
Yoko Tsuno
24. Le septième code
Une BD de Roger Leloup - Dupuis - 2005
Accompagnée par ses fidèles amis, Pol et Vic, Yoko nous emmène en Amazonie où un certain Krüger les a invités pour une mystérieuse partie d'échecs. Mais qui est donc ce Krüger et surtout quelles sont ses intentions inavouées? Dès son arrivée, Yoko rencontre Emilia, une adolescente pétillante et effrontée. Très vite, une complicité singulière s'installe entre elles. Dans la chaleur moite de la jungle, ce duo de charme et de fraîcheur va nous guider à travers une aventure riche en rebondissements.
Un album agréable dans l’ensemble, une aventure au coeur de l’Amazonie, un scénario globalement satisfaisant mais parfois un peu confus. Les dessins et notamment certains décors sont très beaux - l’arrivée vers l’ancienne usine, l’épave du sous-marin ont de beaux rendus.
Yoko, Pol et Vic sont invités par un dénommé Krüger à participer à une partie d'échecs sur l'Amazone. Mais Yoko va vite se rendre compte que derrière cette aimable invitation se cachent des motivations plutôt troubles.
Une aventure assez convenue dont le scénario manque parfois de clarté. Heureusement les dessins restent très appréciables (mention spéciale pour toute la séquence où Yoko plonge pour explorer l'épave du sous-marin ou encore les décors de l'usine désaffectée en pleine jungle amazonienne). Un épisode cependant digne d'intérêt car on y fait la connaissance d'un nouveau personnage féminin que l'on reverra à plusieurs reprises dans certains albums ultérieurs.
Malgré un scénario sans grande surprise, "Le septième code" constitue le dernier Yoko Tsuno lisible. Tous les albums qui suivent pataugent dans une affligeante médiocrité tant graphique que scénaristique.
Roger Leloup a créé une histoire linéaire, sans rebondissements, sans coups de théâtre. Le dessin simpliste à souhait ne rattrape pas l'ensemble. Les personnages manquent de profondeur tel que Yoko en devient irresponsable en exposant sa fille Rosée aux dangers divers. Il faut reconnaître que Leloup détaille efficacement les décors des vignettes d'atmosphère et ses dessins en lignes claires sont efficaces. On s'y ennuie assez rapidement et on attend le déclic qui fera la différence jusqu'à la fin !
C'est toujours aussi sympa de retrouver Yoko Tsuno, les histoires sont toujours aussi compliquées mais les bons sentiments et l'amitié qui finissent toujours par triompher, ça fait du bien de temps en temps !