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Il y a d’abord et toujours la qualité du dessin. Gaspard gère le classicisme du propos et l’ambiance est parfaitement travaillée (surtout les retours en arrière).
Il y a ensuite la qualité du scénario qui ne fait pas semblant dans toutes les bassesses de l’humanité et ne protège pas plus les enfants. Alors, oui, la lecture est faite d’émotions fortes, de troubles légitimes. Filippi joue à bouleverser ses lecteurs et il y arrive. Le personnage de Gregor est, pour, moi le plus fort, le plus troublant. Il est d’ailleurs la dernière ombre. Je regrette même que son histoire ne soit pas la principale.
Si le final est plutôt convenu (mais salutaire tout de même) avec un happy end qui désappointe de rapidité tant ce second tome est trouble, offensif, l’histoire en 2 tomes est de fort bonne facture. Le milieu et la quasi fin du second tome étant le meilleur.
D’abord de très beaux dessins de Gaspard Yvan. De factures certes classiques, on ne peut bouder notre plaisir sur l’ambiance hivernale au fond d’une forêt et les méandres d’un château. Même si les planches, les cadres et la narration visuelle est ordinaire à l’ensemble de la production d’aujourd’hui, cela reste fait avec talent.
Du côté du scénario, Filippi lorgne du côté de Del Torro sans les fulgurances visuelles du réalisateur. C’est clairement du labyrinthe de Pan dans la narration. Mais cette BD souffre de la comparaison. Ici, la violence est certes palpable mais les allégories sont faibles et les personnages trop caricaturaux.
La lecture de l’opus est de très bonne qualité. Mais cela ne suffit pas car la couverture, absolument superbe, est un mensonge. L’histoire n’est pas du tout celle que nous raconte la couverture.
Dommage donc…Car, personnellement, c’était plutôt cette histoire promise qui me donnait envie.
Le récit se passe durant la révolution qui a renversé le Tsar Nicolas II en Russie en proie à la guerre contre les allemands dans un premier temps. On suit le destin d'un petit groupe fuyant les combats et qui se retrouve dans une étrange demeure appartenant à une aristocrate.
Il y a une influence par rapport à l'excellent film « Le Labyrinthe de Pan ». En effet, nous avons des enfants qui vivent cachés et qui fantasme la triste réalité. C'est la guerre avec ses pires atrocités. Les soldats sont représentés par des figures lugubres qui font effroi. Bref, il s'agit d'oublier l'horreur. Au niveau du registre, c'est du déjà-vu.
C'est assez triste comme récit mais également avec une part de mystère qui fait qu'on ne sait plus très bien où s'arrête la réalité. Cette première partie appelle à une seconde qui va clôturer ce récit. On sent tout de même la tragédie arriver avec de terribles choix à opérer en conséquence.
Le dessin est vraiment très beau et magnifie les décors jusqu'aux détails. Cela sera d'ailleurs la première chose qui frappera le lecteur. Les couleurs donneront le ton également de ce récit qui se passe dans le grand froid de la Russie. Cela donne en tous les cas l'envie de lire.
Au final, on attend la suite qui a sans nul doute un bon potentiel.
L'intrigue de ce premier tome est assez simple, sa linéarité temporisant l'émergence d'une véritable tension dramatique. Si l'on nous présente rapidement une intéressante galerie de personnages tout à fait identifiables (l'officier froid et martial, l'adjoint rebelle, le médecin idéaliste et ses deux filles, le groupe d'enfants,...), le mystère peine à s'installer malgré quelques visions fantastiques dont nous n'aurons l'explication que dans la conclusion du diptyque. En dévoilant trop (les enfants) ou trop peu (les créatures), Denis-Pierre Filippi semble partir sur un tempo de série longue alors qu'il devra résoudre ce qui a à peine commencé dès le prochain tome. On est du coup un peu sceptique sur les possibilités d'accroche sur le seul volume deux...
Reste une atmosphère feutrée loin de la fureur des tranchées, un monde des rêves que l'on soupçonne au travers de ces quelques visions fantasmagoriques non expliquées et des personnages nombreux qui permettent une avancée rapide et au lecteur de rester au contact en savourant chaque case. Ayant la forme d'un préambule, La dernière ombre ne convainc pas totalement (comme le récent Elecboy) tout en évitant de nous ennuyer, grâce à des dessins superbes, un art du dialogue très pro de Filippi et une once de mystère qui suffit à nous donner envie d'attendre les révélations du prochain opus.[...]
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