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Bon, ben je ne suis toujours et définitivement pas adepte des histoires de seconde guerre mondiale, celle-ci pas plus que d’autres.
D’abord, si le dessin correspond parfaitement au thème, tant par les couleurs que le style, rien ne m’a particulièrement accroché dans ce dessin un peu rigide à mon goût.
Si l’histoire de départ, avec les enfants, était assez originale, on retombe dans une trame plus classique avec le côté adulte.
Peut-être plus encore dans ce dernier tome qui voit une menace d’explosion à grande échelle, les efforts de chacun pour arriver à son but…
Si certains moments sont assez percutants, je n’ai pas accroché à l’histoire qui ne m’a pas intéressé outre mesure.
Toujours aussi bien dessiné.
J’adore ce côté à la fois réaliste et irréel. Les décors sont impecs et donnent, avec la technique, l’impression totale d’arriver dans un autre monde.
Pour ce qui est du scénario, je suis un tout petit peu plus critique.
D’abord, le revirement de deux des enfants – peu compréhensible car peu expliqué, ça paraît aussi brusque que peu réaliste…
Et puis tout le final, on attend à ce que ça pète, que ça explose, et tout se passe assez calmement – principalement parce que la dernière action de l’enfant semble sans effet et que, pour Father, on se demande pourquoi tout ça alors qu’il y avait sûrement des moyens bien plus simples d’atteindre le même but…
Deux ou trois petits bémols à l’ensemble qui propose tout de même un diptyque d’excellente qualité !
J’adore.
J’adore ce dessin d’une précision presque photographique pour les décors, ultra réaliste pour les personnages…
J’adore les couleurs froide, chaude, futuristes, prenantes de cet album, les couleurs qui s’accordent à l’endroit, au lieu, au personnage qu’on suit.
Si je n’ai pas encore bien saisi les tenants et aboutissants de l’ensemble à la fin du premier tome (on garde des surprises pour le suivant…), les idées développées sont toutes excellentes.
De ces enfants qui vieillissent selon leur pouvoir à la voix qui légumise, on est dans de l’anticipation sombre et efficace.
On suit avec plaisir les combats, les fuites, les tentatives…
De bons mouvements, plusieurs très chouettes plans larges, du mouvement… On est presque dans un film.
J’ai marché à fond.
Chapeau aux auteurs pour avoir réussi à traiter d’un sujet grave et dramatique (le suicide) avec autant de légèreté et d’humour !
On ne tombe jamais dans le mélodrame ou le pathos, il n’y a pas de temps mort, ça n’est pas politiquement correcte, c’est, paradoxalement, vivant.
L’histoire est globalement improbable – surtout pour l’accumulation d’ennuis, de mauvais choix ou de malchance. Mais c’est pas grave, parce que ça se suit avec grand plaisir.
On rit beaucoup plus qu’on ne pleure et c’est un très chouette moment passé avec ces quatre personnages, assez bien construits même si, à ne pas vouloir parler d’eux, c’est principalement leurs actes qui définissent leur caractère. Assez riche mais peu fouillé puisqu’ils ne divulguent pas – ou peu – d’infos…
Quelques bonnes trouvailles scénaristiques, un dessin jovial – que j’aurais parfois aimé un peu plus précis ou détaillé mais vu que je ne saurais pas en faire le dixième, je ne la ramène pas trop…
Chouette moment.
Album très court, comme souvent à l’Association…
Album qui se lit d’autant plus vite qu’il n’y a qu’un dessin par page pour un total de 22 planches…
Album qui se lit encore plus vite puisque, s’il n’y a qu’un dessin, il s’agit d’un gros plan sur une main, n’appartenant pas toujours à la même personne, mais il n’y a pas de quoi détailler l’image pendant des heures…
Ça se lit donc en une minute – voire moins de temps qu’il n’en faut pour lire cette chronique…
Dommage, en un sens, parce que l’idée est bonne de raconter une histoire en ne suivant que des mains. Car il y a une histoire.
C’est bien vu mais frustrant parce qu’à peine commencé, déjà terminé…
C’est vraiment un très chouette album.
Diverses choses m’ont bien accroché.
D’abord, toutes ces cases muettes. Le scénariste parvient à raconter toute une histoire avec très peu de paroles et, dans son sillage, le dessinateur parvient à rendre vivante cette histoire muette. On est dedans, on prend les informations visuelles, sans mot, c’est très fort.
Tout aussi fort, avec cette économie de mots, tous les personnages sont très bien définis. Une psychologie suffisamment fouillée pour qu’on puisse croire à leur caractère, les comprendre, les connaître…
L’histoire est simple mais très agréable à suivre car cohérente, logique, claire. Pas de véritable originalité, certes, mais aucun manque non plus… Tout y est pour fonctionner, pas de détails qui fasse tiquer…
Un bémol, peut-être, sur le dessin… C’est du détail mais j’ai trouvé les dessins un peu ronds pour le thème, ce qui le rend plus léger, moins noir, moins polar… Parce que pour le reste, tout y est : découpage, cadrage, précision, couleurs…
Une BD qui ne restera peut-être pas pour toujours dans les mémoires parce qu’elle est si bien faite qu’elle se lit très, trop vite…
C’est le premier livre de F’Murr que je lis – et dont l’imagerie, pour moi, se résumait à un mouton emporté par un aigle.
On découvre donc, ici, Naphtalène, qui vit dans un musée, et tout un tas de personnage loufoque, du morse qui crache du feu à un vieux sage qui déplace le Fuji Yama. Pourquoi ? On sait pas trop. Quel but ? On ne sait pas du tout.
Dans le plus parfait illogisme, s’intercalent des histoires d’un renard allemand qui veut construire une niche qui ressemble à un igloo et discute avec Brahms. Pourquoi ? Pareil qu’au-dessus, on ne sait pas… Comme ça… Parce que F’murr a eu une idée et s’est dit tiens, hop, pourquoi pas…
En fait, tout l’album est comme ça.
On part sur une vague idée de base (tiens, voici une lettre) et on part en vrille jusqu’à ce qu’on ait fait assez de pages…
Alors oui, ça amusera sûrement beaucoup de gens…
Moi, pas du tout.
Je n’ai pas retrouvé la poésie de Philémon, le délire de Gotlib ou Maester…
Le nawak gratuit, juste pour délirer et passer un moment, je n’y arrive pas… J’ai donc peiné sur cet album pourtant court dont le seul intérêt à mes yeux furent les dessins, à la fois précis et nonchalant, déjanté mais maîtrisé…
Visuellement, j’ai trouvé ça magnifique.
Le dessin au trait léger, voire absent sur les décors lointains, les couleurs claires et chaleureuses, tout concours à immerger le lecteur dans cette torpeur marseillaise d’été.
L’ambiance est aussi parfaitement rendue dans le dessin que dans les personnages, le texte… Ce village, on y est, on vit avec eux, tout le monde (et surtout, les rapports des uns aux autres) est parfait.
Pour l’ambiance, les couleurs passent au rouge, au sombre, pour ce qui est de la guerre et des souvenirs allemands. Là aussi, très réussi même si j’ai moins apprécié le côté onirique.
Mon problème pour entrer totalement dans l’histoire est que j’ai trouvé qu’il y en avait deux.
D’un côté, cette histoire à la Pagnol d’un petit village, la fille du bar, toutes les petites trames qui tournent autour…
De l’autre, cet allemand qui arrive ici pour se ressourcer (pourquoi là puisqu’il devait retrouver une femme à Berlin, mystère….). Qu’est-ce qu’il fait là ? On ne sait pas. A quoi il sert ? Pas grand-chose si ce n’est servir de bouc émissaire dans la première histoire…
Mais un Ugolin aurait suffi et Pagnol savait ne pas s’encombrer de tout ça…
Pour moi, les deux histoires se croisent à peine et aurait mérité chacune un album, qu’on n’ait pas cette fin soudaine pour clore la BD…
Très joli mais trop léger.
J’adore le dessin de Gazzotti, depuis Soda, mélange de souplesse ronde et de réalisme, de dynamisme dans le trait et les postures des personnages.
Autant dire que j’ai beaucoup aimé suivre les pages des cette BD.
J’aime assez souvent les scénarios de Velhmann. Ça ne loupe pas ici, malgré une petite frustration…
J’ai beaucoup aimé l’idée de base, le voyage dans le passé et la restriction concernant le personnage central de lui faire du mal. De bonnes idées – comme dans toutes les « nouvelles » écrite par le personnage central – mais qui au final se révèle n’être qu’un prétexte à ces fameuses nouvelles…
Pas de réel développement de l’histoire majeure, pas de réelles conclusions pour le monde du futur (une conclusion logique et prévisible mais qui laisse une part de frustration).
L’ensemble est donc un recueil de nouvelles dessinées, en 2 à 6 pages.
Comme dans Green Manor, ces historiettes partent d’une idée et font mouche car condensé là-dessus.
L’ensemble est assez joliment relié par la trame de la recherche de l’éditeur…
Mais on aurait largement pu s’en passer et se concentrer sur les petites histoires…
Légère frustration mais globale satisfaction tout de même.
J’ai beaucoup aimé ces couleurs far-west, ça m’a bien plongé dans le tout. Variées selon les scènes, désert, nuit, prairie verdoyante ou scène de guerre, elles sont joliment travaillées pour cadrer à la narration.
Les paysages aussi, vue d’ensemble, sont très belles et bien présentées. Ça donne un ensemble agréable à suivre.
J’ai eu plus de mal avec les personnages dont les traits vifs, courbes et anguleux à la fois, donnent un manque de netteté, un manque de « ligne claire » à mon goût. Pas que je sois contre les dessins torturés mais là, il y a une sorte d’entre-deux qui me donnait l’impression d’un griffonné…
L’histoire… Déjà, la première scène paraît quasi inutile, c’est une intro de l’histoire qui va nous raconter une histoire…
Ensuite, c’est la vie d’un homme. Il y a donc des moments intéressants, d’autres moins… Mais globalement, ça donne une bonne vision de la vie à l’époque et ça reste le plus intéressant.
Et le final également donne un petit plus au tout.
Ce fut sympathique sans être ultra enthousiasmant.
Bon, pour commencer, j’ai eu un petit peu de mal avec les dessins. Comme une impression de voir flou, un dessin réaliste mais « approximatif », ni caricature, ni BD Belge… Principalement dans les visages, d’ailleurs (le fils, page 12, semble avoir un gros nez rond dans une case, un petit nez pointu dans la suivante…).
Après, si les couleurs sont plutôt bien réussies, elles ont cette teinte « fin d’été », jour de printemps qui s’allonge, un truc qui ne m’emballe pas personnellement, comme une journée qui n’en finit pas…
D’ailleurs, les scènes du début (voir du milieu) sont un peu pareilles : une page pour raconter un accident de voiture, une autre page pour raconter le même, presque deux pages pour le revoir en le couplant à un accident de vélo… Les soirées à discuter, les journées à débroussailler, c’est très anecdotique…
Alors on pourra me rétorquer : « c’est ça qui en fait une BD de la vie de tous les jours ». Mais non. Déjà parce que la vie de tous les jours, j’y suis aussi et cette BD ne m’en donne pas une vision qui m’interroge ou m’en fait découvrir une facette. Ce sont juste des gens qui rangent.
Ensuite, parce qu’il y a deux sujets de fond : la mère qui père la mémoire et le terrassier qui a perdu sa femme. Si le second est assez bien traité et passe pour une petite histoire parallèle sympathique, la première ne l’est pas du tout, traité. La mère est là, on vit, point. Pas de vrais questionnements, pas de point de vue, pas de réelle angoisse… Ça aurait été un dromadaire que ça aurait été pareil…
Alors oui, à la fin, vers la 58ème page, ça se réveille, on a des révélations, des choses qui se recoupent et rendent plutôt intéressant ce qu’on a vu. Mais c’est dommage de devoir attendre plus de la moitié de l’ouvrage pour ça…
J’aime beaucoup le dessin rond de Efix.
J’adore le jeu des noirs pour mettre les personnages en contrejour, donner de la profondeur à une scène…
J’aime beaucoup les dégradés de gris utilisés…
Bref, visuellement, je suis totalement entré dedans.
Pour ce qui est de l’histoire, un tout petit peu moins.
Alors évidemment, l’opus est d’autant plus touchant qu’on sent un fond d’histoire vrai là-dedans. La narration assez découpée rend l’ensemble léger et agréable, présente le personnage de Kate comme quelqu'un de très sympathique et léger.
