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Je découvre cette série de Vance grâce à l’intégrale (après déjà celle de Ringo au Lombard il y a quelques temps), permettant de poursuivre ma découverte de l’œuvre du maître.
Comme souvent avec Vance, hormis pour XIII, je trouve les dessins remarquables, mais les scenarii sont inégaux.
Parlons tout d’abord de l’objet en lui-même : gros recueil relié de « petit format » (un peu plus petit que celui des intégrales Dupuis patrimoine par exemple), contenant les 9 tomes de Ramiro parus en albums, ainsi que les deux aventures dans le Quercy (les « tomes 10 et 11 » jamais parus en albums en fait), soit un total de 11 histoires.
A cela s’ajoute une préface d’une page par Patrick Gaumer, contextualisant l’œuvre (vie en Espagne de Vance, sa femme étant espagnole, etc.) et un tout petit cahier graphique à la fin.
Niveau bonus, c’est donc vraiment léger, et c’est ce qui est dommage car il y avait la possibilité de faire mieux.
Cependant, et vu le nombre de pages, le poids est étonnamment léger, ce qui est appréciable !
Parlons maintenant du contenu.
Les deux premiers récits nous offrent une découverte de l’univers dans lequel Ramiro va évoluer : luttes intestines entre les royaumes espagnols de Castille et de Leon à la toute fin du XIIe siècle, percées arabo-musulmanes, etc.
Ramiro est l’archétype du héros sans peur et sans reproche, meneur d’hommes droit et honnête, qui ne tue jamais par plaisir, surtout s’il peut sauver la vie de ses adversaires.
Ces deux premiers récits sont naïfs, un peu simples et stéréotypés, et Vance propose des dessins agréables mais il n’est pas encore à son sommet.
Ensuite vient les tomes 3 à 6, qui composent la quadrilogie de Compostelle, où Ramiro va être amené à escorter des « pèlerins » prenant la route de Compostelle depuis le Puy-en-Velay. La mission s’avère délicate, il y a des retournements de situations multiples et graphiquement Vance monte d’un cran, les ambiances sont sublimes. Toutefois il y a beaucoup de personnages, et parfois on s’y perd un peu.
Les tomes 7 à 9 composent ensuite la trilogie sur le trésor des Wisigoths : les Almohades ont volé le trésor des Wisigoths, entreposé dans un petit village castillan non loin de Burgos. 5 hommes, menés par Ramiro, vont partir à la poursuite des Almohades et du trésor, afin de les empêcher de rallier le royaume de Leon puis al-Andalus. Mais des mercenaires et brigands vont se mêler à tout cela. Le récit est inégal, avec un bon début et une bonne fin mais un milieu un peu mou. En revanche graphiquement, c’est exceptionnel : décors de montagnes, neige, pluie, etc.
Le tome 9 notamment est un chef d’œuvre graphique avec les décors de marécages, la faune et la flore de l’Espagne centrale, c’est juste magique.
Enfin, le diptyque final, seulement paru en album dans l’intégrale partie 4 de « Tout Vance - Ramiro », propose un récit très dynamique, graphiquement superbe et au rythme haletant. On suit Ramiro, en route pour Paris, qui se retrouve mêlé autour du village d’Arnac à une lutte locale entre la fille du défunt seigneur des lieux et une bande de mercenaires qui a pris le contrôle des lieux en tuant le fameux père. Ramiro et la belle Ruth vont se lier d’amitié (au moins) et vont lutter contre ces brigands.
Une très belle conclusion pour la série !
Au final je dirais que cette série vaut assurément la lecture, et je pense même la relecture, au moins des tomes 3 à 11, ne serait-ce que pour la beauté enchanteresse des décors et la qualité des récits pour la quadrilogie de Compostelle et le diptyque final.
Belle découverte !
Belle reconstitution historique, fouillée et documentée, mais le dessin des héros nous rappellent un peu trop XIII, Bob Morane et Bruno Brazil pour nous faire adhérer complètement au discours.
Les scénarii manquent un peu d'invention et pêchent par monotonie.
