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Totalement farfelu, n’importe quoi, improbable et non crédible ce casque qui prend la volonté et les hippopotames qui en deviennent léger…
Et pourtant, c’est justement tout ce décalage qui fait de ce tome un délire bien marrant.
Dupa, plein d’humour dans les répliques et commentaires, extrême dans la caricature des personnages, rond dans le trait, réussit à un album qui ne m’aura certes pas totalement convaincu par l’histoire mais m’aura offert un bon moment pour l’ambiance et les gags !
Comme toujours dans un "Donjon Parade", les auteurs prennent un postulat de départ assez simple et puis en font une succession de folies branquignoles, partant tout azimut dans le déjanté potache. Ici, c'est la potion magique de Panoramix (le sirop des costauds Cqfd) qui fait un entrechat chez Donjon.
Et tout s'enchaine dans le fendard n'importewakesque comme dans une cour de récré pour adultes qui n'en sont pas. Et tous ces sales gosses se morniflent, se ravagent pour la bonne rigolade. L'album est comme 47 planches d'une bagarre devant une certaine poissonnerie d'un village breton.
Est ce que c'est hilarant? Je n'ai pas eu d'esclaffements mais j'ai beaucoup souri à ces sales gosses qui se bourrent le pif (l'illustration de couverture est une bon résumé de l'aventure). Comme toujours dans un Parade, c'est trop court et ça ne de prétentions que la pochade adolescente.
Le dessin de Tebo est dynamique, fluide et très caricatural des illustrations à gros nez mais dénote et tord les codes esthétiques des séries Donjon. Est ce que cela donne une plus value particulière à l'album? non mais le taf est fait honnêtement.
Quelle est la part des lâches dans un pays ? Peut-être la moitié qui se soumettrait plus ou moins docilement à l'envahisseur sans combattre alors que les plus courageux oseraient affronter la mort. Qui faut-il blâmer ? Moi, je dis à chacun sa conscience.
Visiblement, c'est une BD dans l'air du temps avec ces individus qui plaquent leur boulot et leur conjoint pour une véritable remise en cause. Rien de mieux par exemple pour Amy de quitter la capitale et aller dans une maison isolée au cœur de l'Auvergne. Certains peuvent également aller dans le Lubéron pour y élever des chèvres après avoir été trader dans une banque financière. Oui, là encore, chacun fait ce qu'il veut.
Cette BD constitue une sorte de huis clos qui surfe sur des thèmes à la fois politiques et sociologiques mais sans oublier la part d'intimité. Oui toujours la même chose : faire un bon usage des ressources tout en recherchant des modes alternatifs afin de respecter la planète.
Au risque de me répéter : libre à un individu de se priver pendant que le riche polluera dans sa vie sans vergogne dans des quantités astronomiques. Certes, il faut montrer l'exemple et on arrivera sans doute un jour à les convaincre de se mettre au diapason, quoique j'en doute.
Si vous avez besoin d'air et d'espace et que la vie en communauté vous tente sur un mode de décroissance, alors cette BD est faite pour vous. C'est toujours intéressant de voir qu'une autre voie demeure possible.
Je n'ai vraiment pas accroché à cette histoire de passage dans des mondes parallèles où rien n'est percutant, extraordinaire !
Le scénario est plat, presque ennuyeux et les dessins sont puérils, le découpage grossier, le décor vide, on dirait un comics pour enfants !
L'idée de départ est originale mais mal interprétée malheureusement !
Pas besoin de s'attarder
Tout est ici en place pour faire un excellent western. On y retrouve tous les codes du genre qui font de cet album une référence en la matière.
Hermann maîtrise parfaitement son sujet et nous fait vivre une très bonne histoire de vengeance, le dessin est très beau et la palette de couleurs également. À recommander vivement pour tous les fans du style.
Meilleur que le premier titre des deux auteurs, Banquise. L'histoire est bien écrite et nous fait découvrir l'univers du Klan de l'intérieur. Mais elle est aussi dégoûtante à souhait et ultra-violente. C'est bien réalisé et bien pensé, mais c'est pas trop mon genre de BD, et je n'aime toujours pas beaucoup les dessins.
Pas du tout aimé. C'est une histoire de sadiques sans vergogne qui sont maudits par le chaman local et qui meurent un à un. Pas grand-chose à dire, je n'ai ni aimé le scénario ni les dessins.
Pour moi, ce n'est plus du 1 er degré, c'est du 3 ème. On finit par se demander si c'est inventé. C'est juste pour se détendre
Un premier album plutôt bon. Même si le scénario ne semble pas particulièrement incroyable, on retrouve tout de même un bon rythme avec une dose de suspens et de mystère qui rendent la lecture plaisante. On pourra peut être regretter que certains personnages paraissent assez "plats", mais rien n'est joué puisqu'il s'agit du premier album de cette série. Côté dessin et couleur, c'est réussi.
Nos héros reviennent sur l'île de la Tortue pour retrouver le trésor de Morgan. Quelques surprises les attendront dans leurs recherches...Un album très réussi tant sur le scénario que sur le dessin. C'est rythmé, fluide, captivant, et les planches sont superbes.
Suite et fin du premier cycle des nouvelles aventures de Barbe-Rouge. Les protagonistes sont nombreux, le récit tient en haleine du début à la fin grâce à ses nombreux rebondissements. Niveau graphique, c'est vraiment superbe. Un premier cycle franchement excellent !
la bonne petite série sans prétention mais très bien dessinée et qui donne envie de lire la suite ! putain ce que ça fait du bien de lire quelque chose de pas plombant ! de la bd à l'ancienne pas du sociétal de merde
à se demander pourquoi dupuis ne publie pas ça sous son nom d'éditeur et dans son journal spirou à la place des navets black squaw ou bertillon..
Comme j’ai promis à la responsable du rayon BD de mon libraire, personne que j’apprécie tout particulièrement, d’apporter mon commentaire à cette bande dessinée, je vais donc m’efforcer de décrire mon ressenti ou mes impressions sur ce volume, avec plus d’entrain et de profondeur je l’espère, en comparaison d’autres albums que j’ai déjà commentés. Je ne suis pas chroniqueur mais uniquement un professionnel du chiffre donc mon français est loin de mes propres aspirations. (Pour elle : N’oubliez pas le commentaire de DRUUNA tome 3 de SERPIERI et entre nous encore FRONTIER bd de laquelle nous avions parlé à la boutique et pour bd.otaku : au cas où vous tombez sur ce paragraphe, relisez le commentaire de SQUAW Tome 1)
Pour ceux qui ne connaissent pas cette merveilleuse nouvelle du roman fantastique, et qui apprécient ce type de roman, ne passez pas à côté de la « Main Enchantée » de Gérard de Nerval, dont la description de la place Dauphine à Paris et de l’impunité du commerce d’antan, toujours d’actualité, et surtout sa sublime manière d’écrire, m’ont laissé un souvenir mémorable ou plutôt une marque indélébile et sublime dans la mémoire. Et comme le disait Charles Baudelaire : le commerce est un poison ou encore si je ne me trompe pas : à quoi sert la conquête du monde si dans cette entreprise tu perds ton âme ? Ce qui est exactement adapté à chacune de ces deux œuvres. De plus, je dois l’avoir déjà lue au moins quatre fois. Il est l'un de mes auteurs préférés. D'un point de vue fantastique, cette « Main du Diable » est très symétrique à la « Main Enchantée », même si le seul dénominateur commun est la main et peut-être aussi, quelque part « entre les ombres », le diable ou le maléfice, comme on voudra. La première réalise tous les vœux, la deuxième quant à elle, n’ouvre que les serrures mais cette dernière est une main séchée, coupée à un pendu et transformée en chandelier et je dirais même quelque peu investie d’une sorte de vie autonome, tout au moins dans la nouvelle. Mais toutes les deux conduisent inexorablement à une fin des plus sombres.
On remarquera dans cet album que la main ressemble à une main en bois avec des phalanges articulées un peu comme celles qu’utilisent les dessinateurs lorsqu’ils travaillent sur la main (case 1 page 38). Ce détail m’a un peu déçu surtout que je lisais une bande dessinée dont l’un des auteurs est un dessinateur. Peut-être était-ce voulu. Chez Gérard De Nerval, il s’agit d’une main humaine, ce qui fait tout de suite un effet des plus effroyable. On peut déjà faire l’amalgame entre main en bois et jambe de bois, comme nous le verrons en fin d’album et dont la fin est certainement à nouveau, le commencement. On pourrait dire que cette main n’est que retournée à son propriétaire maudit initial « Le Capitaine Pirate » car on verra également qu’étrangement, le trou de la partie tronquée de la main possède sa propre correspondance sur le moignon du Capitaine. Ensuite si j’ai cité la jambe de bois, ce n’est pas parce que le capitaine en fin d’album a une jambe de bois, mais c’est parce que c’est un cliché qui ramène nos pensées directement à un capitaine pirate même si, à l’intérieur de l’album, on ne verra jamais ses jambes, qu’il en ait une en bois ou pas, c’était uniquement pour faire cette jonction ou cet amalgame. C’est ce qui aurait pu faire de cet album un chef d’œuvre. Mais il manquait un quelque chose, je ne sais pas… une âme, une essence, une consistance ou encore un déroulé plus détaillé, un texte plus profond et plus recherché, beaucoup plus de noirceur, enfin une BD plus longue. Elle méritait, de plus, une fin plus percutante et un certain recommencement. Il manquait peu pour réaliser la BD de l'année. Je suis un inconditionnel du roman fantastique. Je vous invite à découvrir Angel Heart, de William Hjortsberg et adapté au cinéma par Alan Parker en 1987, plus noir je n'ai pas encore trouvé, si ce n'est Melmoth ou Le Moine de Lewis.
