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Vient de paraître le second et dernier tome de l'intégrale de mon super-héros français préféré (après SuperDupont), j'ai nommé "Supermatou". Né dans les pages de Pif-Gadget, cette BD est inoubliable pour ses lecteurs dont je fais partie. Dans ces dernières aventures, Jean-Claude Poirier est au sommet de son art avec son graphisme tout en rondeurs et un humour qui n'hésite pas à aller dans le non-sens le plus absolu. Les méchants les plus emblématiques de la série, Agagax et Arsène Rupin, sont de la partie pour le bonheur de nos zygomatiques. Le livre est soigné et la nouvelle mise en couleurs très réussie. Un incontournable.
J'observe toujours avec intérêt les albums édités chez Mosquito. En effet, cet éditeur a une ligne éditoriale principalement tournée vers l'Italie où il le don pour nous dénicher des pépites. Pour ces "Nuits romaines", c'est le dessin d'Alessandro Manzella qui a particulièrement attiré mon attention. J'ai adoré le graphisme proposé par Manzella, tout en effets impressionnistes, qui retranscrit à merveille l'ambiance poisseuse et humide des banlieues romaines où se déroule l'action. L'histoire est très noire et distille un malaise permanent jusqu'au twist final que je n'avais pas vu venir (quoi qu'il est très logique en relisant le livre). 90 planches implacables.
Fred Duval a toujours été doué pour nous dépeindre des univers futuristes crédibles, même s'il ne fait pas souvent bon y vivre. Ainsi, il a été à l'origine des séries Carmen Mc Callum, Travis, Nico, Apogée ou NeoForest. Metropolia est sa nouvelle création dont l'avant-première parue dans le magazine Casemate m'avait bien intrigué... Une fois de plus, Fred Duval ne m'a pas déçu avec ce Berlin de la fin du 21ème siècle qui nous est décrit ici. Tout semble assez crédible dans cette ville aidé en cela par plein de détails décrivant la vie quotidienne disséminés au fil de l'histoire. Au dessin, je ne connaissais pas Römling mais il a réussi à me séduire avec son graphisme qui a de la personnalité tout en ayant beaucoup recours aux outils informatiques. Chaque tome est annoncé comme étant auto-conclusif. J'en redemande.
Après avoir beaucoup apprécié le "Conan The Cimmerian Colossal" par Tomas Giorello, Timothy Truman et Richard Corben, on m'avait conseillé ici-même de me procurer ce "King Conan Colossal". Ce que je me suis empressé de faire ! Parus en épisodes entre 2011 et 2015, ce livre très imposant (près de 3,5 kg !) regroupe ce qui se fait de mieux dans les comics récents consacrés au héros de Robert E. Howard. Au dessin, Tomas Giorello nous ferait presque oublier John Buscema, c'est dire ! L'adaptation est allie fidélité et modernité, je n'arrivais pas à lâcher le livre malgré son imposante pagination. C'est une de mes meilleures lectures récentes !
Les bonus de cette édition : Un signet en tissu mais surtout un imposant dossier final de près de 60 pages contenant des postfaces, des illustrations, des couvertures alternatives, des planches originales...
À peine 6 mois après un premier tome, Bastien Vivès nous offre déjà une seconde aventure du couple de sa nouvelle série "Lune de miel". Ce deuxième opus est encore une fois très plaisant à lire. On est ici sur une ambiance à la Indiana Jones, avec jungle, animaux sauvages, actefacts et temples oubliés. Tout va à cent à l'heure et on ne s'ennuie pas une seconde. Un petit regret cependant : la fin que j'ai trouvée un peu trop rushée. Bonne nouvelle, un troisième tome est déjà annoncé.
J'ai découvert les aventures de "Franka"au début des années 1980 quand le journal Spirou avait eu la bonne idée de la aire paraître en histoire à suivre. Mais n'en a publié ensuite que 3 albums ! Heureusement, depuis quelques années, l'éditeur belge BDMust a entrepris de rééditer toute la série puis d'en sortir les nouveautés. Car, oui, "Franka" est une série au long cours dont le 26ème album vient de paraître. Voilà une série qui ne baisse pas en qualité, même après 26 albums. Le graphisme très détaillé de Henk Kuijpers reste constamment lisible malgré des planches très chargées. Il n'en néglige pas pour autant le scénario qui est ici très élaboré mais qui réserve cependant son lot de scènes d'action impeccablement mises en scène où la très dynamique Franka fait des étincelles !
