite enquête. Et non sans une certaine poigne, voir un peu de violence (merci le coup de boule), mais surtout beaucoup de ténacité.
Enquête intéressante et atypique si il en est, un bon album.
Pour moi, c’est un bon album, l’intrigue tient jusqu’au bout, même si il y a je trouve des petites incohérences. Genre le 4ème film est en tournage et quelques pages plus loin, c’est déjà l’avant-première. Mais bon, ça reste un bon scénario malgré tout.
Petite inspiration de Tibet pour le tueur au masque qui fait grandement penser à ce cher Freddy Krueger.
Fait partie des bons albums de la décennie 90.
Les deux auteurs se mettent en scène dans cette enquête dans le milieu de la bd. L’idée est plutôt originale, même si ce n’est qu’un aparté dans cette histoire.
Après, ça reste du Ric Hochet des dernières années, on aime ou on n’aime pas. Il y a à boire et à manger.
Personnellement, on tombe ici un peu trop dans les clichés de base, et ça rend l’intrigue un peu molle, des impressions de déjà-vu. Un peu comme si il y avait un manque d’inspiration.
À lire et à ranger pour compléter la collection.
Un album passionnant même si j'ai du mal à croire au jeune Richard détective : ça ne cadre pas trop avec son futur profil d'aventurier recherché par toutes les polices... Quelques clichés amusants pour situer l'action, comme les photos sous cadre du Normandie (1938) puis du France (1973). Les premières planches sont remarquables de par leur atmosphère ; j'ai toujours été frustré que cette première partie ne soit pas plus longue... Pour répondre à la question de Manu Pop, les vêtements du cadavre calciné (Donnet, identifié par les empreintes de son portefeuille) étaient des vêtements d'après-guerre (nylon). Donc contrairement à ce qu'a affirmé Rambaud devant Ric Hochet après son attaque dans la serre, Donnet ne pouvait pas porter les mêmes vêtements qu'en 1938, donc il a menti !
On retrouve notre reporter dans une affaire assez classique. Kidnappings, filatures et rebondissements divers sont de la partie dans cette nouvelle enquête.
Modérément accroché à celui-ci.
D’abord, le truc est tordu et facile. C’est bien pratique que le mec marche à ce point en tombant justement sur quelqu’un d’aussi fort pour s’attaquer à lui en cherchant… Ouais, c’est super tordu… Et facile.
Quant à l’enquête, bon, elle se suit, mais techniquement, vu ce que fait Marcus et les suspects qu’on nous propose, il n’y a pas photo et on se doute très vite du coupable, ce qui implique qu’on sait comment très rapidement, ce qu’on imaginait dès les premières pages…
Avec Ric qui a toujours beaucoup de bol pour se sortir des situations dans lesquelles il se met…
Bref, modérément convaincu.
Ric part à la recherche de son ami Drumont et va enquêter sur l'île de Porquerolles, suivi de Bourdon qui le rejoindra quelques jours plus tard.
Une excellente enquête riche en rebondissements.
Premier album d'une série culte dans la BD franco-belge, qui a déjà plus de 60 ans. Les intrigues des deux histoires qui composent ce volume sont parfaitement ficelées : pas de temps mort et du suspens jusqu'à la dernière page.
Il est vrai que le dessin et la colorisation font un peu vieillot. Mais quoi de plus normal au vu de l'âge de cet album...
Une très bonne lecture et une bonne introduction aux aventures de Ric Hochet.
Mouais…
Ben j’aime beaucoup la série mais là, je n’ai pas accroché du tout.
On a une trame entre simpliste et complexe – à savoir, un type cherche un truc (simple) mais le truc pour faire des machins qui est caché par un truc pour un machin (complexe).
Il y a énormément de personnages dans tous les sens et on a du mal à savoir qui sont les persos importants parmi les plusieurs journalistes et les nombreux artistes de cirque…
Et puis je ne sais pas, on dirait un album de commande Bouglione (sans que je sache si c’est le cas) où ils auraient demandé à situer l’action dans leur cirque en montrant le plus d’endroits et le plus de numéros possibles …
C’est peut-être un hommage au cirque et à l’espionnage mais, malgré quelques bonnes idées, j’y ai surtout vu un catalogue de qualités Bouglione avec une histoire confuse.
C'est mon premier Ric et première lecture en 2024 donc.
et je dois dire que j'ai apprécié.
L'histoire est plutôt sympathique, certes ça un peu vieillis mais j'ai passé un bon moment.
