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J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'album tant il y a de personnages tous autant importants les uns que les autres. J'ai dû faire un petit flash-back dans les opus précédents!
C'est toujours aussi intense, diversifié. La force du scénario et du dessin tient dans tous ces personnages à la fois caricaturaux mais tellement réels avec leurs convictions, leurs faiblesses, leurs folies.
Et quelle histoire! Même la partie "surnaturelle", on y croit, on y est!
Vivement le 4ème et dernier tome!!!!
D'un côté, il y a cet homme au destin tragique pour s'être retrouvé avec son pays à combattre du côté des nazis puis, le pays ayant basculé dans le bloc de l'Est à la libération, à devenir instructeur chez ceux qu'il combattait avant et qui ne le lui pardonneront pas.
De l'autre côté il y a cette BD retraçant avec une vacuité extrême la vie de cet homme. Il n'y a pas de scénario, juste une suite de combats aériens.
C'est tellement vide que l'album se contente du "minimum syndical" des 46 planches.
C'est correctement dessiné, mais sans plus. Les couleurs sont archi saturées ce qui donne un "bling-bling" du plus mauvais genre. Seul le découpage est intéressant.
L'homme, lui-même, n'est guère attachant, son seul but dans la vie semblant être de descendre des rouges ou des américains. On a un peu de mal à le plaindre.
Tout ça donne un album lu en 1/2heure. Même pas un roman de gare. Rien. Juste un raté.
Un politicien véreux devancé dans les sondages pour l'élection au poste de sénateur recrute 2pieds nickelés pour enlever la bâtarde de son concurrent (tout aussi véreux que lui) placée dans un orphelinat et l'obliger à renoncer.
Mais ils sont aussi bêtes que généreux (je parle des pieds nickelés, pas des politicards sinon je n'aurais pas ajouté le deuxième qualificatif!), l'un ne jurant que par la bagarre et les fayots au lard et l'autre, n'étant intéressé que par draguer (maladroitement) la gente féminine. Le cadre est posé!
Evidemment, tout ne se passe pas comme prévu et ils libèrent plus qu'ils ne kidnappent d'ailleurs, non pas Une mais 6petites pensionnaires, toutes aussi attachantes que délurées.
C'est truculent, ça va de rebondissements improbables en situations impossibles.
C'est drôle, c'est caricatural (bravo le dessin!). Mais c'est aussi touchant, tant le regard de ces gamines sur la vie que la "tendresse" qui leur apportent nos deux acolytes.
Il y a bien quelques vulgarités "caca prout". Mais rien de grave et elles feront rire les petits et les grands. A lire de 7 à 107ans!
On ne s'ennuie à aucun moment, je me suis surpris à le lire d'une traite! C'est annoncé comme un Tome1, mais ça peut très bien passé pour une histoire complète.
Une belle réussite.
Cet album m'a transporté. Par sa poésie, par sa tendresse, mais aussi (surtout?...) par l'originalité de commencer par la fin au chapitre 20 et de remonter petit à petit le temps et les chapitres!
Attention, il ne s'agit pas d'un flash-back, de ces intros qui commencent aujourd'hui et ensuite on retourne dans le passé pour remonter gentiment jusqu'au présent, non!
On remonte toute l'histoire, et les liens se tissent, ce qu'on ne comprenait pas quelques pages avant s'éclaire.
L'auteur réalise ce tour de force de nous entrainer dans cette belle histoire sans jamais perdre le lecteur/la lectrice.
Magique!!!!
Il y avait tout pour une note de 5. Un polar rondement mené, un peu d'exotisme (d'érotisme?...) un découpage ciselé, des rebondissements, des grandes gueules, un dessin parfait de ce "Wild West" américain.
Et puis... IL Y A LA FIN... Ca a été quoi le problème? Y'avait plus d'encre? Plus de papier? Plus de budget? Le temps imparti était écoulé? C'est presque irrespectueux tellement c'est bâclé. Si j'étais moins poli, j'aurais utilisé des mots plus forts...
Je me suis régalé jusque la page 110 (beau travail) et puis ... le néant!!!!
Ah si, quand même! De la pub pour l'album précédent dont celui-ci est une sorte de prequel.
Oui, je mets 2 car c'est très décevant d'avoir été tenu en haleine pendant tout l'album pour en arriver à cette chute dans le vide. Dommage...
Obsédé et à la poursuite de celui qu'il considère comme le meurtrier-dépeceur, le détective a traversé l'Atlantique et en profite pour aider un autre détective Corse perdu dans une affaire de disparition.
Dans son périple, Ange Leca en perd son addiction à l'absinthe et c'est l'esprit beaucoup plus clair qu'il aborde ces deux affaires en parallèle. Du coup, le scénario est beaucoup moins fouilli.
Le personnage prend de la profondeur, l'histoire est intéressante et les personnages secondaires bien développés. Le dessin, superbe, restitue à merveille l'atmosphère de ce New York du début du 20ème siècle.
Après un premier album poussif, une suite agréable qui m'a tenu en haleine! Vivement le prochain album.
J'ai été déçu par cette lecture., contrairement au tome 1 qui m'avait époustouflé.
Je pense que ma principale difficulté c'est que l'auteur reprend pratiquement là où c'en était du premier opus, sans nous laisser le temps d'e l'accompagner dans sa rêverie. Il aurait sans doute fallu une graduation pour permettre d'entrée dans l'ambiance. Alors j'ai été beaucoup perdu au début.
Et puis les personnages sont moins envoutants, le chien bleu peu présent. Bref, les ressorts de l'album précédent ne sont pas présents et je n'irai pas jusque dire que je me suis ennuyé lors de la lecture, mais il a manqué un supplément d'âme pour que je me sente transporté comme ça a été le cas pour le Tome1.
Le dessin, magnfique il faut quand même le dire, ne suffit pas pour donner envie de plonger dans l'histoire.
La fin est surprenante, je n'ai pas compris grand-chose. J'ai lu "série en 2tomes", mais aussi "en 3tomes". Une suite est-elle prévue? Si telle sera le cas, pas sûr que ce sera avec moi.
A lire ces avis enthousiastes, ce serait moi qui n'aurais rien compris?
Car: Bofff.... Voilà, résumé, ce que je pense de cet album!
On comprend vite que la guéguerre entre la perfide Albion et les mangeurs de grenouilles ne sert que de support pour parler de l'universalité de la bêtise humaine entre ignorance et racisme primaire (ou primate? Humour...).
L'histoire n'est pas particulièrement emballante. Pas de personnage principal. Si, théoriquement ce singe, mais finalement on le voit peu, son histoire n'est pas racontée. Les autres protagonistes sont également peu développés.
A part se dire qu'il faut être c*n pour réagir ainsi face à la différence, mais ça on le sait globalement déjà, pas grand-chose à se mettre sous la dent ou dans le cerveau.
Le dessin, je n'ai pas accroché. Trop caricatural, trop brouillon.
Après... C'est vous qui voyez...
Le jeune Ange Leca a quitté la Corse où il a laissé son amoureuse dont la famille a refusé leur union (de vieilles histoires entre familles corses, comme dans les romans!).
On le retrouve à Paris, journaliste désoeuvré et addict à l'absinthe ; il a rarement les idées très claires!
Ca ne l'aide pas beaucoup pour investiguer sur un crime abject, surtout vu le peu d'énergie que lui laisse son épuisante maitresse lorsqu'il refait surface.
Le dessin est agréable, même si parfois je le trouve un peu trop en "filigrane", le trait est léger, mais précis.
Le scénario est sans grandes surprises mais bien ficelé. Ca se lit avec plaisir, même si l'énigme est un peu tirée par les cheveux.
La fin surprend, sans doute une ouverture sur la suite.
Pour l'instant, juste un polar, un roman de gare, correct. Mais peut-être une série en devenir maintenant que le personnage est campé.
A suivre... (ou pas...)
En Afrique de l'ouest, la vie d'une bourgade ancestrale de pécheurs qui part à la dérive (et chavire) avec l'arrivé d'une usine polluante et dévoreuse des ressources locales.
Le dessin est superbe. On peut même dire magnifique! Il restitue bien l'atmosphère.
Ce qui coince, c'est le scénario qui est très banal et qui, lui, m'a laissé de marbre. Le méchant monde capitaliste s'en prend aux gentils locaux au nom de la Sainte Croissance et du Dieu Bénéfices.