Le dessin, il faut le reconnaître, est délicieux, agréable (trop agréable). La lecture, et donc le plaisir, ont été de courte durée et c’est très dommage. Cette bande dessinée, bien que le petit chapitre introductif était un plus, s’est lue beaucoup trop vite. Les textes, bien qu’efficaces sont bien trop courts. Mais par là, et pour sa qualité, ça traduit quelque part que ce projet était réussi, que c’est une très honorable BD et que le plaisir y était, j’ai passé un très beau moment. Et toutes les bonnes choses ont une fin. Toutefois je trouve qu’elle n’a rien de transcendant. C’est mon nouvel adjectif pour décrire la perle rare. Le côté ténébreux ou plutôt noir, est complètement absent, ça manque vraiment de profondeur. C’est trop léger, ça manque de consistance malgré un scénario fort ingénieux consistant à revendre le bien de moins en moins cher telle une « Peau de Chagrin » jusqu’à en être damné. Il y a un effort de colorisation mais trop insuffisant. Le dessin est des plus exquis mais certaines cases sont trop vides ou laissent au lecteur un effet translucide, en ce qui me concerne. Nombreuses sont celles sans arrière-plans et quelques unes sont presque bâclées selon moi. Pour l’exemple les auteurs auraient pu mettre les deux personnages sur le pont de la première case de la page 3 et de la dernière case de la page 4. La dernière case de la page 6 est très inaboutie, le dessin très imprécis, non terminé et comme dit je dirais presque bâclée. Il y en d’autres tout au long de l’album. La couverture elle-même me pose un problème. On la retrouve à l’intérieur du volume à la page 23. On pourra me dire ce qu’on voudra, certes ce n’est pas exactement la même, mais la zone du cimetière est incontestablement la même et si on compare un peu le petit caveau sur la droite de notre héros, on verra que le décor de la grille en fer forgé sur la façade, n’est pas le même que celui présent sur la couverture. De plus et c’est assez drôle, sur cette couverture notre héros a la main dans le paquet (petit jeu de mots). Pourquoi sa bien-aimée a voulu avoir la main ou la faire racheter par un clochard, reste pour moi un point obscur.
En résumé, je pense avoir tout dit sur cet album. Je n’ai pas été totalement emballé mais c’est malgré tout une très appréciable bande dessinée et j’ai passé un très beau moment de lecture avec dans ma platine ce fantastique album de Wormwood intitulé « The Star » (pour les amateurs de doom métal). Tout grand amateur d'œuvres que je suis, cette BD ne fera pas partie de mes pièces maîtresses ou mémorables mais pour tous ceux qui aiment un peu le fantastique mais pas trop noir, ce tome est fait pour vous. A acheter sans l’ombre d’une hésitation et bonne lecture à tous.
Duchateau nous ressort le mythe du monstre du Loch Ness, raison pour laquelle Yalek se retrouve en Écosse. Mais l’histoire tourne vite en chasse au trésor et notre Nessy passe au second plan.
Yalek va venir en aide à Lord Malcolm Buchanan, qui recherche un trésor familial. Sauf que, bien entendu, il y a du monde sur le coup.
C’est un bon album, ça reste du Yalek dans le style. Étonnamment, on retrouve moins ce côté un peu farfelu/loufoque de certains autres albums, et ce n’est pas plus mal pour une fois.
Dans ce quatrième acte de No Man's Land, le Joker et Harley Quinn font une entrée remarquée, plongeant Gotham encore plus profondément dans le chaos.
Cependant, malgré quelques éclaircies du côté de Batgirl et un humour noir fonctionnel, le scénario se répète et le dessin perd de sa superbe. Si vous êtes un fan inconditionnel, vous y trouverez peut-être votre compte, mais pour les autres, ce tome pourrait bien marquer un essoufflement de la saga.
Toute la critique :
https://www.alphabulle.fr/nml-4-veuillez-accueillir-le-joker-harley-quinn/
Difficile d'effectuer une reprise d'une série créé par Charlier et Hubinon et qui a été si excellente. Et pourtant, les auteurs s'en sortent ici à merveille. On y retrouve certains codes présents dans la série originelle : une narration qui guide le récit (quoique plus légère dans cette nouvelle série), des retournements de situation à ne plus savoir qu'en faire, des situations inextricables... Et même après tant d'album avec nos héros des Caraïbes préférés, le plaisir de la lecture reste intact.
Côté graphique, la mise en page apporte une véritable modernité. Les dessins et la couleurs, très réussis, y contribuent également.
Un très bon premier album.
Un album de conclusion aussi bon que ses prédécesseurs pour clôturer cette superbe série riche en émotions. Une série d'une très grande qualité !
Martin détestait cet album? Si c'était bien le cas, je ne peux qu'opiner du chef et être d'accord avec le (futur) maitre.
Car, c'est quand même parfaitement n'importe quoi question scénario!! Il y en a partout, tout le temps. A chaque case une action. Des personnages, il y en a cinquante. On a pas le temps de comprendre quoi que ce soit à une action que 4 autres arrivent.
Et, franchement, ça n'a souvent ni de queue ni de tête... Pourquoi le méchant est, d'abord, un simple acteur, puis file en bateau chef des méchants, puis devient le numéro 2 du big méchant? Son parcours est un deus ex machina à lui tout seul! Et pourquoi les méchants expliquent tout au gentil, tout en sachant qu'il est un gentil et pour, au final, le laisser partir tranquillou ? Non seulement le lecteur est en indigestion d'actions mais en plus, mon dieu que ce scénario fourbis d'hasards heureux, de coïncidences inouïes, de coups du sort qui tombe pile poil.
Question dessins, oui Martin est un as, c'est sur. Certains le considèrent comme l'un des inventeurs géniaux de la ligne claire avec Jacobs et, bien sur, Hergé. Je suis de ceux là. Mais clairement toutes ces planches (dans cet album) qui ont la case en surabondance avec des bulles de partout, verbeuses à souhait, perso, ça me rebute. Et, vieux con que je suis, je porte des lunettes. Alors vous pensez le mal de tête...
L'overdose donc. Tout le temps....
Charlier et Hubinon ont effectivement réalisé un très bel album. Les dessins sont superbes et les péripéties haletantes. Mais il faut se rappeler que cette saga est parue dans le journal de Spirou. A l'époque, dans les années 50, les héros se devaient d'être des modèles, exempts de tout reproche. Or un aspect de la vie de Surcouf a été totalement occulté : toute la fin de sa vie occupée à gérer ses "comptoirs" était en fait une activité de négrier, laquelle lui a permis de faire fortune.
Pour la petite histoire, j'ai rencontré dans une équipe composée d'une trentaine de membres au moins, un jeune collègue qui vient d'être embauché et qui s'intéresse à la BD.
Or, c'est bien la première fois en 30 ans que j'ai fait une telle connaissance tant dans mon milieu, c'est considéré parfois comme un art mineur avec une déconsidération qui frise le ridicule mais c'est lié surtout à la méconnaissance. Il a eu la gentillesse de prêter cet ouvrage que je ne connaissais pas et que j'ai totalement découvert.
Nous nous situons dans la chaleureuse ville de Woodbrook, le genre de bourgade américaine où tout le monde se connaît et où il fait bon vivre. Il est question d'un tueur en série qui va sévir et qui va mettre en péril la vie de notre principale protagoniste Samantha.
J'ai véritablement adoré cette ambiance totalement submersible et totalement à contre-courant. Je m'explique. Il y a un graphisme totalement enfantin pour une œuvre résolument adulte sur un sujet plutôt sombre et difficile. On ne s'y attend pas et c'est vraiment choquant quand on s'aperçoit de la terrible réalité dans le milieu des tueurs en série. J'ai adoré ce contraste graphique qui peut perturber mais également attirer.
Que dire de ces personnages anthropomorphes qui ont l'air si inoffensif ? On aurait presque envie d'embrasser Winnie l'Ourson mais bon, il ne faut jamais, au grand jamais, se fier aux apparences !
Par exemple, la délicieuse Samantha qui est une ours placide cache en réalité un sombre secret. N'a-t-on jamais entendu après un horrible massacre que l'assassin était un « charmant garçon » apprécié de tous dans le quartier et qui saluait tout son monde ? Dans ces moments-là, je pense toujours à mon voisin sans vouloir succomber à la psychose. Oui, on ne sait jamais !
Cela va se compliquer après la psychose introduit par un mystérieux tueur en série qui sévit. Il est vrai que l'assassinat de Peggy la cochonne est presque un moment assez jubilatoire. Il y a un côté forcément assez malsain mais rien n'est anodin pour nous présenter ce que le gentil monde peut regorger. Cela me rappelle un peu la série culte « Desperate Housewife ».
La grande force de l'auteur est d'avoir réussi à rendre sympathique un être finalement ignoble afin de mieux nous faire ressentir le drame qui finit forcément par le toucher.
Voilà une œuvre assez spectaculaire dans son traitement que je ne peux que conseiller. Evidemment, les âmes très sensibles devront s'abstenir car cela ne fera pas dans la dentelle ! C'est un thriller anthropomorphique qui risque fort de rentrer dans les annales. Pour moi, c'est certainement l'une des meilleures découvertes de l'année. Merci à toi Antoine car c'est un véritable coup de cœur !
La suite de l'histoire.
En 46 planches, on a une vraie aventure, ça se lit bien, pas trop rapidement.
Quelques planches sont vraiment réussies, d'autres sont un peu plus brouillon, surtout les personnages secondaires.
Mais encore une fois, j'ai très envie de continuer l'aventure.
Un album qui se déroule entièrement dans le passé et très tourné vers Tommy. Le récit est juste, poignant, et très efficace. Que ce soit les dialogues ou la narration, c'est vraiment bien écrit. Les dessins et la colorisation sont toujours superbes.
Critique valable pout le T3 et T4 de la série :
Du mieux au dessin mais un scenario toujours aussi désespérant...
Du Sherlock oui, du Watson oui, du Mycroft oui, mais de Moriarty pas grand chose. Le voila même réduit à un concept ...
Bref rien de nouveau dans le monde de Sherlock
Je viens de recevoir et lire le premier album.
Tout d'abord je n'aime pas les comparaisons, effectivement en terme de western il y a de grandes séries (Blueberry, Undertaker) et celle-ci n'est absolument pas ridicule.
J'ai grandement apprécié l'histoire, mieux que ça j'ai envie de connaitre la suite.
Le seul vrai reproche au scénario est qu'un héro doit s'aventurer parce qu'il n'a pas le choix, c'est une règle qui n'est pas respectée ici, on pourrait simplement se dire : Pourquoi tu fais ça ?
Sinon le dessin est plutôt réussi, une belle décoration, des personnages expressifs.
J'entame de suite le second tome.
