
Murena
7. Vie des feux
Une BD de Jean Dufaux et Philippe Delaby - Dargaud - 2009
Le cycle de l'épouse se poursuit avec le septième tome des aventures de Murena. Au mois de juin 63 après J.C., Néron vient de perdre sa petite Claudia Augusta. le bébé n'avait que 4 mois et la détresse de son père est profonde. Aux marches de l'Empire, des juifs défient Rome et m'empereur s'interroge : quel est donc de maître que sert le dénommé Pierre ? Et Murena ? Il a perdu sa bien-aimée Acté et décide de quitter la Gaule pour rentrer à Rome. Mais quelle sera la réaction de l'imprévisible Néron lorsqu'il apprendra que le proscrit a regagné la... Lire la suite
Dans une Rome étouffée par la canicule et les tensions politiques, Néron, profondément affecté par la perte de sa fille, devient plus instable. Murena, exilé, revient pour se venger de l’empereur, tandis que Balba agit discrètement pour l’aider. Les rivalités s’intensifient et aboutissent à un incendie majeur qui bouleverse la ville.
Je viens de terminer Murena tome 7, Vie des Feux, et j’ai trouvé ce volume globalement fidèle à l’esprit de la série. J’ai encore une fois été happé par l’ambiance de la Rome antique, superbement mise en scène. Les décors sont impressionnants, les dessins toujours solides, et j’ai trouvé la colorisation particulièrement réussie dans les scènes de chaleur et d’incendie. Elle accentue vraiment cette atmosphère lourde qui pèse sur tout le tome, jusqu’à l’explosion finale.
Côté scénario, ça se lit bien, mais comme pour le tome précédent, j’ai eu la sensation d’un volume de transition. Je m’attendais à voir un Murena plus porté par sa haine, plus sombre, presque consumé par son désir de vengeance. Même s’il agit — notamment dans ce moment clé où il déclenche l’incendie — je trouve que cette noirceur-là reste assez contenue. J’aurais aimé ressentir davantage cette rage en lui.
L’histoire avance malgré tout. La tension monte progressivement, les enjeux politiques se précisent, et même si les complots sont toujours présents, ils passent davantage en arrière-plan. Le tome mise clairement sur la mise en place, le développement des personnages, et une montée en tension lente, avec peu d’action jusqu’à la fin.
Point de vue personnages, j’ai trouvé que le tome apportait quelques nuances intéressantes. Néron m’a semblé moins happé par sa folie qu’auparavant : on le découvre plus vulnérable, touché par le deuil, même si son côté imprévisible reste bien présent. La femme au masque rouge continue de m’intriguer ; elle apporte une tension sourde et mystérieuse que j’ai beaucoup aimé. Quant à Balba, il est plus actif physiquement dans ce tome, notamment avec un combat qu’il engage pour obtenir de l’or. Malgré cela, il reste calme et réfléchi, un personnage solide qui sait ce qu’il fait.
Ce n’est pas le tome le plus marquant de la série, mais il reste bien construit. Il pose clairement les bases pour une suite que j’espère plus intense et plus percutante.
Ce septième opus se présente comme un album de transition dans lequel les antagonismes entre les différents personnages ne cessent de prendre de l'ampleur.Lucius Murena est décidé à affronter violemment Néron.Son retour à Rome avec le fidèle gladiateur Balba a pour seul objectif de se venger de la famille impériale, mais celle-ci est toute puissante!
Les auteurs Dufaux et Delaby continuent à nous proposer une saga captivante tout en restant au plus proche des faits historiques.
Une fois de plus le tandem Dufaux - Delaby réussit un album de haute voltige.
La colorisation a encore changée avec des tons orangée cette fois-ci.
Recherche voulue?
Lucius est revenu à Rome avec Balba, où il va retrouver des amis mais aussi beaucoup d'ennemis encouragés par Néron.
Album de transition où les protagonistes se contournent sans s'affronter directement mais on sent le drame prêt à éclater à chaque moment. Et les femmes trop pures sont toujours des victimes.
Le fonds historiques est toujours passionant et les dessins superbes, mais on reste sur sa faim car les choses ne progressent pas beaucoup.
Vivement la suite.
Superbe, toujours aussi bien dessiné, toujours un découpage aussi parfait. Bref c'est vraiment du très grand art. On se régale. Une BD hors norme qui je l'espère continuera tout le temps dans cette veine et qualité.
Un septième album toujours aussi réussi du tandem Delaby/Dufaux.
On est toujours à la recherche de la plus proche réalité historique mais loin d'être un manuel d'histoire il s'agit d'un vrai BD avec son lot de personnages principaux et secondaires.
A mettre dans toutes les mains tant cet album comme toute la série frise la perfection.
Espérons qu'il soit en course pour gagner le trophée en 2009.
De toute façon fande la première heure je vote pour lui.
10/10.
Enfin ce septième album est sortie pour notre plus grand plaisir.
Le dessin est toujours aussi parfait, rien à redire, quand à l'histoire elle avance, et Néron est toujours aussi mauvais et sur de lui, Lucicus Murena veut, quant à lui venger sa bien aimé Actée morte dans le tome précédent.
Toujours grandiose.