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Il y a peu d'auteurs qui sont capables d'adapter leur style d'un album à l'autre, en fonction des sujets dont ils s'emparent.
Inker fait partie de ces auteurs qui sont complètement au service de l’histoire qu'ils racontent
Pour ce qui est de l'objet, Krimi est un très bel album au format avantageux. Ce format, là encore est en total cohérence avec le récit proposé.
Et quel récit! ALex Inker imagine la façon dont l’inspiration est venue à Fritz Lang pour réaliser "M le Maudit" Lang suit l'enquête d'un policier dont il est proche et ce dans une Allemagne qui voit monter le nazisme qui entraînera le départ de lang pour les USA.
L'album est réalisé dans un somptueux noir et blanc qui convient tout à fait à la noirceur de l'enquête comme à celle de l'époque.
Que dire de plus sinon que pour moi, c'est l'album de l'année.
En 1951, Paul Morand écrit un roman qui a pour décor l'invasion de l'Espagne par les troupes napoléoniennes. Ce roman s'appelle "le flagellant de Séville". Il s'agit du récit d'un espagnol qui espérait que l'arrivée du frère de Napoléon sur le trône d'Espagne serait synonyme d'ouverture démocratique et de progrès dans les institutions.
Très vite, c'est la désillusion...Giroud (au scénario) et Rey (au dessin) décrivent la même période et les mêmes tristes constats. On est proche du "3 de Mayo" peint par Goya en 1814.
Le récit est captivant comme tout ce que Giroud a proposé dans cette collection.
Un beau récit historique qui montre qu'entre Charlemagne ( à Roceveau) et Napoléon, il est toujours aussi difficile de dicter sa loi aux ibères.
Je partage tout à fait l'avis d'Erik67.
Un bel album qui se lit avec autant de plaisir que de malaise.
Ce livre est d'autant plus dérangeant qu'il nous questionne sur nous-même.
En effet, n'avons nous jamais fait de compromis avec notre conscience? Sommes-nous toujours allés jusqu'au bout de nos convictions?
Très bel album, très bien raconté.
Cet avis vaut pour toute la série
Le sommet d'un livre, d'une BD ou d'un film n'est il pas de savoir divertir tout en faisant réfléchir?
C'est exactement ce qu'ont réalisé Roberto Dal Pra (scénario) et Rodolpho Torti (Dessin) avec cette série.
J'avais lu les quelques albums de la série Jan Karta à leur sortie. A l'époque, adolescent, je recherchais à résoudre ces enquêtes qui se déroulaient dans différents pays durant l'Entre-deux-guerres.
Grâce à l'excellent travail réalisé par l'éditeur Fordis, les albums de Jan Karta retrouvent une deuxième jeunesse. Quel plaisir de relire ces albums mais aussi de lire ceux qui n'avaient pas été édités par Dargaud à l'époque.
En refermant le premier album, j'ai tout de suite pensé que Jan Karta était un Bernie Gunther avant l'heure. En effet, quelle proximité entre le héros de Dal Pra et Torti et celui de Philip Kerr.
On retrouve un parcours commun. Ancien policier Karta, comme Gunther devient détective privé dans un Berlin qui voit la montée du nazisme de plus en plus prégnante.
A la différence de Gunther, Karta voyage dans toute l'Europe pour nous montrer les différentes facettes de cette extrême droite aux multiples visages: Allemagne bien sûr, Italie, évidemment, mais aussi en France où le mouvement de la "Cagoule" essaimera ses membres dans le régime de Vichy et enfin l'Espagne qui voit sa République s'éteindre sous la botte de Franco et de ses alliés.
Quand on lit tous les albums de la série on retrouve ce que Pierre Assouline a si bien synthétisé dans son livre "Le Paquebot".
Si la trame de ce roman est d'envisager une des hypothèses quant à la mort d'Albert Londre, le fond du livre est plus de décrire l'Europe des années 30 et la montée de l'extrême droite et de ses nationalismes.