Et on y ajoute, histoire de renforcer le côté pathétique, la pauvre gamine asthmatique malade des fumées rejetée par l'usine et dont les parents triment pour pouvoir lui payer ses médicaments. Sans oublier le grand méchant frère qui s'est rangé du côté des pollueurs. Quels clichés....
Bien sûr que le sujet est grave et important. Et que ces abus doivent être dénoncés. Mais cet album, au moins dans sa première partie, n'apporte rien de novateur. Alors à quoi sert-il?
La seconde partie est captivante, s'attachant plus aux femmes et hommes qui vivent là-bas et aux choix souvent douloureux qu'elles ou qu'ils ont à faire.
Intéressant, mais ça arrive trop tard pour moi dans la lecture et je m'étais déjà refermé comme une huitre! Dommage.
Un bon publi-reportage cependant.
J'ai été autant déçu par cet album que j'étais impatient de sa sortie, tellement le Tome 1 m'avait transporté.
Le dessin et la colorisation sont toujours aussi magnifiques, mais ce qui m'a perdu, c'est le scénario.
Arrivé à la moitié de l'album (90pages, la moitié...!), j'ai même relu le premier opus tellement j'étais perdu, pensant avoir raté quelque chose. Mais Non!
J'ai compris finalement qu'on n'est pas vraiment dans un polar (du coup, est-ce que ça a sa place dans la collection "Aire Noire"? ...), mais plutôt dans une description, une critique, de l'Espagne sous la dictature de Franco ave ses profiteurs/profiteuses et ses laissé.e.s pour compte. Et le tout abordé, cette fois, sous l'angle de la censure dans le cinéma, la partie polar ne servant que cette finalité.
Ca pourrait être intéressant, mais c'est long, long. Le dessin ne suffit pas à captiver. Il y a trop d'histoires, trop "d'histoires dans l'histoire", trop de protagonistes, trop d'époques mélangées, trop de combats abordés. Pêle-mêle : la liberté d'expression bafouée, les minorités invisibles, la prostitution, l'homosexualité, la place d'un clergé pas toujours bienveillant, etc..., etc... C'en est trop.
Je me suis perdu, la traque au tueur en série est inexistante. Il sert de fil rouge presque invisible entre les 2 tomes, mais on n'avance pas dans l'enquête qui passe totalement en arrière-arrière-plan.
Il y a trop de mélanges, il faudrait prendre des notes.
Pas sûr que même l'IA pourrait faire une synthèse d'un tel album fouillis!
L'autrice sait où elle va, je n'en doute pas, mais elle n'arrive pas à nous y emmener car elle ne propose pas de ligne directrice, ça part dans tous les sens.
Une BD peut faire réfléchir, proposer des sujets pas forcément "gentils". Mais il faut que ça reste quand même un moment de détente, une lecture agréable. Pas une recherche de résolution d'équation différentielle du 3ème ordre!!!!
La fin m'a laissé de marbre. A la fois elle tombe comme un cheveux sur la soupe et également c'était ce à quoi on s'attendait.
Je sors de cette lecture non seulement déçu, mais également mal à l'aise d'avoir le sentiment d'être passé à côté de quelque chose que je n'ai pas compris.
Ce n'est quand même pas le but quand on achète (cher!) une BD !
Chassé d'Angleterre suite à la perte d'une bataille pour le trône, un chevalier s'exile au Groenland ou il ne trouve que désolation et luttes entre ethnies rivales.
Il vient en aide aux "chrétiens", se rend petit petit indispensable, puis à force de stratagèmes tous plus véreux les uns que les autres s'assoit enfin sur un trône. En attendant, c'est son rêve, de reconquérir la couronne d'Angleterre.
Le pitch est intéressant, mais la réalisation est ratée. Les dialogues sont empoulés, l'histoire longue à démarrer.
Ca se lit, ce n'est pas un mauvais album. Mais rien d'exceptionnel.
Même si le dessin est magnifique, l'histoire est une suite de clichés avec même la cavalerie qui arrive juste à temps.
Très moyen malgré le dessin
Je "déterre" cet album assez ancien que je viens de relire.
Je suis surpris par la moyenne des avis. Peut-être que "à l'époque" (16ans depuis la parution) ce style loufoque et déjanté (je reprends les mots de @jjezfm, parfaitement adaptés) ce style, donc, n'était pas trop de mise.
Jean-Mathurin Chapelet vient de décéder dans un hospice et le jeune médecin qui entre dans sa chambre, interdite lors de son vivant à toute personne, découvre l'histoire de sa vie écrite sur les murs défraîchis. Et c'est cette histoire (romancée) que nous raconte cet album.
Deux histoires d'amour se vivent en parallèle: l'idolâtrie de Jacques et de son frère Jean pour Jean-Jacques Rousseau et l'amour impossible entre ce médecin et une jeune nonne de l'hospice.
C'est léger mais profond par moment dans la réflexion, on ne s'ennuie à aucun moment dans la lecture. C'est aussi parfaitement dessiné et découpé.
Un très-très bon album à lire si vous le trouvez encore!
Superbe album, mélange de thriller psychologique et de conte de fées! Tout est envoutant : le dessin, les rebondissements, cette famille étrange.
Un régal.
Cet avis porte sur les 2tomes que j'ai lus à la suite. Il me semble possible de faire un petit break entre les deux pour digérer les 155pages du premier avant d'ingurgiter les 200 du second, on re-rentre vite dans l'ambiance.
Magnifique, c'est le mot qui me vient pour parler de ce diptyque! Le dessin, superbe, sert admirablement le scénario. A moins que ce soit l'inverse! Les deux sont tellement en osmose.
Il y a de l'humour, de la réflexion, de la détresse, de la psychologie, de la tendresse, de la violence aussi. Et, malgré tous ces éléments parfois antinomiques, tout est fluide!
Et puis il y a, parsemées ici où là, des références à la BD Belge.
Même si l'ensemble fait 350pages, excusez du peu (!!!), il se lit facilement avec toujours en arrière-plan un peu de rêverie dans laquelle nous attire les auteurs. Car c'est aussi un album qui aide à penser, à s'évader.
L'histoire revisitée du Marsupilami. Mais tellement bien revisitée!
Indispensable.
D'entrée de jeu, la couverture racoleuse me semble ridicule: pas un bon point...
Mais comme j'ai déjà les 3 premiers tomes, je tente le coup et j'achète celui-là.
Finalement, il est du même niveau que les précédents: Un dessin qu'on sent très documenté. Juste je regrette que les visages soient figés, peu expressifs.
Et un scénario qui reste abracadabrantesque.
En conclusion: Juste un roman de gare, rien de plus. Surtout qu'à nouveau, ce second tome du diptyque ne conclut rien. La suite est à venir. C'est comme dans Dallas!
Si, des fois, le prochain tome annonce la fin de la série, j'achèterai peut-être, j'aime bien aller au bout des séries que j'ai commencées. Sinon, ça sera sans moi.
J'ai aimé le dessin, beaucoup +détaillé et précis qu'il peut le laisser penser au premier abord. J'ai aimé le découpage net, au scalpel. Et enfin, j'ai aimé l'originalité de l'histoire.
Alors pourquoi seulement une note de 3? Parce que c'est trop long, beaucoup trop long! Les auteurs multiplient les personnages, peut-être pour semer des pistes de criminel.lle.s possibles, n'oublions pas que c'est une enquête policière. Mais on n'y croit pas un moment et ça alourdit le scénario et rend la lecture moins fluide.
Le scénariste explique s'être , entre autres, inspiré d'une expédition menée par son grand-père sur l'île de Pâques. Il aura peut-être voulu lui rendre hommage en intégrant des annecdotes, des personnages, des éléments de culture locale.
Ca donne ce super boulot avec ses 164pages. Mais peut-être aurait-il fallu se limiter à beaucoup moins pour retrouver de la fluidité dans l'histoire et +de plaisir de lecture.
Album agréable à lire avec un dessin léché. Mais j'ai trouvé le scénario "correct mais sans plus".
Ca commence à tourner en rond, il serait peut-être temps que cette (bonne) série s'arrête...
Comment passer d'une enfant muette et calme, à une femme engagée, militante, psychiatre de renom?
En étant reconnue comme surdouée, d'abord, puis en re-parlant car, non, elle n'était pas muette, elle avait décidé de ne plus parler suite à un traumatisme vécu.
La vie de Soà s'étale alors dans toutes les pages de ce merveilleux album qui, même s'il c'est rarement gai, nous donne une leçon de vie et de résilience.