Silver Diamond est un manga shōnen-ai de Sugiura Shiho. Il a été pré publié entre 2003 et 2012 dans le magazine Ichiraci1 et a été compilé en un total de 27 tomes par l'éditeur Tosuisha. Le dernier tome paraîtra en novembre 2015. A noter qu'il ne s'agit pas d'un yaoi malgré des couvertures assez trompeuses.
En gros, nous avons un étudiant de 17 ans qui est en réalité un sanome. Qu'est qu'un sanome ? C'est une personne qui peut faire pousser les plantes rien qu'en les effleurant. Oui, tout cela est très végétal. C'est sans compter sur les ayames qui sont des créatures qui se nourrissent d'êtres humains. Le suspense sera à son comble: non je rigole !
Ce shojo m'a paru assez insipide à la lecture malgré la mise en scène d'un autre univers alternatif à notre réalité.
Au niveau du dessin, les traits des personnages sont assez fins. Les cases de dialogues sont plutôt surchargées. L'outrance est encore de mise. A noter que l'intrigue n'avance pas.
Au final, on abandonnera vite cette lecture stérile qui n'apporte pas grand-chose. Néanmoins, j'admets qu'il y a quand même pire comme manga.
Pas transporté non plus par cet album... finalement assez fidèle au roman original: une histoire globalement intéressante mais peu de détail, on saute d'une scène à l'autre rapidement, les personnages sont peu creusés psychologiquement. A la lecture de cette BD j'ai eu le même sentiment qu'en relisant le roman 20 ans plus tard... déçu
Un récit poignant, intelligent et émouvant, axé sur les relations des différents membres d'une famille au passé difficile et au présent tout aussi compliqué, ainsi que sur les protagonistes eux-mêmes. Une fois de plus avec Lemire, le scénario est aussi efficace que maîtrisé.
Les dessins sont réussis, la colorisation est superbe.
Des courses poursuites dans une chasse aux trésors au Portugal et à Madère. Marc Franval et le Professeur De Sousa vont avoir fort à faire pour retrouver les tableaux d’un célèbre peintre.
Un scénario assez classique pour une histoire qui ne l’est pas moins. Le style a un peu vieilli quand même mais la lecture reste agréable.
Un album d'une qualité scenaristique remarquable. Le récit est aussi passionnant qu'effrayant, et c'est bien la grande force de cet ouvrage. L'autre grande force, c'est l'ambiance de terreur et d'angoisse portée par un dessin réussi. La colorisation est certes un peu terne mais renforce cette ambiance oppressante. Une véritable réussite.
Au fil des albums, on en découvre de plus en plus sur le passé des personnages, il y a des choses intéressantes à tirer de cette série. Après, il faut savoir apprécier le style. Mais encore une fois, la lecture est plutôt plaisante et mérite que l’on s’y attarde.
Pour faire simple : attention, chef d’œuvre.
C’est BEAU, put***. Ces dessins sont dantesques.
Et c’est d’une poésie, d’une intelligence, d’une sensibilité …
Il faut aimer être un peu secoué, désarçonné, ne pas savoir où on va. Chaque album possède son propre rythme, son univers et son ambiance, son tempo et souvent son art propre.
Mais ayez confiance, laissez vous porter, et tout ira pour le mieux !
Zorro a beau être né dans un pulp en 1919, dans cet album il parait ne pas avoir pris la moindre ride. Sean G. Murphy revisite ici avec une certaine réussite le mythe du "cavalier qui surgit hors de la nuit" entre réinterprétation moderne et hommage sans surprise (Zorro: Man of the Dead 2024, #1-4, publié en VO par Massive Publishing).
Tout d’abord, je soulignerais que le choix du grand format est très appréciable. Agréable à tenir et créé par Urban Comics pour atténuer la distinction entre le comics et la BD franco-belge, il permet d’apprécier en détail le superbe trait de Murphy, que ce soit dans l’édition en couleurs ou celle en noir et blanc. De fait, j’ai acheté l’album uniquement pour le dessin de son auteur.
Si le scénario est aussi intéressant, celui-ci fait toujours de Zorro un personnage d’une autre époque. Ringard ou vintage, selon l’âge du lecteur, il reste dépeint comme un homme hors de son temps. Ainsi, sa croisade contre les cartels il la mènera sans flingue ni bagnole mais rapière en main et à cheval. Et si les héros actuels s’accommodent de parts d’ombre et de zones grises, Zorro ne nourrit que de nobles et ennuyeuses aspirations. Bref, si le cahier des charges est respecté et si l’histoire est agréable à lire, quoiqu’assez manichéenne, Zorro demeure coincé dans le passé et j’aurais aimé une plus grande prise de risque.
J'ai l'impression d'avoir lu un album de la série "Alpha"... Il est grand temps que ça se termine !
Les trois contes se situent dans un même lieu, une mansarde.
Une touche de surnaturel dans chacun des contes initiée par nos interrogations quotidienne:
et si on connaissait le jour de sa mort?
quelles sont les conséquences de la perte de l'amour?
L'éternelle jeunesse?
Chacun des récits commence bien (ancré au réel) et petit à petit dérive vers l'absurde fantastique.
C'est bien conduit et bien mené par ce duo d'autrices. Attendons la suite si il y en a une!
Livre subtil sur l'histoire (au premier degré) d'un instrument de musique brisé qui détruit la vie du musicien et le conduit au refus de vivre.
Mais ici en plus l'autrice nous raconte la société iranienne, la place des conventions, de la religion, de l'art.
Rassurez-vous l'histoire est dramatique mais le ton est serein cela donne un vraie profondeur au récit.
Le dessin souligne le texte et les dialogues pour leur donner toute leur force.
Très chouette biographie de l'un des joueurs les plus fascinants de l'Histoire du football : George Best, alias "le cinquième Beatles". Un immense joueur, l'un des plus grands de l'Histoire, doublé d'une personnalité hors-norme qui l'a conduit à mener une vie totalement dissolue, digne d'une superstar du rock, avec tous ce que ses excès et ses extravagances ont pu générer. Dans l'Histoire, il me semble que seul Diego Maradona combinait autant génie footballistique et frasques extra-sportives. Et encore ...
Si cet album m'a régalé sur le fond, j'ai en revanche été un peu moins convaincu sur la forme. Le dessin réaliste est globalement plaisant, mais j'ai trouvé que les scènes de matches manquaient parfois de dynamisme, la faute à un trait un peu trop raide et statique par moments.
Hormis ce léger détail, l'album est particulièrement plaisant à lire, surtout si vous aimez le football (et à fortiori si vous êtes fan de ManU). Une chose est certaine : nos stars actuelles du ballon rond - Messi, M'Bappé et autres Cristiano Ronaldo - peuvent aller se rhabiller, tant leur charisme est comparable à celui d'une huître de Bouzigues en plein soleil, à côté de celui de George Best.
On se demande ce qu'il y a de vrai dans toutes ces "anecdotes". Au début on est plutôt étonné, puis peu à peu on fronce les sourcils, pour finir par se dire qu'il n'y a rien de vrai.
Le scénario de la série se déploie toujours assez lentement dans ce deuxième opus mais les protagonistes prennent peu à peu de l'épaisseur.
La mise en scène se complait par moments dans des tournures érotiques, obscènes ou gores inutiles, probablement le reliquat d'une vision dégradante, noire et fantasmée du Moyen-Âge.
Dessin, découpage, dialogue : tout est à peu près réussit dans cet album.
Cependant, dans ce premier tome, on plante le décors, les personnages : tout cela est plutôt lent à ce stade.
Impossible de juger de la qualité de la série sur ce seul opus ; il nosu faudra attendre que débute la construction de la cathédrale pour savoir si on a affaire à une une excellent série plutôt qu'une série ordinaire.
J’ai relu les deux premiers tomes il n’y a pas longtemps et là, je me suis plongé dans ce cinquième album (à défaut d’avoir les 3-4).
Heureusement, il y a quelques références/rappels qui permettent de suivre sans trop s’y perdre.
Les aventures de Ian restent agréables à lire, bon souvenir du magazine Tintin dans les 80’s. Le scénario est parfois un peu décousu, il faut réussir à suivre, les dessins restent très bons. Dans l’ensemble, cela reste une bonne série qui se laisse lire.
Les héros (super) de notre terre s'en vont en guerre contre un dieu à la main ganté. Ils ne seront que chairs à canon (ils le savent pas mal), des pions à sacrifier (ils en sont plutôt conscients) afin qu'une victoire soit possible. Celle-ci est si infime et ne se situe que, si set seulement si, Thanos commet une erreur par trop d'arrogance et de mépris.
La tension est véritable, palpable et monte crescendo jusqu'au final qui narre le véritable sens de ce 1er combat. Les morts qui tapissent le plan font résonner à la lecture à chaque tumulte. On y croit. On le ressent. Tout cela parce que Jim Starlin resitue émotionnellement chacun de nos héros dans une longue scène vraiment réussis ou ils se préparent à la boucherie.
Vraiment Starlin maitrise son propos de bout en bout malgré le nombre incroyable de personnages et la vision titanesque de la bataille.
Au dessin Georges Perez est toujours au diapason du gigantisme du propos mais il passe petit à petit la main à Ron Lim qui sait faire aussi autant que Georges mais que, personnellement, j'aime moins dans le coup de pinceau. Mais ça c'est une question de goût car tous deux servent parfaitement le propos apocalyptique, vu que ça crève par dizaine...
C'est une BD qui me faisait de l’œil depuis un certain temps mais que je n'avais pas eu encore l'occasion de découvrir. C'est chose faite grâce à certains de vos avis qui m'inspirent pour de futures lectures.
Nous voilà plongés dans la petite bourgade de Chapatanka qui serait soi-disant une petite ville sans histoire. Cela ne plaît pas trop au shérif local qui aime l'action. On aurait pu lui conseiller alors de partir faire une carrière à Chicago, Détroit ou Las Vegas.
Mais bon, quand on souhaite le malheur, il peut vite s'abattre sur une ville comme des meurtres en séries sur fond de FBI et de rednecks. Rien n'est véritablement crédible dans ce récit survolté avec ces personnages totalement loufoques.