Il y a de la lecture, quelques revirements de situation et comme décors le France avec quelques mises en valeur légèrement racoleuses.
Les dessins sont réussis, même si à la même époque quelques séries avaient de plus beaux décors, Tibet s'en sort très bien.
Je l’ai trouvé dans la continuité du précédent, à savoir : on essaye de nous faire croire à un truc surnaturel (avant, des extraterrestres, là, une ligne de mort) qu’on justifie ensuite de façon réaliste.
Ça marche un peu mieux que le précédent mais pas complètement.
D’abord, parce que ça s’étire beaucoup, plusieurs scènes de fausses pistes moyennement utiles, ou redondantes.
Ensuite, parce qu’on n’y croit pas vraiment à cette ligne de mort et qu’autant de gens y croient, au point de débourser des millions, ça marche pas.
Enfin, parce que la fin ne me satisfait pas complètement ; vite expédiée pour le coupable, Ric devient à nouveau un meurtrier sans réel scrupule…
L’idée est sympa mais c’est pas mon préféré du tout.
Il n’est pas mal, ce tome…
Bon, certes, un peu tordu.
Parce qu’on sait dès le départ, dès le titre, qu’il va y avoir une astuce et que ça ne sera pas des extraterrestres. Et donc, on cherche l’astuce tout du long en s’étonnant tout de même qu’autant de monde marche dans la combine…
Et finalement, si tout se tient au final, c’est quand même parfois un peu tiré par les cheveux, avec cette impression d’avoir vu un Scoubidou où on justifie des trucs improbables comme on peut mais comme ça suit avec les personnages, ça passe…
L’astuce finale est sympa même si là aussi, on sait qu’il y a un truc…
Donc toujours vif, bien dessiné, mais un poil tordu.
Tibet et Duchâteau nous entraînent ici dans une enquête réaliste et articulée autour de la mort, apparemment accidentelle, d’une vedette de la chanson populaire. Les énigmes ne manquent pas, les personnages secondaires interviennent à foison comme autant de suspects, le dénouement est tout autant surprenant que plausible. Il est plus que probable que Duchâteau se soit inspiré de la mort de Claude François survenue quelques mois plus tôt, avant la réalisation de l’album.
Les auteurs nous livrent un Ric Hochet irréprochable tant sur le plan du scénario qui avance à bon rythme que du dessin, élégant et efficace, ne souffrant d’aucune faiblesse. Didier Desmit, au décor, excelle une fois de plus avec ses perspectives urbaines -notamment dans la scène sur les toits de Paris- excessivement bien soignées. Il est de surcroît le maître d’œuvre de la couverture très réussie de l’album.
Un Ric Hochet de très bonne facture, qui sans faire partie des titres phares de la série, nous offre un récit prenant et impeccablement mené.
Où s'arrêtera le talent de Tibet ? Des cases, des planches toujours plus belles. Des détails toujours plus précis, sans que les dessins en soient alourdis. Et bien sur des couleurs qui sonnent juste. Peut-être un peu trop claires par moment (page 163 de l'intégrale du Lombard) mais intenses quand il le faut (case 9 page 162). L'encrage est à son meilleur niveau : Tibet donne le meilleur de lui-même (cases 1 page 158, 6 à 9 page 179). Duchateau livre une histoire haletante, passionnante. Que de rebondissements, d'action ! Les 3 premières planches sont dignes des meilleurs romans policiers, avec en plus un côté gothique (château, nuit pluvieuse...) qu'affectionne tant l'auteur. Seul bémol : la preuve apportée par Ric (cases 8 et 9 page 194) : je ne l'ai pas comprise... Et vous ? Visiblement fans de cinéma, les auteurs, comme dans d'autres aventures du célèbre reporter, nous ont encore illustré un personnage telle une vedette cinématographique de l'époque : ici Bernard Blier prête ses traits au commissaire Berger. Superbe aventure !
C'est en tenant un RIC HOCHET dans ses mains qu'on se rend compte de la beauté de la bande-dessinée européenne. Chaque planche, depuis quelques aventures, est sublime. Une profusion de détails qui rend chaque case encore plus proche de la réalité. Et aussi des couleurs qui tendent au romantisme, qui insufflent un côté épique à l'histoire. Tibet est très à l'aise pour décrire les paysages et villages de nos belles provinces françaises. Duchâteau, lui, aime à en souligner l'étroitesse d'esprit et les manigances qu'on y trame. "Epitaphe pour Ric Hochet" est ainsi à rapprocher du "Monstre de Noireville" et des "Spectres de la Nuit". Ric est un vrai héros, qui ne s'avoue jamais vaincu et qui conserve toujours un bon état d'esprit, même dans les moments les plus difficiles ! Cette aventure est excellente, vive RIC HOCHET !