Mais si c’est bien narré, si c’est assez touchant, si l’histoire de Kate, la discussion avec le lapin ou son histoire d’amour se télescopent bien, on est loin de l’histoire particulièrement réussie promise en introduction…
Ça reste assez anecdotique dans l’ensemble mais si on voit un bel hommage.
Les dessins sont superbes.
Glauques, sombres, ils donnent une ambiance étouffante à l’ensemble qui contribue grandement à rendre les histoires plus étranges qu’elles ne le sont déjà.
Les cadrages renforcent également souvent cette impression d’étrangeté, nous positionnant, nous, lecteurs, dans des endroits incongrus pour voir les scènes, dans des angles, des contre-plongées, qui contribuent là aussi à rendre encore plus tordues les histoires.
Elles sont quatre, avec pour point commun l’étrangeté et le morbide.
Le job, ambiance polar noir, se déroule bien, jusqu’à un final assez déroutant, paradoxal, surprenant.
10, l’histoire la plus « normale » des quatre, se suit avec plaisir et satisfaction.
G.O.D. m’a beaucoup plu pour l’ambiance même si le sens profond m’est légèrement passé au-dessus (quelle est cette entreprise, le but, pourquoi l’apparition, la manifestation, la dénonciation, le final ??)
Goodbye, excellente dans le principe, plus simple à suivre même si elle reste décalée, m’a laissé dubitatif avec la double fin quand une seule suffisait – mais l’idée reste bonne.
Un ouvrage noir, surprenant, entre déjanté et hors norme.
L’album en lui-même est un petit bijou.
Les cases, régulièrement ornée à la manière du style 1900 dans laquelle l’histoire prend place, sont magnifiques.
Un travail remarquable a été réalisé pour que chaque planche se fonde pleinement dans le style de l’époque et on a l’impression de voir des vitraux 1910 ou des peintures début de siècle. Chaque case est un tableau avec un travail magnifique sur les flous et les couleurs.
Une véritable claque visuelle pour moi.
Pour ce qui est de l’histoire, si elle est plutôt prenante, j’ai été légèrement déçu par la fin.
Quelques détails suffisent à poser les protagonistes principaux, la descente aux Enfers de notre héros dans des situations logiques qui s’entraînent les unes les autres. On est pris à chaque fois par ce qui se passe… Dès lors, cette fin un peu légère m’a déçu – je ne dis pas qu’elle est mauvaise ou que j’aurais fait mieux mais je suis resté sur ma faim, comme si on ne terminait pas par un point d’exclamation fort…
Cela étant, la période abordée est originale, les documents à la fin, intéressant et le tout, très agréable.
J’ai beaucoup aimé le jeu des noirs et blancs pour donner à la fois de la profondeur et une ambiance un poil polar.
Les personnages ont d’ailleurs un caractère qui va dans ce sens, entre les flics, les ex-marines, le gros « maffieux », le justicier à la Charles Bronson…
Si le tout marche bien, surtout avec les décors, il y a un petit côté rigide chez les personnages – et pas que le visage, les positions aussi, qui donnent l’impression de personnage cessant de bouger pour jouer à la statue plutôt que du mouvement…
Cependant, ce léger défaut est gommé par une histoire qui avance bien.
Un peu complexe au départ pour savoir qui est qui et pourquoi il agit ainsi, les différentes trames se rejoignent fort logiquement pour offrir un récit bien construit avec une plutôt réussie et que l’on ne voit pas venir.
Voilà un ouvrage agréable qui aurait peut-être l’être encore un peu plus…
Parce qu’il y a de très bonnes choses.
Le personnage de John Doe qui recherche le nom des morts qu’on n’a pas identifié est intéressant, aussi bien par sa mission, le mystère qui l’entoure ou encore sa réussite ou ses techniques.
C’est un personnage riche, entouré de personnage bien construits.
D’ailleurs, la première histoire est très riche aussi. Dense, même. Chaque page nous apporte un élément qui solidifie le monde dans lequel on vit, ce que fait John Doe, ses relations avec les autres. On suit plusieurs enquêtes, il y a des complots, de très bonnes idées… Bref, on s’immerge très facilement dedans.
Plusieurs choses sont donc dommage à mon goût.
La seconde histoire, par exemple, bien plus courte, moins développée, trop rapide, sombrant presque dans la facilité ou le cliché…
Le dessin, aussi… J’ai eu un peu de mal avec ces traits « grossiers ». Ça donne une ambiance, surtout grâce aux couleurs et décor, mais aussi un petit côté flou, brouillon, qui ne m’a pas accroché…
Et puis le côté one-shot. C’est dommage parce qu’on instaure d’excellente base, on se croirait presque dans une série télé de qualité et pouf, ça s’arrête (sur une seconde histoire plus faible), dommage.
Les dessins sont bons.
J’aime toujours beaucoup ce côté réaliste légèrement caricatural… Les personnages sont largement reconnaissables et on un caractère suffisamment construit pour être crédible.
L’histoire se met en place petit à petit, avec une narration décousue qui n’est pas désagréable puisqu’on recolle facilement les morceaux.
On entre tranquillement dans la préparation du braquage, mais tellement tranquillement qu’à la fin, j’aurais bien aimé une trentaine ou quarantaine de pages supplémentaires malgré l’épaisseur de la BD…
D’ailleurs, j’ai été un peu frustré par cette fin. J’imagine que c’est ce que voulait raconter les auteurs mais moi, j’ai eu une impression d’inabouti, de « tout ça pour ça ».
Ok, tout est bien mené (malgré l’énorme coïncidence de la veille…) mais il y a une conclusion tellement légère sur les conséquences de leurs choix, sur tout ce qui s’est passé, qu’on pouvait tranquillement sauter de la page 30 à la fin…
C’est d’autant plus dommage qu’on s’immerge pleinement dedans, que les protagonistes sont attachants et qu’on a envie que ça aille plus loin…
C’est très drôle.
Alors d’accord, il n’y a pas vraiment d’évolution au cours de l’ouvrage, on pose une base et on l’utilise. Mais l’ambiance est très bonne, le monde, bien qu’extravagant, est très bien concrétisé et c’est un plaisir de suivre cette bande de vieux dans un monde post-apocalyptique peuplé d’ados-zombis.
Les dialogues sont nets, tranchés, vifs, et donnent du dynamisme à l’ensemble. Les idées sont amusantes et à chaque fois, traitées jusqu’au bout.
J’adore le dessin de Mo/CDM : les personnages sont joliment croqués à la manière Fluide Glacial, tendance délirante ; les ambiances de fin du monde sont bien rendues, le tout baigne dans un délire bien agréable…
Pas super intéressant niveau critique sociale ou réflexion philosophique mais bien amusante niveau divertissement.
Excellent.
Un album sans parole, pas plus de 4 cases par pages, une lisibilité parfaite.
La technique de Ott de gratter des planches noires pour en faire ressortir un dessin en blanc donne une ambiance particulière et très chouette à la fois.
Je me suis laissé embarquer par son style unique, à la fois touffu, chargé et à la fois très clair.
L’histoire est assez simple – comment un papier avec des chiffres en vient à obnubiler un homme qui les retrouve partout dans sa vie.
On se prend, comme lui, à s’étonner, à s’amuser de ces coïncidences. Je me suis totalement mis à sa place et, même si je savais bien que le scénario était écrit jusqu’à la fin, chaque découverte du chiffre provoquait une surprise amusée.
L’ensemble est très bien vu. J’ai peut-être eu un peu plus de mal à la fin pour saisir – rêve ? réalité étrange ? schizophrénie ? – mais j’ai passé un excellent moment avec cet ouvrage.
Bon, j’ai toujours du mal avec les autobiographies.
Je ne savais absolument pas sur quoi j’allais tomber en ouvrant cette BD que j’avais choisie parce que j’aime bien Clarke.
Et j’y ai retrouvé tout ce que j’aime : le dessin au trait vif…Les décors réalistes avec la touche belge… Des décors qui, d’ailleurs, sont plus ou moins appuyés, avec plus ou moins de détails, selon les scènes, disparaissant quand ils n’apportent rien. Un très bon compromis qui met en avant, à chaque fois, la petite histoire présentée en quelques planches…
J’ai aussi retrouvé le ton Clarke, les phrases efficaces, sans mot inutile, vives, précises. Le côté un poil détaché, vaguement cynique.
En revanche, j’ai trouvé d’autres trucs qui m’ont beaucoup moins accroché…
Je ne savais pas que c’était une auto-biographie et ce n’est pas particulièrement le genre que j’aime… A part Boulet qui tourne les choses en dérision le plus souvent, les auteurs racontent habituellement ce qu’ils voient. Et ça ne m’intéresse pas outre mesure depuis Trondheim et ses petits riens.
Là, pareil, que Clarke divorce, que Seron meure, qu’il ait du mal à draguer ou des facilités à emballer, ça ne me fait ni chaud ni froid. Voire, même, il y a des trucs que je préférerais ne pas savoir, c’est sa vie, pas la mienne.
Et le ton souvent tristounet mélancolique ne m’a pas palpité pour un rond, j’ai horreur de ce côté torpeur mièvre (que je ne retrouvais pas dans ses autres ouvrages).
Bref, probablement un bel exercice de se livrer ainsi, de la qualité dans les dessins, les cadrages, mais je n’ai pas marché du tout.
Le concept est sympa, les dessins sont bons, la trame est solide… Reste un petit « mais »…
Le concept de suivre une maison sur tout un album, en coupant la façade pour suivre ce qui se passe dans les différentes pièces, à différentes dates, est très sympa.
On a l’impression d’être partout, de suivre le théâtre de la vie… Alors bon, tout n’est pas forcément toujours intéressant mais rien n’est jamais laissé au hasard et, en général, tout est utile.
Un peu comme la série « 24 » mais en plus poussé puisqu’on sait TOUJOURS ce qui se passe en même temps… Très intéressant à suivre, donc.
Les dessins sont plutôt bons, à la fois précis et sommaires. Sommaires parce que les visages sont souvent simplifiés, les vêtements ont rarement de plis, certains accessoires sont réduits au minimum… Mais précis parce que chaque case regorge de détails et le jeu des couleurs et des ombres donne une ambiance parfaitement réussie de l’Angleterre victorienne. Très réussi aussi, donc…
La trame est assez solide : plein de choses se passent mais l’histoire a un fil conducteur fort. Les choses ne sont jamais posées par hasard, elles ont généralement une utilité par la suite. C’est donc très bien construit et très réussi de ce côté-là.
Le petit « mais » qu’il me reste à la fin de cet excellent exercice de style original, c’est la longueur. L’histoire est dense, touffue, emplie de scènes et de détails riches… Et j’avoue qu’après 200 pages, je me suis un peu essoufflé…
Alors d’accord, le travail est époustouflant, tout tient, c’est terriblement impressionnant… Mais il faut de l’endurance pour aller jusqu’au bout et j’ai un peu peiné dans le dernier tiers…
Bon, ça a indéniablement vieilli.
Chose amusante : à l’époque, ça devait être en avance sur son époque, aujourd’hui, c’est en retard… Je ne sais pas s’il y a eu un juste milieu…
J’aime beaucoup les dessins ronds de Dubouillon (pour les personnages en tout cas, puisque pour les ordis, c’est logiquement très rigide…).
Les idées sont plus ou moins amusantes, des gags inspirés de l’ordinateur. C’est parfois bien vu, c’est tantôt redondant, de temps en temps pas drôle…
Très fluctuant mais exhaustif sur le thème…
Dubouillon passe un paquet de trucs en revue sur l’ordinateur et ceux qui marchent le mieux (à mon goût) sont sur le côté social de la chose, l’engin qui remplace l’homme…
Des gags en une page, ça se lit vite. Pas impérissable mais distrayant le temps de le feuilleter…
Moui… Alors, bon, oui, mais non. Plutôt non…
D’accord, y’a plein de trucs sympas.
Les dessins, types Comics, sont bourrés d’énergie, de nerf, de traits dynamiques assez réussis (même si j’ai un peu de mal avec les visages féminins).
L’ambiance est excellente, entre post-apocalypse et… Euh… Ben post-apocalypse, mais j’ai plusieurs films qui me viennent, du zombi à Mad Max…
Bref, l’ambiance fonctionne.
Le retour au « préhistorique » avec un virus devant supprimer la croyance en Dieu, bon, déjà, là, je marche plus trop… C’est assez tiré par les cheveux et très « prétexte », genre, « eh, on dirait que des gens feraient un vaccin qui feraient que les gens redeviendraient préhistoriques avec des bêtes qui auraient plein de dents ». Pourquoi ? Ben pourquoi pas…
Bon.