Le graphisme est quand même soigné avec un découpage assez dynamique surtout pour les scènes d’action. J'aime bien cette modernité du trait tout en rondeur ainsi que le choix des couleurs qui s'inscrit parfaitement dans ce type de récit avec des personnages expressifs. C'est un style caricatural qui apporte sans doute de la légèreté.
Une BD d'action mais également d'humour assez lourd pour un pur divertissement sur un mode hilarant. C'est vrai que ce genre de production ne m'attire guère mais je vais souvent à la rencontre de mes opposés dans mon perpétuel esprit d'ouverture. C'est assez loin de ma zone de confort. Mais bon, ma notation s'en ressent quand même un peu car c'est vrai que j'ai trouvé cette lecture un peu ennuyeuse à la longue.
Alors là, j'ai beaucoup aimé.
J'avais beaucoup aimé Saint-Elme (sauf pour la fin) et j'avais plus ou moins aimé L'homme gribouillé, mais avec Les Navigateurs, j'ai été captivé du début à la fin!
C'est encore une histoire d'enquête qui invite le surnaturel dans le récit, thème récurrent cher à Lehman. Les dialogues coulent bien, le récit a un bon rythme, les personnages sont bien développés. Et le tout se termine en apothéose. Franchement, côté scénario, pas grand-chose à redire.
J'aurais préféré des dessins en couleur par contre, bien que le noir & blanc apporte sûrement un certain côté lugubre qui va de pair avec l'histoire. Mais le dessin de De Caneva ne me semble pas assez extraordinaire pour que le noir & blanc soit nécessaire. Qu'importe, c'est bon quand même.
J'hésite à mettre cinq étoiles, mais c'est une histoire que je ne relirai probablement pas de sitôt. Normalement, je réserve mes cinq étoiles aux albums que je suis prêt à relire immédiatement. Quoi qu'il en soit, c'est une excellente histoire! À lire!
Belle lecture, prenante, trop rapide néanmoins et plutôt classique. Griffo assure toujours côté dessins !
Une belle intégrale d'histoire publiées à la manière de comics
Intégrale en N&B qui respecte bien le travail du dessinateur mais certaines planche semblent être destinées à être colorisées
Au point de vue scenario, difficile de se faire une idée car cette intégrale donne l'impression d'un début d'histoire
Cela se confirme par des ellipses dans le scenario e donc es questions qui restent en suspens
Enfin une bonne Bd dans la catégorie SF
L'histoire, le dessin, les couleurs, une réussite totale.
Je recommande à tous ceux qui aiment ce genre …
Vivement la suite ...
Un excellent divertissement qui mérite bien plus qu'un one-shot. Espérons que cet album aura assez de succès pour nous offrir une nouvelle virée infernale aux cotés de Sœur Calvaire !
Le troisième tome de la saga Renaissance, intitulé Permafrost, nous plonge dans une enquête sur une épidémie mystérieuse et une traque de braconniers aliens.
Si l'atmosphère sibérienne et les enjeux du projet Renaissance sont magnifiquement retranscrits, le scénario manque parfois de relief et d'originalité. Heureusement, le dessin précis et la colorisation soignée sauvent l'ensemble en maintenant une immersion totale.
Découvrez ma critique complète :
https://www.alphabulle.fr/renaissance-3-permafrost/
Dans "Le Sang noir des Sylvains", nous suivons Haw, un jeune sylvain rebelle, particulièrement captivant. Il est en quête de son identité et cherche à comprendre sa place dans ce monde compliqué, tout en enquêtant sur la mort de sa sœur et les raisons de son abandon par ses parents. Sa quête est marquée par des moments de réflexion, alors qu'il explore ses désirs, ses forces et ses faiblesses dans un environnement hostile.
J'ai trouvé ce scénario vraiment captivant, avec une narration bien ficelée qui m'a plongé dans l'histoire de ce personnage intrigant. De plus, les dessins et la mise en couleur de Maconi et Righi sont vraiment très réussis. Leur travail nous immerge totalement dans l'univers de l'histoire, renforçant ainsi l'impact émotionnel et narratif.
Encore un album d'elfes remarquablement réussi, qui parvient à allier profondeur scénaristique et richesse visuelle de manière parfaite.
Hâte de découvrir les prochains tomes de cette série !
Une histoire qui, après la mise en place percutante du premier tome, prend son envol de manière convainquante et accrocheuse.
Malgré la complexité, lié au nombre saisissant de personnages tantôt cités, tantôt illustrés, on prend beaucoup de plaisir à découvrir le destin des deux aiglons devenus aigles de Rome.
Un album très réussi aussi bien dans le graphisme que dans le narratif.
Une série qui promet d'être passionnante.
Immortal Hulk m’a un peu déçu, surtout au niveau du scénario. Je m’attendais à lire quelque chose sur les origines de Hulk, mais ce n’est pas du tout ce que propose cette histoire. Au lieu de revenir sur la création du personnage, le comics prend une direction plus sombre et métaphysique, ce qui ne correspondait pas à mes attentes. J’aurais aimé retrouver les bases du mythe de Hulk, et le fait que ce ne soit pas le cas m’a laissé sur ma faim.
Au final, si l’on cherche une relecture des origines de Hulk, ce comics risque de décevoir.
Didier et Lise Tarquin livrent avec ce tome 6 de UCC Dolores une suite toujours aussi bien réalisée, avec des dessins magnifiques et un univers toujours aussi immersif.
L’histoire reste intéressante, même si elle n’apporte pas de grandes révélations par rapport au tome précédent. Mony poursuit son évolution en quête de liberté, tandis que Sans-Peur s’impose comme un antagoniste charismatique et menaçant. Son rôle trouble ajoute une tension constante, et on a hâte de voir comment il influencera les prochains événements.
Visuellement, l’album est superbe, avec des décors et des personnages qui rappellent parfois Avatar. L’attente est grande pour le prochain tome, qui devra apporter les réponses et les moments forts que celui-ci laisse en suspens.
Nous allons parcourir un épisode de la vie de Colette qui fut une écrivaine de génie au début du XXème siècle à défaut d'être une femme scandaleuse pour son époque. Elle est aujourd'hui considérée comme l'un des plus grands écrivains français au même titre que Victor Hugo par exemple.
On va s'intéresser à sa vie sentimentale qui a été quelque peu tumultueuse. Elle a été une Brigitte Macron avant l'heure puisqu'elle est tombée amoureuse d'un garçon de 17 ans alors qu'elle en avait 47. Beaucoup peuvent crier au scandale mais l'amour n'a pas d'âge sauf peut-être en ce qui concerne certains tabous liés à l'âge adulte. Le détournement de mineur n'est pas loin.
Il faut savoir qu'elle a été également bisexuelle. Bref, elle a exploré toutes les facettes de l'amour ce qui la rend assez intéressante. C'est clair que cela a joué un grand rôle tant dans son œuvre artistique que dans sa vie privée que nous explorons à travers cette BD.
La Bretagne sera mise à l'honneur dans cette BD, encore faut-il pouvoir supporter le climat où la pluie tombe continuellement. Les clichés ont la vie dure mais Colette s'en fiche. Nous voilà embarqués dans un tourbillon qui souffle comme un ouragan ce que n'aurait pas renier une certaine Stéphanie.
J'ai adoré les dialogues assez exquis qui donnent du piment à ce récit. Par ailleurs, le graphisme met réellement en valeur non seulement l'expressivité des personnages de la Belle époque mais également les décors marins de cette région décidément très envoûtante.
Sinon, sur le fond, on a droit à une femme totalement libérée qui va s'adonner à cœur joie en croquant la vie à plein dent quitte à coucher avec le fils de son mari. Oui, dans ces milieux-là, on s'affranchit de toutes les règles de la bonne morale. On pardonnera à Colette ces écarts assez malsains car elle est quand même l'un des plus grands écrivains français. Il y aura toujours deux poids, deux mesures, il ne faut pas se leurrer.
J'ai encore le regard d'un non-littéraire. Je laisse le soin à mes amis bdgest' plus a guéris que moi de juger. En tous les cas, on ne s'ennuie pas avec une telle lecture !
Comme bien des Valiant récents, il y a du potentiel, des idées, mais guère d’envergure, de runs au long cours et de souffle épique, comme à la belle époque. C’était merveilleux
Ce Valiant, cru étrange le cul entre 2 chaises éditoriales, est étonnamment bon. Et même si bon qu’on trouve dommage que ça ne soit pas plus long, et plus développé, plus entremêlé avec d’autres runs.
A mon avis, Leloup s’est lui-même perdu dans cet album.
C’est juste du grand n’importe quoi entre les personnages, les échanges d’ames sans queue ni tête, tout se mélange et on ne voit pas où ça mène, un scénario complètement foireux. Cet album n’est que confusion, c’est loin d’être une réussite.
Bon dieu de bon dieu un Spirou féministe ?!?!
Ici, nos deux héros sexagénaires sont entourés de femmes qui savent ce qu'elles veulent, ont les pouvoirs magiques ou politiques et décident de tout, même de l'histoire.
Fantasio est largué car amoureux....et devient bête comme ses pieds et Spirou est largué tout pareil parce que trop imprégner dans les valeurs d'une société d'une autre époque. Sauf que, comme toujours, Fantasio est désopilant de ridicule car il n'arrive pas à s'adapter à son nouveau couple (avec une femme donc puisqu'ils vont se marier) et demande toujours conseil à son ex (Spirou, forcement) alors que Spirou, lui, s'adapte bien. Accepte les nouveaux codes jusqu'à faire un binôme dantesque avec Sécotine et assument les violences de son passé familial.
Benoit Ferounont est donc intelligent dans sa narration et son dessin. Car, question dessin, il possède un petit côté girly qui soigne le propos narratif, minimisant le décor (sauf quand il fait sens comme la déco de la maison de Spirou) et maximisant le mouvement et le rythme. Car, question perso, toutes ne sont pas incroyables et exceptionnelles. Au contraire, toutes ont des défauts (et pas obligatoirement inhérents au chromosome X), des chemins de vie pas simples et des envies de futur par forcément rose. Mais, pour moi, le plus intéressant demeure le couple Sécotine et Spirou. Le tandem d'enquêteurs fonctionnent à merveille, leurs complicités est un bonheur à lire...
