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    BMR Le 21/09/2025 à 12:18:41

    Attention, une partie d'échecs peut en cacher une autre. Les catalans Cosnava et Carbos nous font revivre le match Karpov-Kortchnoï de 1978 aux Philippines en même temps qu'une intrigue policière sortie de leur imagination machiavélique.

    Les catalans Toni Carbos et Javier Cosnava n'en sont pas à leur première collaboration (ils ont déjà adapté Le dernier lapon d'Olivier Truc) mais les voici qui s'attaquent, avec "Le roi sans couronne", à l'un des grands tournois d'échecs de l'Histoire : celui de 1978 qui opposa, aux Philippines, le soviétique Anatoli Karpov et le russe dissident Viktor Korchnoï.
    L'URSS considérait Korchnoï comme traître depuis qu'il avait fui le pays et s'était réfugié en Suisse.
    Ce match serait donc un peu le match retour de la guerre froide après le combat du siècle qui avait opposé Fischer et Spassky à Reyjavik en 1972, match mythique et objet de nombreux produits dérivés.
    La traduction ( de l'espagnol) est signée Satya Daniel.

    Anatoli Karpov et Viktor Kortchnoï incarnent deux Russies bien différentes et deux jeux d'échecs tout aussi opposés : Karpov est beaucoup plus jeune - 20 ans de moins (27 et 47 ans en 1978).
    Karpov est surnommé l'ordinateur.
    Il y a beaucoup de "vrai" dans cette BD : l'équipe pléthorique du soviétique, le fauteuil et les lunettes de Kortchnoï, l'hypnotiseur Zoukhar, les yogis de la secte indienne soupçonnés de meurtre, toutes ces anecdotes destinées à déstabiliser l'adversaire sont véridiques et habilement intégrées à l'intrigue de cet album.
    Voilà pour le "décor" historique.

    Mais Cosnava nous a également concocté une petite intrigue policière bien tordue, une partie truquée, qui va se dérouler en marge du tournoi d'échecs.
    Un homme croupit dans une cellule philippine depuis des années : Benjamin avait été arrêté pour le meurtre d'un ami (avec lequel il jouait ... aux échecs !) alors qu'il était inconscient, assommé. Il se croit innocent, nous aussi.
    Lors d'un reportage sur le tournoi d'échecs, il reconnait dans l'assistance Melvin, un ancien compagnon, sans doute un agent américain plus ou moins louche qui pourrait l'aider à prouver son innocence ...
    C'est parti pour une double partie d'échecs, l'officielle Karpov-Kortchnoï et l'officieuse qui concerne Benjamin et Melvin, mais attention un pion peut en cacher un autre car « tragique ou heureuse, toutes les histoires ont une fin ».

    La finale de 1978 aux Philippines est beaucoup moins connue que le tournoi islandais de 1972 et c'est tout l'intérêt de cet album que de nous la rappeler avec force détails.
    L'intrigue policière imaginée en parallèle ne manque pas d'intérêt non plus et va s'avérer aussi tordue qu'une finale d'échecs.
    Quant aux dessins, Toni Carbos adopte un côté vintage et désuet qui convient parfaitement à l'époque et qui rappelle un peu l'héritage des comics : aplats de couleurs chaudes, gros traits, ...