Restent les dessins d'ambiance qui enchantent les pages, William Vance n'a pas son pareil pour dessiner les chevaux et les paysages sauvages.
En 1989, Vance déclarait dans une interview: "pour la suite de Qui est-tu Wisigoth? , un peu de patience chers lecteurs!" 30 ans après, on attend encore! Ras-le-bol de ces auteurs qui laissent tomber une série en pleine histoire et se foutent complètement des " chers lecteurs" qui ont acheté le début de l histoire!
Pour un fan de la série j'ai tout de suite accroché au scénario.
Une histoire de poursuite sur la route de Compostelle. Un mauvais piège attend notre héros pour finir dans une tragédie pigmentée d'espoir...
Un bel album à découvrir, et à avoir, nous plongeant dans un univers dur et aventureux. Une telle qualité ne peut se lire que d'une traite.
j'ai refermée ce livre en pensant, comme Ramiro, aux deux voyageurs partis sur des mers lointaines...
Bel ouvrage que voilà. Du bonheur.
Voilà encore "une vieillerie" qui peut largement briller dans le beau potager culturel de la bande dessinée, où hélas, les rangs de navets deviennent de plus en plus nombreux, plus conquérants, plus indigestes....Le dessin est encore très beau malgré les rides, les dialogues excellents et les vents de l'aventure soufflent sur l'Espagne médiévale....Dommage que ni Vance, ni les Editeurs n'aient le respect des lecteurs (eh, oui, les vilains sont ingrats, ils oublient vite, très vite même, que c'est nous les lecteurs -les pigeons devrais je dire, en langage 2015- qui les faisons vivre!!!!!!) en ne donnant pas une suite à cette superbe série...
N'étant pas un un fan de Vance c'est avec un certain recul que j'ai découvert cette série.
Son dessin colle parfaitement pour matérialiser notre héros dans cette Espagne sauvage. Et les couvertures des albums sont magnifiques, traduisant une certaine époque ou les couvertures étaient des tableaux...
Histoire prenante de brigand mystérieux et de chasseurs chassés. D'autant plus que la suite je l'attends toujours sans rien voir venir... un jours viendra peut-être... J'ai décidé de me faire la suite dans ma petite tête.
Vive l'imagination.
Vous avez compris c'est le meilleur de Vance.
Voiçi le dernier album de la série, mais qui méritait une suite mais tant pis.
Ramiro et les autres sont toujours à la poursuite des bérbéres, mais un groupe de pilleurs sont à leurs trousses.
Ramiro retrouve une jeune fille qu'il connaissait plus jeune, une suite aurait pu permetttre de savoir comment ils trouveraient le trésor et aussi se qu'ils deviendraient.
Pas grave, le dessin est tellement grandiose avec des couvertures très jolie, on dirait des tableaux.
Cinq chevaliers dont Ramiro, sont chargés par le roi Alphonse VIII de Castille de récupérer le trésor des wisigoths que des bérbéres ont volés.
Les cinq chevaliers vont endurer de longuent et lourdes épreuves en passant par les montagnes enneigées.
Une fois arrivés près de leur but, ils sauvent les otages puis engagent un combat sanglant mais totalement inutile, puisque ce groupe ne posséde pas le trésor.
Une nouvelle mission toujours superbe commela précédente, rien n'est lassant, ni le dessin ni l'histoire, comme quoi meme Vance est doué en scénariste, tout comme pour les premiers Bruce Hawker.
Cet album qui est plus court, clture l'histoire sur la fameuse mission de Compostelle d'une manière très réussie.
En effet cela c'est terminée de façon tragique pour les deux faux pélerins, mais comme il est dit en fin, c'est ainsi que l'Amérique aurait pu étre découverte au 12ème siècle, bien avant Christophe Colomb.
Vraiment très réussie et très réaliste en meme temps.
Voici Ramiro toujours embarqué dans cette mission de compostelle, avec pour différence que cette fois il tient à se que la terre qui a été decouverte(c'est de l'amérique du sud que l'on parle plus présisément celle des Mayas), par Antonin le Goffic revienne à son père le roi Alphonse VIII.