Mais du coup, le final est aussi pauvre que le début…
Toute la partie centrale, qui n’est qu’une sorte de fuite en avant, une poursuite gentil/méchant, fonctionne plutôt bien.
Mais elle est entourée, au début et la fin, de raison ultra tordues pour justifier le tout, sans véritable fin, e qui donne à l’ensemble un côté plus que bancal, une sorte de truc où les types avaient envie de s’éclater avec le milieu sans trop chercher de bonnes explications pour y arriver…
Passable.
J’adore le dessin.
Ce côté réaliste caricatural est pile poil ce que j’aime (réaliste pour les décors, caricatural pour les visages majoritairement).
Le dessinateur s’amuse comme un fou à prendre ses personnages dans les situations les plus grotesques, surtout le héros (et perso, ça m’amuse beaucoup les petites voitures qui flottent à 20 centimètres pour donner l’impression qu’elles roulent).
Bref, chaque case fut un plaisir pour moi, dans sa structure, sa construction, comme dans ces petits détails qui nous plongent dedans.
Le scénario est entre les comédies italiennes des années 50 et les frasques burlesques des Monthy Python. On s’enfonce petit à petit et de plus en plus dans le délire où un pauvre type, juste parce qu’il n’a pas fait attention en sortant du métro, se trouve mêlé à des histoires de plus en plus dingues.
L’auteur dit s’être amusé à suivre son imaginaire, sans plan prévu.
C’est dommage qu’il n’ait pas choisi une vraie fin quand même…
Tout se tient, mais ça fait pétard mouillé – surtout qu’une comptine nous laisse entrevoir quelque chose de plus grand à un moment pour la résolution et en fait, non, c’est juste une nuit d’aventure, un scénario de film des années 80 où il se passe plein de choses sans que cela ait de conséquence grave…
Malgré ça, on s’amuse beaucoup à suivre le héros au fil des pages !
J’ai adoré.
Il n’y a pourtant pas énormément de choses dans ce road-movie où deux personnes traces la route pour retrouver une fille…
Ça déroule tranquille en petites rencontres infructueuses et découvertes particulièrement minimes…
Et pourtant, grain de sable après grain de sable, l’auteur parvient à créer une plage…
Tous ces petits éléments qui n’ont l’air de rien donnent une consistance réaliste et plaisante à l’histoire pour donner un final plus que sympa.
Les scènes fonctionnent toutes bien et si certaines paraissent s’allonger en blabla inutile, ça donne en réalité la possibilité de s’immerger dans le tout, d’être avec les héros et de donner une très bonne crédibilité aux personnages. Les secondaires sont d’ailleurs très réussis (presque plus complexes et fouillés que les personnages principaux).
Le dessin rond et réaliste, les (nouvelles) couleurs chaudes, donnent presque l’impression d’être en vacances.
Super sympa à suivre.
Un western.
Le dessin est sec comme le désert et correspond pile poil à l’ambiance.
Les traits sont précis comme un tir de cowboy, les visages masculins sont parfaitement sales et barbus…
Les couleurs pastel nous embarquent très bien dans la chaleur et le Mexique…
Peu de gros plans (ce qui est bien parce que les visages ne sont pas le fort du dessinateur) permettant de jolies cases aérées et détaillées…
Le scénario se tient correctement – même si classiquement.
Une histoire de vengeance sur le fond, de traffic sur le côté… Quelques petites surprises mais globalement, du classique qui se tient bien.
Ce qui est pêche peut-être plus est le manque d’éclat de l’ensemble. Si tout se tient, rien ne nous happe véritablement (même le tueur qui s’ajoute un anneau d’oreille n’a pas de charisme alors que l’idée est sympa).
Agréable sans plus.
Alors soyons d’accord, je reconnais beaucoup de qualités à cette BD.
Je n’ai pas bien saisi dans quelle mesure chacun des auteurs a participé à l’ensemble – si, co-écriture avec chacun trois personnages, dessin commun, mais de là à dire qui à fait quoi ??
Mais le résultat est là.
D’abord, j’aime beaucoup le dessin.
Encore une fois, je ne sais pas qui a fait quoi mais ce côté réalisto-caricatural, vif, jouant des ombres et des noirs, plein de détails, de nerf, j’adore.
Un des points qui m’a aidé à tenir jusqu’au bout, d’ailleurs…
Un autre point va aux dialogues. Comme le trait, ils sont nets, précis, nerveux, piquants… Il y a souvent de bonnes réparties, une gouaille dynamique très agréable.
Le dernier point est que, de temps en temps, une scène se révèle excellente. Le repas des mecs avec les filles près de la piscine, la recherche des lunettes pour l’éclipse, le retour du resto pour la douche, le voyage en voiture…
Il y a des scènes qui brillent d’inventivité.
Las, pas toutes.
En tout cas, je n’ai pas accroché à toutes.
Certaines m’ont parue interminables. Je me disais que ça n’allait jamais finir, que, vu le nombre de pages qui restait, j’en aurais pour toute ma vie à terminer ce livre…
Il y a des scènes qui s’allongent, qui s’enlisent dans un blabla plein de théories, de circonvolutions sur la vie, l’amitié, l’amour, la fidélité, autour d’un verre. J’y ai trouvé, souvent, peu d’intérêt – et je préfère avoir ce verre et mes amis pour refaire le monde plutôt que le lire dans une BD…
Et puis je ne me suis reconnu dans aucun des personnages. Aucun n’est proche de moi par son caractère. D’ailleurs, souvent, je ne les comprenais pas, ces gens. Leurs décisions m’échappaient. Leurs revirements, un coup oui, un coup non, me dépassaient…
Et ne pas accrocher aux personnages, sur une BD de 280 pages, ce n’est pas évident.
Bien sûr, certains m’amusaient… Mais la plupart m’énervait…
Alors oui, le dessin, le côté naturel des dialogues, quelques bonnes blagues et situations m’ont fait tenir.
L’ensemble est bourré de qualité mais je suis passé à côté principalement parce que je ne m’y suis pas reconnu.
Une BD bien sympa.
L’histoire se tient super bien, avec une logique dans les personnages. Alors évidemment, le postulat de départ, de cette petite ville fantôme en autarcie, est assez surprenant et il faut admettre que des gens aient pu accepter ça.
Mais si l’on prend pour acquis ce point de départ, alors ça se tient vraiment bien, dans la réaction de chacun et la succession des évènements.
Le dessin est très bon.
Chaque case semble être une peinture et c’est très joli à suivre. Seul petit bémol, peut-être : nombre d’images se passent dans l’obscurité et plusieurs cases sont assez (trop…) sombres.
Autre bémol pour l’histoire : ce qui se passe.
C’’est très logique, d’accord.
Ça prend son temps et c’est plutôt bien pour suivre l’évolution des choses.
Mais il manque un je ne sais quoi, plus de péripéties, peut-être, des choses plus intenses… Là, l’action se focalise sur une trame principale, donne des détails qui ne servent pas pour créer l’ambiance, mais j’aurais bien aimé, justement, qu’ils servent.
Plein de fait, de personnages, restent anecdotiques pour donner une consistance et ça aurait été sympa qu’on voit plus de choses alentour…
Sympa néanmoins.
En fait, je n’ai découvert qu’après coup que le dessinateur avait changé, comme quoi Bazal s’est bien approprié le style… Avec, également, ses défauts et le côté rigide des persos et mouvements…
Bon, il y a un côté classique dans cette trilogie : présentation dans le premier tome, développement dans le second, conclusion, forcément, dans celui-là. Comme on sait depuis le début que Redhand doit affronter, on y a droit. Et ça manque donc un peu de surprise…
Alors oui, on sait qui sont les Dieux et cette partie est plutôt bien faite. Mais avant, on a une avancée qui est assez convenue et après… Après, ça part un peu en cacahuète, avec le sentiment de se trouver ailleurs, dans une sorte de manga délirant qui n’a plus grand-chose à voir avec ce qu’on nous a présenté pendant deux tomes et demi…
A la fin de cette trilogie, on ressort satisfait d’avoir nos réponses mais également un peu déçu que la mayonnaise n’ait pas mieux pris que ça…
Je suis partagé à tendance positive.
Le dessin, je m’y suis assez vite fait même si, au départ, je l’ai trouvé bien particulier… Un côté dans le trait ou les ombrages qui laisse une impression un peu brouillon, flou, pas finie… Mais ça a un style perso et je m’y suis assez vite fait.
L’histoire, pour un premier quart, est bien mystérieuse. Dans la moitié du tome qui suit, on se dit qu’on va comprendre mais on a presque plus de questions que de réponses.
Enfin, dans le quart final, on a des réponses qui peuvent paraître satisfaisante sur la trame principale mais laisse plein de point en question : pourquoi voit-elle tout ça, que vient faire le pachyderme du début, pourquoi ça s’appelle comme ça, que veut dire tout ce qui a été posé, de l’élève aux flamands roses en passant par le papillon (c’est le docteur ou pas qui le fait ???) ?
Alors on peut y voir une « licence » poétique : plein de petits détails sans réelles raisons qui donnent une ambiance mystérieuse et réussie, renforcée par ce dessin.
Ou, si on est plus terre à terre, un ouvrage abscons.
Je me suis retrouvé un peu entre les deux : j’aurais bien aimé tout comprendre des tenants et aboutissants mais j’ai trouvé ça quand même sympa et joli.
J’ai trouvé celui-ci presque réussi que le premier.
Côté dessin, d’abord. Il y a des cadrages plus originaux, des planches découpées de façon moins classique ce qui donne plus de vie…
Les combats sont encore un peu figés : même s’il y a plus de mouvement que dans le premier, on n'est pas encore dans Matrix…
Les paysages sont plus variés puisque nous sommes dans une ville dont on parcourt les divers endroits quand dans le premier, c’était très joli, mais on restait dans le même endroit…
Je trouve le dessin un peu « carré », rigide, ce qui est un poil gênant pour les visages mais pour les monuments, c’est parfait et ça marche bien.
Côté histoire, j’y ai trouvé du sympa et du moins sympa.
Dans le sympa, c’est le développement. On n’est plus dans une histoire linéaire de découverte du lieu. Redhand trouve des amis, les perd, un ennemi, il y a des magouilles ; bref, il se passe des choses et le tome avance bien.
Dans le moins sympa, il y a, pour moi, la présentation des Dieux. D’accord, ça montre un monde réfléchi mais c’est très long : on a compris qu’il y avait des Dieux pour tout et ça aurait pu prendre moins de place…
Comme dans le premier, la réflexion de fond est intéressante (« les Dieux veillent-ils vraiment sur nous ? ») mais j’y ai trouvé un côté naïf, booléen, avec les pour d’un côté et les contre de l’autre…
Cela dit, on sent que des choses se mettent en place pour clore l’histoire. A suivre, donc…
Il y a plein de bonnes choses dans cette BD et pourtant, je ne marche pas totalement.
Pour le positif, il y a surtout la base de l’histoire : est-ce qu’on doit se méfier une personne qui n’a rien fait, juste parce que la prophétie dit qu’elle fera de mauvaises choses ?
L’idée est très bonne.
La narration n’est pas mauvaise.
Pourtant deux choses clochent pour que ça fonctionne à plein.
D’un côté, les dessins qui, s’ils sont agréables à regarder, manque de souplesse, principalement dans les combats. Or, la base de l’histoire est que Redhand est en transe dans ses combats, c’est une tornade qui danse. Là, le dessin est trop figé pour qu’on le voie.
De l’autre, l’histoire. Si l’idée est bonne, j’ai pensé à Jodorowski. Mais lui met une aura dans ses récits, quelque chose de grandiose et envoûtant qui m’a manqué ici.
Cela rend la lecture simplement sympathique.
Mitigé.
D’abord, j’ai eu du mal avec les dessins. Il n’y a pas de lignes claires mais ce n’est pas flou non plus… Une sorte d’impression crayonné à l’encre assez étrange…
Les décors sont pourtant globalement réussis, l’ambiance sur le bateau est bonne – et l’ambiance flippante fonctionne très bien. Mais j’avais parfois l’envie de faire le point sur les cases pour obtenir une netteté satisfaisante.
Pour l’histoire…
Déjà, j’ai eu un peu de mal avec la mise en abyme de l’histoire qui raconte l’histoire d’un type qui a vécu une histoire… Nombre de fois je me suis demandé pourquoi on n’avait pas l’histoire directement. Si ça se justifie à la fin, ça m’a quand même parfois gêné.