Oui, il y a des raccourcis, des pans de sa vie qui ne sont pas décrits. Mais l'auteur réussit à nous faire trouver cela normal tant tout le reste de beau, adouci par l'optimisme omni présent de son amie trisomique, Bernadette.
Une belle histoire!
Tout est parfait, que ce soit le dessin, le découpage, la couleur et, bien sûr, le scénario,
C'est passionnant même si on ne s'intéresse pas particulièrement à l'histoire de De Gaule ou à celle de ses gorilles. Ca peut se lire tout simplement comme un bon polard.
C'est dur par moment parce qu'on n'est pas avec des tendres. Cependant : Un régal!
Très déçu par cet album.
On passe les 16 premières pages à préciser le contexte historique sous forme de dialogues entre protagonistes qu'on a du mal à reconnaître.
Et après? ... Bah... Ils meurent tous.
Et après? ... Bah ... C'est terminé :/
La tentative de mettre un peu de dramaturgie avec la première et le deux dernières pages est un pétard mouillé.
La post face est intéressante mais ne suffit pas à combler la vacuité de cet album.
Née dans la rue où elle rapine, Glannes est prise sous l'aile de l'utopiste Jean-Baptiste GODIN (des poêles Godin!) et passe son enfance/adolescence sous sa protection à Guise (Picardie).
Adulte, elle retourne à Paris où elle mène une vie borderline (en ouvrant un bordel et accueillant divers truands) et s'inspire de la bonté de son mentor en étant aux petits soins pour ses pensionnaires.
Mais ça ne plait pas à tout le monde et les ennuis commencent...
Le nôtre aussi, d'ennui, car on a du mal à se situer dans l'histoire. Beaucoup de personnages sont présentés un peu comme s'il se préparait une saga, sauf que l'ensemble est annoncé en 2tomes.
Il y a du rebondissement, de l'action, mais sans qu'on comprenne trop pourquoi. Le dessin et le découpage sont plaisants mais peinent à couvrir un scénario compliqué.
De bons côtés, mais pas un coup de coeur.
Au Royaume de Versatile, le degré de noblesse ne dépend de votre rang de naissance, mais du nombre de deniers que vous possédez.
Ainsi, en fonction de comment se font et se défont les richesses et il est facile de passer de "rien" à "noble" rapidement. Et... inversement!
Célimène l'a bien compris et est fortement décidée à gravir tous les échelons qui la séparent de son rang de chiffonnière à celui de ... Reine, rien que ça!!!
Le pitch est sympathique, on se prend au jeu, la lecture défile, le temps passe vite et ... Célimène gravit les échelons à marche forcée.
Mais au bout d'un moment j'ai commencé à me lasser de ces répétitions, des coups bas qu'elle porte, se montrant de plus en plus égoïste et possédée par sa quête. La gentille Cendrillon se met à prendre des airs et des manières de vile sorcière!
Elle devient de moins en moins sympathique et ne donne plus très envie de la suivre.
Et puis, il y a la fin où j'ai eu le sentiment que le scénario s'essoufflait. Je n'ai d'ailleurs pas compris grand-chose aux 25dernières pages!
De belles trouvailles cependant dans cet album. Comme cette "montre gousset" qui pointe les niveaux atteints, ou cette bourse omniprésente qui symbolise son ascension sociale.
Je suis content de l'avoir lu, je le conseillerai sans soucis, mais n'en fait cependant pas un "Must".
Même si je ne mets que la note de 3, il faut le prendre au sens propre : "Bon album".
Le dessin est toujours aussi superbe.
J'ai cependant été un peu perdu par le scénario, le nombre de protagonistes, les intrigues, sans arriver à savoir qui sont les bons et qui sont les mauvais, si tant est qu'il puisse être possible de faire la différence dans ce panier de crabe qu'est cette République de Ciudalia!
Surtout 3ans après le précédent opus!
Une bonne série d'action avec un côté un peu fantastique (qui m'a laissé perplexe). A lire.
Je suis généralement déçu par les albums de fin. Mais là, Wahoou! Quelle maestria.
C'est très différent des autres albums et je comprends que ça puisse perturber. Mais justement, j'ai apprécié le changement de ton, de logique dans ce dernier opus au dessin toujours aussi captivant.
J'avais peur de ne rien comprendre à l'histoire sans avoir relu le tome1 mais comme il ne m'avait pas emballé +que ça et que c'est un grand pavé, je me suis contenté de relire les avis sur ce premier opus + le pitch en 4ème de couv du second et ça a suffi pour ne pas être trop perdu.
L'enquête policière est intéressante, la montée du mouvement nazi passe en second plan même si elle a des ramifications dans l'enquête. Certains officiers pourraient presque passer pour sympathoche, ça m'a surpris.
Ca reste un peu long avec des digressions pas toujours utiles.
Je l'ai lu. Que l'éditeur se rassure, je lirai le 3ème pour terminer la collection. Mais... bon...
Fan "des Charles", j'ai hésité avant d'acheter cet album car j'ai trouvé les premières planches particulièrement gauches alors que la qualité du dessin est leur marque de fabrique!
Egalement j'ai été décontenancé par l'histoire puisque +les pages avançaient, moins je voyais comment, ni surtout quand, ce jeune lieutenant allait retrouver l'homme qu'il recherchait.
Et puis petit à petit ça s'est mis en place dans ma tête! J'ai compris que l'histoire allait s'inscrire dans le concept du "L'important n'est pas la destination, mais le voyage" et que le livre n'allait pas nous raconter l'histoire ce cette rencontre mais le chemin presque initiatique suivi par ce jeune officier.
Un chemin peuplé de difficultés, de douleurs, l'album est parfois dur. Mais, comme toujours avec "les Charles", raconté avec respect pour l'humain et presque un peu de poésie. Le tout porté par un dessin magique (passé les fameuses premières planches!).
Je suis entré dans cet album avec le frein, j'en suis sorti conquis!!!
J'ai moins apprécié cet album que le premier.
D'abord car il n'y a aucun rappel du précédent opus et il m'a fallu un moment pour me remettre dedans.
Ensuite car le dessin caricatural dessert (contrairement au 1er tome), l'histoire avec des personnages (y compris De Gaulle) qu'on verrait plutôt dans des albums des Pieds Nickelés.
Enfin, car l'histoire est livrée brute et, à moins de bien la connaître, on s'y perd dans les protagonistes.
La fin rattrape cependant le tout.
En conclusion (vu de moi!), un diptyque intéressant mais pas indispensable.
Dans la continuité du premier tome, une belle histoire bien racontée et parfaitement mise en dessin.
Les auteurs y ajoutent même du fantastique à la Jules Vernes ou à la Blake et Mortimer!
Un régal!
Il arrive que les boutiques de sites touristiques proposent des BD sur l'endroit. C'est parfois simplement gentillet...
Rien de tout ça dans cette histoire de la découverte du gouffre de Padirac par un jeune aventurier qui posera les bases (avec ses compagnons d'aventure, tout de même!) de la spéléologie moderne.
C'est une vraie BD avec un scénario solide, des personnages secondaires, du suspens et un dessin précis. Les auteurs sont des pros et ça se sent bien dans l'album.
Ca a été un plaisir de lecture, n'hésitez pas!
Un duo de choc aux commandes. Un dessin léché qui se fixe à vos rétines.
Mais, loin des autres avis dithyrambiques, une histoire à laquelle je n'ai rien compris!!!! Nury sait sans doute où il souhaite nous amener, mais encore faudrait-il qu'il ne nous perde pas en route:/
Quant au titre et, dans une moindre mesure, à la couverture, je n'ai pas non plus compris le lien avec l'histoire!
Première fois que je suis déçu par ce binôme et plus particulièrement par le scénariste. Je prendrai le temps de largement feuilleter le prochain tome à sa sortie avant de l'acheter ... ou pas (ce qui, pour l'instant, semble l'option la plus probable).
L'histoire est intéressante et on se prend à frissonner lorsqu'apparait un spectre!
Le dessin est magnifique et relève un scénario quand même un peu fragile car aucun indice n'est donné, on ne peux que se laisser porter par le détective.
Un bon moment de lecture!
J'ai été complètement perdu dans ce second opus qui me laisse le goût amer de n'avoir rien compris. Mais y a t'il quelque chose à comprendre? Plus que déroutant: Ennuyeux!
Cet avis porte sur les deux tomes que j'ai lu de manière assez rapprochée, ce qui est possible puisque maintenant les deux sont sortis.