Du coup voilà Ramiro poursuivi maintenant que la nouvelle c'est bien répandue volontérement par lui meme, par les templiers ainsi que les moines prieurs.
On a vraiment l'impression de se retrouver transporté dans le temps aux coté de Ramiro et de tous ses divers personnages tous autants qu'ils soient très intéressants graphiquements et scénaristique.
Après avoir réussi à échapper au traquenard de Conques, Ramiro, Jos et le couple continuent leur route, poursuivie par le comte Amaury et ses hommes.
Lors d'un soir Ramiro surprend Jos le trahisant, c'est allors que quelques esquives plus tards, Ramiro connait enfin la réalitée sur cette histoire et le nom du couple.
Une très bonne idée que cette histoire, car meme si cela semble tout simple, c'est très réussi notament la révélation sur le couple.
Toujours autant de beaux paysages et de costumes.
Après avoir était blessé lors d'une tempète, Ramiro est soigné chez des moines en France.
Les moines lui propose une mission, celle d'escorter un couple de pellerin ayant fait voeux de silences vers Compostelle.
Pour cela il s'entraine pendant quelques semaines et enfin le jour venu, part accompagné du père Jos, vont à la rencontre du couple.
Une histoire très réussie, avec des costumes, des armes et des armures vraiment très réussies qui permettenbt d'apprécier à sa juste valeur ce premier album de la mission pour Compostelle.
Domage que cette série ne soit pas plus connu, elle le mérite.
Dans ce second album, on retrouve Ramiro qui est à la recherche de sa mère disparue.
Pour la ramener, il n'a d'autre choix que de la racheter auprès du charlatant qui l'a enlevé, en y faisant des petits travaux tels que la vaisselle.
Quelques nuits après, Ramiro se rend compte du piège dans lequel il est tombé et vas devoir se débrouiller pour en sortir.
Une suite très bien comme le précédent.
Nous sommes en 1195 sur la terre de Castille, une batille entre les musulmans du sultants Yakoub et les chrétiens du roi Alphonse VIII ne vas pas tarder à commencer, au milieux se trouve Ramiro un fils caché du roi.
Ramiro est une série historique vraiment très bien racontée avec au dessin Vance, qui malgrés un album assez ancien, nous prouve déjà tous son grand talent pour le dessin.
S'il n'y avait pas Murena, je dirait que Ramiro est la meilleurs série historique en BD.
Içi Vance nous montre sont grand talent de dessinateur avec pour histoire une seule chose fictif, le héros, tous le reste est vraie, d'ailleurs avant chaque histoire il y a des photos de paysages ou autres nous expliquant un peu les monuments d'Espagne et du sud de la France ( comme le chemin de Compostelle).
Vraiment bien réussie.
Cette série tient une place particulière dans le cœur de William Vance puisqu'elle se déroule dans son pays adoptif: l’Espagne. Fort de recherches approfondies et après avoir réuni une documentation conséquente, Vance nous plonge dans une époque historique scrupuleusement retranscrite. Seul le héros a été imaginé par l’auteur. Tout le reste s’inspire de faits et d’anecdotes rapportés au cours des siècles. On prend donc des cours d’histoires en se divertissant. Idéal.
Ce 1er tome nous introduit le personnage de Ramiro. Un jeune combattant téméraire et pleins de ressources: un héros traditionnel en somme, qui s’attire très vite la sympathie du lecteur. Le scénario est celui d’une histoire d’aventure médiévale classique.
Aux dessins, pas de surprises non plus. C’est du Vance de la grande époque (Bruce J.Hawker, les derniers Bruno Brazil, les débuts de XIII…) avec un niveau de détail très poussé et des visages au réalisme saisissant. Personellement je suis fan.
Tout cela reste d’un classicisme à toute épreuve. Ne cherchez pas d‘introspection ou une quelconque critique cachée du monde. La psychologie des personnages se réduit à ce qui est nécessaire au récit.
Cette rigidité est une des caratéristiques de la BD classique. La nouvelle génération a souvent du mal a franchir le pas mais ce n’est pas mon cas.