Bonus de cette édition : Un ex-libris numéroté et signé collé dans l'album.
On l'aura attendu ce treizième tome de l'intégrale des "Pionniers de l'espérance" ! En effet, Fordis l'a plusieurs fois reporté car le travail de restauration des planches s'est avéré beaucoup plus long que prévu. Ce tome contient les 7 épisodes parus dans Pif-Gadget entre juillet 1972 et septembre 1973. Quel plaisir de pouvoir enfin lire dans des conditions idéales ce chef d'œuvre de la SF française. Fordis a réalisé un travail remarquable. L'impression est parfaite et retranscrit à merveille le dessin de Poïvet sur un papier mat très épais. Il devait y avoir une grosse attente car tous les tomes sont déjà épuisés chez l'éditeur, même celui-ci qui vient pourtant à peine de sortir ! Pour les retardataires, la seule option est d'écumer les librairies en espérant en trouver un exemplaire...
Bonus de cette édition : Une préface de François Boucq qui y clame son amour pour cette série et 14 pages de recherches graphiques.
Je ne connaissais Fabrice Erre que par quelques gags que j'ai lus dans Fluide Glacial et ça m'avait bien fait rigoler. Alors, quand j'ai vu qu'il sortait un album où il se mettait en scène accompagné de son Fabcaro de scénariste, je me suis immanquablement laissé tenter...Le contrat est bien rempli. J'ai beaucoup ri tout au long de cet album farci de gags plus absurdes les uns que les autres ! Le dessin tout en rondeurs de Fabrice Erre est très efficace et je me suis amusé à détecter les gags bonus planqués un peu partout dans les décors. Voilà un album qui fait très plaisir. J'en veux encore !
Le dernier album de Tex paru chez Fordis m'avais pour le moins déçu. Mais il en faut plus que ça pour me décourager d'acheter une de mes séries favorites. Alors que vaut "L'étoile d'argent" ? Ce nouveau tome de "La jeunesse de Tex " porte mal son nom puisqu'il s'agit plutôt ici de la jeunesse de Kit Carson, Tex Willer ne faisant son apparition qu'à la toute fin des 126 planches de cet album. On ne perd malgré tout pas au change car il s'agit d'un très bon opus parfois même assez émouvant. Pasquale Del Vecchio l'illustre de très belle manière comme à son habitude. Voici donc ma Tex-mania relancée !
Le premier tome de "Les gorilles du général" m'a d'abord intrigué car il est scénarisé par Xavier Dorison, dont j'apprécie beaucoup la carrière jusqu'à présent, et quand j'ai vu l'excellente partie graphique assurée par Julien Télo, j'ai acheté en confiance.
En général, l'argument "D'après une histoire vraie" a un effet repoussoir sur moi. En effet, pour ne pas se faire spoiler un film ou une BD, rien ne vaut un scénario original ! Ce qui m'a rassuré un peu ici, c'est que de l'aveu même des auteurs, de grosses libertés ont été prises avec l'histoire afin d'augmenter l'efficacité de la narration. Et je dois dire que c'est réussi de ce point de vue. Quant aux dessins, ils sont magistraux, je ne connaissais pas du tout Julien Télo mais j'ai été bluffé par son talent tant pour construire des planches lisibles et spectaculaires que pour croquer des trognes très reconnaissables.
Bonus de cette édition : Une postface de Xavier Dorison et un dossier illustré de 10 pages faisant le parallèle entre réalité et fiction.
J'ai un peu hésité à me procurer ce beau livre, vu son prix déraisonnable. Mais j'ai fini par craquer et je ne le regrette absolument pas. C'est à ça que devraient ressembler toutes les études sur les dessinateurs de BD ! Une iconographie extrêmement riche et à la reproduction irréprochable accompagnée d'un dossier et de commentaires de l'auteur passionnants ! Pour l'instant, pour moi, s'il n'y a qu'un seul livre à acheter en 2019, c'est celui-là !
