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Compte tenu de son mini format et de sa pagination riquiqui, pas loin d'être proportionnellement l'un des bouquins les plus poilants qui soient.
On retrouve les Castors en Bretagne qui vont organiser un jeu de piste nocturne au cours duquel Mouche finira par manquer à l'appel. Une bonne aventure, plaisante, mais qui reste assez classique et sans surprise.
Bien qu'amateur de cette série, je suis affreusement déçu par cet album. En fait, le scénario est aussi mince que du papier à cigarettes! Messieurs les auteurs, diminuez le rythme de parution et retrouvez l'envie d'écrire des histoires un peu plus fouillées...
Bon, ça part un peu dans tous les sens à Langtry, entre les deux juges. Et notre héros au milieu, qui passe un coup d’un côté, un coup de l’autre.
Ambiance très amusante dans cet album, avec ses personnages parfois un peu loufoques. Mention spéciale à Joe, l’ours végétarien. Un album très drôle et très réussi, à lire ou redécouvrir, pour notre plus grand bonheur.
Série humoristique sympathique à destination des (très) jeunes lecteurs, qui raconte le quotidien des chevaux et poneys d'un centre équestre. Chaque album déroule un fil conducteur mais chaque page correspond à un gag. Chaque équidé a sa personnalité : il y a Cookie le poney qui ne pense qu'à se goinfrer, Kamboui le poney toujours sale, Flash le cheval hyperactif, etc.
Ma fille de six ans adore. C'est je pense le public-cible et pour le coup, c'est une série sympa pour les petits. Pour les adultes (et même les ados), la série ne présente en revanche aucun intérêt, humour comme dessin étant très limités.
Enfin parvenus, après une traversée mouvementée, à la forteresse de Louisbourg en Nouvelle-France, L'EPERVIER et son équipage, loin de trouver le repos espéré, essuient de multiples agressions. Parallèlement à la recherche de ses agresseurs, L'EPERVIER espère enfin en savoir plus sur la mystérieuse mission que lui a confiée le Roi, et notamment sur le rôle que joue la jolie princesse indienne qui l'accompagne et qui ne manque pas de le troubler.
L'intrigue continue de fort belle manière : quelques mystères s'éclaircissent, tandis que d'autres apparaissent, avec toujours de nombreux rebondissements forts plaisants. Graphiquement, le dessin est toujours aussi bien maîtrisé et fait que la lecture de cet album est un vrai plaisir.
D’un côté, j’aime toujours autant, les dessins sont sympas, les visages variés et expressifs, les lieux réussis…
Et puis l’auteur a l’art de mettre de la vie dans les scènes, les rencontres, les dialogues.
D’un autre, je suis toujours autant perdu : ok, ça avance, mais à part nous montrer qu’Ami a un lien avec tout le monde dans le passé et qu’il est méchant oh la la, l’ensemble ne progresse pas beaucoup…
Alors oui, y’a plein de trucs rigolos (ou pas) avec l’enquêteur, Dieu ou diverses personnes…
Mais globalement, je comprends toujours pas trop où on va…
Bon, pour le moment, grâce à la qualité, je me laisse porter mais j’aimerais bien avoir des pistes…
Une série que je découvre sur le tard.
En raison de sa longévité, je me suis dit qu’elle devait avoir un certain intérêt — et j’ai été agréablement surpris, tout d’abord par la qualité de la narration. L’histoire est bien construite : c’est une belle aventure, avec son lot d’exotisme, de bagarreurs et de magouilleurs.
Le dessin est vraiment superbe. Villes, bateaux, motos, voitures… tout est d’un réalisme incroyable, avec une richesse de détails impressionnante. Les visages des personnages sont eux aussi bien définis et facilement reconnaissables.
Les premiers tomes étaient plus intéressants, il y avait un peu une ambiance comme on peut retrouver dans un album du Marsupilami. Il y a toujours un mélange d’aventure - humour ici mais je trouve que c’est moins bien, l’impression que l’album a été fait à la va vite et que ca se veut un peu plus sérieux. On s’éloigne trop de l’idée de départ. Cauvin a voulu diversifier mais le résultat n’est pas vraiment là.
Yoko se rend en Indonésie retrouver son amie Monya qui, grâce à sa machine a voyager dans le temps, s'est rendue à Bali en 1350 éviter la destruction d’œuvres d'art à cause d'une éruption volcanique. Mais ce faisant, elle a mis en danger la vie d'une jeune personne. Yoko et ses amis décident donc de retourner dans le passé sauver cette dernière mais une fois arrivés sur place, les problèmes ne vont cesser de s'accumuler.