Alors, certes, il y a quelques facilités scénaristiques par ci et par là. Il y a un passé familial chez Spirou qui est en antinomie avec le personnage Spirou (60 ans tout de même qu'on suit ses aventure et, ça, ça m'a fait sortir de la lecture) et un dessin que je trouve un peu simpliste ( beaucoup de grandes cases vides avec quadrichromie trop flashie) mais ça reste frais, alerte, parfois jubilatoire, drôle. Et la trame principale du collier (et de son pouvoir) nous permet de nous rappeler que si, si la vie ne vaut rien, rien ne vaut la vie....
Cette série me fascine. Mais quelques graves incohérences qui ne gâche pas le plaisir. On a l'impression que 500 ans se sont écoulés depuis les deux albums précédents, tellement la civilisation a évolué. Il y a une banque gigantesque. Et je me demande encore d'où vient tout cet or, c'est un peu abusé quand même, mais comme dit pas d'aspérité, ça se lit bien. On en a vu d'autres des évolutions pas croyables dans des bandes dessinées. Et là aussi on a droit à deux jolies aventures dont la seconde est abordée comme s'il n'y avait pas de coupure et pourtant c'est bien fait.
Ce qui m'a également beaucoup travaillé sur cet album c'est le titre, ce titre, comme beaucoup d'autres également et certainement, est tout simplement génial. "L'anneau de Zerss", un titre qui laisse le futur lecteur dans une imagination fertile à souhait, mais également dans une attente folle, dans l'espoir d' une aventure magnifiée et qui pousse à la curiosité de la lecture. Qu'est-ce donc que "l'anneau de Zerss" ? Voilà ce qu'appelle ce titre. Et pourtant c'est tellement pas aussi fou que ça en a l'air. Ce titre est à lui tout seul un chef d'œuvre. Et c'est encore une fois un bon album, je recommande.
Un des meilleurs Tex, difficile d'en parler sans révéler l'histoire.
Mais le scénario est excellent, original et ne parlons pas du dessin avec des vues incroyables.
Un scénario faiblard, un découpage médiocre, des dialogues affligeants...
Comment l'expérimentée Valérie Mangin, autrice talentueuse de la série Alix Senator, peut-elle commettre un pareil album?
Assez perturbant, ce début.
A la fois, on a une trame classique du jeune qui part de rien mais on sait qu’il va réussir et que ça va être sympa, avec des personnages cool (surtout le père) ou bizarre (l’équipe du cuistot). C’est à la fois basique dans l’idée et prometteur parce que math et cuisine ne sont pas un domaine particulièrement exploité…
En plus, les dessins sont assez bons – et je suis admiratif de l’art de l’auteur de s’embêter à faire des perspectives mathématiques folles ou des gros plans de tomates ou de spaghettis !!!
Et, d’un autre côté, le thème n’est pas aisément abordable…
On a, d’une part, la cuisine : l’auteur a beau avoir le talent de montrer que les saveurs amènent des explosions culinaires dans le cerveau… ben, on est devant notre feuille en papier et en 2D… Et il peut y mettre tout son talent, je ne ressens pas les goûts…
D’autre part, on a le côté mathématique qui parfois me dépasse un peu (vas-y, mets 47 d’ugomozate avec 32 de youtmagui pour un uzumi 1+1… Euh… Ouais, ok, vas-y…).
Enfin, ça part déjà sur les chapeaux de roues : en un tome il a créé deux plats parfaits qui ont ébaubis des personnes particulièrement haut placées… A se demander jusqu’où ils vont pouvoir aller en mettant la barre aussi haut dès le départ !
Un troisième tome qui est marqué par les #50 et 600 anniversaires et un arc qui permettent de rendre hommage à différentes périodes de la série mais aussi d'être une présentation du personnage.
Le premier arc semble s'éloigner des intrigues autour du Skull. Brubaker rattache un personnage apparu en 1953 comme ennemi de Cap (donc à l'époque du Captain America des années 50) à Bucky en plusieurs points de son histoire. Black Widow a maintenant intégré la vie de Barnes. Le scénariste utilise aussi la première Torche Humaine et Namor. Le passé du Winter Soldier refait aussi surface et va perturber le jeu. Sharon aussi va se remémorer des éléments cruciaux pour la suite de notre histoire.
On est dans du pur Brubaker: le passé n'est jamais enterré et il surgit au plus mauvais moment pour perturber le présent et peut s'avérer mortel. Tout ceci est au cœur de la plupart de ses récits.
Les numéros anniversaires vont servir à faire une pause au moment où Barnes semblent devenir à l'aise dans son nouveau rôle mais aussi distille les éléments qui vont mener à l'évent Reborn.
En effet, on glisse ensuite vers peut-être le moment le plus controversé de ce run. Celui qui a marqué un arrêt pour certains. En effet Reborn casse un peu le rythme mais aussi l'ambiance du titre. On était sur une série super-héroïque évidemment mais fortement teinté d'espionnage et d'éléments urbains. Certes des teintes de science fiction existaient comme dans le premier arc de ce volume. Cependant la mini-série qui voit revenir Steve Rogers est bien plus centré sur l'action et utilise des concepts empruntés au roman Abattoir 5 de Kurt Vonnegut (aussi utilisé dans la série Lost à la même époque). On a donc une intrigue qui joue sur le voyage dans le temps, le transfert de conscience, des armées de MODOK.
Cela a un peu dérouté tous le monde à l'époque. Mais tout est plus ou moins déjà annoncé depuis le début ou presque avec la rencontre entre Fatalis et le Red Skull dans le premier tome et d'autres éléments. Cela reste au contraire à la relecture dans une logique interne alors qu'il a fallu s'adapter aux changements de l'univers Marvel (Secret Invasion et Dark Reign) avec la disparition du SHIELD et l'arrivée de Osborn au pouvoir. Pourtant, je le répète, tout fonctionne et on sent que le plan de Brubaker fonctionne. Je ne dis évidemment pas qu'il avait prévu que ce serait dans une mini, à cette temporalité. On sait que le retour de Rogers a été repoussé vu les ventes et surement que Reborn n'était prévu que comme un arc de la série avec surement moins de personnages.
Enfin, on conclue le tome avec une histoire de vampires situées durant la seconde guerre mondiale. C'est le dernier travail de Gene Colan avant sa mort.
Au graphisme Luke Ross est le dessinateur le plus présent. Il reste dans le style de Steve Eptin comme le faisait Mike Perkins. Certes quand Steve Epting revient un peu, on voit la différence mais il fait le job. On a ensuite Jackson Guice qui lui aussi utilise son style Crossgen plus réaliste pour coller à Epting. Enfin Hitch fait du Hitch mais l'encrage de Guice et les couleurs de Mounts font que cela s'intègre parfaitement à la série. Une floppée de guest sont aussi là de Marcos Martin à Alex Ross ou Howard Chaykin.
Si ce tome est un peu moins bon que le premier, il ne méritait pas le backlash de l'époque. A la relecture, comme le relaunch, on voit que s'il s'éloigne de l'ambiance initiale, tout reste d'un très bon niveau même pour l'époque. Cela reste un grand moment du Marvel de cette époque et un des grands runs modernes dans son entièreté.
Il ne fait pas confondre cette BD avec le fils de Frankenstein et ni la jeunesse de Frankenstein. Oui, ce monstre est adapté actuellement à toutes les sauces.
Le pitch de départ pourrait faire hurler de rire car nous avons un jeune employé cadre nippon qui ne se relève pas de la mort de sa chef dans la boîte pour laquelle il travaille au point d'en faire une terrible dépression avec séances de psychanalyse à l'appui.
Oui, les patrons français rêveraient d'avoir de tels employés modèles qui allumeraient des chandelles pour leur mort. C'est qu'on appelle le dévouement. Excusez-moi de vous le dire mais je ne le ferai pas à la mort de Bernard Arnaud, de Carlos Ghosn ou encore d'Elon Musk.
Après, il ne faudra pas s'étonner que des spectres viennent lui rendre visite au point de sombrer petit à petit dans la folie ! A vouloir trop en faire, voilà ce que cela peut apporter.
A noter qu'on se situe dans le registre du manga horrifique un peu dans le genre de Junji Ito du moins au départ. Je découvre l'un de ses compatriotes à savoir Norikazu Kawashima que nous découvrons en France avec ce titre apporté par les éditions Hubert. C'est bien de changer un peu d'auteurs pour voir ce que les autres peuvent apporter.
Sur la thématique, on apprendra que les masques ne servent pas qu'à dissimuler mais peuvent également être un catalyseur pour exprimer et dévoiler sa vraie personnalité ce qui peut être parfois terrifiant. J'aime bien ce concept qui est soigneusement développé dans ce manga. C'est avant tout de la terreur psychologique !
Un mot sur le dessin en noir et blanc qui possède un certain charme où se dégage une puissance malsaine de cet univers onirique.
Il faut savoir que ce récit est paru en 1986 par un maître japonais qui a depuis disparu des écrans de radar. On est dans ce qu'on pourrait appeler de l'horreur rétro ! En conclusion, un titre à découvrir même s'il a des côtés assez naïfs propres à l'époque. Cela jette les bases de quelque chose d'assez intéressant à explorer !
Mais qu'est-ce que je viens de lire? Une histoire mal scénarisée qui manque de fluidité et de crédibilité, avec des personnages qui parlent de manière bien peu naturelle. Les auteurs avaient une idée et un dénouement en tête, mais il n'ont pas su développer l'histoire de manière convaincante. Et dans le cahier de fin d'album, on prétend que Casterman a refusé d'éditer cette BD parce qu'Alain Goffin est trop méticuleux et que certaines de ses planches sont livrées en retard! Ha! Laissez-moi rire. Ils avaient plutôt flairé le nanar, je crois.
"Penss et les plis du monde" est un One Shot qui nous emmène à l'ère préhistorique, au temps des hommes nomades, de la chasse, de la cueillette et de la survie de l'homo sapiens dont chaque jour en dépend. Ainsi Penss, un jeune homme rêveur remet en question sa condition d'homme, se refuse à chasser pour observer et comprendre différemment le monde, pour "dialoguer" avec la Terre, qui ne laisse aucun repos et répit à l'homme. C'est un personnage principal spécial, difficile de s'y attacher dans un premier temps car complétement hermétique aux autres et également antipathique.