J'étais assez curieux de voir ce que pouvait donner l'association d'un dessinateur que j'apprécie particulièrement, Bertail, avec Zep que je ne connais que pour quelques bandes humoristiques. J'ai trouvé leur Paris dystopique de 2119 assez convaincant pour peu qu'on adhère au concept de base qui fait, qu'après l'invention de la téléportation, le concept même de voyage physique tend à disparaître. On nous décrit les conséquences d'un tel bouleversement sur la vie quotidienne des gens et ça ne fait pas vraiment envie ! Ce Paris du futur est tout bonnement cauchemardesque et m'a fait penser, par certains de ses aspects à celui créé par Bilal dans "la foire aux immortels". Le héros étant assez nostalgique du 20ème siècle, il est facile pour nous de s'y identifier. Il va découvrir par hasard quelque chose qui va lui révéler le côté très sombre de ce futur. J'aime bien ce genre de scénario paranoïaque, c'est toujours une garantie pour moi d'avoir envie de tourner la page. Le dessin de Bertail est égal à lui-même, c'est-à-dire de haute volée. Je suis plus mitigé sur le choix des couleurs dans les tons grisâtres. C'est il est vrai en accord avec le climat de l'histoire mais je les ai trouvées trop sombres à tel point qu'elles m'ont parfois caché le trait de Bertail. L'autre version de l'album en camaiëu de bleu doit être pus lisible mais son format et son prix exagérés m'ont dissuadé. Au final, je suis malgré tout très satisfait de cette lecture et c'est un album que je relirai avec plaisir.
En étant adhérent de l'association Regards, je reçois leurs publications toujours avec plaisir car cela me permet de découvrir des perles oubliées du patrimoine BD francophone. Et ce nouvel opus entièrement créé par Lucien Nortier m'a très agréablement surpris. Je connaissais déjà ce dessinateur pour d'autres de ses travaux bien plus académiques mais, ici, ce n'est pas du tout le cas et j'ai été très étonné du cocktail de violence graphique, de sexe, de fantastique, le tout dans une ambiance médiévale très bien rendue. Le scénario est solide et on ne s'ennuie pas une seconde malgré les pavés de texte parfois envahissants. Le dessin de Nortier est d'un très bon niveau. Dommage que l'impression ne suive pas toujours en qualité mais c'est souvent le cas pour ces albums en micro-édition.
J'ai découvert cette série par le biais de son intégrale et, pour le coup, quelle découverte exceptionnelle. Le dessin de Bonhomme est juste magnifique et il est aussi un scénariste hors pair. J'ai eu plusieurs fois la gorge nouée par l'émotion en suivant le périple d'Esteban dont j'ai dévoré les cinq chapitres dans la foulée. Le cahier graphique en fin d'album est aussi très beau.
Voici la dernière livraison que j'ai obtenue pour mon adhésion à l'association Regards. Comme souvent, il s'agit d'une bande qui m'était complètement inconnue mais je ne m'en plains pas car c'est pour faire des découvertes que j'ai adhéré ! Le dessinateur Rémy Bourlès se tire très honorablement de l'exercice de la bd d'aventure et j'ai apprécié son trait tout en gardant à l'esprit que ça date quand même de plus de 70 ans ! C'est surtout histoire et ses rebondissements téléphonés qui datent... Du coup, il m'est difficile de conseiller cet album sauf aux gens curieux qui, comme moi, sont désireux de découvrir tout un pan complètement oublié de l'histoire de la BD.
Quelle bonne idée de rééditer cette série complètement tombée dans l'oubli ! Enfin, pas pour tout le monde vu la vitesse à laquelle les premiers tomes se sont écoulés : parus en septembre et déjà épuisés. Nic et Mino est une série parue au début des années 60 dans le journal de Mickey dans le but avoué de faire concurrence à Tintin. C'est dire si le challenge était de taille ! Autant le dire tout de suite, ces albums n'arrivent pas à concurrencer la perfection de ceux du petit reporter mais le résultat n'est pas déshonorant, loin de là ! Le dessin de Jean Ache en est un peu le point faible, je le trouve un peu raide bien qu'il soit très lisible. Mais les scénarios de Claude Dupré sont très vivants. Ces grandes histoires de 70 pages en moyenne sont pleines de rebondissements et de gags bon enfant. On ne s'ennuie pas une seconde. Certains personnages hauts en couleurs sont hilarants comme Pistoletas, noble espagnol revenu du passé, au comportement complètement décalé et aux insultes très imaginatives (ouvertement inspirées de ce que faisait Hergé avec le capitaine Haddock).