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01/1985
94 pages Format normal 2203334231
25 à 30 euros 3560
L’urbatecte Eugen Robick est insatisfait. La Commission des Hautes Instances, qui gouverne Urbicande, refuse l’aménagement d’un pont qui, selon Robick, rétablirait un équilibre urbain menacé. C’est dans ce contexte qu’un étrange objet fait son apparition sur le bureau de Robick : une structure cubique évidée d’origine inconnue, faite d’un métal indestructible, qui commence à lentement croître…
Je crois que j'ai encore moins aimé ce tome que le premier.
Pourtant, au départ, j'étais convaincu que ça allait être meilleur. L'idée est originale et j'avais un bon pressentiment. Malheureusement, une fois que le cube commence à prendre de l'ampleur... il ne se passe plus rien. Les commentaires sociaux sont d'ailleurs bien peu subtils. J'ai trouvé certains personnages, comme les membres de l'académie, trop peu crédibles. Et finalement, nous avons droit à une sorte de fable sociale qui ne dit rien de nouveau.
Le dessin est bon, bien sûr, mais c'est trop peu. Le scénario manque de dynamisme. C'est le but, j'imagine, de nous porter à la contemplation, mais la lecture en pâtit.
La fièvre de l'Ubricande dépeint notre condition humaine.
Robick sort en colère du bâtiment statique de l'académie où il a tenté d'expliquer aux dirigeants d'Ubricande que l' "interférence", sous forme de réseau, connaît une croissance exponentielle.
L'impuissance de l'individu est saisie dans les proportions du dessin. Bientôt, les proportions de cette interférence démontreront également la relativité du pouvoir du régime.
Face à un bombardement incessant et auto-induit d'"interférences" telles que les virus, la révolution numérique, la sixième extinction, nous réagissons et nous nous connectons en tant que société, à l'instar de l'individu, dans une réaction de fuite (religion), de combat (progressivité et révolution) ou de gel (immobilisme et conservatisme).
En route vers la prochaine "dystopie ou utopie", dans un magnifique livre maintenant en couleurs!
Chef d'oeuvre. Cet album est devenu iconique: quand on dit Cités Obscures on voit immédiatement le Réseau qui enserre la ville et se développe sans fin. Laissez tomber la vraisemblance :-) et acceptez les images de Schuiten comme autant de symboles et d'allégories... Alors vous le suivrez dans son rêve et vous en tirerez toujours quelque chose.
Un deuxième tome tout aussi troublant que le premier.
Ici on voit apparaitre sans raison un cube qui se met à grossir jusqu'à intégrer complètement une ville.
L'oeuvre est matière à réflexion sur de nombreux sujets tel l'urbanisme ou la condition humaine.
Mais cette BD est tout aussi déroutante que le tome 1.
A réserver aux amateurs.
4/10.
Oeuvre superbe par le graphisme mais aussi par la richesse et la profondeur des idées. A la première découverte le lecteur est transporté dans un autre univers, un de ces pays imaginaires qui marquent la littérature ou la pensée utopique. Un voyage par le regard mais devant un telle symphonie picturale, le lecture devient encore un voyage par le toucher: en feuilletant les pages ce sont les murs d'Urbicande que l'on effleure! Ignorant les grands auteurs de la bande dessinée j'ai tout d'abord cru entrer dans l'écriture fictive d'un architecte désabusé. Cette oeuvre en particulier oblige à s'interroger sur l'homme et la cité. Nous découvrons enfin et bien tardivement en France combien cette question est fondamentale.
L’un des deux Chef d’œuvre de Schuiten et Peeters. Prix du meilleur album, Angoulême 86.
Urbicande est une ville en pleine reconstruction.
Tout est bien planifié. Les institutions et les riches sur une rive et les pauvres sur l’autre. Chacun chez soi. Et l’urbatecte E. Robick y veille avec la plus grande rigueur. Mais c’est compter sans la découverte d’un cube qui va bouleverser la tranquille perspective de la ville et la réunifier dans une fugitive utopie. C’est aussi le constat d’un échec, thème majeur des Cités.
Graphiquement, Schuiten joue de la démultiplication du réseau dans sa mise en page pour fragmenter les cases, accroître le découpage en une sorte de BD dans la BD.
Une grande œuvre.
Info édition : Préface de 7 pages sous forme de Lettre à la commission des hautes instances. Il existe une réimpression datée de janvier 1986 (noté p.95) avec les même visuels. la date d'impression et le DL ne sont pas suffisants pour distinguer l'EO. Casterman a édité deux tirages de cet album en janvier 1985, qui portent successivement les numéros d'impression 1594, puis 2015. D'ailleurs, le tirage de février 1985 porte le numéro d'impression 2049, puis le 4e tirage (toujours avec les mêmes 1er et 4e plat) porte le numéro 2112. Donc, sans le numéro d'impression, on ne peut pas identifier la toute première édition de cet album. L'édition originale tirée à 15.000 exemplaires a dû être immédiatement réimprimée pour 10.000 exemplaires suite à l'attribution du Grand prix d'Angoulême décerné fin janvier 1985. et au succès qui s'en est suivi.
Info édition : Préface de 7 pages sous forme de Lettre à la commission des hautes instances.