L'histoire démarrait bien mais plus ça va moins ça va, avec des passages totalement illogiques (présence de ptéranodons, Yoko qui marche dans de la lave sous une pluie de cendres volcaniques ...), sans même parler de la fin totalement bâclée. Reste les superbes dessins de Leloup, notamment toutes les séquences aériennes où Yoko voyage en ULM au-dessus du cratère du volcan en essayant d'échapper aux monstres volants préhistoriques, qui atténuent un peu la frustration.
J'ai découvert une nouvelle maladie à savoir la neuro-atypique. On développe une perception sensorielle différente. On va donc suivre le récit d'un petit garçon neuro-atypique qui vit dans un monde imaginaire qui est le sien. Pour ne guérir, il faut prendre des médicaments.
Or, il existe des parents qui ne font pas confiance aux médicaments (et plus récemment aux vaccins). Du coup, elle embarque son petit dans une fuite en avant qui peut être assez lourd de conséquence. Cependant, elle reste persuadée qu'elle peut rétablir le lien lui permettant de retrouver la réalité.
Au niveau graphique, mon impression première est la grande qualité qui en ressort aussi bien dans le monde fantasmagorique que dans la réalité. Les planches sont réellement de toute beauté et c'est magnifié par les couleurs. On ne peut que succomber.
C'est une histoire assez touchante car on ressent surtout le point narratif de la mère en détresse qui fait tout pour sauver son enfant. On ne peut qu'éprouver pas mal d'émotion devant une telle lecture. C'est plutôt triste et émouvant à la fois malgré un côté assez enjoué par moment.
C'est le genre de lecture qui peut vous prendre au cœur si vous êtes parent d'un enfant un peu différent et que vous refusez certains traitements abêtissants ou des instituts soi-disant spécialisés. On arrive alors aisément à se mettre à la place de ces parents.
Le bémol se situera sans doute dans le fait que les services d'aide à l'enfance sont représentés par un le mal absolu ce qui diffère un peu dans la réalité où l'on se rend plutôt compte que ce sont les parents qui ne sont pas corrects. Mais bon, acceptons le postulat de base !
J'ai découvert un récit assez dynamique qui va jouer sur les deux mondes à savoir la réalité mais également ce monde imaginaire intergalactique. A la fin de ce premier tome, on a véritablement envie de découvrir la suite et fin dans le second tome de ce diptyque.
Oui, on s'impatiente de savoir si les liens vont pouvoir se renouer entre les parents et l'enfant car un miracle s'est presque produit dans le déroulement des faits qui se sont accélérés vers la fin de ce premier tome.
Pour beaucoup de babéliotes, cette lecture a été un coup de cœur 2024. C'est justifié.
[RELECTURE]
Le dernier tome sorti à ce jour. À la relecture, je me rends compte que c'est vraiment le moins bon de ce dernier groupe de cinq albums, lui-même déjà le plus faible de la série, auquel je n'ai accordé aucune note en haut de 3 étoiles.
Ce tome revient en arrière et présente la jeunesse de Volgrir, apparu dans le tome 20. Et si l'idée de la mystérieuse brume qui enveloppe tout est intéressante et rappelle des films comme The Fog de John Carpenter ou encore The Mist de Frank Darabont, force est de constater que cette histoire ne sert pas à grand-chose sinon expliquer l'origine de l'arme présentée dans le tome 20.
Le fait que Volgrir soit constamment dominé par Nymn semble plus forcé que naturel, et les commentaires sur la mère de Nymn sont tout aussi poussifs. On ne sait pas trop comment elle est devenue capitaine d'ailleurs, ça fait un peu contradictoire avec l'histoire de Tiss, mais bon, au diable la cohérence. Même le passage de Redwin m'a paru forcé et complètement aléatoire, avec du dialogue ridicule comme : « Moi, je suis immortel parce que j'ai encore une âme même si elle est brisée en un millier de morceaux. » Et l'ouverture du passage dans la brume? Peut-on être moins inspiré?
Je n'ai jamais vraiment aimé le dessin de Demare, et ici il semble encore plus bizarre qu'à l'habitude. La petite Tanys, par exemple, a une tête beaucoup trop grosse pour son corps. Ça fait figurine bobblehead.
Je crois que Jarry a manqué d'inspiration lors de ce dernier quintette. Non seulement la plupart des histoires entamées à l'origine ont passé à la trappe, on ne sait pas non plus si la série renaîtra de ses cendres un jour...