J'ai avant tout apprécié que, même si le personnage a réellement existé, l'adaptation en BD est parfaite avec juste ce qu'il faut de détails et de personnages secondaires pour qu'on puisse suivre l'histoire sans s'y perdre, ce qui est souvent le cas dans les biographies.
Le sujet est lourd (Au début du 19ème siècle, la recherche d'indépendance de l'Ukraine convoitée d'un côté par les allemands, de l'autre par la nouvelle république communiste russe) avec parfois des scènes dures. Mais il est traité avec délicatesse et parfois de la légèreté ce qui fait qu'on ne tombe pas dans la déprime en lisant ces deux albums.
Le dessin et le découpage sont agréables.
Et bien sûr, on ne peut s'empêcher de penser à ce que vit aujourd'hui ce pays. Bis Repetita...
Une belle découverte!
J'avais bien aimé le premier album, mais j'ai trouvé celui-ci très quelconque.
Le scénario est faiblard. Le fait que le détective réunisse ses amis pour leur raconter, une fois résolue, l'histoire retire une partie du suspense. Ces invités sont sensés, par leurs questions/étonnements faire le lien entre les différents moments de l'histoire, mais sincèrement ça tombe complètement à plat et les transitions font +nunuche qu'autre chose.
Même s'il y a une histoire principale, deux enquêtes annexes la rejoignent. On passe parfois du coq à l'âne, le lecteur (moi!) faisant des retours en arrière pour voir si je n'avais pas oublié quelque chose. Mais Non!
Tout est résolu de manière un peu alambiquée tout d'un coup rapidement car on approche de la fin. Décevant.
Le dessin est détaillé, convainquant, mais je trouve que le détective est parfois étonnamment croqué, passant d'une personne assez frêle, élancée, à un bonhomme avec un peu d'embonpoint selon les planches! Surprenant.
Bref, pas du grand Corbeyran au scénario et le dessin ne sauve pas l'histoire.
Il n'y a pas d'étoile sur mon avis? Non, je n'ai pas oublié, j'ai juste mis zéro!
Succession de débilités avec un fil conducteur très, mais alors très-très mince.
Le délire part dans tous les sens mais ne fait pas du "Il faut flinguer Ramirez" qui veut.
Les vingt premières pages on les passe dans la fange du "héro"? Passionnant :/
Arrivé péniblement page60, j'ai du mal à suivre et je regarde combien l'album fait de pages : 134! Ca va être long, je me dis. Et ça l'a été...
Page 104, j'ai hâââââte que ça se termine et c'est là que je tombe sur la réplique qui tue:
- "C'est quoi [comme confiture]? Framboise?
- "Fraise"
Pétard! Ca c'est du dialogue ://
Même la fin/la chute est d'un pathétique...
Mince. Et dire que j'ai payé 20balles pour ça????!!!!
RIP, des mêmes auteurs, a été un bonheur. Là, ça a été un calvaire.
Et bien, pour moi, la magie n'a pas opéré!
Le dessin reste agréable (même si quand même des disproportions dans certaines planches) mais c'est côté scénario que je n'ai pas été conquis.
On quitte totalement l'univers du "Pillar to post", ce claque de luxe, pour rentrer dans un monde qui me fait penser à celui du "Scorpion" avec la quête, les batailles, auquel on a rajouté du vaudeville qui, par moments, frise le ridicule.
Bref, plus question des filles et des marins perdus qui ont fait la qualité des premiers albums. L'histoire se recentre sur deux d'entre eux. Et c'est dommage.
La fin laisse augurer d'une suite. Mouai....
"Divine de Paris" est le magasin de lingerie fine très haut de gamme de référence. A Paris, bien sûr!
Dans cet album, les auteurs nous racontent la vie des différentes personnes qui y "vivent", soit parce qu'elles y travaillent, soit qu'elles y habitent, Oui, comme ces mannequins habillées de superbes dentelles.
Le dessin est magnifique.
La couverture donne le ton par la finesse du trait, le détail. Et aussi par son volume car elle est pressée et on se surprend à courir du bout du doigt le long des froufrous!
Et le scénario? Il est tout autant magique, réussissant à nous intéresser à tous ces personnes sans jamais s'y perdre, tout en suivant la trame de l'histoire : La crevette (à ne pas prendre au sens premier du mot!). C'est tendre, intense, à la fois léger comme la dentelle mais dense comme les sujets de société abordés (le respect de l'autre malgré ses différences, par exemple) sur fond de jeunesse qui s'émancipe au son du Rock 'n' Roll.
Le tout complété d'une belle histoire d'amour et de tolérance.
Mayonnaise sur la crevette (ça change de "Cerise sur le gâteau"!), le narratif avec, en voix off, cette mannequin de bois qui nous raconte la vie qu'elle aimerait vivre si elle était ... humaine. J'ai adoré!
Une merveille, un enchantement. Se lit d'une traite! Foncez!!!
Monsieur Pessoa, poète, pourrait aussi s'appeler "Monsieur Personne" tellement il traverse la vie en essayant de faire, extérieurement, le moins de bruit possible.
Mais intérieurement, elle est riche de multiples auteurs, sa vie! Par contre, elle est surtout derrière lui du fait de ses excès d'alcool et de cigarette et un pigiste du journal local est chargé de préparer sa nécrologie et sert de fil conducteur pour mieux comprendre qui est ce "Monsieur Intranquille".
C'est beau, poétique, bien dessiné (même si le découpage st un peu trop classique et répétitif) et avec un côté polard qu'on ne soupçonnerait pas.
Superbe BD!
On n'est pas sur une BD classique, mais plutôt sur une véritable enquête policière dont il faut saluer le travail.
Cependant, j'ai eu un peu de mal à accrocher entre l'alternance de séquences dessinées et de textes. C'est déroutant et parfois (inutilement?) long.
Bien sûr, on ne peut souhaiter à personne ce qui est arrivé à cette femme. Mais d'un autre côté l'image qui se dessine d'elle, une bimbo écervelée qui vit au jour le jour et ne se projette pas, n'en fait pas une héroïne attachante pour qui on peut avoir de l'empathie. Ca limite l'intérêt de la lecture.
Le dessin propose de très belles descriptions des villes mythiques de l'Amérique des années 40. Par contre j'ai moins aimé comment les personnages sont croqués, colorisés. C'est figé, un peu "style pompier".
La postface développant tous les suspects possibles est fastidieuse. J'ai abandonné en cours de route!
Il reste qu'après la (longue) lecture, on finit par s'attacher un peu à l'histoire. Donc un avis assez contrasté.
En conclusion: A bien feuilleter avant d'acheter!
Jusqu'à présent cette série m'allait bien. Un bon polar à lire sans trop réfléchir et deux personnages aussi sympathoches qu'antagonistes!
Grosse déception pour cet album, même si les retrouvailles avec l'une des protagonistes du Tome deux est une trame intéressante.
J'ai trouvé l'histoire assez plate. Après la découverte, dans les opus précédents, de ces deux iconoclastes, rien ne vient développer l'histoire et/ou leur relation. Ca devient un peu cousu de fil blanc avec rien de bien neuf. Ca ne rebondit pas, le ressort serait cassé?
J'ai bien aimé les 3premiers tomes, mais je pense que je vais en rester là de cette série, enfin... s'il y a une suite car l'édition de ce 4ème opus commence à dater!
Cet avis porte sur les deux tomes que j'ai lu à la suite. Et il vaut mieux car l'intrigue est compliquée et les personnages multiples.
Je mets une note de 3 qui est une moyenne car si j'ai adoré le tome1 (qui mérite 4), j'ai été déçu par le tome 2 (qui ne mérite que 2).
Dans le tome 1, l'intrigue est rondement menée et on prend le temps de découvrir les différents personnages. Le dessin et le découpage sont surprenants mais on s'y fait. Et, même si au départ ce n'est pas mon style (le côté fantastique), l'intrigue nous tient en haleine. J'ai adoré!
Le tome 2 est + brouillon. On se perd et la magie opère beaucoup moins bien.
La fin n'est pas vraiment une fin (mais pouvait-il en être autrement vue la thématique?) et laisse une porte ouverte vers une suite, ce qui m'a assez déçu moi qui pensait lire une histoire complète en deux tomes.
Cet avis porte sur les deux tomes que j'ai lu à la suite.
Je vous le conseille d'ailleurs (maintenant que les 2 sont sortis!) car dans le tome 2 il n'y a pas de rappel des personnages. Et pourtant ils sont nombreux!