Si le propos en mode "survival" est intéressant, je trouve que le dessin ne parvient pas à donner le souffle de vie et l'aspect contemplatif que voudrait le récit...à savoir les moments de réflexion et d'effervescence de Penss. Le trait est grossier, avec un rendu cartoon pour les personnages, ainsi il y a un décalage entre la dureté des situations et la douceur du dessin, emprunt au style du manga parfois. De même dans les scènes de mouvements, l'action est peu lisible, peu graphique, au travers d'un découpage en petites cases fragmentées qui rendent leurs lectures difficiles.
Concernant la narration, il y a également peu de moment de réjouissance, le récit est noire et ne s'équilibre pas avec des moments plus apaisés, le lecteur ne prends pas vraiment le temps de respirer de cette joute. Les éléments affirmés quelques pages en amont, sont démentis plus tard et le message est selon moi partiellement retenu. "Penss et les plis du monde" n'est pas ma tasse de thé.
Les nouvelles d’Alphonse Daudet mises en bd avec beaucoup de plaisir et un brin d’humour par l’excellent et regretté Mittei. On se réjouit de (re)découvrir quelques classiques comme le non moins connu La chèvre de monsieur Seguin.
Petit plaisir de lecture pour tous les âges, on ne peut que recommander.
Polar celtique et familial à l'époque où bientôt les 'méga marées' repousseront les habitants loin du rivage. Avec de beaux dessins d'architecture 'brutaliste'.
On ne connaissait pas encore Iwan Lépingle qui signe le scénario et les dessins de cet album : Submersion publié chez Sarbacane.
Un autodidacte qui a commencé sa carrière chez les Humanoïdes Associés et qui est surtout un amateur de grands espaces et de voyages.
Cette fois il ne nous emmène pas très loin, tout au nord de l'Écosse mais à une époque (vers 2045) où les marées géantes auront commencé à noyer les côtes.
Quelques bonnes raisons de découvrir cet album ?
➔ Pour l'ambiance de ce petit polar celtique dans un décor qui paraît presque normal. Presque.
Si le scénario évoque bien des 'méga marées', ce n'est pourtant pas un récit post-apocalyptique, encore moins un film catastrophe. De temps à autre apparaît ici ou là, un bâtiment déserté, une zone inondée, des bungalows que l'on recule un peu plus loin, des pêcheurs qui sont devenus cultivateurs d'algues, ... Bref, les changements futurs qui nous attendent sûrement, patiemment et sans esbroufe.
➔ Pour le dessin qui s'apparente à la ligne claire franco-belge avec des aplats de couleurs aux teintes orangées, aux ombres bleutées. Des personnages dont les visages sont parfois taillés au couteau. Et puis surtout ces bâtiments, cette architecture brutaliste (c'est à la mode en ce moment !), ces belles perspectives fuyantes (Iwan Lépingle dessine tout cela sans assistance logiciel).
➔ Pour l'intrigue enfin de cet agréable roman policier qui fait la part belle aux histoires de famille.
Non loin d'Inverness, il y a là les trois frères Calloway.
En fait, il n'en reste plus que deux : Wyatt, le plus jeune, c'est tué en voiture il y a 6 mois sur une grande ligne droite, peut-être après avoir bu une pinte de trop.
Badger et Travis ont un peu de mal à s'en remettre, Travis est persuadé que ce n'était pas un banal accident.
Il y a là aussi Jenny, la femme de Wyatt, et leur fils Kyle.
Et puis un black, Joseph, un garagiste à la réputation de ... garagiste, donc pas très apprécié de ses clients.
Lors d'une soirée chez des amis, "Travis a entendu le petit truc qu'il attendait, la petite info qu'il lui fallait pour démarrer la machine à embrouilles".
Vers 2045, la mer a repoussé les habitants loin du rivage. La pêche ne donne plus rien et il faut se contenter de cultiver et ramasser des algues. Il faut rehausser régulièrement les digues et déménager les baraquements toujours plus loin.
[...] La mer nous a poussés loin du rivage. Nous lui avons abandonné nos maisons. Nous avons vidé les lieux. Quand elle a monté et monté encore, elle a léché les murs qui nous avaient vu grandir. Elle les a grignotés méthodiquement, comme une bête affamée qui serait venue se délecter de nos vies d'avant et les engloutir à jamais.
Travis reste accroché obstinément au passé : il n'arrive pas à faire le deuil de son frère Wyatt, tout comme il n'arrive pas à s'habituer à la nouvelle vie que la mer envahissante impose aux habitants, à un littoral qui devient inhabitable, recule d'année en année et redevient sauvage.
Travis s'emporte un peu trop rapidement, mais ne dit-on pas que ce n'est qu'après la colère que vient l'acceptation ?
Scénario un peu farfelu, l’histoire démarre assez lentement je trouve. Toujours agréable de retrouver toute la troupe pour une nouvelle enquête mais un final qui est assez perturbant, je ne m’y attendais vraiment pas - je ne vais pas spoiler.
Pas le meilleur de la série mais pour moi, une grosse surprise dans cet opus. Passage obligé pour tous les fans de la série. Et c’est la raison pour laquelle il faut absolument le lire, même si globalement, l’album n’atteint pas le niveau de certains autres tomes.
Bon, avouons que ce n'est pas très bon ou, plutôt, que cela a mal vieilli tout au plus...
Ici Franquin fait ses gammes, apprend son métier Et c'est Jijé qui lui permet se dégourdir à la plume et aux scénarios. Car, à cet époque bénie, les auteurs produisent autant qu'ils apprennent sur le tas. Et ces 3 aventures ci sont comme des cahiers à spirale dans lequel Franquin s'exerce.
Le 1er scénario narre forcément le Far West ou plutôt une situation de Far West totalement fake (c'est la base des ressorts humoristiques pas toujours drôles d'ailleurs.). Parce que Franquin rêve de Western et d'Amérique. Il a été biberonné à toutes cette culture pop. D'ailleurs, il partira aux USA avec Morris et Jijé pour se faire embaucher par Walt Disney (le rêve!!!). Ils ne seront pas pris. Tant mieux pour nous.
Les 2 autres histoires sont des prétextes à des situations visuellement drôles. Oui Franquin a été aussi un grand fan des situations comiques à la Buster Keaton, Harold Lloyd et Laurel et Hardy. Et dans ces aventures, ils pompent littéralement dedans.
Bientôt, il en expurgera toute la substantifique moelle de ces inspirations là pour définir son propre style, sa propre folie, son propre génie.
Mais pas dans ce tome-ci. Ici, Jijé est encore à la manœuvre. Franquin n'est encore qu'un élève sage et consciencieux. Cet album est donc comme une curiosité pour les lecteurs (comme moi) qui vénère l'artiste: C'est comme la lecture d'un cahier d'exercice ou le jeune padawan débute son apprentissage.
Et certes il ne faut pas que notre jeune génération lise l'album. N'ayant pas les codes de l'époque, ils trouveraient cela bien médiocre....et ils auraient raison.
Des personnages de fiction venus d’univers différents acquièrent une conscience, s’évadent de leurs livres respectifs et s’unissent pour corriger les erreurs commises par leurs auteurs. J’ai beaucoup aimé l’idée originale mais un peu moins sa réalisation qui ressemble surtout à un bon gros délire de Sean G. Murphy (The Plot Holes 2023, #1-5, publié en VO par Massive Publishing).
On sent en effet que l’auteur a profité de ce concept pour s’amuser à écrire et à illustrer toutes sortes de situations loufoques. Ainsi, les registres et les époques se mélangent, les clins d’œil et les références à la littérature, à la pop culture ou à l’Histoire se multiplient et nos héros passent sans transition de Robin des bois à, par exemple, l’Odyssée de l'espace (dans le même genre, voir aussi Chrononauts, scénarisé par Mark Millar). Le personnage principal étant de surcroit un auteur de bande dessinée, on perçoit aussi en creux que l’auteur parle un peu de lui-même et de son approche du métier.
S’il y a quelques réflexions intéressantes sur l’édition littéraire et un poil de dramaturgie entre les personnages, l’histoire est cependant essentiellement pensée pour multiplier les scènes d’action à grand spectacle. J’ai refermé l’album avec une pointe de déception donc car j’en attendais davantage. Il reste toutefois très divertissant et, comme toujours avec Murphy, il est superbement illustré et accompagné d’un joli petit cahier graphique.
Suite aux derniers événements en Thaïlande et à la mort de leur collègue et ami, l’équipe de Brazil est mise à parti avec d’autres services.
Afin de redorer leur image, les caïmans sont envoyés aux Aléoutiennes pour arrêter un trafic d’immigrants vers les States. Mais Brazil flaire rapidement qu’autre chose se trame derrière ce trafic d’êtres humains.
L’histoire est vite lancée, avec entre autre l’arrivée d’un nouveau caïman, Nomade. Le scénario est aux petits oignons et on se prend d’emblée dans l’aventure avec notre commando. Cette fois encore, de l’excellent travail, avec de magnifiques dessins de Vance.
La très belle surprise que cet album . Teresa Valero s'inscrit dans cette remarquable et finalement méconnue école espagnole de la BD avec le monumental Carlos Gimenez en Maitre et Jango Guarnido en premier de la classe .
Une vraie réussite, dessin comme scenario.
J'ai adoré ces deux albums, les dessins sont superbement réussis et on plonge dans les rêves de la belle.
Une histoire plutôt rapide à lire pour un album aussi gros.
Je préfère retourner à mes western, ici il y a trop de pages sans actions et sans dialogues.
Nizzi a appelé de très bons dessinateurs, Gallepini a fait de très bons dessins, mais surtout l'histoire est une des meilleures.
Les Français ont de la chances d'avoir de grands albums, les Italiens ont la chances d'en avoir beaucoup et moins chers.
Cet album est un grand classique, comme le dessin un peu style ancien.
Mais Nizzi est là pour qu'un Tex soit toujours cohérent.
Tex ! La meilleure série en bande dessinée pour moi.
J'ai appris le Français avec Tex, c'est toute mon enfance et toute mon adolescence.
Les grandes BD traduites en Français sont très belles et celle-ci en particulier.
J'aime beaucoup les dessins de M. Girod.
Je suis tombé sur cet album par un bien heureux hasard et je suis content car les dessins sont très beaux.
