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Cela faisait un certain temps que je n'avais plus lu une œuvre d'Aude Picault que j'avais découvert à ses débuts. C'est toujours un plaisir pour moi de me relier à nouveau avec ses nouvelles créations. J'ai pu d'ailleurs observé au fil des années de notables améliorations.
En ce qui me concerne, la quarantaine a sans doute constitué mes plus belles années mais elles ont filées à la vitesse de la lumière. L'autrice Aude Picault va raconter les siennes dans son quotidien au titre de cette BD autobiographique. C'est toujours un témoignage assez intéressant.
Elle fait suite à une précédente œuvre s'intitulant « Moi je » que je n'avais pas pu découvrir et qui racontait déjà ses tribulations quotidiennes d'une jeune femme croquant la vie à pleine dent. Elle se décrivait comme râleuse et dragueuse, qui aime boire un coup, séduire les garçons et s'amuser. Tout ce que j'aimais auparavant !
Maintenant, c'est toujours instructif de savoir ce qui se passe 20 ans après. On va passer de la futilité à quelque chose de plus profond puisqu'elle va être confrontée à la fameuse crise existentielle des 40 ans à l'approche de la ménopause. Il y a toujours à travers cette œuvre autobiographique cette même transmission des sentiments qui me parlent.
On observera une nette amélioration de son trait qui reste toujours aussi efficace dans sa simplicité mais également dans son expressivité. La nouveauté provient sans doute de l'ajout de la colorisation et cela lui va plutôt bien.
Cela me fait quand même de la peine pour l'autrice qui semble s’accommoder d'une vie familiale qui ne lui ressemble pas entre toutes les tâches ménagères qui lui sont dévolus pendant que son mari semble prendre du bon temps en étant totalement détaché.
En effet, j'ai senti comme une névrose liée au poids des années et surtout un désenchantement par rapport aux évolutions de notre monde actuelle partagée par la peur de la guerre et du changement climatique. L'autrice fait par exemple remarquer à son conjoint qu'il utilise trop d'eau pour faire la vaisselle sans se rendre compte du gâchis.
Triste vie que de fouiller les corbeilles pour reprocher à ses collègues de bureau de jeter des mouchoirs en papier qui ne sont pas recyclables. Mais qui fait donc ça autour de vous ?! Oui, c'est bien le diktat de ce nouveau monde tourné vers l'écologie des gestes de vie au quotidien.
Au final, tout cela est bien désespérant ! C'est aux antipodes des débuts plutôt réjouissants et cela marque incontestablement.
En résumé, cela reste léger dans le traitement mais c'est captivant comme à chaque fois pour dénoncer les travers de la société actuelle et surtout de la vie de couple assez déséquilibrée entre les hommes et les femmes. Du bon travail de la part de l'autrice qui parvient à passer son message !