C'est frais, c'est bien scénarisé, bien dessiné. Les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres (sauf un, voire deux, vous comprendrez pourquoi en lisant ce diptyque!). L'histoire est porteuse de valeurs, tout comme l'héroïne Rosa.
Un moment d'originalité et de fraicheur. Merci!!!
Melvin, le héro, n'a qu'une douzaine d'année et pourrait s'appeler "Louis la guigne" (si ça parle à certains!) tellement sa vie n'est faite que de galères.
Orphelin recueilli par ses oncles bucherons alcooliques, il voit son premier amour assassinée presque sous ses yeux et se jure de la venger. Mais pour cela il faudrait que la vie le laisse un peu tranquille ce qui sera loin d'être le cas tout au long de ses pérégrinations et fuites!
Très bon western avec tous les codes du genre (les mineurs/chercheurs d'or bagarreurs, la poule de luxe et son joueur de poker, les méchants tueurs, le chasseur en quête de peaux, etc...), bref une histoire assez classique mais rondement menée et superbement dessinée.
A recommander!
A noter que le titre peut être trompeur car on y parle pas du tout (ou si peu) de Wild Bill. Mais on s'est fiche totalement!
Si, comme dans les autres avis déjà postés, je loue la qualité du dessin, je suis beaucoup moins dithyrambique sur le scénario.
Il y a des blancs où l'on passe du coq à l'âne (plusieurs fois je me suis dit "Tiens, j'ai sauté une page?!" En fait, Non!) et les personnages sont déroutants, à l'instar de ce Marsupilami tantôt tendre, tantôt violent. Avec une fin sans queue (enfin... si on peut dire ça avec un Marsupilami... humour) ni tête.
L'avantage, c'est qu'effectivement c'est lisible à différents niveaux et on peut le dévorer de 7 à 77ans (voire +!!!).
Années 70 aux USA. 6 enfants affirment que leur monitrice de centre de loisirs leur impose de côtoyer des démons qui leur font subir les pires sévices lors de cultes sataniques.
Dans ce comté conservateur, c'est du pain béni pour les conspirationnistes et les gamins les convainquent (psychiatres, juges, etc... en tête) que tout est vrai malgré les aberrations décrites. La monitrice se suicide. Fin de l'histoire.
20ans après, 3 d'entre eux sont morts (assassinats ou accident douteux) et un agent du FBI passionné par cette histoire vient tenter de protéger l'une des gamines qui, devenue adulte et hantée par ces souvenirs, vit une vie border line.
Evidemment, ça ne va pas se passer facilement...
Voilà pour l'idée. C'est accrocheur!
Mais si le dessin est toujours sympa, là où ça coince c'est le scénario qui est assez farfelu et traite de manière superficielle cette deuxième histoire de protection et ses rebondissements.
Ca se lit bien, les flash back sont facilement identifiables, on n'est pas perdu. Mais ce n'est pas très fouillé.
A noter que les dessins ne sont pas gore.
Un Comics, bon roman de gare. Pas une perte de temps ni d'argent, mais rien d'exceptionnel. Les auteurs ont fait bien mieux!
Avant tout, une mention spéciale pour le résumé du tome 1 en début d'album. C'est une tradition qui s'est perdue, ça fait du bien!
C'est d'autant +bienvenu qu'on y cite 16protagonistes, dont 12importants qui sont dessinés pour rappel. Rien que ça!
Les dessins sont toujours aussi superbes et j'ai trouvé que, par rapport au premier opus, le scénario était +clair, les ambitions se dévoilent, les caractères s'affermissent.
S'il n'y avait pas cette chappe qui pèse sur la série (6tomes!!!! Encore 4ans pour arriver à la fin. Grrrr....) ce ne serait que du bonheur.
Un deuxième tome à la hauteur du premier et même peut-être encore meilleur!
Les personnalités s'affinent, se dévoilent, voire déroutent! C'est prenant de bout en bout avec un dessin qui restitue bien les atmosphères et les émotions des personnages.
Fabuleux!
J'avais fait le choix de me limiter aux albums originels d'Hugo Pratt.
Et puis on m'a offert cet album qui est donc le premier que je lis du duo Diaz Canalès / Pellejero.
C'est peut-être un a priori mais j'ai trouvé le scénario bien moins fluide, parfois hésitant, parfois me perdant que les productions de Pratt. Tout comme le dessin qui est un ersatz de ce qu'il faisait.
Ca se lit, c'est correct, mais ce n'est qu'une pâle imitation de Corto Maltese.
A force d'être bafouées, moquées, humiliées, les "femmes du Louvres", toutes ces nues féminines qu'il s'agisse de peintures ou de sculptures, décident de réagir pour faire changer le regard porté sur elles.
C'est magnifiquement décrit, joué. Tout en finesse, jamais dans la facilité de la caricature.
Le dessin est surprenant, ce n'est pas ma tasse de thé au départ, mais on s'y habitue et finalement il n'est pas aussi "simple" que ça.
Une merveille!!!
Petite BD sympa sur fond historique assez triste: l'histoire d'un homme, as de l'aviation hongroise durant la seconde guerre mondiale, devenu paria après guerre car le pays s'est tourné vers le communisme qu'il combattait à cette époque.
Le mode de narration n'a rien d'original, les scènes d'avion sont plutôt réussies. Mais pour le reste dont les visages, c'est très figé avec une colorisation un peu pompier.
Se lit vite et bien. Une bonne "BD de gare". Rien d'exceptionnel, mais un moment de lecture agréable, sans fausse note.
Guerre civile américaine.
Les doutes (et sans doute ensuite le stress post-traumatique) d'un jeune adolescent engagé qui va au front pour la première fois, n'étant que de la chair à canons comme l'a décidé leur général dans l'une des batailles les plus sanglantes de la guerre de sécession.
Ça pourrait être intéressant, mais c'est là où ça commence à dérailler.
D'abord, il y a les gris du Sud et les bleus du Nord. Sauf que l'album est tout en couleurs gris-bleu et par moment c'est difficile de s'y retrouver.
Ensuite, il y a la "psychologie" d'Henry Fleming. Tantôt déserteur, tantôt Rambo et le passage de l'un à l'autre se fait sans qu'on y comprenne quoi que ce soit.
Également, il y a des éléments dont on ne comprend pas pourquoi on en parle car, s'ils ont l'air important, ils ne sont pas repris par la suite.
Enfin, il y a une fin pas très compréhensible qui m'a perdu.
Bref, un album un peu brouillon, avec une colorisation dont on se lasse. Pas un mauvais album, mais peu vraiment mieux faire comme nous y a habitué cette collection "Aire libre".
J'ai autant dévoré le premier tome que j'ai vomi le second tellement c'est gore avec ces scènes de crimes à n'en plus finir.
Certes le fait divers historique dont est tiré l'album n'est pas reluisant mais était-il nécessaire d'aller si loin dans la manière d'exprimer la violence? Et de rajouter du mélo, inutile vu de moi, à la fin?
A éviter pour les personnes (trop) sensibles. Je dois en faire partie...
J'ai eu du mal avec cette BD! Je ne suis pas vraiment entré dans l'histoire, tant ça me semble décalé par rapport aux images que l'on peut se faire de l'homosexualité, de la guerre et de ses officiers obtus. Autant de sujets qu'approchent les auteurs mais qui m'ont perdu car c'était trop.
La relation entre le G.I. farfelu et cet officier psychiatre, rigide mais dévoué à ses patients, me semble peu crédible, tout comme la manière dont ce dernier fait son coming-out.
Je me doute qu'il y a eu de la souffrance à cette époque chez les gays de se trouver ostracisés, mais pas sûr que cet album, avec ses défauts, serve bien cette cause.
Pour moi, c'est plutôt boff.... contrairement à de nombreux autres avis.
Autant j'avais trouvé original le premier tome, autant celui-ci fait réchauffé avec ce personnage qui joue de ses intriques (toujours le même ressort) pour arriver à des fins pas tellement avouables.
La multiplicité des personnes et les allers-retours permanents de ces "lettre de .... à .... " rendent l'ensemble longuet et difficile à suivre.
Bref, pas un mauvais moment de lecture, mais globalement je n'ai pas aimé plus que ça et surtout beaucoup moins que le premier opus.
Je ne vais pas refaire le pitch, déjà tellement bien décrit dans les autres avis.