J'aimerais maintenant savoir si les dessins de "lacets Corsets sont différents ou si ce sont juste des ajouts.
Le génial Kotzwinkle arrive en BD avec le génial Gaet's et le génial Monier. Résultat : une pépite ! C'est déroutant, c'est perturbant, bref un vrai album qui n'existe nulle part ailleurs.
Caryl Férey et Corentin Rouge se sont trouvés pour le meilleur de la BD. Un scénario original documenté porté par un dessin dynamique qui sublime aussi bien les vignobles sud-africains que les township. Une vrai réussite en one shot qui plus est !
Quelle horreur que ce dessin ! Sur certaines scènes il en devient même impossible d'identifier les personnages . Les décors sont également beaucoup trop fouillis pour apprécier la seule originalité d'un scenario qui n'en fourmille pas... Critique valable pour les deux albums de la série.
Il est vrai que les corbeaux ne laissent pas grand-chose après leur passage tant ils sont avides de nourriture et de chair morte.
Il est question de vengeance dans les contrées normandes du IXe siècle en plein Moyen-Age dans une période sombre marquée par les superstitions. Oui, l'époque est plutôt dure et cruelle surtout lorsqu'une fratrie est séparée par la mort. Le survivant n'aura de cesse que de vouloir retrouver les coupables. Mais à quel prix ?
Voici un récit plutôt puissant qui appelle un riche folklore médiéval pour raconter les différentes phases d'un deuil. J'ai bien aimé le final qui ne laisse pas de place à la résurrection ce qu'on aurait pu craindre avec ces histoires de sorcières et de monde parallèle.
J'ai noté une véritable richesse et générosité dans le dessin qui fait assez animée avec des personnages assez expressifs. Une mention spéciale pour une colorisation qui a rendu la lecture plutôt agréable. On pourrait penser que cela s'adresse alors à un public jeunesse mais certaines scènes de violence nous indiquent clairement qu'il faut être déjà un jeune adulte bien dans sa tête.
Le bémol proviendra sans doute du récit dont j'aurais aimé plus de clarté au niveau de la relation de la mère avec les villageois. Certes, il y aura bien une révélation finale mais elle apparaît un peu comme artificielle pour les besoins de l'histoire. Bref, c'est trop voyant.
Pour le reste, on se laissera porté par ce récit marqué par d'incessants flash-back. Les deux personnages principaux sont creusés d'un point de vue psychologique ce qui donne une certaine densité et crédibilité au récit. Ce n'est pas pour me déplaire.
Au final, c'est un titre qui se défend plutôt bien avec ses qualités et ses défauts.
Une grande fresque sur les relations familiales, leurs histoires, leur passé, ceux qu'on a oubliés, ceux qui sont venus avant nous, ceux qui viendront après nous, la nature du cocon familial, la nostalgie... Une tranche de vie qui fait réfléchir à nos propres vies et nos propres familles.
Ceci étant dit, il faut aimer le style. Dans un sens, il ne se passe pas grand-chose. Mais je ne me suis jamais ennuyé. Par contre, les dessins sont trop souvent brouillons à mon goût. Mais ultimement, un bon moment de lecture.
J'aime beaucoup ce site pour son coté exhaustivité bibliographique mais aussi pour le pont jeté entre Bande dessinée tradi et Bd plus exigeante. Pont bien illustré par le choix des coups de coeur, que je trouve souvent sincères (entendre exempts de toute considération mercantile) et pertinents.
Pour autant, je viens de terminer ce premier tome et j'avoue ne pas comprendre le silence des chroniqueurs sur cette oeuvre qui me semble incontournable ( cf avis des visiteurs, qui eux ne l'ont pas contournée, notamment Yovo, je ne pourrais pas dire mieux).
Vraiment top ce 7ème album, et de manière générale l'histoire en deux parties qu'il clôture. Le récit est efficace et captivant, on y retrouve une touche d'humour toujours légère qui rend l'ensemble très agréable à lire. Les dessins et la colorisation sont très réussis.
Bien malgré elle, Natacha et l’équipage de la compagnie sont affectés à un vol pour le compte d’un milliardaire quelque peu excentrique. Exception faite de Walter, qui lui est mis de côté pour continuer sur le vol Bardaf.
L’histoire est assez dynamique, avec pas mal de personnages. Celle-ci aurait pu se focaliser uniquement sur le vol de Natacha, celui de son collègue Walter étant totalement anecdotique et sans intérêt par rapport à l’intrigue principale.
Dans l’ensemble, un bon album, relativement bien réalisé, avec des passages plutôt amusants.
Je découvre cette série avec cette intégrale. Le format est vraiment petit et compact. Je n’aurais pas pu le lire sans les lunettes loupes. L’avantage c’est que c’est pratique niveau rangement et sympa niveau prix.
J’ai beaucoup aimé la représentation de l’Egypte, aux lignes claires et baignée de lumière. Une Égypte paisible et humaine loin des clichés habituels.
Deux histoires policières différentes. La première m’a vraiment laissé sur ma faim alors que la seconde était nettement plus prenante. Peut-être parce que l’héroïne s’y fait voler la vedette par un jeune guerrier alors que dans la seconde, c’est elle seule qui mène l’enquête, et pour cause tout se passe pour l’essentiel dans le huis-clos du harem du pharaon. Le suspense est également nettement plus grand dans cette seconde histoire.
On retrouve un scénario digne d'intérêt et surtout bien plus fluide. C'est peut être parce que cette histoire s'étale sur deux volumes au lieu d'un, et c'est tant mieux. Le dessin de Guarnido est excellent.
Succession de débilités avec un fil conducteur très, mais alors très-très mince.
Le délire part dans tous les sens mais ne fait du "Il faut flinguer Ramirez" qui veut.
Les vingt premières pages on les passe dans la fange du "héro"? Passionnant :/
Arrivé péniblement page60, j'ai du mal à suivre et je regarde combien l'album fait de pages : 134! Ca va être long, je me dis. Et ça l'a été...
Page 104, j'ai hâââââte que ça se termine et c'est là que je tombe sur la réplique qui tue:
- "C'est quoi [comme confiture]? Framboise?
- "Fraise"
Pétard! Ca c'est du dialogue ://
Même la fin/la chute est d'un pathétique...
Mince. Et dire que j'ai payé 20balles pour ça????!!!!
RIP, des mêmes auteurs, a été un bonheur. Là, ça a été un calvaire.
Un run bourré de faiblesses mais terriblement intrigant, compte tenu de ce que l’on sait du futur (période Rai). Ça aurait mérité bien plus de développements.
Dans la suite du tome 1 l'Empire de Trigan, et dans le contexte historique de l'année de sortie de cet album, la série commence sur les chapeaux de roues, avec ces deux aventures très intéressantes et qui finissent un peu sur la même conclusion, mais peut être que quelque part c'était pour contribuer à la construction d'un empire toujours plus grand. Cet album, construit de dessins toujours aussi flamboyants, ces deux aventures dignes des "Thunderbirds" mettent encore en avant la grandeur de Trigan, sa volonté de faire les choses avec grandeur, sagesse et véhiculant toujours son excellente et parfaite morale. Il est le Moïse d'Elekton, et pourquoi pas le Kwisatz Haderach... Les textes sont quand même un peu simplets et à l'eau de rose... Je recommande à tout ceux qui ont encore une morale.
Ce site est mal fichu et ça m'énerve, il faut se connecter deux fois à chaque fois, il faut penser à utiliser la fonction "copier" pour ne pas se faire dégager et que le commentaire disparaisse...c'est casse-bonbons... et ça vient de m'arriver pour la dixième fois au moins sur ce site.
Je recommence donc pour la deuxième fois et je démarre avec les points négatifs de cet album afin de voir si les points positifs contrebalanceront l'interprétation de l'avis.
Alors pour commencer, je m'adresse aux auteurs, pourquoi cet album démarre-t-il une nouvelle série "Rubine the 90's" ? ça c'est le point qui ne me donne plus goût de suivre et me pousse simplement à abandonner, pourquoi cet album, malgré le changement de dessinateur, n'est-il pas la suite de "Rubine" tout simplement, ça m'énerve tout noir. L'un prend les rennes et décide de tout changer, c'est dommage et décevant aussi, surtout avec les mauvais albums qui sortent en ce moment. Et je suis à l'affût et à la recherche de bonnes BD même si j'en possède encore des masses à lire chez moi. Ensuite après ce tome 1 de cette nouvelle série, la couverture est pitoyable, Rubine à nouveau laide et étrangement dessinée, elle pointe un index, on ne sait pas pourquoi. Son homologue se cache derrière la visière, la calendre ou ce que vous voulez de la moto alors qu'à l'intérieur de l'album elle est plutôt jolie. C'est un peu du n'importe quoi cette couverture à mon avis, surtout de lui avoir collé un masque de tête de mort ou de je ne sais quoi sur son joli minois. Ensuite le 4ème de plat, toujours aussi sobre et universitaire. Où avez-vous mis la Rubine sexy sur sa balance ? Je n'aime plus. Je suis très déçu après avoir lu toute la série. Toujours négatif, qu'est-ce que le dessinateur, a-t-il a toujours à signer quelques planches, d'une signature tellement haute, montrant peut-être un complexe d'infériorité (je me dis ça aussi suite aux changements) et ce, en débordant sur les cases ? ça gâche un peu. Enfin, le point le plus noir ce sont les dessins. Sur la premier planche c'est plus flagrant que dans l'album, mais certains personnages sont dessinés au couteaux (un autre style plus simplet) et d'autres dans la conformité et la suite de la série (élaboré et excellent). Ce contraste est choquant et gâche également l'ensemble. Voilà je pense avoir tout dit.
Le positif va être court et bref. Scénario impeccable, double page en début et en fin d'album très belle. Lire mes autres commentaires pour les autres points. Un contenu conforme à la suite de Rubine. ça s'essouffle, ça s'essouffle, tout le monde veut y mettre son grain de sel et c'est toujours plus mauvais.
C'est un bon album malgré tout, nous inventer un peu plus la vie privée de Rubine serait un plus sans plonger dans les phénomènes sociétaux et les vagues stupides, mais en restant dans du classique, tant qu'elle reste une belle célibataire, les hommes aimeront...