Jan Karta n'a pas pris une ride depuis les années 80. Il mérite d'être lu et relu dans cette nouvelle collection. Il mérite sur le fond et sur la forme. Sur le fond avec urgence tant ces histoires raisonnent dans notre monde divisé, replié sur lui-même où les nationalismes dominent sans partage.
J'ai passé un excellent moment à la lecture de cet album!
Belle surprise de la rentrée.
En effet, les mariages de genre ne sont pas toujours heureux, mais ici l'alchimie entre le western et le fantastique fonctionne à merveille.
Ceci est d'autant plus formidable que ce fut le cas du précédent album du dessinateur Steven Dhondt qui nous avait régalé avec "Wanted - Portait de sang"
Le procédé est d'autant plus habile que si le procédé western + fantastique est le même dans les 2 titres, en revanche, les héros sont différents.
L'ambiance est bonne, les rebondissements multiples, tout y est. La mise en image est limpide, les couleurs correspondent au dessin.
Bon album
Dans cet album, ce qui fait son originalité, ce sont les 2 héros. L'un, grand blond, beau gosse et tombeur est un scientifique. J'ai nommé Nathan Masson. L'autre, brun, à la fine moustache bien datée est Etienne Kaplan, colonel des services secrets français. Comme dans le binôme british on retrouve un scientifique et un militaire. Ici, le scientifique est le plus aventurier. Le militaire est une sorte de OSS 117 version Dujardin en moins réac et moins abruti quand même.
Ces 2 héros, s'ils paraissaient prometteurs, auraient tout aussi pu être oubliés sans le titre provocateur de l'album 'Il faut sauver Hitler". Voilà nos 2 héros, accompagnés d'une galerie de seconds rôles dont la très sexy Mlle Valmont (secrétaire de Masson) et le très honorable Watabé (ami scientifique japonais de Masson), sans compter les auxiliaires de Kaplan, partis en Italie pour exfiltrer un faux Hitler.
Ouf, voilà les soupçons dissipés...Il s'agit d'un leurre mis en place par les services secrets français pour mettre à jour les réseaux nazis encore existant en ce début des années 60.
Je passe sur les multiples rebondissements qui font le sel de cet album, ainsi que le second degré permanent et m'attarde un peu sur le dessin de Thibert qui outre les qualités décrites plus haut n'a fait que gagner en puissance et mouvement depuis le précédent tome. Côté scénario, Convard a laché l'affaire laissant seul Thibert aux commandes. Et ce dernier s'en tire plutôt bien! L'album a la tenue et l'esprit des "Ailes de plomb" BD d'espionnage qui se situait à la même période. Vu la tournure prise par ce deuxième album, on n'espère qu'une chose que le délire aille en augmentant!
Malheureusement, pas de nouvelle à l'horizon...Dommage, ce qui n'empêche pas le plaisir de se délecter à la lecture de cet album iconoclaste plutôt que de la énième suite de séries éculées.
Le capitaine Alatriste vient de se trouver un compagnon d'arme! Il s'appelle Alberto Cruz. Comme Alatriste, Cruz combat dans les armées de la famille des Habsbourg; comme Alatriste il participera au siège de Breda, ville hollandaise, bien éloignée de l'Espagne; comme Alatriste, il est insolent, aussi fort en gueule, qu'au maniement de la rapière.
La comparaison est d'autant plus réjouissante que les dessins de Casini sont à la hauteur des récits concoctés par Perez-Reverte. Casini a toujours su construire ses récits d'un riche fond historique. Ce fut le cas lorsqu'il s'est intéressé à la révolution cubaine (Hasta la victoria!) ou quand il écrivait sur l'occupation allemande durant la 2ème guerre mondiale (Fragments).
"La lame et la croix" ne raconte pas seulement l'histoire de ce picaresque spadassin, elle dépeint l'Europe de l'époque, ses intrigues de cour, les luttes qui opposent les grands pays aussi bien religieuses que politiques. Le récit est dense et complexe. Ce mélange de grande et de petite histoire contribue à l'intérêt de l'album qui en fait de celui-ci plus qu'un simple récit d'aventure.