Mon classement des tomes 21 à 25 :
1. Ulrog de la Forge
2. Akab des Errants
3. Ararun et la rage bleue
4. Borogam du Malt
5. Volgrir du Bouclier
Mon classement des albums du Bouclier :
1. Svara du Bouclier
2. Tiss du Bouclier
3. Abokar du Bouclier
4. Oboron du Bouclier
5. Volgrir du Bouclier
Un scénario puissant et sombre. Corentin Rouge toujours aussi doué. j’attends la suite avec impatience
Fin explosive et sans le moindre temps mort. L'ensemble de la série est un mélange d'intrigues qui s'avèrent finalement plutôt complexes. Une relecture globale ne serait pas inutile... Les premiers chapitres me semblent vraiment être les meilleurs, à quelques rares exceptions près les suivants n'arriveront jamais à égaler ce niveau atteint en début de série mais resteront tout de même de bonne à très bonne qualité. Un vrai plaisir de lecture.
Quand Raymonde en a marre d’être madame tout-le-monde dans son lotissement et souhaite avoir une silhouette de rêve, tels les mannequins des magazines, ne voilà t’y pas qu’elle décide d’acheter toute la gamme de chez Body Hop.
Même Robert, septique, va être pris dans les pièges de ce programme fantaisiste de remise en forme et bien-être.
L’album est amusant mais moins percutant que pas mal de ses prédécesseurs. J’ai trouvé dommage que Robert soit pris dans l’engrenage plutôt que d’être dans la ralerie quasi continue, comme c’est souvent le cas. Ça aurait pu être nettement plus drôle.
Plaisir de replonger dans un Tom Carbone, série qui s’est achevée trop vite malheureusement. Des scénarios très imaginatifs, des histoires à gags bien absurdes : des chevaliers qui sortent d’un frigo, des indiens qui portent des fausses barbes, une équipe de foot du triangle des Bermudes,… un amalgame de situations farfelues qui fonctionne parfaitement, excellent souvenir à relire.
Toujours aussi efficace et contemporain. L'arrivée de Laurent Bollée ( Apocalypse mania, La Bombe...) redynamise la série.
Un album composé de 6 histoires courtes, comme dans Les bonheurs de Sophie.
Ça passe les années et c’est toujours aussi chouette à lire, avec ce petit côté bon enfant. La vieille école franco-belge fonctionne toujours fort bien. Simple et efficace.
Ce n'est pas de la grande SF mais on passe un bon moment de lecture ! Les histoires sont originales au scénario simple et sans prise de tête ! Le dessin colle bien.
Bref, on ne s'ennuie pas du début jusqu'à la fin !
Wanted, c'est pour moi une série Western très réussie.
Pour toujours comparer avec Blueberry ? Parce qu'il y a des cowboys des chevaux et que ça se passe dans l'west ?
Je ne compare pas non plus les TEX ensemble car il y a des scénaristes, des dessinateurs différents.
Wanted, c'est une chouette histoire avec des personnages qu'on aime suivre et Thierry Girod est sympathique et facilement vu dans les festivals.
Après le fantastique Planet Hulk, son retour sur terre est plutôt mal mené et semble difficile à aboutir. Les différents arcs ne se rejoignent pas vraiment. Ce n'est pas déplaisant mais très brouillon.
L’événement Planète Hulk est vraiment un des meilleurs que j'ai pu lire jusqu'ici.
De la baston mais aussi de l'amitié. Tout est présent pour en faire une histoire absolument géniale.
Léger, sympa et sans prise de tête. Tout ce qu'on demande à une bonne BD, en somme. A posséder et à offrir.
Que dire, simplement merde encore une grandiose série abandonnée. le dessin est magnifique et ce mélange Paléolithique supérieur- légende à couper le souffle. Un grand AOUUUUUUUUU.
Il faut savoir qu'il y a parfois une vague de froid mais celle-ci est un peu normal quand on va en Norvège. Pour rappel, on parle de vague de froid lorsque l'épisode dure au moins deux jours et que les températures atteignent des valeurs nettement inférieures aux normales saisonnières de la région concernée.
Deux frères partent découvrir ce beau pays européen nordique qu'est la Norvège. Cela sera l'occasion de renouer pour le plus jeune avec l’aîné qui semble s'enfermer dans des obsessions traumatiques qui cachent un lourd secret. Bref, à la fois tisser un lien pour le premier et fuir un drame familial pour le second.
Prix Victor-Rossel 2023 de la meilleure BD, cet ouvrage ne manque pas de qualité. Au niveau graphique, j'ai trouvé le dessin plutôt abouti rendant la lecture agréable surtout sur près de 250 pages. Certes, il y a une simplicité dans le détail mais un rehaussement dans la colorisation pour redonner de la profondeur.
Le gros bémol sera dans la police de caractère qui a été choisi pour les bulles de dialogues. C'est franchement loupé car il y avait sans doute lieux au niveau typographique. Chaque détail compte !