Yves Sente a du trouver un bouquin qu'il a du trouver hyper troublant, concernant les origines de Shakespeare, en vide grenier. Et il s'est dit :
-"Oh chouette !!! La coïncidence est folle! Vu que Blake et Mortimer sont anglais tout pareil, je vais en faire un scénar avec Blake et Mortimer ! Je vais faire la quasi totalité des planches en champ/contrechamps avec des personnages assis, tranquilles, qui se racontent en long et en large tout ce qu'il y a dans le bouquin!
Je vais saupoudrer tout ça d'une chasse au trésor en carton pate, aussi enthousiaste qu'un coquillage sur un rocher (ça se verra pas tellement que ce bouquin sur les origines de Shakespeare est génial).
En plus, je vais mettre des méchants qui servent à rien. Je rajoute d'ailleurs Olrik (les mecs qui achètent les BD Blake et Mortimer adorent voir Olrik!) qui servira encore moins.
Et....avec tout ça....ça se verra pas que j'ai pas bossé du tout. Et , bon, avec mon histoire sur les origines de Shakespeare qui est du tonnerre, ni vu ni connu je t'embrouille!
Même André qui, je sais, est un génie de l'illustration, je vais rien lui laisser à croquer. Que des champs/contrechamps! Que des personnages assis qui causent en salle à manger victorienne. Quoi? T'es pas content André ? Bon, ok, un peu de Venise (mais vraiment que de la petite rue) et une ballade en Ferrari et puis ça ira bien!!!!! Parce que, André, vraiment mon truc sur Shakespeare, c'est de la bombe!!!!
Quoi? Non? Les lecteurs de Blake et Mortimer se fichent totalement de mon truc du tonnerre sur Shakespeare???? Ils sont pas content parce qu'ils voulaient juste une bonne histoire à lire? Ils n'en ont rien à faire sur la théorie du bouquin sur les origines et la mort de Shakespeare? Même si Blake et Mortimer sont anglais comme Shakespeare! ça leurs suffit pas????
Pfffff, ils sont vraiment trop exigeant !!!!!
Fan de Don Laurence, je ne peux pas mettre de note inférieure, vous m'en verrez désolé. Non, je plaisante, mais je trouve sincèrement que cet album les vaut. En tout cas à la lecture de ce dernier, voilà ce qui arrive aux méchants, lorsqu'on ne met pas en pratique l'anticipation et les principes élémentaires de l'Art de la Guerre.
Une bande dessinée qui pour son âge représente une science fiction géniale et construite avec une imagination pétillante et un courage immense. Elle devait être un objectif difficile ou encore un projet téméraire. J'y ai trouvé un petit parallèle ou quelques traits ressemblants à l'ancien testament biblique. La conduite exemplaire de Trigan fait de ce dernier le Moïse d'un nouveau monde, conduisant son peuple, qui, sauvé par la volonté scénaristique (Dieu), d'un destructeur, dictateur et conquérant, conduit à la sédentarisation d'un peuple simplet, paysan, sauvage, désarmé (on peut le penser au début de l'album) Le temps y est également bien représenté : les travaux avancent vite pendant que la guerre est à l'extérieure des portes du pays. C'est une espèce de Dune mais moins élaboré, certes, mais plus humain et surtout plus originelle, un nouveau monde.
Le dessin, comme la colorisation sont flamboyants. Les textes, bien qu'un peu "gnan gnan" (mais moins que dans la mort rouge) sont d'une excellente morale, ce qui n'existe plus trop de nos jours. C'est beau, c'est propre, c'est singulier, ça permet de réellement s'évader. La mise en bande dessinée de ce scénario n'est qu'à la portée de peu surtout en si peu de pages. Pour tous les fans de science fiction on ne doit pas passer à côté de Trigan ou de Storm. Je vais de ce pas lire l'ensemble de la série et continuer mes commentaires sur ce site.
C'est convenable mais sans plus. Rien à dire sur les dessins et les couleurs, même si je trouve ces dernières un peu ternes par moment. Je préfère celles de Nanjan.
Mais le gros point faible, c'est le scénario ! Il n'est clairement pas assez travaillé... ça manque vraiment de complexité et de rebondissements.
Sans déconner, on a plus de dialogues dans un album de Blake & Mortimer et plus d'intrigues & de suspense dans un Nestor Burma "120 rue de la Gare" !
Heureusement, je l'ai payée 5 € seulement donc je limite la casse. Je l'aurais vraiment eu en travers si j'avais casqué plein tarif.
Vraiment déçu !
Nous voilà plongés dans un titre d'humour fantasy surfant sur la vague de « Lanfeust » au début des années 2000 avec ce Doron le Calvite dans un style médiéval. Il est vrai que je replonge parfois dans mon vieux catalogue pour ressortir des antiquités ce qui fait toujours du bien pour comparer à l'époque actuelle.
Le dessin paraît très sympa mais les gags sont plus que douteux. Je n'aime pas ce genre d'humour noir très bourrin. C'est d'ailleurs parfois assez malsain c'est à dire pas politiquement correct si vous voyez ce que je veux dire. Je préfère nettement un humour plus fin et plus respectueux.
Des têtes coupées et des corps mutilés à la hache pleuvent tout le long de cette BD. Il faut vraiment aimer cela et avoir un goût prononcé pour la boucherie ! En effet, pour servir son bon roi, notre anti-héros Doron le Calvite n'hésite pas à trancher tout ce qui croise son chemin. Les gags sont d'ailleurs répétitifs une fois qu'on a compris le sadique principe.
Pour ma part, je préfère oublier d'avoir connu ce Doron. Mais si par malheur vous le croisez au détour d'une lecture, restez sur vos gardes !
Sur 85 épisodes, Tom King aura mis la relation entre Batman et Catwoman au cœur de son run sur Batman Rebirth entamé en 2017. Tout du long, les deux personnages se seront longuement cherchés, se seront même demandés en mariage et pourtant ne se seront pas effectivement mariés comme le scénariste le prévoyait initialement. La faute à une décision éditoriale de la maison-mère de DC Comics ; ainsi, Batman restera éternellement célibataire et misérable. En guise de compensation, King obtiendra de pouvoir conclure son travail, hors continuité, dans une maxi-série en 12 épisodes entièrement dédiée à cette impossible histoire d’amour (Batman 2016, Annual #2, Batman/Catwoman 2021, #1-12 et Batman/Catwoman Special 2022, #1).
Celle-ci se déroule sur trois trames temporelles et l’on saute en permanence de l’une à l’autre sans trop de difficulté. De manière classique, Batman et Catwoman – mais surtout cette dernière en fait – pourchassent leur adversaire du moment tandis que le propos de l’album est ailleurs. Il réside ici dans le souvenir que Catwoman a de son partenaire, devenu entretemps son mari, récemment décédé et d’une ultime vengeance qu’il lui reste à accomplir. La réflexion de King sur le temps qui passe également pour les personnages de fiction et sur les limites de leur action est très intéressante et, pour qui aurait apprécié les 12 tomes de la série principale, cet album constitue un excellent point final.
Le dessin est majoritairement l’œuvre de Clay Mann et, en dépit de quelques poses suggestives qui auraient pu être évitées, celui-ci est magnifique comme l’est sa colorisation. Il est regrettable cependant qu’il n’ait pu, pour une question de délais, réaliser l’intégralité des épisodes car Liam Sharp n’a pas du tout le même talent. Par ailleurs, cet épais volume de près de 450 pages ne se limite pas aux seuls épisodes de la maxi-série et propose à raison plusieurs autres numéros – scénarisés par King et superbement illustrés par Lee Weeks ou John Paul Leon – toujours en lien avec nos deux héros qui prennent de l’âge. En somme, un très bon moment de lecture pour refermer définitivement la période Batman Rebirth.
Suite et fin de Brigantus, le sang-mêlé picto-romain cherchant sa place dans un monde qui ne veut vraiment pas de lui.
Dans la lignée du précédent album, les teintes sont grises et donnent un ton désespéré à une histoire qui continue d'être sombre et sans réelle issue positive pour tous les personnages.
En dehors de certaines cases avec de beaux paysages à l'aquarelle, les têtes et corps des personnages sont difformes et assez laids. Hermann devrait peut-être essayer de faire un album d'horreur avec des "freaks" dans ce style, nul doute que cela fonctionnerait très bien.
Ce n'est clairement pas la meilleure série que les deux Hermann aient pu faire ensemble et je ne vais pas en garder un souvenir impérissable.
On sent que l’auteur a envie de faire un truc bien foutu, en essayant de mêler une intrigue, de partir dans plusieurs directions niveau scénario. Malheureusement, cela reste trop statique et ça manque toujours d’action pure et dure. On n’est pas entraîné dans l’histoire, il manque quelque chose..
Les dessins restent néanmoins sympas et rehaussent le niveau. Suite aux prochains épisodes. En espérant encore une fois, un peu plus de pêche.
Je ne sais pas sur quel pied danser avec le premier tome de ce manga.
Autant j’aime beaucoup cet univers de deux mondes entremêlés par un portail, le mélange des êtres – et on verra l’endurance de l’auteur à mettre des personnages secondaires visuellement bizarres en fond de scènes.
Il y a un côté classique dans la team imbattable, plus forte que la police ou les démons ; dans ce méga méchant qui fait venir un demi-Dieu juste pour s’amuser à semer la pagaille ; le petit génie powerfull qui a the méga pouvoir mais qui est novice et ne sait pas l’utiliser ou s’assumer…
Bref, des bases assez reconnaissables pour un novice et qui ont fait ses preuves, jusque dans l’affrontement testostéroné entre le chef de Libra et les forces de l’ordre…
Pour autant, le pouvoir de Leonardo reste encore assez obscur sur son utilité…
Et puis tout va très vite – j’étais resté sur des One Piece où les arcs font plusieurs tomes quand là, on a deux histoires assez importantes dans un seul, de quoi se perdre un peu…
Surtout que les dessins ne sont pas toujours super lisibles dans l’action – et il y a pas mal d’action – ce qui amène parfois à plusieurs lectures de la page pour bien comprendre les dialogues quand il y en a, voir à lâcher la scène de baston pour regarder le résultat la page suivante…
Cela étant, l’univers est assez original, sympa et intéressant.