J’étais à fond quasi jusqu’au bout.
Déjà, je trouvais que Duchateau était un génie d’avoir fait trois « nouvelles », trois histoires courtes et indépendantes, qu’il avait emballées de sorte de faire une histoire complète.
Parce que franchement, on aurait pu lire ces trois histoires séparément tellement elles n’ont aucun rapport… Tout le génie vient de faire un trio et un défi qui nous tient.
Après, l’enjeu n’est pas super grand de trouver trois gugusses sur quatre et on s’en fiche d’autant plus qu’il suffit de les contrer un par un pour ne pas avoir à se demander qui est l’innocent.
Mais qu’importe, j’étais à fond sur l’idée générale.
J’ai adoré la première, bourrée de dynamisme et d’inventivité.
J’ai plutôt bien aimé la seconde même si je l’ai trouvée sous-exploitée dans le meurtre gratuit surréaliste, on laisse trop de côté l’impossibilité de la chose, dommage…
La troisième est cependant assez banale dans son déroulement, pas très innovante en idée ou surprise, et surtout, la fin était mauvaise à mon goût. C’est la seconde fois de mémoire, j’ai plus tout en tête, que Ric emploie ce procédé aussi facile qu’éhonté et ça m’a totalement gâché la fin de l’opus alors que j’étais bien parti… Dommage dommage…
Quelle aventure ! Un vrai suspense mais surtout plein d'idées sympas de la part d'André-Paul Duchâteau. Découper l'histoire en sous chapitre caractérise bien les différentes protagonistes. Cette aventure éclaire les stars françaises de l'époque, celles du cinéma. On trouve Brigitte Bardot, Jean-Paul Belmondo mais aussi - j'en suis convaincu - Michel Constantin incarnant Schwartz. Dans cette aventure, j'ai trouvé Nadine légèrement changée, avec un visage et une coiffure plus femme. Il est amusant de voir Tibet la faisant ressembler à Brigitte Bardot (case 5 page 72 vs case 5 page 73, Intégrale du Lombard). Les dessins de Tibet sont impressionnants, une nouvelle fois. J'ai beaucoup aimé les cases relatives à la banlieue, en particulier avec le brouillard qui la recouvre. Tibet, tout comme Maurice Tillieux, ne sont jamais aussi forts que quand ils représentent notre cher Paris et sa banlieue...
L'histoire est captivante et les personnages hauts en couleurs ! Mentions spéciales pour Romain Molitor et Edith...
La case n° 7 page 80 est pour moi la plus belle vue jusqu'à présent. Elle est magnifique.
Voici quelques autres merveilles de cette aventure : 1 (page 64) / 4 et 5 (page 69) / 1 (page 73) / 4 (page 84) / 9 (page 86) / 3, 4 et 5 (page 88) / 3 (page 89) / 10 (page 94) / 3, 4 et 6 (page 95) / 3 et 9 (page 96) / 2 et 4 (page 97).
Enfin, pour finir, André-Paul Duchâteau rend hommage à Hergé avec les masques des 3 malfrats, grimés en inspecteurs Dupond-t et Capitaine Haddock ! La bande-dessinée franco-belge est une grande (et belle) famille...
J’ai vraiment bien aimé ce tome.
Un mystère hyper intéressant que ce mec qui porte la poisse, bien amené puisque c’est ancien ami de Ric qu’on ne connaît pas mais c’est très fluide est cohérent…
L’histoire est bien menée, intéressante, apportant ses petits indices régulièrement.
Beaucoup d’action mais qui ne remplissent pas, qui est à chaque fois utile, n’entrave pas l’avancée de l’histoire et donne de bonnes respirations…
Un étonnement : la violence dont Ric peut être capable, frapper, tuer, sans remords, à laquelle je n’étais pas habituée mais qui reste intéressante.
Un regret : la fin qui est menée trop vite, en quelques pages. Trop rapide, peut-être, même si tout est cohérent, mais ça paraît précipité et ça aurait mérité quelques rétrécissements dans le début, léger, pour laisser une petite page ou deux pour mieux étaler la fin…
Cela dit, ça reste un excellent tome dont on ne peut s’empêcher de tourner les pages !