J'ai été hypnotisé par cet album, n'arrivant pas à en sortir tellement il est prenant entre le côté polar et empreinte psychologique sur le narrateur.
Les dessins sont superbes. Le découpage millimétré.
Fa-bu-leux!!!
Déjà, dire aux personnes qui ne connaitraient pas cette collection et qui hésiteraient à acheter directement ce 4ème album, que, pour de vrai, il s'agit d'albums totalement indépendants qui peuvent de lire dans le sens que l'on souhaite et même sans forcément tout lire.
En effet, si le cadre global c'est "la conquête de l'Ouest", chaque album est sur une thématique spécifique avec des protagonistes différents.
J'ai tout particulièrement aimé cet opus aux scénettes variées et à chaque fois parfaitement dessinées. Il y a d'ailleurs une continuité dans le dessin qu'on ne trouve pas forcément dans les albums précédents du fait des nombreux intervenants.
Le fil rouge me semble ténu, mais ça ne gène pas à la compréhension de l'ensemble.
Un super album qui se lit soit d'une traite, soit en faisant des pauses entre les différentes histoires pour encore mieux apprécier le moment!
Les notes ont l'air plutôt bonnes, mais moi je n'ai pas aimé!
Juin 1944, les alliés débarquent en Normandie et avec eux un nouveau "corps d'armée", les MP (pour Military Police) chargés de faire en sorte que les soldats se comportent correctement malgré les horreurs vécues au quotidien.
Parmi ces MPs, le sergent Cox, parce qu'ancien flic à New York, se retrouve rapidement à mener une enquête sur des meurtres de jeunes femmes.
Et c'est là où ça commence à dériver...
D'abord, c'est plus un polar que le quotidien de ces MPs. Ensuite, l'histoire est totalement invraisemblable dans ses rebondissements, ses protagonistes, les dialogues (dont un humour... Heu...).
Le dessin, correct mais sans plus, en sauve pas l'album.
La couverture (superbe, il faut le reconnaître) attire l'oeil, mais feuilletez le bien avant de l'acheter!
La méchante Dark Vadore (alias cousine Aylissa) est prête à toutes les ruses, toutes les infamies et aux crimes les plus odieux pour s'emparer de l'Empire (l'Eruin Dulea) et détrôner la princesse Leia (Lady O'Mara), en allant même jusqu'à épouser le jeune Skywalker (Wulff, le frère de Sioban, le jeune fils de la reine, vous suivez?) tout juste âgé de 13ans pour en faire son objet pour prendre le pouvoir! Reste à voir si lui en sera d'accord...
Ca se lit bien, facilement. Il y a de l'action, des rebondissements, un brin d'érotisme, le tout servi par un dessin agréable.
Ca se lit bien, oui! Mais ... ça se lit vite! Car rien de bien nouveau sous le ciel de cette contrée magique/maléfique. J'achète car je n'aime pas laisser une série en plan, mais il pourrait être temps qu'elle se termine.
Déjà, explication de la note : je donne 4 pour le dessin et 2 pour le scénario. Donc une moyenne de 3, CQFD!
4 pour le dessin car il est superbe, ça pourrait même être 5 tant l'atmosphère du Paris des années 1900 ressort bien avec de magnifiques à-plat et des détails partout!
2 pour le scénario, pourquoi?...
Valentin, journaliste en mal d'espérer devenir un jour écrivain, et sa Valentine (Heu... Marguerite!) s'apprêtent à partir à Venise pour leur voyage de noces lorsque tout est annulé: Une fillette vient d'être assassinée et son rédacteur en chef tient absolument à ce qu'il couvre l'événement.
Et c'est là où le scénario coince... Ca pourrait être un polar mais on sait tout de suite qui est le coupable. Alors il faut trouver autre chose pour occuper les 140pages si magnifiquement dessinées (bravoooo!!!) et l'album aborde de nombreux sujets sans vraiment en approfondir aucun. Ca va de la peine de mort à la montée de la presse à sensation au détriment du journalisme d'investigation, en passant par un couplet sur le rôle des femmes dans cette société patriarcale, le laxisme de la justice et aussi quelques rappels historiques et sociétaux de cette époque.
Tout est intéressant, certes. Et, il faut le reconnaitre, toujours très actuel! Mais tout est survolé et on a du mal à comprendre vers où le scénariste souhaite nous emmener. Je me suis même mis à espérer qu'enfin, à un moment, il y aurait un rebondissement, genre "un coupable idéal qui n'est peut-être pas le bon". Mais non...
Du coup, c'est un peu plat, même parfois long à lire (heureusement, il y a les "images").
Bref, j'ai quand même plus que moyennement aimé et à la relecture de cet avis, je me dis que 3 sur 5 c'est peut-être un peu trop bien payé.
Oui, mais ... il y a le dessin!
J'"upgrade" ma note du tome 1 en la passant de 4 à 5 tellement j'ai été bluffé par le dessin (les dessins!) et l'histoire où tout s'enchaîne à merveille avec des personnages secondaires qui apportent un +à l'histoire.
Le côté insupportable de la personnalité de Baudelaire m'a semblé moins apparaitre et laisser place au versant torturé de cette âme singulière.
Chaque planche est un chef d'oeuvre!!!
Dans la droite lignée du tome 1 côté scénario et dessin. Le mystère s'éclaire.
Bravo aux auteurs qui nous ont concocté là un très agréable diptyque.
L'avantage si vous lisez cette critique, c'est que le tome 2 sera sorti et vous pourrez dévorer les deux albums sans trop d'attente et, effectivement, ne pas sortir frusté.e.s du tome 1 qui pose des questions mais ne livre pas beaucoup de réponses!
Mon avis porte donc sur les deux tomes qui sont de même qualité.
Côté scénario il y a de l'intrigue, de l'action, de la romance, un brin d'ésotérisme et... une chute à laquelle on ne s'attend pas. Malgré cela, c'est assez facile à suivre et c'en est très agréable.
Certes, je suis aussi d'accord, les dessins d'avions ne sont pas aussi exceptionnels que ceux auxquels on peut être habitué.e.s avec Romain Hugault, mais c'est précis et détaillé. Pas de fausse note.
A lire, vous ne le regretterez pas!
Le pitch est connu car bien décrit par le critique. Mon point de divergence c'est la note attribuée et que, vu de moi, il n'est pas nécessaire de connaitre l'après guerre pour être intéressé.e par l'histoire qui a aussi un côté fantastique.
Le dessin à l'aquarelle ajoute une touche de poésie et de mystère.
Nota : Si on souhaite comprendre la couverture, il faut lire le livre jusque la fin!
Quand un vieux bonhomme moitié ermite, moitie vieux loup, moitié indien, moitié fou, moitié chamane et immortel (Ok, ça fait beaucoup de moitiés!) s'installe sur SA colline sur laquelle lorgne le jeune propriétaire de tous les terrains alentours pour son sous-sol remplit d'or noir, ça fait des étincelles.
Et pas celles qui pétillent de bonheur. Tout est bon pour ce riche pour parvenir à ses fins et c'est loin d'être beau...
Tout est magnifique avec une fin surprenante. Un bijou!!!
Un scénario poussif qui va dans tous les sens. Un dessin correct.
Arthuuuuur! Tu vas l'accepter ce titre de Roi qu'on en finisse et qu'on passe à autre chose???!!!
Je n'aime pas arrêter les séries commencées, mais là, boff...
C'est vous dire : L'une des choses que j'ai la +appréciée dans cet album c'est ... la préface avec le résumé des deux premiers tomes pour qu'on se remette vite dans l'histoire! Ca se perd en BD, c'est dommage et cette initiative est donc à louer.
Pour le reste, j'ai quand même eu l'impression d'avoir un peu perdu mon temps (et accessoirement mon argent). Le scénario est bâclé, on a même du mal à croire à la rédemption de Raven.
Navrant.
Bon, à titre personnel: Je n'ai rien compris!
Si le dessin est exceptionnel et transcrit bien la lourdeur et la douleur de ce Berlin post-apocalypse de la fin de la deuxième guerre mondial, le scénario m'a totalement perdu.
Qui est ce (pseudo) photographe? Pourquoi l'armée américaine s'intéresse-t-elle à lui? Le contenu de cette 3ème Kaméra, ce sont ces quelques clichés banaux qui font "pschiitt" dans l'album tellement ça semble quelconque?
Et cette fin? Ca veut dire quoi?
Rajoutez à cela des scènes gore dont on peut se demander l'utilité voire la véracité historique.
