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Les dessins sont toujours aussi bons, parsemé ici et là d’un peu plus de couleur qu’auparavant, pour mettre en avant les contours de la route, l’humour de l’éléphant rose ou du détail à voir en particulier, le personnage principal, etc. sans que je trouve que cela ajoute grandement à l’ensemble.
Au contraire, même, il me semble que ces points de couleur font perdre un peu à la qualité du dessin, des ombrages, de l’humour noir, même (je peux me tromper mais la couleur sur les pervenche qui exécute le contrevenant fait perdre à mon sens le côté sombre du dessins)…
Si pas mal de gag fonctionnent bien, il y en a (pas mal) d’autres (trop ?) qui ne sont même pas drôle, juste à la Dali, pour faire quelque chose d’original, de décalé, d’absurde sans être drôle (les voitures qui poussent la route par exemple), sans sens particulier, auxquels je n’ai pas adhéré.
Nouveauté également : les gags en plusieurs pages auxquels, là non plus, je n’adhère pas. A chaque fois, arrivé au bout, je me suis dit « tout ça pour ça ? » et je trouve que la force de Serre tient plus dans ses cases en une planche.
Beaucoup moins convaincu que par les deux premiers tomes. Déçu, presque…
De l’humour sexuel qui, un peu comme les blagues coquines que l’on peut se raconter dans le même genre, son amusantes mais s’arrêtent là.
Contrairement aux précédents opus où il y avait du cynisme, du noir, du second degré, là, il n’y a pas grand-chose qu’une blague sexuelle et puis voilà tout.
On peut donc sourire de temps en temps mais ça ne va guère plus loin.
Le dessin s’est épuré à ce quatrième tome, les personnages et décors sont plus « lisses », avec moins de détails.
Plus de couleurs également, ce que je trouve dommage puisque du coup, Serre ne travaille plus autant les ombrages et je trouve les dessins moins fouillés.
Sympa, en passant.
Les plus symboliques me semblent les plus efficaces – une fois encore, quand il part dans le surréalisme (les marionnettes, le culbuto crâne/humain, l’homme horloge), ça me dépasse. Je trouve ça à peu près joli, dans ces cas-là, mais je ne saisis ni message ni humour.
L’humour absurde (l’arroseur d’arbre, SOS suicide), l’humour noir (le parachutiste, l’abus dangereux), l’humour décalé (le cercueil et le tourniquet, le centaure), le symbolisme (la semeuse, le sablier), je marche plutôt bien.
Mais pour certains gags, je cherche encore ce qui est vraiment drôle…
J’ai donc été pris par presque les trois quarts des pages.
Quant à la couleur, je trouve toujours qu’elle simplifie les ombrages et je préfère ceux en noir et blanc.
Beaucoup de cynisme dans cet opus, une critique de la société de consommation.
Ça tacle également sur la religion plusieurs fois.
Enfin, pas mal de planches qui nécessite de bien y regarder car le gag est subtilement mis dans le dessin qui paraît « normal » au premier coup d’œil, jusqu’à ce que l’on aperçoive le détail…
Si la majeure partie de l’opus fonctionne bien, certains gags m’échappe tout de même, dont je ne perçois ni le message ni l’humour…
Mais c’est toujours bien dessiné avec force de détails.
Très sympa – même si ça se lit très vite.
A part le dessin du dos de couverture, peu de gore dans ce volume.
Serre tourne vers plus d’humour absurde ou de dérision.
Parfois répétitif (que ce soit « tout faire soi-même » ou l’échelle avec quelque chose de coincé dedans, des idées reviennent), voire déjà vu (la Vénus de Gault et Millau dans le précédent, le ponseur de Rodin ici), l’ensemble m’a moins convaincu.
D’accord, on sourit souvent mais ça ressemble plus à du dessin humoristique de magazine que l’analyse cynisque faite avant…
Quelques dessins à texte, ce qui n’apporte pas souvent grand-chose, Serre étant meilleur à mon goût dans le one-shot silencieux…
Et puis des dessins qui, souvent ceux en couleurs, offrent moins de détails ou d’ombrage…
Pas le meilleur.
Beaucoup moins percutant que ce qu’il a pu faire au début, Serre s’attaque aux vacances.