Enfin, je ne suis pas un fan de Lovecraft.
Cette histoire qui s’en inspire ou tend vers lui m’a fait le même effet : c’est réussi, l’ambiance est flippante, l’ensemble se tient mais je ne marche pas. Un petit côté trop désuet début siècle dernier qui m’a empêché de rentrer véritablement dedans.
L’opus est intéressant par bien des points mais le dessin, la mise en abyme, le côté « mystère horrifique qui plane » ajouté au fait que je n’ai jamais réussi à entrer dans une histoire se passant sur un bateau pour je ne sais quelle raison, tout ça fait que ça ne m’a pas emballé outre mesure.
L’histoire commence plutôt bien.
Discussions entre les membres du groupe, petite vie entre eux, problème…
Je me suis dit, ça y est, après 5 tomes, je commence enfin à entrer dans l’univers de Magic 7.
Et puis comme les fois précédentes, ça part en vrille vers les 2/3, dans l’excès, le n’importe quoi, le délirant qu’on a du mal à comprendre les tenants, les aboutissants, les raisons…
Et un final à l’américaine, le gros truc dramatique que quelques pages dans le tome suivant résoudront.
Toujours pas convaincu par l’histoire même si le dessinateur actuel a l’art de rendre vivant une histoire rocambolesque…
Un album sympathique.
D’abord, les dessins : clair, vivants, ils permettent très vite de rentrer dans l’histoire. Les personnages sont aisément identifiables, les décors sont très réussis – ce qui est bien utile car l’histoire parle beaucoup d’architecture et les monuments sont bien faits.
L’histoire est, au départ, mystérieuse comme il faut, prenante : on se demande, on veut savoir ! La narration est fluide, claire, le dénouement se tient…
Deux bémols toutefois.
Le premier, sur la conclusion. Si le final se tient, au vu de tout ce qu’on a vu, c’est un peu « léger » : on s’attend à quelque chose de plus grandiose, c’est dommage.
Le second, vers le milieu de l’histoire. On est pris, on découvre des choses au fil des pages… Et puis vers le milieu, il y a des redites qui sont redites et ça plombe un peu le rythme.
Mais globalement, la lecture est sympathique et agréable.
Les aventures de Tamara se suivent… et se ressemblent. Presque.
Plus ça va et moins je rentre dedans.
Outre que je trouve que tout a déjà été dit, je trouve que ça l’est maintenant avec moins d’humour ou de pertinence. On a de la redondance mais fatiguée.
Les histoires n’évoluent pas beaucoup, l’humour se raréfie et il m’est arrivé de lire plusieurs fois des planches sans en comprendre l’humour…
Peut-être pas de ma génération…
Voilà un tome plutôt agréable.
Emile Bravo est de la ligne claire, il ne s’en cache pas et s’en amuse même en faisant passer Spirou pour Tintin. Le résultat est donc à la hauteur de ce que l’on peut imaginer : clair, sans fioriture ou surprise, avec des décors et personnages réalistes.
L’histoire étant prévu sur 330 pages, il n’hésite pas à prendre le temps de poser les choses, les rencontres, amener les évènements avec douceur…
Et ça marche.
On ne s’ennuie pas, on profite des instants, des rencontrent qui se trament, des personnes qui se croisent…
Fantasio est plus simplet que l’image que j’en avais mais globalement, c’est très réussi. Ça a un petit côté vieillot volontaire qui nous offre une vision de l’époque réaliste et réussie au point qu’on a l’impression d’y être.
Tout ne s’est pas encore vraiment mis en place, l’ensemble reste anecdotique mais agréable.
Intéressant.
Le dessin est assez bon, sobre mais globalement efficace. Il a sa particularité, un peu carré, des traits assez gros, mais je suis assez vite rentré dedans.
L’ambiance pesante est plutôt bonne et bien rendue tout au long de l’histoire.
C’est une enquête, une enquête de détective privé normal : pas de course poursuite ou de grosse action. C’est plutôt un bon bougre et ça avance avec un côté réaliste qui ne laisse pas beaucoup de place à la fantaisie mais qui se tient d’un bout à l’autre du tome.
L’histoire elle-même se tient, même si l’élément qui explique tout aurait tout aussi bien être trouvé au début par hasard…
Cela dit, ça manque un peu d’ampleur, de drame, de quelque chose qui fasse de cette histoire sombre qui a tous les éléments pour elle autre chose qu’une « simple » histoire…
J’adore ce dessin (qui m’avait déjà beaucoup plus dans « A coucher dehors »).
Un petit côté caricatural dans le trait à tendance réaliste, de la vivacité, je me suis totalement laissé emporter dès les premières cases.
L’histoire, quant à elle, est sordide.
A la fois terrible et triste, à la fois pleine d’espoir et de courage, selon la façon dont on le ressent.
Cette femme qui recherche son enfant endure toutes les noirceurs possibles que l’on peut trouver sur son chemin mais se relève toujours pour avancer – et on trouvera ça déprimant ou encourageant selon que l’on se concentre sur les épreuves ou la noirceur.
Le plus terrible étant que le tout est tiré de faits véridiques, développés en fin d’opus.
Mais triste ou plein d’espoir, l’ensemble reste assez fort, sans temps mort, une réalité bien retranscrite et très prenante
J’ai adoré les dessins, plutôt sobres mais très efficaces. Les personnages sont aisément reconnaissables, les mouvements se lisent très bien, les cadrages sont variés,
J’ai beaucoup aimé l’ambiance, lente, pesante, très western (ce qui tombe bien puisque c’en est un), avec des couleurs qui participent grandement à rendre le tout prenant, lourd.
Les personnages ne sont pas mauvais – on ne peut pas dire que pour la plupart d’entre eux, il y ait une profonde analyse psychologique complexe mais vu que l’action est brève, ça ne gêne vraiment pas qu’ils soit mono-caractériel…
L’histoire n’est pas inintéressante, de la prostituée à ce jeune en passant par le shériff, les choses se posent lentement et se développent proprement.
Alors d’où vient le sentiment qu’on n’est face à un bel album et pas un chef-d’œuvre ?
Pour moi, ça vient de cet esprit très posé, tranquille, qui finalement met de la distance, qui atténue les passions…
Roméo et Juliette, c’est flamboyant, c’est désespéré, c’est extrême.
Là, toute grave que puisse être n’importe quelle situation, il y a une pesanteur tranquille, un calme mesuré qui empêche, à mon goût, qu’on palpite pour ce qui se passe.
Mais ça reste un très bel album !
La BD commence bien.
Si j’ai eu un peu de mal avec le gros trait, les couleurs simples, le manque de détail, je me suis assez vite glissé dans l’histoire – qui, en plus, se révélait mystérieuse de prime abord.
On est partout, on ne comprend pas tout, les liens se tissent au fur et à mesure, c’est un plaisir de se laisser entraîner.
Et puis vers la moitié de l’ouvrage, on glisse dans quelque chose de plus classique, une enquête déjà vue, qui manque d’originalité…
Le mystère retombe pour proposer quelque chose de plus fade que le début, jusqu’à un dénouement deus ex machinien qui ne m’a absolument pas convaincu, dommage.
Intéressant me semble le meilleur mot pour définir cet album.
Car c’est très intéressant.
On découvre les temps forts du héros, Captain America, sur plus de 70 ans. Forcément, on ne peut pas tout montrer et on se « contente » donc des évènements majeurs.
Cela pourrait paraître décousu mais heureusement, les histoires sont entrecoupées de résumés qui nous racontent ce qui s’est globalement passé pendant 1, 5 ou 10 ans.
Il y a malgré tout deux inconvénients à ça :
c’est parfois un peu flou et dur de se mettre dans le bain. Ça a beau être très bien résumé, c’est parfois moyen facile de rentrer dans une histoire après 5 ou 10 ans de développements résumés sur une demi-page.
Le second inconvénient, c’est que parfois, on a envie de savoir ce qui se passe après… et on ne sait pas.
Les évènements majeurs permettent de survoler la vie du Captain – également de se spoiler toutes les grosses surprises… A voir donc, si on est fan, si on veut redécouvrir ce que l’on connaît déjà où si l’on veut survoler l’histoire du héros sans s’appesantir…
Cela dit, l’ensemble est bien fait.
Intéressant également car accompagné d’articles sur les amis du Captain, ses adaptations au cinéma, l’histoire des scénaristes et dessinateurs qui se sont occupés de lui…
Un ouvrage complet qui donne un beau panorama du personnage – même si, du coup, les histoires sont parfois inégales : ce n’est pas parce qu’un évènement est majeur que le scénario de l’histoire ou le dessin est bon…
La BD dans le détail :
Le Super-soldat Captain America – 1,5/5
Episode de présentation du Captain ; c’est ultra rapide, presque trop, pour raconter la création. Ça va vite et on a l’impression d’être aspiré, dommage.
Captain America rejoint les Avengers ! – 2/5
Comment le Captain revient à la vie et rejoint les Avengers… C’est moyennement crédible (sûrement plus à l’époque) et surtout, ça fait très remplissage avec tous ces gens qui se battent sans gagner… Pour autant, il y a quelques idées intéressantes, surtout ce rayon qui pétrifie…
Les Origines de Captain America ! – 2,5/5
La création du Captain, comme la première histoire du volume. C’est développé sur plus de page, ça va moins vite, c’est plus prenant même si c’est très raccourci entre la création et les victoires avec son partenaire…
À qui détient le cube cosmique… / Crâne rouge en gloire ! - 4/5
L’introduction de l’histoire, l’avion, l’arrivée sur l’île, tout est bien fait. Le combat, plus rusé que physique, est bon. Agréable.
Seconde partie intéressante pour les idées, le combat, le final – même si Captain America fait preuve d’une ruse frisant l’arnaque…
Demain tu vis, ce soir je meurs – 2/5
C’est beaucoup de blabla intérieur un poil larmoyant et de tentatives d’Hydra redondantes… Passable ; juste pour amener la fin…
Le Terrible Secret de Bucky Barnes ! – 4/5
C’est méga tordu comme histoire mais ça se tient plutôt bien et grâce au flash-back explicatif, ça passe vite en intéressant la plupart du temps.
Nomad entre en scène ! – 4,5/5
Histoire très sympa, avec la naissance d’un nouvel héros, de la création du nom à celui du costume. Il y a de l’action, des rebondissements, c’est très sympa à suivre.
À la lumière de l'aube – 1/5
C’est terriblement patriotique… Pour le coup, Captain America fait vraiment son soldat qui mène son armée contre l’ennemi… Pas de véritable combat, juste des progressions armées. Barbant.
Captain America président ! – 2,5 / 5
Une question d’importance, se présenter ou non à la présidence des Etats-Unis, des états d’âme certes intéressants mais qui finalement ne mènent pas à grand-chose et ça fait remplissage…
Das Ende – 3/5
C’est un peu touffu, tout ça. La trame principale, le Crâne et Cap qui se battent et vieillissent est intéressante. Le côté mystique de Black Crow me laisse froid et toutes les petites histoires annexes perturbent plus qu’elles n’intéressent…
Voir rouge – 4,5 /5
Le scénario est bien écrit, intéressant, logique, assez prenant. Les dessins sont dynamiques et les scènes d’action, décomposées en plusieurs dessins dans une même case, donnent du mouvement… Très sympa.
Sanctuaire – 4/5
Un épisode qui permet, certes, de faire avancer l’histoire, mais qui se base plus sur l’action que sur le fond. Visuellement, ça marche et ça va vite. L’histoire progresse, certes, mais c’est assez plat…
Le rêve est mort – 5/5
Une histoire prenante, super bien dessinée. Chaque action, même moindre, prend le temps de s’installer et le final est excellent. Très sympa !
Perdu dans la dimension Z – 1,5/5
Je n’ai pas aimé du tout cette histoire. La narration est totalement décousue et le dessin n’arrange rien pour comprendre – plusieurs fois, j’ai dû relire quelques cases parce que des éléments m’avaient échappé. Peu cohérent, peu intéressant.
Je ne sais pas pourquoi cette BD ne fonctionne pas à plein.
Les dessins sont très bons, précis, donnant à voir un monde original et crédible. Les personnages sont tous identifiables et les couleurs apportent une ambiance sympa.
Les filles sont girondes, il y a de l’action, un poil de sexe, du mouvement dans le dessin, de la précision…
L’histoire se tient plutôt bien, elle est cohérente, on suit en comprenant tout, il y a quelques traits d’humour…
Et pourtant, ça n’est pas complètement prenant.