La couverture attire bien l'oeil pour provoquer l'achat, mais à l'intérieur pas mal de déception.
Le dessin est magnifique, mais peut-il en être autrement avec Romain Hugault?...
Côté scénario, c'est assez plat, même s'il est intéressant de découvrir la vie de cette aviatrice américaine qui a fait bouger les lignes pour qu'enfin une femme puisse devenir pilote de chasse.
Je mets 4sur5, mais c'est à réserver aux amateurs/amatrices de beaux dessins d'avions. Et moi, j'aime beaucoup!
Même si certaines scènes sont plutôt bien dessinées, l'ensemble reste surprenant et le scénario bien irréaliste.
Allemagne, 1919. Otto Muller peintre "nouvelle vague", peint le tableau "Deux filles (demi) nues". Les deux sont bien réels, le tableau est aujourd'hui exposé au musée de Cologne.
L'originalité du scénario tient dans le fait que l'histoire de l'Allemagne est ensuite vue au travers des "yeux" du tableau lui-même dans des scènes selon là où il est exposé. Le résumé parle d'un siècle d'histoire de l'Allemagne, en fait une place prépondérante (90% de l'album) est consacrée à la montée puis l'avènement du fascisme et ses conséquences notamment sur les populations juives et l'art "déviant".
Donné par certains comme THE album de l'année, j'ai moyennement apprécié.
C'est certes très bien documenté, et parfaitement dessiné mais c'est parfois long avec des répétitions de scènes qui ne me semblent pas apporter grand chose à l'histoire.
Je salue l'énorme travail de l'auteur, mais je suis resté un peu en deçà des émotions qu'il souhaite nous faire partager car cet album est trop long à lire.
Ce second opus est d'un bon niveau, avec une mention spéciale pour le dessin. On comprend enfin tout ce qui restait d'interrogations du premier album. C'est juste dommage que ça arrive si tard dans l'histoire.
Cet avis porte sur les deux tomes que j'ai lus assez rapprochés.
Un homme de main est obligé de "devenir" prêtre car il a foiré sa dernière mission et se sait poursuivi par son commanditaire.
Mais "chassez le naturel, il revient au galop" et la sacristie se transforme rapidement en point de deal et le confessionnal en lupanar!
BD sympathique avec des côtés "Tontons fligueurs". D'ailleurs, l'un des truands a vraiment des faux airs de Jean Gabin!
C'est bien dessiné, léger. J'ai eu +de mal avec le scénario car on est perdu dans les allers-retours entre les différents moments et ça ne s'éclaire qu'à la fin. Si le thème est original, j'espérais mieux dans sa réalisation.
Mais c'est quand même une lecture bien agréable!
Ce second opus est tout à fait dans la lignée du premier.
La vie avance pour Viviane et Monique, l'une parce qu'elle découvre la Capitale, la Fac, les débats et AG qui sont le prémisse de Mai 68 et puis aussi la sexualité et ses conséquences... L'autre parce qu'elle porte la vie en elle et se prépare à ces changements sans renier ses valeurs.
Le rugby qu'on nous vend dans le synopsis (pourquoi?) s'efface totalement au profit des grands débats de société.
A lire d'une traite!
Histoire très originale, tendant presque vers une fable humaniste.
J'ai eu un peu peur du scénario car la mise en place de l'histoire et la présentation des différents personnages est assez longue, au point que je me suis dit que, à part à bâcler la fin, ça ne tiendrait jamais en 1volume! Et puis petit à petit tout prend sens, y compris le temps passé à présenter les différent.e.s protagonistes aux parcours de vie très souvent sinueux.
Seule pointe de légère déception, j'ai trouvé que les dessins d'avions ont des perspectives ou des proportions parfois déroutantes.
Je n'en suis généralement pas fan, mais le carnet historique sur l'hydravion en fin d'album est très enrichissant.
Pour être sincère, je pense que cet album mérite plutôt la notation "Bon album", car c'est un bon album! Je l'ai "surclassé" car j'ai vraiment trouvé l'histoire atypique et donc ça les vaut bien!!!
Les auteurs ont réussi la quadrature du siècle en abordant dans le même album des sujets aussi variés (voire opposés) que le colonialisme, la veulerie de petits colons et du pouvoir en place, des truands prêts à tout, la magie ancestrale, des hommes qui se battent pour un idéal et/ou qui se reconstruisent dans cette aventure humaine. Oufff! Et il y a même un peu d'amour et de d'humour.
Tout sonne juste dans cet album fleuve de 220 pages! C'est transgénérationnel et peut être lu par tous (même si certaines scènes sont un peu dures).
Ne pas s'y tromper : Rien à voir avec le Peter pan de Disney! Ni même de celui de Loisel, d'ailleurs.
Une oeuvre poétique, un peu farfelue, parfois brouillon, mais tellement prenante!
L'auteur sait nous émouvoir des histoires parallèles du monde des humains et de celui des fées, Reine, cours et autres âmes (parfois noires) qui règnent sur ce parc de Kensington à la nuit tombée.
On se laisse prendre au jeu, à l'humour, même si finalement le message porté est assez triste.
A lire!
BD détente sympatoche!
Nos deux héros n'ont toujours rien en commun entre la lourdeur de Shelton le boxeur et l'esprit de déduction de libraire Felter! Mais ils arrivent à leur fin et surtout à nous emporter dans l'intrigue (un peu faible, quand même, l'intrigue!)
Mais le tout passe bien avec un dessin très agréable qui rend bien les expressions.
A lire tranquillement le soir au coin du feu!
Hypnotique! Je ne sais pas trop pourquoi, mais c'est ainsi que je qualifierai cet album.
On est pris de bout en bout, ne comprenant pas grand chose à l'histoire mais ressentant le besoin de continuer à lire pour comprendre ce qui se cache derrière à la fois la légèreté de la vie toute douce de Mattéo et aussi du souffle lourd qui pèse sur cet album et qui nous met mal à l'aise.
La fin vient tout éclairer. Elle m'a même amené à relire l'album pour retrouver les indices distillés çà et là et on se rend compte que ce sont bien eux qui concourent à ce mystère.
Remarquable!
Une petite remarque perso et j'espère qu'il/qu'elle ne le prendra pas mal :
Si j'étais vous, je ne lirais pas l'avis (5étoiles!) de @Au Fil de Plumes car il dévoile la fin et, moi, c'est bien cette attente de comprendre qui m'a mis en état d'alerte permanente.
L'histoire est connue mais je la redécouvre dans cet album tout en sensibilité, en finesse, presque en douceur malgré les violences faites à ces femmes.
J'ai apprécié que l'histoire ne se limite pas à décrire ce qui se passait dans cet asile mais présente des tranches de vie des différentes protagonistes, la journaliste en tête.
C'est poignant, tendre aussi par moment dans la solidarité entre ces femmes. Le dessin sert parfaitement l'histoire.
A lire absolument!
Je partage en tous points l'avis de @Zablo, alors je ne vais pas le plagier.
Juste je rajouterai qu'on en apprend également sur le fonctionnement de la nature humaine, sur ces héros/héroïnes qui se considèrent simplement comme des gens "de tous les jours", sur la relation à la mort qu'on attendant presque comme une vieille amie, une délivrance, en marchant vers le peloton d’exécution.
Et le tout en collant bien à l'histoire de cette Madeleine sans en faire trop, sans voyeurisme.
Epoustouflant d'émotions
Je ne suis sans doute pas impartial car cette histoire et surtout les dessins me rappellent tellement ma jeunesse et mes vacances d'été dans les Pyrénées de mon père mais... "Quel bonheur cette BD!!!"
Finalement le rugby et la rivalité entre ces deux villages seulement séparés par un pont ne sert que de trame à une histoire bien plus profonde. Celle du droit à choisir une autre voie que celle que nos origines sociales nous tracent, d'une jeunesse qui veut vivre et de l'émancipation des femmes.
Et puis quel dessin!!! Détaillé, précis, on s'y croirait, on sent l'odeur de la craie lorsque Homme nous dessine cette classe.
Juste magique!
Pour revenir dans la ville où l'on a doublé le parrain de la pègre, il faut être soit suicidaire, soit avoir un plan... Et Ethan Hedgeway tient à la vie!
S'en suit un polar noir et froid (d'où le titre!) sur fond de flics pourris à la recherche d'un sérial killer qui démembre ses victimes issues des bas-fonds, ça fait tâche en pleine période électorale.
