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Rien … il ne se passe rien !
Cette suite sans queue ni tête de bamboche turque à laquelle se joint un aristocrate français de fin de race n’a aucun intérêt.
Un jour soir à Ankara, Bernard de Jonsac, noble désargenté, mais ayant ses entrées à l'ambassade de France, rencontre Nouchi, jeune fille d'origine hongroise qui hante les bars et les nuits, déambule dans les rues. En quête de quoi ? D'un bon parti, peut-être. À défaut, d'un repas gratuit.
Bien sûr, elle n'est pas la plus jolie. Elle ferait même pâle figure face à ses coreligionnaires, plus mûres, plus expérimentées, plus élégantes. Tant pis. Elle saura se montrer enjôleuse, séduire à sa façon, en jouant du mystère, et de son air d'innocence.
Les clients d'Avrenos est le récit de leur rencontre et de leur parcours, tantôt côte à côte, tantôt éloignés par les remous et autres aléas d'une existence instable. Au fil de leurs déambulations, ils croiseront des personnages étonnants, navigueront dans des milieux quelque peu interlopes, prendront part à des somptueuses fêtes. Et parfois tomberont des nues.
"Ici, on laisse couler la vie. Elle est plus forte que nous."
Ces mots, lâchés en fin d'album dans un salon feutré, résument bien l'histoire de Nouchi et Jonsac, voire, à tout prendre, l'œuvre entière de Simenon. Souvent, dans les romans de l'écrivain belge, les décors et les personnages ont bien plus d'importance que l'intrigue. La fin n'en est pas vraiment une. Tout reste flou. Cela, Fromental l'a bien compris, lui qui relègue ses héros au rang de spectateurs. Et Mattiussi également, elle qui, loin des ambiances brumeuses généralement associées aux enquêtes de Maigret, s'empare avec volupté de la Turquie et de sa chaleur.
Le dessin surprend, au premier abord. On s'y perd bien vite. Entre un trait semble-t-il hésitant et des couleurs flamboyantes, l'immersion est pourtant totale. Mais le voyage doux-amer.