On lit la BD avec plaisir, certes, mais pas délectation. L’histoire se déroule, c’est bien et quand c’est fini… Ben c’est bien aussi.
Alors je ne sais pas, le danger ne se ressent pas totalement, le suspens non plus… On n’arrive pas complètement à s’attacher aux personnages : ils courent, tâchent de résoudre leur problème et avancer dans l’enquête mais on suit de loin, sans s’immerger totalement.
Sans que je comprenne vraiment ce qui pêche…
J’aime assez bien le personnage d’Yvan et j’ai été plutôt content de le suivre. Carré, logique, il se débrouille bien et ses décisions sont cohérentes, rendant l’ensemble plutôt sympa à suivre.
Il y a un côté plus sombre, voire malsain, dans son histoire, ce qui est assez bien rendu dans les scènes, même si, restant une BD jeune public, ça reste tout de même assez soft.
Mais l’ambiance change et le trait de Vehlmann s’accommode bien à l’histoire. Les couleurs rendent, elles, particulièrement bien l’oppression voulue par ce tome.
Cela dit, les brefs passages sur les autres ne sont que des clins d’œil, peu utiles, juste histoire de dire qu’ils existent, et toute la trame autour des familles m’est passé au-dessus, tant je ne me souviens plus des enjeux qui m’avaient déjà un peu perdu.
Agréable à lire, toutefois.
Voilà le tome qui donne tout son sens à l’ensemble, justifie les 4 tomes et donne réellement envie de lire la suite.
Il y a déjà plus d’ambiance dans ce tome. La situation est plus prenante avec l’éruption que la chasse aux lapins mignons et s’il y a du drame, il y a toujours beaucoup d’humour.
Et les couleurs, les grandes cases, sont assez impressionnantes et nous plongent complètement dans l’histoire.
Si le tome est bon tout du long, il vaut surtout pour la révélation des dernières pages, bien trouvées et qui justifie le cycle de la BD !
Excellent moment.
Il y a, d’un côté, le dessin. Lignes claires, épurées, simples. Les lieux sont dessinés avec simplicité et efficacité, et on se laisse guider dans l’histoire sans problème et avec plaisir.
J’ai eu un petit problème à discerner parfois la nièce et la tante mais dans le contexte, on resitue assez bien.
Pour l’histoire, en revanche, je mettrais quelques bémols.
Certes, l’enquête du flic fonctionne plutôt bien mais un paquet de détails ne me convainquent pas.
De la femme qui veut rentrer chez elle avec son mari au rêve prémonitoire qui n’apporte pas grand-chose, on a, ici et là, des petites touches qui ne sont pas mauvaises en soi mais dont on attend des résolutions qui ne sont pas à la hauteur, finalement.
Pire : l’histoire n’est pas super prenante. D’accord, elle se tient, mais elle s’encombre de ces détails précédents qui alourdissent l’histoire et lui font perdre en efficacité.
Pourtant, des dessins à certaines scènes, l’ambiance est bonne mais l’ensemble n’est pas aussi flippant qu’on aurait pu s’y attendre.
Le concept est intéressant : montrer l’ennui qui habite une femme enceinte à rester alitée pendant 6 mois.
J’ouvrais donc la BD, plein d’espoir et de confiance pour découvrir ce que vivent et ressentent ces femmes, ayant personnellement connu une qui fut dans ce cas.
Las, la déception fut à la hauteur de mon attente…
Finalement, cet opus est terriblement anecdotique.
Découpé en petits moments d’une ou deux pages représentant une journée, on découvre une femme allongée sur son canapé, parfaitement entourée de sa fille, ses parents, son conjoint idyllique, une excellente copine, une sœur… Bref, plein de monde qui passe sans une once d’inquiétude.
On parcourt l’album comme si des gens se retrouvaient et ressassaient leurs souvenirs heureux, leurs petits bonheur…
Ce que je m’attendais à voir comme une terrible souffrance de l’ennui s’est révélé être des petits moments de bonheurs épars.
Evidemment, il y a un drame dedans, même mais celui-ci (surtout celui-ci) passe comme une nouvelle anecdotique.
Ici, rien n’est grave ou réellement désagréable et quand je m’ennuyais, ado, lors des longs dimanches sans fin, je n’avais pas plus de souci que cette femme…
Des dessins simples aux couleurs douces permettent de s’immerger facilement dans l’œuvre mais le propos de celle-ci est hélas simpliste…
Un album de bonne qualité, même si c’est inégal.
Le dessin de Ernst est simple, rond, agréable à regarder ; les couleurs aussi, généralement sur une nuance majeure et déclinées sur la page.
Le tout donne une ambiance à chaque planche en 3 cases, généralement, et on s’y plonge facilement.
Pour la teneur, cela varie et fera rire selon les gens…
L’humour absurde n’est pas simple à faire mais pourtant, Ernst trouve toujours de bonnes idées – même si la statue de la liberté qui fait du bilboquet ne m’émeut guère…
Le principe est souvent le même : une case pour poser l’ambiance, une case pour qu’on se demande ce qui se passe ou poser le problème, une case pour nous faire une chute en clin d’œil plus ou moins surprenante mais toujours décalée.
Un album qui m’a un peu fait penser à du Mordillo mais avec un dessin moins rond.
Sympathique moment.
Graphiquement, cet album est magnifique.
Les décors, personnages, animaux, tout est excellement réaliste. Ajouté aux couleurs à tendance naturelles, on a vraiment l’impression de se croire au Far-West.
Quelques cases larges nous plongent plus encore dans cet univers et c’est un véritable voyage dans l’ouest américain que l’on suit.
Côté scénario, je suis un peu plus mitigé…
Je n’ai jamais trop su où l’on voulait me mener. Une course-poursuite, qui tient de façon assez classique la première partie de la BD ? Une histoire d’initiation avec ce petit garçon recueilli ? Une histoire de vengeance ?
On suit Sykes dans diverses aventures mais si la première est lente et posée, les autres vont à une vitesse impressionnante… Ce n’est donc pas vraiment sa vie que l’on raconte… Ou alors si ?
Bien sûr, la boucle se boucle parfaitement à la fin mais j’ai eu l’impression d’être ballotté de droite à gauche sans trop savoir le chemin que l’on empruntait pour arriver au final.
Dommage parce que l’ambiance est excellente !
Je n’ai pas réussi.
Certes, les dessins sont assez esthétiques, dans un mélange Comics/Manga, pour le design dans le premier cas, pour le mouvement et le cadrage dans le second.
Mais le résultat donne quelque chose d’étouffant, de moyennement lisible. Les cases vont vite, on ne comprend pas toujours où on est, qui est là, ce qui se passe, au premier regarde et assez vite, je me suis un peu perdu.
Pour le scénario, c’est pire !
Il y a 3 000 informations par page !
Alors le monde et l’idée sont certainement bien construit mais on nous balance de nouvelles informations toutes les trois cases et rapidement, on se perd totalement dans l’histoire.
Qui est où, pourquoi, à quoi sert qui et comment marche quoi ? Rapidement, le tout devient un mystère dans lequel chaque nouvelle info nous perd encore plus (pas toujours claires, qui plus est : le frère n’est jamais venu dans ce monde, deux cases après, si, il connaît tout mais ne voulait pas le dire – pourquoi, mystère)…
Ajouté à cela que parfois, on passe d’un lieu à l’autre sans prévenir et il faut une page ou plus pour comprendre où on est et avec qui…
Je n’ai pas réussi à me faire à ce marathon trop touffu.
Quel épisode !
Parfois, quand je commence un Campbell, j’ai du mal à me remettre dedans, ne me souvenant plus forcément de tout ce qui s’est passé.
Mais là, on par sur de nouvelles bases, quasiment, et ce fut super facile de se lancer dedans.
J’adore toujours le dessin de Munuera, plein de vitalité, de souplesse, d’humour, de détails et de précision.
Et cette épisode, que de révélation, de surprise, d’humour !
Excellent opus
J’ai globalement super bien aimé le principe de ce héros « simplet » à qui rien ne résiste et qui fait du bien autour de lui. C’est simple, efficace et plein de bons sentiments qui donnent la pêche.
Après, il y a tout ce côté complot russe, qui est intéressant mais assez mal traité…
Tout ce qui est posé au début, c’est la simplicité. La recherche de la mère, un gros méchant que Huck aurait du mal à combattre, comment faire quand plein de monde demande de l’aide, ça aurait suffi à l’album.
Là, on entre dans un truc sombre et un tout petit peu compliqué qui m’a fait décrocher un peu…
Le tout reste tout de même agréable à suivre parce qu’un héros positif comme ça, ça fait super du bien à suivre !
Les dessins sont très sympas à regarder également. Evidemment, ils sont dans la veine Comics et ne diffèrent pas beaucoup d’autres du même genre, mais c’est agréable, fluide et plein de mouvement.
Une BD qui se lit vite et donne le sourire.
Un tome qui a le mérite de la variété.
L’ensemble de l’album est scénarisé par Stan Lee et dessiné par John Buscema, ce qui donne une cohérence imparable au tout.
Pas de surprise dans le dessin, qui reste identique d’un bout à l’autre. Il est daté début 70, certes, mais il est efficace, les mouvements sont parfaitement maîtrisés et les personnages bien marqués.
Les scénarios nous emmènent dans des aventures très diversifiées, du Hollandais volant à Spiderman en passant un petit village d’Amérique du Sud, on voit de la sorcellerie comme un dôme sécurisé sur une île.
Les décors, les lieux, les protagonistes varient souvent et on ne se lasse donc pas.
Si en général, tout est trop facile pour le Surfeur, ça reste bien sympa à suivre.
1. Requiem pour une âme ! – 3,5
Suite de l’épisode précédent (dans le tome précédent). Le combat est plutôt sympa car le Hollandais a de la ressource mais il reste ce côté larmoyant du Surfeur qui rend le tout un peu lourd…
2. Etranger en ce monde – 4/5
Une histoire qui se suit bien, avec logique et émotions. Bien écrite, avec un petit côté « tragédie shakespearienne », un petit côté espionnage rébellion.
3. Amère victoire ! – 2,5/5
Suite de l’épisode précédent. C’est bien traité, les attaques, les complots, mais ça manque de passion et je n’ai pas été ému par le déchirement du Surfeur.
4. Rassemblez-vous sorcières ! - 4
Episode intéressant même si le Surfeur gagne facilement, mais la sorcellerie, l’Abomination, sont des pistes bien exploitées.
5. L'Homme de l'Apocalypse – 4,5/5
Très bon épisode, on découvre les choses petits à petit, c’est original, diversifié et dans le propos et dans la résolution, le tout servant parfaitement les questionnements du surfeur sur l’être humain.
6. Le Surfer et l'Araignée !... – 4/5
Ça se tient pas mal. L’aventure manque certes d’envergure mais la rencontre entre le surfeur et Spider Man est sympa. Elle ne va certes pas très loin, la conclusion est un peu fade mais l’ensemble reste agréable à suivre.
J’ai eu du mal à entrer dans la BD (jusqu’au 4/5ème environ, c’est dire…).
D’un côté, il y avait les dessins, qui étaient de très bonne qualité, présentant un monde futuriste crédible et intéressant. Un petit style vieillot, peut-être, dans le trait, volontairement certainement, mais qui ne m’a pas totalement emballé.
De l’autre, il y avait le scénario.
D’abord, il était un tout petit poil complexe à suivre. Mais surtout, ensuite, parce que je ne comprenais ni la cohérence ni la pertinence de l’histoire.
Spirou qui est le frère de Seccotine, petit-fils du Comte de Champignac, avec tout un tas de lien bizarre entre les personnages…
J’ai eu énormément de mal à me dégager de ça, à me demander « mais pourquoi ils ont pris Spirou pour compliquer cette histoire futuriste qui aurait pu être très bien si elle avait raconté une histoire One Shot ??? ».
Et puis, il y a la fin…
La fin qui justifie toute l’histoire et qui est absolument excellente, faisant passer cette BD d’un gros « bof » à un grand « Ah ! Ouais, quand même ! »
Ne pas se décourager, donc, la fin est bonne !
L’épisode est, comme toujours bien construit.
Les dessins restent égaux à eux-mêmes, efficaces, simples mais probants.
Il y a, toujours, de l’imaginaire, de bonnes idées, une nonchalance de Ralph qui fonctionne bien…
Mais pourtant, j’ai de plus en plus de mal à entrer dans l’histoire. Ça m’intéresse de moins en moins.