J’ai eu un peu de mal, comme souvent quand il y a trop de monde, à rentrer dans l’histoire.
Au début, on nous présente plein de gens qui ont des rapports entre eux ou pas, avec des trucs qui arrivent…
Après une quinzaine de pages, je me mélangeais dans les noms, les personnages…
Au fil de l’opus, ça se décante et ça marche mieux.
Mais la base – les signes astrologiques – n’est pas hyper convaincante. Assez vite, on étire un truc qui se tenait au début mais devient déconnecté ensuite, avec des gens qu’on fait chanter sans qu’il y ait de raison (ou alors, tout le monde a un truc à cacher dans ce patelin…).
Et si Ric Hochet ne recule devant aucun danger, le feu, les précipices, les méchants, égal à lui-même dans l’action et l’intelligence, les raisons qui lui font tout comprendre sont assez obscures pour moi et passent presque pour de la divination…
Pas le plus convaincant bien que vif et toujours agréable dans la réalisation…
Trouvé au prix du papier chez un soldeur célèbre. :-))
Fait à partir de copiés colés souvent plus ou moins retouchés issus de différents albums. L'histoire (militante) se tient.
L'époque où les Verts osaient des éditions pirates...
Le scénariste Duchâteau revisite ici un thème classique de la littérature et du cinéma : celui de la chasse à l’homme. L’idée est bonne et la mise en place de la trame est bien amenée. Cependant le récit patine rapidement dans la répétition des courses-poursuites et une espèce de va-et-vient entre le terrain de chasse et la forteresse d’où les ficelles sont tirées. Du coup la fin du récit semble concentrée et précipitée, et laisse plutôt perplexe là où un développement avec plus de graduation aurait procuré davantage de satisfaction. Qu’à cela ne tienne, nous assistons au retour d’un ennemi redoutable de Ric Hochet : le bourreau, dans un rôle taillé sur mesure.
Côté dessin je note avant tout les décors remarquables et généreux de Didier Desmit -qui œuvrait également sur les Chick Bill, et les couleurs impeccablement vives de l’album procurant une sensation agréable à l’œil. Quant au Ric Hochet de cette période (grosso modo fin des années 1970 et début des années 80), avec ses jambes longues comme des échasses et ses éternelles bottines à haut-talons qu’il ne retire même pas pour dormir, j’ai un peu de mal !
En conclusion, malgré ses indéniables qualités l’album ne comble pas les attentes qu’on peut avoir dans une première approche visuelle. Il se situe dans la moyenne des Ric Hochet mais cela aurait pu être mieux.
Toujours de très beaux dessins, bien fournis en détails (case 1 page 3, 1 page 5, 6 page 30...) et où les expressions de visages sont superbes. Ric est vraiment mis à l'honneur par Tibet (case 4 page 31, 6 page 27, 5 page 37), tout comme les autres personnages. Mais la vedette de cette oeuvre est... la couleur ! Elle est tout simplement splendide, avec une multitude de tons de représentés. Surtout, elle rehausse l'histoire en en soulignant les moments forts de l'intrigue (cases 1, 3 et 4 page 4, 4 page 6, 4 page 7, 3 page 13, 5 et 6 page 17, 2,3,6 et 8 page 27). Bravo à Tibet et Didier Desmit !
L'histoire entretient un bon suspense mais Duchateau abuse des rebondissements, comme bien souvent. On aimerait souffler et avoir plus de temps de contempler les protagonistes, de mieux cerner leur personnalité. Car vraiment, leur esquisse de caractère laissait apparaître le meilleur pour une histoire qui aurait pu être encore plus intense...
Bon album, avec mention spéciale au(x) coloriste(s).
Une histoire de vengeance sur fond d’espionnage, dont Ric sert d’instrument conducteur, au départ à son insu : voici le plan machiavélique du « Bourreau » et la trame de cet épisode. Duchâteau nous livre un scénario habituel à tiroirs multiples, à la manière des poupées russes, où un piège en cache un autre auxquels Ric Hochet échappe à chaque fois in extremis, jusqu’à retourner la situation. Pas de surprise donc à ce niveau. Par contre le dessin et les ambiances sont au top. Au début des années 1970, Tibet entame effectivement ce que je considère comme sa meilleure décennie : son style s’est nettement affiné tout en conservant une véritable densité, surtout dans le jeu des ombres. Son dessin deviendra par la suite, à partir des années 1980, trop léger à mon goût. Les scènes dans l’Allemagne de l’Est sont pesantes à souhait, et la poursuite nocturne en voitures dans une forêt noire et sinistre, s’étirant sur plusieurs pages haletantes, est particulièrement réussie.