Code barre non centré au 4e plat.
Pas de mention "Entrez dans l'aventure !" au 4e plat.
Info édition : L'album bénéficie d'une nouvelle gravure. Trois page additionnelles de bande dessinée, initialement publiées dans le dernier numéro du magazine (A suivre) à la suite d'un voyage à Brasilia, ont été rajoutées au récit principal. La postface a été augmentée, sa maquette révisée et enrichie de nouvelles illustrations.
Info édition : Tirage de tête limité à 700 exemplaires et 50 exemplaires HC numérotés et signés.
Contient un ex-libris sérigraphié présentant l'illustration de couverture de l'édition courante. Format 30 x 40 cm.
Info édition : Tirage de Tête de l'édition 40ème anniversaire de l'album La Fièvre d'Urbicande.
Avec jaquette exclusive (illustration réalisée par François Schuiten mise en couleur par Laurent Durieux) tirée à 500 exemplaires.
Les 100 premiers numéros sont accompagnés d'un tiré à part numéroté et signé par François Schuiten (cf. la photo de l'ex-libris inclue).
Elle est éditée à l'occasion du 40ème anniversaire de l'album et de l'exposition Urbicande, l'enquête sans fin, présentée à Bruxelles, au Centre d'art Rouge-Cloître, du 18 avril au 01 juin 2025.
Un QR code sur le rabas du recto de la jaquette donne accès au catalogue de l'exposition, disponible en 3 langues.
Je crois que j'ai encore moins aimé ce tome que le premier.
Pourtant, au départ, j'étais convaincu que ça allait être meilleur. L'idée est originale et j'avais un bon pressentiment. Malheureusement, une fois que le cube commence à prendre de l'ampleur... il ne se passe plus rien. Les commentaires sociaux sont d'ailleurs bien peu subtils. J'ai trouvé certains personnages, comme les membres de l'académie, trop peu crédibles. Et finalement, nous avons droit à une sorte de fable sociale qui ne dit rien de nouveau.
Le dessin est bon, bien sûr, mais c'est trop peu. Le scénario manque de dynamisme. C'est le but, j'imagine, de nous porter à la contemplation, mais la lecture en pâtit.
La fièvre de l'Ubricande dépeint notre condition humaine.
Robick sort en colère du bâtiment statique de l'académie où il a tenté d'expliquer aux dirigeants d'Ubricande que l' "interférence", sous forme de réseau, connaît une croissance exponentielle.
L'impuissance de l'individu est saisie dans les proportions du dessin. Bientôt, les proportions de cette interférence démontreront également la relativité du pouvoir du régime.
Face à un bombardement incessant et auto-induit d'"interférences" telles que les virus, la révolution numérique, la sixième extinction, nous réagissons et nous nous connectons en tant que société, à l'instar de l'individu, dans une réaction de fuite (religion), de combat (progressivité et révolution) ou de gel (immobilisme et conservatisme).
En route vers la prochaine "dystopie ou utopie", dans un magnifique livre maintenant en couleurs!
Chef d'oeuvre. Cet album est devenu iconique: quand on dit Cités Obscures on voit immédiatement le Réseau qui enserre la ville et se développe sans fin. Laissez tomber la vraisemblance :-) et acceptez les images de Schuiten comme autant de symboles et d'allégories... Alors vous le suivrez dans son rêve et vous en tirerez toujours quelque chose.
Un deuxième tome tout aussi troublant que le premier.
Ici on voit apparaitre sans raison un cube qui se met à grossir jusqu'à intégrer complètement une ville.
L'oeuvre est matière à réflexion sur de nombreux sujets tel l'urbanisme ou la condition humaine.
Mais cette BD est tout aussi déroutante que le tome 1.
A réserver aux amateurs.
4/10.
Oeuvre superbe par le graphisme mais aussi par la richesse et la profondeur des idées. A la première découverte le lecteur est transporté dans un autre univers, un de ces pays imaginaires qui marquent la littérature ou la pensée utopique. Un voyage par le regard mais devant un telle symphonie picturale, le lecture devient encore un voyage par le toucher: en feuilletant les pages ce sont les murs d'Urbicande que l'on effleure! Ignorant les grands auteurs de la bande dessinée j'ai tout d'abord cru entrer dans l'écriture fictive d'un architecte désabusé. Cette oeuvre en particulier oblige à s'interroger sur l'homme et la cité. Nous découvrons enfin et bien tardivement en France combien cette question est fondamentale.
L’un des deux Chef d’œuvre de Schuiten et Peeters. Prix du meilleur album, Angoulême 86.
Urbicande est une ville en pleine reconstruction.
Tout est bien planifié. Les institutions et les riches sur une rive et les pauvres sur l’autre. Chacun chez soi. Et l’urbatecte E. Robick y veille avec la plus grande rigueur. Mais c’est compter sans la découverte d’un cube qui va bouleverser la tranquille perspective de la ville et la réunifier dans une fugitive utopie. C’est aussi le constat d’un échec, thème majeur des Cités.
Graphiquement, Schuiten joue de la démultiplication du réseau dans sa mise en page pour fragmenter les cases, accroître le découpage en une sorte de BD dans la BD.
Une grande œuvre.