Peut-être parce qu’il n’y a plus d’aventures majeures, d’épopées, de véritable chemin initiatique : Ralph est devenu dirigeant, c’était intéressant de le voir y parvenir. Gouverner, ça m’intéresse beaucoup moins.
Pourtant, on a notre petit lot de surprises mais c’est moins palpitant…
On dirait qu’il y a deux albums dans cette BD.
D’abord, l’histoire de monsieur Xing Yun qui, si elle fait penser à Vito la déveine dans Spirou et Fantasio, reste agréable à suivre car amusante, pleine d’inventivité et d’humour.
Et puis, il y a la seconde histoire – qui n’en est même pas une. C’est la description, laborieuse et interminable, du caractère des Marsupilami. On a tous les adjectifs possibles, illustrés de toutes les façons possibles.
Les deux ou trois premières fois, c’est amusant. A la vingtième, je n’en pouvais plus.
Alors qu’il aurait été tellement plus intéressant de développer l’histoire de Xing Yun et comment il parvient à obtenir des poils de marsu, ou ce qu’il advint après…
A moitié satisfaisant.
Je n’ai pas bien saisi le total intérêt de l’objet.
Sournoisement, je me suis dit (et de la pub a été faite en ce sens), que c’était la chose idéale à vendre à la fête des pères et qu’il y avait un côté bizness là-dessous – ce qui n’est peut-être pas le cas mais ce fut le plus évident.
Parce que les conseils qu’on y trouve sont souvent assez basiques ou évidents.
Les illustrations sont rarement hilarantes et se bornent, finalement, à être des illustrations.
Les sujets ne sont pas particulièrement originaux.
C’est un album qui se lit un peu comme un magazine chez le médecin, on n’apprend pas grand-chose mais ça fait passer le temps…
Du coup, malgré le format réfléchi (un thème par double page, une bande en bas pour faire des clins d’œil amusants), je suis totalement passé à côté.
Boni, c’est des petits strips humoristiques en 3 cases, comme il en existe partout.
Le dessin y est ultra simpliste mais possède un style propre qui donne une identité à la série, avec un côté rond plutôt agréable.
Les personnages sont plutôt diversifiés dans la forme et le caractère, identifiables et pas mal trouvé.
Mais comme toute série de ce genre, il y a du bon, du moins bon, du banal…
L’humour est souvent gentiment cynique, parfois limite scato, tendance noir.
L’ensemble se lit assez agréablement même si ce n’est pas l’album qui révolutionnera le genre.
J’adore Libon.
Du coup, même si les histoires peuvent être inégales, moins intéressantes, je m’en fiche : j’aime.
Je trouve son humour absurde et faussement enfantin toujours percutant. Quelque soit le sujet, il parvient à traiter l’histoire avec un décalage, une finesse du dérisoire et du déjanté qui marche pleinement.
Ses dessins simplistes, aux lignes pas clairs, aux couleurs basiques, convient parfaitement à la (fausse) simplicité des histoires.
Les personnages sont caricaturaux mais toujours très drôles à mon goût…
Bref, j’adore !
J’ai pensé à la course du rat, dans cette histoire d’homme qui se cherche, qui oscille entre sa femme et sa maîtresse.
La différence, c’est que c’est moins fouillé dans cette BD.
Chez Lauzier, il y avait tout un cheminement, un changement de vie, une présentation d’une catégorie sociale et d’une époque.
Là, c’est « juste » les réflexions des personnes prises dans le couple, les doutes, la chambre d’hôtel, le petit chalet… Le tout est assez bavard et beaucoup moins intéressant.
En revanche, les dessins sont superbes ! Chaque case pourrait faire une petite aquarelle encadrée tant il y a de qualité à chaque fois. J’ai parfois eu du mal avec les visages des personnages, mais principalement parce que je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire qui m’a parue un peu fade…
Voilà une BD aux dessins simplistes de Ernst (avec détails, personnages reconnaissables, tout ça, mais le trait est simple est lisible).
Une BD avec une histoire particulièrement simple : une fille veut inviter ses amis pour son anniversaire.
Une BD avec un thème qui n’est pourtant pas particulièrement réjouissant de prime abord : cette enfant est atteinte d’une maladie mortelle et vit dans cet hôpital…
Et pourtant, tout en laissant planer au fil de l’opus cette idée de mort et de maladie, sans ôter la gravité de la situation, Zidrou parvient à écrire une petite pépite d’humour et de tendresse !
Il y a une acceptation bienveillante de ces maladies mortelles, une dose d’humour qui n’efface pas le côté noir mais donne au contraire de l’espoir.
Les traits de Ernst se prêtant parfaitement au propos, l’ensemble est vraiment excellent et propose émotion, humour et tendresse.
J’ai bien aimé sans trouver cela exceptionnel, me trouvant largement mitigé tout du long.
D’abord, les dessins. J’ai à la fois adoré et pas accroché. Alors oui, chaque dessin est une petite merveille, dans le mouvement, la configuration de la case, la beauté des couleurs… Une très jolie esthétique.
Mais j’ai eu du mal avec ces corps de renard décharné, ces visages étirés, ces arbres anguleux… Comme si tout était légèrement flou, déformé, que la ligne eut dû être droite et qu’elle est légèrement décalée…
J’ai trouvé ça beau mais sans quelque chose me dérange dans le trait.
Puis l’histoire. C’est un conte, c’est bien écrit, logique, lucide de bout en bout, avec de belles idées, du monstre aux carpes en passant par les cheveux blancs.
Mais j’ai plusieurs fois pensé à Jodorowsky dont les histoires souffrent rarement de blanc, de creux, de manque. Ici, plusieurs fois, j’ai trouvé que ça allait trop vite, que ça n’allait pas assez loin, qu’il me manquait des détails, comme si je regardais un sujet du 20h00 plutôt qu’un documentaire consacré à ce sujet.
Du coup, j’ai bien aimé l’histoire pleine d’inventivité mais, pour trouver sa pleine mesure, elle aurait dû durer deux fois plus longtemps à mon goût.
Ce qui, à la dernière page, m’a donné l’impression d’avoir lu un ouvrage agréable mais qui n’atteignait pas ce que j’aurais pu imaginer qu’il donne…
C’est plutôt bien fait dans le style, dans l’ambiance…
Les personnages assez taiseux et mystérieux laissent entendre que beaucoup de choses se sont passées que l’on devine et que l’on ressent…
Les dessins sont sympas, assez simples dans le trait et les couleurs mais qui contribuent à rendre le style de l’époque correspondant à l’histoire, au genre…
La présence de Lee est excellente tout au long de l’album et permet de bien rythmer l’histoire…
Non, le seul « souci » que j’ai eu, c’est que toute cette tension aboutit finalement à quelque chose d’assez banal alors que le tout laissait attendre un gros orage qui finalement se révèle une belle averse…
J’ai du mal avec cette série…
Les dessins sont toujours aussi simples, ce qui donne certes quelque chose de très lisible mais également de très simpliste, qui donne un côté amateur.
Certes, les révélations du tome précédent donnaient un intérêt, renouvelées ici grâce aux conséquences de celles-ci.
Mais vers la fin, c’est reparti en sucette, comme la série sait le faire, avec des actions qui se passent ici ou dans le futur ou un monde parallèle, un truc qui m’a totalement paumé et me laisse penser que la série oscille entre le correct et le moins bon…
Deux histoires muettes au graphisme étonnant, plein de petits traits pour ombrer les scènes qui ont dès lors un côté glauque qui colle parfaitement à l’histoire.
La première, plus dans une ambiance polar, est totalement prenante et les noirs et blancs se justifient pleinement. Ajoutés au cadrage, c’est assez envoûtant et sordide à souhait.
La seconde, plus suréaliste, m’a moins convaincu – le trait est le même mais colle moins à la narration à mon goût pour une histoire moins intéressante.
J’avais beaucoup aimé le premier tome, très juste, très drôle.
Là, on retrouve à peu près l’ensemble mais je ne sais pas pourquoi, j’ai beaucoup moins marché.
Si les dessins restent de qualité, subtil et fin, j’ai l’impression qu’ils sont plus chargés, moins lisibles, donnant trop d’infos, que ce soit dans les décors ou les traits des personnages.
Si l’histoire est sympa, il y a déjà un peu de redondances avec le premier (recherches à cause d’un premier amour et action pour être pénible).
Si les personnages sont toujours bons, ils me semblent plus outrancier que dans le premier, la mémé de 91 ans qui veut devenir hackeuse comme la quarantaine de vieux qui se réunit dans le bar, ça n’est plus aussi crédible que les trois vieux rebelles du 1.
Et puis on ne sait pas trop ce que vient faire cette histoire de marionnettes, à la fin… Joli message écologique, certes, mais qui tombe comme un cheveu sur la soupe, sans aucun rapport avec l’histoire du tome…
Du coup, c’est sympathique à suivre, mais ça fait trop et ça marche moins bien à mon sens…
Alors déjà, je n’ai absolument pas accroché au postulat de départ.
Oui, alors quand on est vieux et cancéreux, qu’on meurt, paf, on se réincarne dans une nouvelle vie trépidante avec des fées et des dragons, à 20 ans environ, avec une nouvelle vie devant soi, sans passer par la case apprentissage de la vie en scolarité pénible…
Trop facile.
En plus, ce nouveau monde n’est pas complètement clair : on se réincarne en héros si on était gentil, on est d’autant plus fort et terrible qu’on était méchant… C’est un jeu de rôle ?
Je trouve que tout l’enrobage ne sert à rien ou presque (juste à mettre un peu de suspense à la fin) alors que l’aventure en elle-même aurait plus ou moins suffi…
Les dessins sont plutôt pas mauvais, l’action, la vitesse, les mouvements, tout est plutôt bien dessiné et représenté…
Même l’histoire avance bien, s’il n’y avait pas ce postulat pour expliquer toute l’aventure et qui ne fonctionne pas, dommage…
J’ai du mal…
D’une part parce que c’est très décousu, tout ça… On a certes une histoire qui avance sur plusieurs fronts mais, pour ça, des petites anecdotes d’une ou deux pages, parfois sans intérêt (monsieur et madame mange, un auteur dédicace, deux ados se bécotent dans le local à poubelle, ce qui est d’un romantique…).
Alors oui, ça avance mais il a vraiment fallu que je me motive à entrer dedans pour trier les passages importants et m’intéresser à ceux qui ne le sont pas…
Parce que d’autre part, c’est très banal tout ça. La vie de famille, les devoirs, certes, mais même les « monstres ». Tous les super-héros font leur job comme s’ils étaient facteur ou boulanger et ça ne donne donc aucune tension…
Les dessins restent simplistes pour le genre et ne donne pas vraiment d’idée de puissance…
Il n’y aurait pas eu le final avec la révélation, je ne serais même pas passé au tome suivant.
Sans trop savoir pourquoi, je m’attendais à mieux.
Les dessins ne sont pas exceptionnels pour ce genre de BDs de Super-héros : ça manque de force, de précision, de puissance.
On dirait presque que c’est dessiné à l’économie pour faire des dessins simples le plus rapidement possible pour produire le plus possible.
L’histoire suit à peu près le même ordre d’idée : c’est très simpliste. Un ado devient super-héros comme son père et bat des méchants. Voilà à peu près résumée 142 pages en deux lignes.
Parce que si l’idée est intéressante d’une « normalité » super-héroïque, à l’adolescence le fils du super-héros le devient, tout est traité avec une nonchalance exacerbée : rien ne l’étonne cet ado, son père, sa mère, son pote… Tout est absolument normal. Il y a des méchants qui attaquent la Terre tous les jours, on disparaît dans une autre dimension pendant des mois et hop, on mange un steak, tout va bien.
Ce côté normal aurait pu être mis en avant, montrer quelque chose d’habituel avec humour (comme peut le faire Deadpool ou la Chose ou Spiderman ou Kick Ass) mais non, c’est tellement normal que ça devient « fait divers » et le tome perd beaucoup de son intérêt.
Pas palpitant, en fait.
On m’avait dit, lis-le jusqu’au bout, tu vas voir, tu t’y attends pas, c’est trop bien, lis-le jusqu’au bout.
Je l’ai lu jusqu’au bout.