4/5 pour la série complète (5/5 sur cet album, le meilleur pour moi) : j’adore ces histoires, ces ambiances ! C’est toujours des décors magnifiques, on voyage, on découvre beaucoup de scenarii plutôt bien vus, avec suspenses, retournements de situations et cliffhangers. La série est excellente pendant très longtemps mais aux alentours de l’an 2000, ça devient un peu ringard, bien que toujours sincère et touchante.
Une petite madeleine de Proust pour moi qui lisait les albums chez mes parents étant petit et qui le relit avec mon regard actuel de temps en temps.
Un bon épisode, Tibet est toujours à l'aise pour les scènes d'action, les courses poursuites. C'est très important car cela permet à RIC HOCHET de toujours être dans le coup de nos jours, pour de jeunes lecteurs, notamment. Les couleurs sont bien choisies, j'adore ces tons qui rappellent typiquement ce style des années d'antan (Ah, nostalgie...). Juste elles auraient pu être davantage appuyées pour la réunion dans le bureau du commissaire Bourdon, au début de l'aventure (pages 16-17). J'aime vraiment Tibet. Un grand dessinateur. Admirez son talent pour reproduire les expressions des personnages : elles sont superbement bien rendues (case 6, page 15 / case 2, page 16 / case 10, page 23).
Finalement, le seul point faible de "Cauchemard pour Ric Hochet" est l'histoire en elle-même, disons surtout son point de départ. l'idée qu'un traître au sein de la P-J soit à neutraliser aurait pu être mieux initiée que par l'usage de ce coffre-fort de son document placé dedans... Je ne trouve pas cela très crédible. Et pour couronner le tout, RIC HOCHET ne cesse de s'en prendre plein la figure et de malgré tout arrive toujours à s'enfuir ou à assommer ses poursuivants. On a de la peine pour lui ! Et là aussi, ce n'est pas très crédible... Des approximations donc mais on reste toutefois admirateur d'André-Paul Duchâteau.
Allez un petit zoom sur une case sublime de Tibet : case 5, page 22 :-)
Un chef-d'oeuvre visuel !
Tibet au maximum de son art. Et ses assistants pour les décors aussi. Regardez les paysages pyrénéens, ces ambiances nocturnes de montagnes, ces images de demeure gothique où vit Léonard Z. Swift... On se croirait dans un film de la Hammer ! Les visages dessinés par Tibet sont plus expressifs que jamais (case 6 page 60 / case 5 page 61 / case 10 page 63 / case 11 page 64 / case 6 page 65) et les couleurs, plus appuyées que sur les autres aventures, finissent de rendre magnifique "Les Spectres de la Nuit".
Et l'histoire ? Excellente du début jusqu'à la...presque fin ! Oui, j'ai été très déçu par le dénouement, enfin surtout par les explications que nous donne Ric sur les évènements qu'il a vu ou vécu. Comme si A-P Duchâteau semblait être en panne d'inspiration ou vouloir expédier la fin de cette aventure. Dommage car TOUT le reste est splendide...
Très bon scénario, bien retors (même si la connaissance du coupable principal avec ses complices n'est pas clairement expliquée). Cette aventure est haute en couleurs et riche en effet de scène, finalement comme un numéro de music-hall. Duchâteau la fait jaillir comme un feu d'artifice, avec des "diables" surgissant de partout (pubs, films, défilé de voitures etc...) ! On ne s'ennuie jamais, Ric nous emmène dans 1000 lieux avec toujours autant d'enthousiasme et de courage. J'ai beaucoup aimé le paysage où il se retrouve à "l'Auberge du Diable". Là encore, comme dans "Les Spectres de la Nuit", l'ambiance gothique est superbe. On sent que Tibet aime ce genre de lieux.
Mes cases préférées : 1, page 105 / 3, page 105 / 7, page 107 / 3, page 111 / 4, page 117 / 11, page 121 / 2, page 126 / 3, page 126 et 4, page 129.
Les scènes de Ric se rendant au "Nirvana" pour assister au show de Marcus le Diable me rappellent Tintin quand il se rend au music-hall et qu'il voit le numéro de lanceur de couteaux de l'ex général Alcazar.
"Les Compagnons du Diable" : une excellente aventure de RIC HOCHET !