
. Plagiat ! | edualc | Mauvais état | 5.00€ |
Info édition : Noté "1re édition : 1989". Un dossier de 8 pages en fin d'album.
Info édition : Réédition, inclut Derrière les toiles + un dossier de 19 pages réalisé par Charles-Louis Detournay. Noté Première édition - 04/2023.
Mais qu'est-ce que je viens de lire? Une histoire mal scénarisée qui manque de fluidité et de crédibilité, avec des personnages qui parlent de manière bien peu naturelle. Les auteurs avaient une idée et un dénouement en tête, mais il n'ont pas su développer l'histoire de manière convaincante. Et dans le cahier de fin d'album, on prétend que Casterman a refusé d'éditer cette BD parce qu'Alain Goffin est trop méticuleux et que certaines de ses planches sont livrées en retard! Ha! Laissez-moi rire. Ils avaient plutôt flairé le nanar, je crois.
Cette histoire de génie, d'artiste fou et de plagiat est tout juste passable. C'est surtout le dessin à la façon Hergé qui dénature totalement l'oeuvre. Ce one-shot a pourtant reçu le Prix RTL de la bande dessinée tout public mais est-ce bien une référence ?
François Schuiten a co-scénarisé "plagiat" avec Benoît Peeters avec qui il va collaborer pour réaliser la fameuse série Les Cités obscures avec le succès qu'on lui connaît.
Je me rends compte après coup que je n'apprécie guère les bd publiées par les Humanoïdes Associés dans les années 80. Etait-ce un courant d'auteurs particulier ? Toujours est 'il que soit je trouve que les histoires sont complexes et alambiqués à souhait, soit elles se perdent dans une grande naïveté qui va de pair avec une ligne graphique désuette ce qui est le cas en l'espèce.
C’est pas mal.
Ça commence super bien, un artiste, un vol, un plagiat…
Et puis tout s’accélère, tout va très vite, tout va trop vite.
On assiste à une descente aux enfers qui manque de subtilité et devient moins prenante qu’elle n’aurait pu l’être.
Avec un final qui laisse presque perplexe et qui aurait mérité, pour être en apothéose, de prendre autant de temps que le début…