Mais j’ai souffert…
Je n’ai absolument pas accroché à ces dessins taillés à la serpe, des traits vifs, sommaires, des cases où l’on peine à reconnaître les décors et surtout les visages…
Je n’ai absolument pas accroché à cette histoire d’araignées qui investissent les gens pour les forcer à faire des trucs mais non mais si et où, au final, les pouvoirs ne servent pas à grand-chose, ça fait plus règlement de compte de gang…
Je n’ai d’ailleurs pas du tout accroché à ce pouvoir consistant à faire sortir des tentacules gluants de sa main dont la vue suffit à effrayer les gens le plus souvent, ce qui évite de s’en servir…
Je n’ai d’ailleurs accroché à aucun pouvoir, entre le type qui ne parle pas et la fille qui fait apparaître des filles nues…
Je n’ai pas plus accroché à l’histoire dont je me suis tapée jusqu’au dénouement, que, en effet, je ne m’y attendais pas, c’est surprenant, mais tout ça pour ça – à croire qu’il y a 150 pages vides pour mener aux 20 intéressantes…
Bref, ce bouquin ne m’a vraiment pas accroché.
J’ai eu énormément de mal à entrer dans l’histoire.
Tous ces noms, ces scènes brèves qui se croisent, ces nouveaux types qui arrivent pour recoller aux anciens… J’avoue que tout se mélangeait dans mon esprit et que je ne voyais pas trop d’intérêt à suivre ces mesquineries vengeresses qui ne me touchaient pas.
Et puis, déjà, c’est José Homs qui revient au dessin et ça, c’est un plus pour moi qui aime beaucoup son trait.
Du coup, je n’ai pas apprécié plus que ça les trois premiers quart, m’ennuyant dans du blabla de noms que je ne remettais pas, mais au moins, visuellement, j’y trouvais mon compte.
Et puis bien sûr, il y a la fin, super réussie, qui remonte le niveau et donne envie de voir la suite…
Je n’arrive pas à accrocher à Millenium mais au moins, c’est bien mené.
Odile est coincée dans son donjon.
A de rares exceptions près, le but de la planche est de montrer comment son chevalier servant, son prince charmant, échouera à venir la délivrer de sa tour.
Alors ça peut faire sourire, c’est parfois inventif, mais comme on connaît la fin dès le départ, ça devient assez vite redondant…
Le dessin est simple et, lui aussi, redondant puisque c’est à chaque fois le même lieu, la même princesse et le même dragon…
C’est donc gentillet, amusant, mais passé le moment à feuilleter, on oublie vite…
On prend les mêmes et on recommence.
Dessins identiques, humour égal, couleurs et trait minimalistes, anecdote de lycée…
Moins déçu que le second tome, celui-ci mêle un peu les deux précédents : une sorte de fil sur l’année, des histoires plus longues, comme dans le premier ; des gags très brefs comme le second…
Rien de novateur puisque la surprise du 1 est passée ; reste l’humour, les petites phrases…
Si on marche à ce genre d’humour dégagé, observateur, conciliant mais cynique, on passe un bon moment. Sinon, c’est de la redite. Je fus entre les deux : passé un moment sympa mais c’est du déjà vu.
Quel album réjouissant !
J’ai beaucoup aimé ce dessin relâché, oscillant entre caricature et réalisme.
J’ai adoré ce scénario simple mais propice à toutes les folies, comme dans les comédies italiennes des années 50.
Les répliques fusent à 100 à l’heure et font souvent mouche.
L’action est aussi bien représentée dans le trait vif que l’enchaînement des cases, les cadrages ou les dialogues.
Pas de temps mort, pas de prise de tête malgré un message écolo glissée dans une aventure rocambolesque…
Très sympa et rafraîchissant.
Bon. Ben je ne serai pas entré dedans.
J’ai trouvé toute la première partie d’une naïveté proche de l’album pour enfant, que ce soit dans l’ambiance comme dans l’histoire.
Alors évidemment, je n’ai jamais lu Chlorophylle et je ne peux pas comparer avec l’original, mais là, je suis vraiment tombé chez les petits.
Des dessins d’animaux, sans case… Vraiment ambiance album.
Et puis l’histoire bifurque vers quelque chose de plus glauque mais je ne marche pas. Ça sonne faux à mes yeux. L’ambiance sombre ne cadre pas avec ce que je vois…
Et puis d’ailleurs, je suis pas fan du dessin – et pourtant, j’aime beaucoup Hermann… Mais là, j’ai trouvé ça fouillis et je ne suis pas entré dedans.
Sans plus.
Rien de réellement révolutionnaire : on emprunte la trame classique de tout bon film d’horreur pour le mettre en BD. Des filles avec des formes en bikini, une île inquiétante, des bunkers, un requin… Tout ce qu’il faut pour être cliché. Mais !! Mais c’est super bien fait. Une ambiance angoissante se distille au fil des pages, l’aventure est gore mais reste crédible (ouais, si on admet qu’un type puisse avoir trois bras à cause de radiations, par exemple), la fin est bien faite, le tout est flippant comme il faut. Alors une histoire d’horreur, on ne lui a jamais demandé d’être hyper philosophique… Donc, là, on en a pour notre compte comme il faut ! Avec en plus diverses explications historiques intéressantes. Un bon bouquin dans le genre.
Oui, c’est distrayant.
Mais comme souvent dans les petits opus de Trondheim, terriblement rapide. Un peu ce qu’est-ce une histoire drôle par rapport à une histoire…
Donc oui, ça fonctionne, c’est inventif, drôle, mais terriblement frustrant…
Grosse déception.
Je m’étais laissé entraîné par le 1, ne sachant pas à quoi m’attendre et me trouvant surpris d’entrer à fond dans l’histoire.
Ici, c’était totalement l’inverse : je m’attendais à retrouver une ambiance proche de celle du 1, sa qualité, son originalité. Et je me suis relativement ennuyé…
Déjà, faire une suite, m’a semblé étrange tant tout avait été intelligemment dit. Je me suis demandé ce qu’ils allaient raconter…
Et je me suis demandé longtemps.
Certes, le tome 1 avait posé les bases, monté en puissance, j’étais resté sur cette fin. Le tome 2 ne pouvait pas commencer avec une telle puissance.
Mais là, il faut les 4/5ème du livre pour que ça démarre !
Ce n’est pas le tout de montrer des filles en maillot de bain ; il faut que ça ait un intérêt… Là, les scènes de shooting se répète, les souvenirs du tome 1 aussi, sans que ça avance…
Pire : quand ça commence enfin à devenir intéressant, c’est à suivre ! A croire qu’ils ont dilué pour être sûrs de vendre le troisième volume…
Bref : déçu.
Bon…
Toujours Man au dessin et j’accroche pas. Les dessins sont moins précis, les visages moins expressifs que dans le premier dytique et j’ai plus de mal.
En plus, l’histoire qui avait bien commencé s’est un peu emmêlée pour moi vers le milieu.
Elle s’est clarifiée ensuite, mais on tombe dans les clichés, le retour du père détesté ; les redites : après avoir voulu tuer Mickel, c’est au tour de la fille…
J’ai trouvé ça un poil ennuyeux et reste étonné du succès de cette saga…
Le changement de dessinateur est rude…
Les personnages sont beaucoup moins expressif, les visages beaucoup plus sommaires et c’est, du coup, moins agréable à lire…
Cela étant, les personnages sont posés et l’intrigue est beaucoup plus fluide et intéressante à suivre…
Du coup, c’est un entre-deux : j’ai moins accroché aux persos, mais plus à l’histoire qui m’a plutôt bien embarqué…
Pas mal sans être époustouflant.
Les dessins sont toujours très bons, particulièrement expressif dans les visages et bien construits dans les cases pour poser les situations, avec un joli travail sur les couleurs selon les lieux, les ambiances.
L’histoire se suit correctement mais, il faut l’avouer, je n’ai pas été emballé outre mesure…
Je ne savais absolument pas de quoi parlait Millénium avant de l’ouvrir – et si le titre est joli, il n’a pas grand rapport, si ce n’est aucun, avec ce qui se passe dans l’histoire…
Les personnages sont très bons, bien croqués, avec une réelle existence.
Mais l’histoire est somme toute assez banale et classique…
Qui plus, est, outre qu’elle soit sans réelle surprise, elle ne propose pas non plus de véritable émotion…
Alors je ne sais pas si ce sont les dessins pourtant vivants, les dialogues pourtant bien écrits, à la fois condensés pour les explications mais assez développés pour l’histoire…
Toujours est-il que j’ai fini l’album, satisfait, mais sans éprouver d’effroi, d’horreur, de tristesse ou d’empathie particulière…
Sympa mais sans plus.
Je découvre Millénium avec la BD, n’ayant pas lu les livres ni vu les films.
Les dessins sont très bons et permettent de bien rentrer dans l’histoire. Entre réalisme et caricature un poil burlesque, ils sont très expressifs, vivants et super sympas à suivre.
L’histoire n’est pas super prenante : c’est un diptyque, permettant de présenter la situation, les personnages.
Si parfois les sauts d’action m’ont un peu perturbé, ça avance quand même bien, tranquillement et on peu suivre sans souci la progression de l’histoire.
Les personnages sont plutôt bien construits, avec un vrai caractère pour chacun et on les identifie très rapidement.
Mais ça reste un volume de présentation où on nous fournit des éléments. Sympa à suivre mais à voir par la suite.
C’est pas mal, mais.
Déjà, j’ai été déçu à la première page : la couverture est excellente, dans le trait, les ombrages, les détails. Alors forcément, à l’intérieur, le dessin un poil haché, rigide, sans relief, comme crayonné, avec des décors quasi flous…
J’ai donc moyennement accroché aux dessins.
Heureusement, il y a l’ambiance. L’histoire est assez banale, la première et son complot, comme la seconde et ses souvenirs… Mais les personnages taciturnes, les gros méchants, le type paumé, le tout donne une ambiance sombre, glauque, qui fonctionne plutôt bien.
Pas vraiment original sur la longueur, le genre de BD qu’on peut lire comme on regarderait une série pas mauvaise en fin de soirée, pour passer le temps, sans trop réfléchir…
Moins accroché à celui-ci par les histoires qui sont un peu (beaucoup) plus longues.
Je ne sais pas si ça a été retravaillé depuis le blog pour faire des liens dans l’album mais des fois, ça s’étire au point que je me perds un peu dans la démonstration.
Le dessin reste égal à lui-même, vivant, simple, attrayant.
Mais les propos sont plus sérieux, je trouve ; il y a moins de délires, c’est plus pédagogique et au bout d’un moment, ça a beau être traité avec humour, j’ai tout de même l’impression de suivre des cours…
Moins rentré dedans, donc.
Mouais…
L’histoire est assez bien narrée, pas de réel temps mort, ça avance, pour présenter la situation, les personnages, les liens qui se tissent, le dénouement…
Mais il reste un côté très classique dans l’ensemble, sans rien de novateur…
On est dans un monde de brigands, de maffieux, et aucune surprise.
Les personnages sont caricaturaux au possible et malgré une ou deux idées sympas (de la lecture au bain au costume blanc taché), l’ensemble est assez linéaire et plutôt plat…
Comme je n’ai en outre pas super accroché aux dessins, j’ai eu du mal.
Pas qu’ils soient mauvais, ces dessins, et ils rendent bien l’ambiance d’une petite bourgade italienne d’il y a quelques années… Mais ces têtes aux nez excessif, cette impression de crayonné… Je ne suis pas entré dedans.
Pas mal mais sans plus.
Ouh ! Lààààà…
Bon, alors d’abord, je dois être très bête ou je n’ai pas été assez attentif aux dessins (ou alors les persos ne sont pas assez marqué pour moi) mais dans ce tome, j’ai découvert qu’il n’y avait pas un seul mec dans le premier opus mais bien deux…
Du coup, ça change pas mal de choses et ça en éclaire d’autres !!!
Je me suis donc rattrapé aux branches dans ce volume, en essayant de recoller les morceaux qui m’avaient échappé…
J’imagine, vu que j’ai tout de même passé un bon moment, que l’histoire est encore plus intéressante quand on comprend tout du premier coup, parce que c’est pas mal fichu du tout, cet ensemble.
Mais j’avoue avoir eu du mal avec les dessins… Quand la femme est en robe de chambre, ben là, on l’identifie bien. Ce n’était pas super compliqué de mettre un homme barbu et un aux cheveux long, une femme à queue de cheval, une aux cheveux courts et une rousse flamboyante… Et là, ça m’aurait bien aidé parce que ces dessins un peu figés où tout le monde se ressemble, ça fait réaliste, mais je m’y suis perdu…
Cela étant, pour qui est plus physionomiste que moi, le diptyque peut être très sympa.