Ca pourrait être intéressant mais j'ai trouvé l'ensemble long (beaucoup de narratif) avec quelques trous dans le scénario qui nous perd par moment.
Le tout est servi par un dessin dont je ne suis pas fan mais surtout parfois brouillon au point qu'on a du mal à reconnaitre qui est qui à certains moments.
La post-face sur l'histoire du cinéma noir (dont je salue le travail) m'a laissé indifférent, même si bien documentée. Mais ce n'était pas ce que j'étais venu chercher.
A réserver exclusivement aux fans du genre? En tous cas, c'est annoncé en triptyque d'histoires indépendantes. La suite sera sans moi.
Je rejoins globalement l'avis de @Solomon.
J'attendais cet opus avec impatience et puis... Trop de monde, trop d'histoires dans l'histoire, trop de surnaturel, de fantastique, de mondes parallèles. Le pauvre La Bouche en est presque risible à la fin.
J'ai été loin d'être convaincu. C'est lu (en une seule fois), c'est rangé. Pas sûr que je le ressorte un jour, contrairement aux autres....
Dans la droite lignée des deux premiers fabuleux albums. Jamais l'auteur ne se repose sur ses lauriers. A lire absolument!
Dans la droite lignée du premier opus. Jamais l'auteur ne se repose sur ses lauriers .A lire absolument!
Cet avis vaut pour les 3albums que j'ai lu sur un laps de temps assez court, c'est facile maintenant que la série est terminée!
Comment s'en sortir, survivre, quand le pays (l'ex-URSS) se délite? Il y a les besogneux, les petits escrocs et les oligarques qui tirent les rênes.
C'est parfaitement mené, parfois tendre, parfois dur, parfois poétique, parfois réaliste. Mais toujours bien orchestré.
Le dessin pourrait paraître simple. Il n'en est rien. Tout est magnifiquement présenté. Même lorsqu'il n'y a pas de paroles, on comprend tout!
C'est juste magnifique tout en étant réaliste car ce n'est pas un monde des bisounours qui nous est proposé ici. Beaucoup d'émotions à la lecture!
Ne ratez pas ces chefs-d'œuvre!
Polard rondement mené. On se prend à rechercher les indices et même parfois à revenir en arrière pour ne rien raté! Un genre "Hercule Poirot" du plus bel effet.
On en découvre un peu plus sur les deux protagonistes qui deviennent +profond.
Bref, un album bien agréable à lire servi également par un dessin détaillé.
C'est classique, mais très bien réalisé.
Rencontre improbable entre un futur héritier dont la route est toute tracée par sa famille et un ex-chef triplement étoilé qui a tout largué pour retourner à une vie (presque) de sauvage car il a été battu par son ex-apprenti lors du concours du meilleur ouvrier de France.
Le premier rêve de devenir cuisinier et non de prendre la succession d'un empire qu'on lui promet. Le second... ne rêve plus.
Ensemble ils se construisent un avenir.
C'est poétique, mais il y a aussi de l'action. Si la fin est un peu facile, on est pris dans l'histoire tout au long de l'album.
Un régal pour les yeux et ... les papilles!
Ca pourrait être une histoire des pieds nickelés mais c'est un fait réel!!! L'improbable composition du peloton des coureurs du marathon des JO de 1904 à St Louis.
A part quelques athlètes entrainés, équipés, propres sur eux et surtout américains blancs, le reste du peloton est constitué de bric et de broc pour montrer et surtout prouver l'infériorité de ces noirs, indiens et autre métèques venus d'ailleurs.
La course n'est qu'une série de pièges, mais c'est traité ici avec légèreté et humour. On ne s'ennuie pas pendant cette lecture à la fois distrayante et enrichissante.
Le dessin peut paraître simple, mais il est sans fausse note et les expressions des personnages sont bien rendues.
Ce serait dommage de passer à côté de cette lecture très-très sympathoche! Foncez. Comme ces marathoniens!!!
Cet avis vaut pour les deux tomes qui sont du même niveau.
Les auteurs prennent le parti pris de nous faire découvrir l'histoire de l'Île d'Yeu de l'époque romaine à la deuxième guerre mondiale au travers des rêves (cauchemars, plutôt!) d'un pêcheur habile possédant "THE" sardinier le plus beau et le plus efficace de l'île au point qu'il en serait peut-être +amoureux que de son Agathe par ailleurs convoitée par un notable local qui utilisera les coups les plus abjects pour tenter de la conquérir.
C'est non conventionnel et c'est cela qui me fait mettre une note de 4sur5 pour le risque pris. C'est cependant un bon album sans rien d'exceptionnel.
Peut-être faut-il être un fan de Truman Capote ou de son roman signature.
N'étant ni l'un ni l'autre mais voulant tester un autre registre que mes lectures habituelles j'ai tenté l'aventure.
Ca se lit, puis après ça s'oublie. Jamais je n'ai vibré.
Album réussi qui pose bien les bases de la coopération entre 2 pseudo-détectives que tout oppose. Le dessin est agréable.
Rien de bien original cependant dans le scénario qui suit les codes d'un polar correct.
Plaisant à lire.
Ce sujet très compliqué des dommages collatéraux de la guerre d'Algérie sur fond d'OAS est traité avec beaucoup d'intelligence et de délicatesse. J'irai presque jusqu' à dire avec "légèreté" ce qui permet de ne pas tomber dans le pathos.
Le dessin, parfois un peu caricatural, sert bien cette logique.
J'ai quand même été un peu perdu par les nombreux Allers-Retours entre cette époque et aujourd'hui, mais on s'y habitue.
Vivement la suite!
Je ne connais pas le roman d'où l'histoire est tirée, aussi je ne saurai pas dire si c'est fidèle (mais l'avant-propos de Ken Follet semble le confirmer!).
J'ai aimé les dessins superbes avec quand même, OK je suis pointilleux, un peu de déception à de pas retrouver de correspondances entre certaines cases, par exemple entre le magnifique à-plat (plan?) du prieuré de Kingsbridge et les scènes qui s'y passent ensuite.
Le scénario est prenant, mais compliqué à suivre car ça part dans tous les sens tant il y a d'acteurs, chacun avec ses propres stratégies et enjeux.
J'aurais bien mis 4sur5 pour la qualité de cet album, mais je viens d'apprendre que c'est prévu en 6tomes et je crains le pire pour l'étalement dans la durée et car entre chaque j'aurai tout oublié tellement c'est compliqué.
EDIT en octobre 2024 :
Semble prévu en 6tomes et le second sort un an après. Ca va être long....
Après Go West Young Man qui m'avait enthousiasmé et Indians qui m'avait laissé indifférent, j'ai retrouvé avec plaisir Tiburce Oger et ses acolytes dans un bon album, au sens noble du terme, qui se lit facilement avec un fil rouge facile à suivre.
Toutes les histoires ne se valent pas avec, parfois, quelques difficultés à suivre le scénario. Mais globalement un bon moment de lecture sans prise de tête. Je n'en demandais pas plus!
Ce qui est très surprenant c'est que ce personnage de bande dessinée aux multiples facettes ne soit pas la création d'un scénariste éclairé mais ... un personnage réel!!!
Le scénario est intéressant, mais un peu gâché par la multitude de personnages. Quant au dessin, il m'a parfois surpris avec des proportionnalités quelque peu déroutantes.
Et puis, mais ça les auteurs n'y sont pour rien, pour autant qu'on peut être admiratif de l'esprit aventurier et entrepreneurial de Julio Popper, il reste quand même une personne aux valeurs assez discutables.
Un bon moment de lecture cependant.
Je ne vous refais pas le pitch, il est très bien présenté dans les autres avis!
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire avec les allers-retours entre l'Egypte de la découverte de la tombe de Toutankhamon et le Berlin contemporain à la veille de l'expo sur le pharaon, sans compter la relation amoureuse entre l’héroïne insomniaque et un jeune dandy profiteur, squatteur et blasé.
Et puis la mayonnaise prend petit à petit et je me suis régalé car il y a beaucoup de finesse dans le scénario et dans les dialogues.
Une belle découverte!
La finesse du dessin, le choix des couleurs, le scénario, les 2personnages principaux si attachants chacun à sa manière et pour finir des personnages secondaires bien mis en valeur, tout est simplement par-fait!!!!
Seule critique : On est tellement pris par l'histoire qu'on ne voit pas le temps passer et j'ai lu l'album d'une traite jusque 2h du mat. Les yeux piquaient au réveil le matin!!!