Le découpage en mer-montagne-ailleurs-souvenirs pourrait, comme dans le premier et les hommes en blanc, permettre un découpage ingénieux. Ça donne plus l’impression que ça oblige le dessinateur à faire moins de dessins par thème.
Car s’il y a quelques idées originales (la plage et la bouche dégoût), un peu de gore (le type qui ferme sa valise) ou de noir (le cul de jatte double manchot au retour de vacances), on tape souvent dans la blague légère.
Ça marche ou ça marche pas – avec moi, pas trop…
Et les dessins, même quand il ombre comme au début, me semble moins poussés, moins aboutis qu’au début.
Ni bon, ni mauvais, ça prend dix minutes à lire à peine…
On retrouve pour beaucoup le Serre des débuts.
Ces petits anges sont cyniques, méchants et plein de mauvaises idées – et Serre s’en donne à cœur joie pour les étaler pages après pages.
On retrouve de l’humour bien noir parsemé de quelques gags gores…
Il reste bien encore quelques dessins d’un style plus épuré, presque banal, qui fonctionnent moins à mon goût…
Mais globalement, on a retrouvé l’esprit qui me plaisait tant chez cet auteur et les dessins soignés, pleins de détails sur les visages et les corps, avec des ombrages riches.
Bon retour après les tomes précédents.
Autant je n'aime pas l'Histoire avec un grand H et encore moins les histoires de guerre, autant cet album est somptueux.
D'abord parce qu'on ne part pas dans une histoire comme on en voit d'habitude mais aux prémisses de la Grande Guerre, avec une bande d'amis qui apprend que la guerre éclate et qu'ils vont aller au front, persuadés qu'il n'y en a que pour quelques mois au plus.
Le désenchantement arrive dès les premiers jours et les réactions humaines (peur, envie de fuir, tentative de faire face et d'y croire) sont magnifiquement décrites.
Ensuite, parce que le dessin est somptueux, à la fois réaliste mais accompagné d'une certaine rondeur qui lui donne un côté plus vivant, plus humain.
Excellente BD !
Déception.
Autant le premier tome mais en place une histoire qui se développe malgré elle, au sein d’une époque, autant dans ce tome, ça m’a paru être le contraire.
La photographe, le journaliste, les deux mettent l’accent sur les travailleurs des buildings, les indiens, etc., ce qui donne un côté plus didactique à une partie du volume que dans le premier où l’action se situait à une époque : là, on nous l’explique.
Il y a d’ailleurs beaucoup moins d’action puisqu’une bonne partie du temps, Giant attend (quand il agissait, que tout le monde agissait dans le premier) et reste passif plus des trois quarts de l’album.
Et puis soyons honnête : le premier tome nous fait miroiter une relation. Le second nous l’apporte et que se passe-t-il ? Rien…
Hop, on emballe tout ça dans un mouchoir, comme le dit Mary, et on range ça au fond de sa poche.
Il me semble que toute l’attente déçue de Giant, la quarantaine du petit, ne servent pas à grand-chose et qu’il aurait été plus intéressant de rentrer dans le vif du sujet plus tôt (la rencontre).
Du coup, si le premier tome m’avait emballé et que les dessins restent bon, ici, j’ai trouvé que le temps s’étirait et que le final n’était pas à la hauteur de mes attentes…
Eh ! Ben voilà un bel ouvrage !
Alors au début, j’ai trouvé ça gentillet.
Ok, on suit un type qui arrive dans la construction de building, dans les années 30, pour glisser lentement vers un autre personnage, Giant.
C’est très bien fait mais ça donne plus l’impression de voir un documentaire BD sur l’époque, tout est simple, c’est la vie, voilà tout.
Et puis quand vient le premier rebondissement, on se dit que c’est assez classique, déjà vu – ce qui n’empêche pas de continuer à tourner les pages parce que c’est bien réalisé.
Mais on s’y glisse, dans cette force tranquille, cette vie « banale » qui s’écoule. Lentement, on se prend d’affection pour Giant, pour les autres personnages.
Tout ce qui se passe, si ça reste classique, n’en est pas moins logique. Et on s’enfonce inexorablement dans cette histoire, réagissant à chaque nouvelle révélation.
Au final, j’ai passé un très agréable moment à suivre cette histoire.
Le trait vif rend parfaitement les mouvements et postures des personnages. Plus encore, la couleur et les cadrages nous immerge totalement dans l’époque.
Très bon.