J’ai aimé. Mais.
Globalement, je suis rentré à fond dans cette histoire glauque, étrange, ce type pour le moins particulier mentalement…
Chaque petite saynète est excellente et contribue à rendre l’ambiance sordide. Une plongée lente dans un cauchemar nauséabond.
Mais.
Mais j’avoue que globalement, j’ai été un peu perdu.
Si le découpage haché du temps est un atout, c’est aussi un défaut : au bout d’un moment, malgré les couleurs sépia pour le passé, j’avais du mal à situer quand se passait quoi. La linéarité m’échappait et même si je comprenais l’ensemble, le détail me restait vague.
Il faut dire que les prénoms, Eva, Linda, Anna, ne m’aidait pas : deux syllabes à finir par A, au bout d’un moment, je me suis un peu paumé.
Surtout que les visages ne sont pas super précis. J’ai parfois eu du mal à reconnaître toutes ces femmes châtain au cheveux longs… Pas une rousse, une blonde, une cheveux court, une natte… Non, toutes le même style avec un dessin qui ne permet pas de les différencier super aisément…
Malgré ça, si j’ai été perdu, l’ambiance l’emporte et j’ai tout de même passé un bon moment.
Voilà une BD surprenante.
Le dessin est très classique, presque figé pour les personnages, parfois. Mais au fil des pages, on constate que l’auteur n’hésite pas à peupler ses cases de nombreux détails qui rendent l’ensemble très réaliste.
La couverture ne donne pas une bonne image de ce qu’on va lire : l’image en gros plan, flingue, tatouage, laisse augurer de l’action, du trash. S’il y en a, ce n’est pas la plus grande partie de ce qu’on voit où tout est plutôt bien rangé dans les cases.
Mais au fil des pages, je me suis laissé aller et ça ne m’a pas trop gêné.
L’histoire, comme les dessins, commence bien propre, bien sage. Une enquête tout ce qu’il y a de plus classiques, interrogatoire, rencontres.
On découvre l’histoire de l’héroïne au court des rencontres et si c’est assez carré, ça coule bien et je me suis laissé aller, là aussi.
Et puis d’un coup, malgré tout ce classicisme, ça bascule. Malgré tout ce côté carré, ça part en sucette de jolie manière et arrive un suspense plein de tension.
Si la résolution retrouve le côté carré, explicatif, un peu dommage, l’ensemble permet de passer un très bon moment.
Magnifique !!!
A part, peut-être, la toute fin, qui tombe bien, mais qui m’a laissé un peu sur ma faim, tout est excellentissime dans cette BD !!
L’histoire, en trois tableaux qui se croisent, est excellente. Les liens entre chaque permettent de tout relier mais également de faire une continuité temporelle parfaite.
L’histoire en elle-même est très bonne et super bien ficelée.
Les personnages sont extravagants tout en restant suffisamment crédible à mon goût et donnent à l’histoire un côté loufoque que j’ai adoré.
Enfin, les dessins sont somptueux ! Je suis fan ! Je me suis délecté de chacune de ces cases où le travail des dégradés de noirs et gris permettent tout, les visages superbes, les postures, les lieux. Je me suis plongé dans chacune comme dans un tableau, ne cessant de m’émerveiller au fil des pages.
Tout simplement succulent !
Une année au lycée, de la rentrée de septembre au bac.
L’ouvrage, généreux en page, explore toute l’année d’après des petites anecdotes de prof. Des choses qui sont sûrement arrivées, ça se sent, peut-être déformées et amplifiées pour être encore plus drôles mais il y a un fond de vécu, ça se sent.
Du coup, des petites scènes de quelques pages, entrecoupées de gags en une page, de parodies de film, ben ça marche plutôt bien.
J’avoue avoir frisé l’overdose vers la centième page. Initialement publiée sur un blog, au cours de l’année, l’ingestion massive en une dose n’est peut-être pas une excellente idée.
Mais ça a été : les scènes sont souvent vraiment drôles, Fabrice Erre a un humour incisif avec des répliques qui tombent nets et bien.
Quant au dessin, j’en suis fan. J’aime beaucoup ce trait rond, simple, voir simpliste, avec très peu de décor, qui permet beaucoup de mouvement et des positions farfelues comme des caricatures qui font mouche chez moi.
Le 3 se rapproche du 1, ce quatrième se rapproche du second.
On retourne dans les gros combats, du « plein la vue » à l’américaine, du grandiloquent dans les dernières pages…
Hop, mon intérêt redescend après le tome précédent.
Certes, la « guerre civile » est pas trop mal réalisée et ça pourrait être intéressant à suivre, mais ça reste grossièrement paf paf boum boum, sans subtilité, et avec une morale décevante.
Pire, ça donne l’impression que ce n’est que l’esquisse d’un prologue et que pour vraiment profiter de l’histoire, il faudrait encore lire 50 tomes…
Ça reste joliment fait mais sans plus. Dans les comics américains, de Superman à n’importe lequel, il se dégage une force, une animosité puissante des images. Pas là. C’est joli mais ça n’est pas tripant.
Si l’arrivée des parents ne m’a pas convaincu, le tome retrouve le côté plus intéressant du premier à mon goût.
Certes, il a toujours de la bagarre de super-héros, mais on a aussi à des discussions, des réflexions qui nous montrent les évènements sous différents jours.
L’arrivée de la gargouille et la transformation du préfet, sont aussi sympas : ce ne sont pas bêtement des personnages aux pouvoirs musclés comme le Fuseur, il y a un côté psychologique qui est intéressant. La scène finale est d’ailleurs prometteuses.
Encore quelques cadrages sympas, un peu moins que précédemment, peut-être, mais surtout, des dessins qui m’ont paru plus simplistes (bien qu’excellement réalisés) !
Je retrouve de l’intérêt pour la série.
Bien sûr, c’est la suite du précédent, tout était prévu, mais on tombe d’un coup dans une sorte de comics américains moins subtil, avec plus de gros combats.
Le premier mettait crédiblement des choses en place ; là, on tombe dans le côté super-héros, gros méchant gazeux qui résiste à tout, et on tombe complètement dans le côté super-héroïque pas crédible quand le premier tome me laissait penser qu’on allait être dans la SF avec une base plus solide…
Les dessins restent plutôt bons, surtout les scènes de foule, mais j’ai moins accroché avec tout ce tape-à-l’œil du fuseur qui m’a semblé moins cadrer avec ce qu’offrait le premier opus.
Ça reste bien fait mais ça m’a moins accroché.
Un très bon premier tome, qui met dans l’ambiance.
On suit Braffort qui découvre un Paris qu’il ne connaît plus et on apprend tout avec lui, aussi décontenancé par ce qui se passe, apprenant au fur et à mesure.
Une narration bien fichue qui donne des informations lentement, on nous présente une nouveauté, une action, un personnage, sur quelques cases, pages, et après, on nous en donne une autre. Alors ça reste dense sur le coup, mais on a le temps d’ingurgiter les choses tranquillement.
Les personnages sont plutôt bien construits, identifiables, un poil caricaturaux, d’un bloc, mais ça passe bien.
Les dessins sont très bons avec, souvent, d’excellent cadrages et plein de détails.
Très sympa.
L’histoire se tient globalement bien. Sauf qu’elle a un petit côté froid, lisse, distant…
Je n’ai jamais ressenti l’angoisse de cette femme ; j’ai vu des flics qui enquêtaient mais froidement, presque comme des robots, sans passion ; j’ai vu des gens parler de fantômes sans qu’ils y croient…
La mère m’a plus convaincu dans ses sentiments – ou le contremaître pervers qui regarde la femme – mais c’est tout.
Les dessins, en noir et blanc, sont plutôt jolis et bien faits mais j’ai parfois eu du mal à reconnaître les personnages…
Le tout n’est pas désagréable mais ce côté froid, lisse, m’a empêché de rentrer pleinement dans l’histoire et de m’inquiéter pour les persos…
C’est amusant, ce mélange des genres…
Au départ, j’ai pensé à une histoire SF fantastique, voyage dans le temps, tout ça.
Et puis au bout d’un moment, ça tourne vers l’acceptation de soi, de sa différence.
Et puis finalement, c’est une sorte d’histoire SF parlant d’acceptation de soi, ce qui n’arrive QUE parce que c’est de la SF… Mélange assez inhabituel, sans réel paradoxe ; juste une histoire sensible, sociale, qui n’est possible que grâce au voyage dans le temps.
Le tout est donc bien narré, en prenant son temps, dans un long fleuve de vie banale mais dans laquelle se posent les pierres qui mènent à la question d’importance.
Pas prise de tête ou moralisatrice, cette histoire nous dit simplement qu’il faut s’accepter et c’est très bien fait.
J’ai bien aimé les dessins plutôt simples qui, à mon sens, renforce la douceur mise dans la narration, par les traits ou les couleurs.
Joli.
On croira peut-être que je suis insensible (voir idiot) mais je n’ai pas apprécié cet ouvrage plus que ça.
Pour le côté idiot, j’avoue qu’il m’a fallu du temps pour saisir qu’on ne saurait pas pourquoi Pete Duel s’est suicidé. Il n’a d’ailleurs quasi aucun intérêt, ce Pete Duel… On en parle au début, il est la base pour l’unique question s’y rapportant : est-ce que les adultes savent mieux que les enfants ?
Une sorte de tromperie, quand même, si, si… Un peu comme si on annonçait un film d’action avec Belmondo et qu’après être tombé dans l’escalier dans la première scène, tout le reste du film se révélait être un Shakespeare… Pourquoi ne pas être parti directement sur l’histoire malheureuse de cet enfant chien ?
Pour le côté insensible, ben moi, il m’a plus gonflé qu’ému, cet enfant chien – nan mais un enfant chien !!! Et personne ne veut en faire un phénomène de cirque ??? Bon, en réalité, pourquoi cet enfant est représenté par un chien, je n’en ai aucune idée – et ça a peut-être contribué à ce que je ne m’y attache pas…
Les petites scènes ne m’ont pas aidé non plus (je redeviens idiot) mais il a fallu qu’il entre à l’école spécialisée pour que je trouve un vague lien, une sorte d’histoire globale. Pour moi, c’est juste de mini-histoire où un pauvre môme s’en prend plein la tronche. Alors oui, la première histoire est touchante. Dans vidéo-gag, la première vidéo aussi était amusante. Mais à force de surenchère, ça devient lourd…
Il y a bien quelques découpages sympas dans les premières pages, dans les « hors histoires », mais c’est à peu près tout…
Passé à côté…
Excellent bouquin !
Le dessin de Bonhomme est très bon, simple, fluide et efficace. Le choix de la couleur bleu unique peut questionner mais ça donne une ambiance très sympa.
L’histoire de Trondheim est assez simple, basé sur un « qu’est-ce qui se passerait si… » avec, pour cet album, la suite « … on voyait tous ce que voit une personne ».
Du coup, pas réellement de retournement, de grande aventure, mais une suite logique de situations qui vont crescendo au fil de l’album, avec une logique implacable.
On ne saura jamais pourquoi mais en fait, on s’en tape : l’idée est suffisante et on passe un très bon moment à suivre Hervé.
Les casseurs restent les casseurs : l’histoire se tient globalement mais ne présente guère d’intérêt.
On a droit aux petites blagues ici et là, des voitures qui cassées…
Et, pour ce tome en particulier, une histoire dont les explications sont fumeuses, voire absentes : pourquoi tout ça ? On ne sait pas.
On aura juste passé un peu de temps…
C’est léger dans tous les sens du terme : aussi bien pour la qualité de l’histoire que pour le moment passé…
Je suis passé par trois phases.
La première, retrouver ces personnages amusants et dynamiques dans les dessins excellents de Barbucci, toujours pleins d’inventivité et de détails.
Puis, la seconde, où je me suis demandé ce qui se passait. Les dernières cases du tome 6 étaient suffisamment marquantes pour influer sur l’histoire. Pourtant, rien, pas un mot ! Et le pouvoir de Fourmille, alors ? Elle a beau se déguiser en Sherlock, ça n’a aucun rapport avec la base habituelle… Et puis son boulot ? Elle n’a plus de boulot ? Du coup, on est dans l’histoire mais sans y être totalement.
La troisième, je me suis laissé aller et j’ai tout de même pris plaisir à suivre cette histoire (un poil tordue mais qui se tient…).
Allez, si on accepte que ça prenne un tournant où le pouvoir ne sert à rien et les rapports passés n’ont aucun intérêt, c’est un bon album.