Par ailleurs, il est vrai que c'est tout à fait le genre de roman graphique que j'ai pu déjà lire dans le passé sur le même thème à savoir un voyage entre deux frangins pour pouvoir se ressourcer et avancer dans la vie tout en combattant son chagrin intérieur. Bref, c'est plutôt assez conventionnel dans la réalisation. Pour autant, celui-ci est plutôt bien réalisé même si cela manque un peu d'originalité.
Au final, j'ai quand même bien aimé ce petit pavé dont on se laisse emporter par un scénario assez cohérent qui nous emmène jusqu'au bout de cette vague de froid. Le beau temps reviendra après la pluie et la chaleur après le froid.
[RELECTURE]
La bande de joyeux lurons du tome 19 revient, et c'est bien meilleur. D'abord, parce que le scénario est bien mieux écrit. Si ça demeure dans le même style que le tome 19, c'est-à-dire léger, avec beaucoup d'humour et de situations abracadabrantes, au moins ici tout ne repose pas uniquement sur des quiproquos. L'histoire est toujours folle et avance vite, mais au moins elle suit un chemin de vague, et on n'a pas le temps de s'ennuyer.
Le dessin de Bordier est franchement superbe. Ce style manga sied magnifiquement bien au style burlesque qu'a dorénavant adopté l'Ordre des Errants, et les couleurs sont encore chatoyantes et attirantes. Et que dire des navires de Bordier? La Tarasque, superbe design! La ville de Port-Brume? Waouh! Le village des gobelins? Ça donne envie d'aller y passer une semaine en vacances! L'imagination de Bordier est débordante, pour notre plus grand plaisir.
Il y a quand même une référence étrange à notre monde, comme « Capitaine Akab » (Capitaine Achab, de Moby Dick, pour les incultes!), un nom supposément porte-guigne... Ou encore quelques facilités dans le scénario, comme avec Tadgar et sa carte... Comme si avant de les torturer, ils n'auraient pas pris la peine de vérifier leurs vêtements...
Pour ce que c'est, pourvu que vous soyez capables d'accepter que l'Ordre des Errants est passé du côté des boute-en-train, c'est très divertissant!
Mon classement des albums des Errants :
1. Oösram des Errants
2. Brum des Errants
3. Akab des Errants
4. Dröh des Errants
5. Tadgar des Errants
Excellent album, on commence à avoir l'habitude. Après avoir ouvert tant de portes dans les précédents volumes, il faut désormais conclure. C'est loin d'être chose aisée mais les auteurs s'en sortent très bien pour le moment.
Voilà une histoire des années 1974 qui se passe en Afrique avec aucunes connotations racistes, colonialistes dedans ! Incroyable !
Car, oui, tous les personnages noirs (malgré la silhouette avec toujours grosses lèvres pour certains) ne sont pas des personnages de cartes postales. Les voici civilisés, intelligents et, malgré la modernité de leurs comportements, tous combattent pour conserver leurs cultures. Certes, l’histoire est, assez, convenue. Certes la narration reste plan-plan (ce qui est le grand défaut chez Fournier) mais tous les personnages sont bien écrits et surtout particulièrement bien dessinés. Et le personnage féminin est fort. Bref Fournier est un auteur qui voit loin. Il est d’une profonde humanité et d’une grande modernité. Et c’est un plus indiscutable lorsque l’on narre à tant d’adolescents dans un journal si connu les histoires de personnages iconiques d’être aussi moderne que ça.
Question dessins, j’adore. Les animaux sont brossés magnifiquement, les décors tout autant. Fournier est à l’aise dans ce bout de brousse, dans ce safari visuel. Mais là ou Fournier excelle c’est dans les véhicules et voitures en tout genre. Que j’aime leurs silhouettes effilées, leurs calandres superbes et elles filent magnifiquement sur les routes imaginées par Fournier. Les ombres de Fournier rappelle les idées noires de Franquin.
Fournier possède une plume qui a du chien, du panache et de la superbe.
Bilan apres six tomes lus: bonne lecture...en attendant mieux. Les dessins sont relativement conventionnels pour le genre, on n'en demandera pas plus. Certes le suspens fonctionne bien, il y a des epreuves et chapitres physiques et d'autres intellectuels, c'est creatif et dynamique, addictif meme, je veux connaitre la suite. Ma legere deception vient peut-etre du fait qu'on m'avait vante une psychologisation tres accrue des protagonistes principaux la ou je n'en decele que quelques petites pincees sporadiquement lancees par l'auteur: " Gon n'est pas si pur que cela, finalement..." ou encore "ah oui Gon n'est probablement pas si naif qu'il n'en a l'air." C'est tout, en six tomes?
J’ai mis de côté l’allusion politique évidente et les bons sentiments où l’on retrouve les gentils et les méchants, bref, tout le fatras caricatural lourdingue de notre temps … il faut montrer qu’on a la carte !
Perso je trouve ça pénible, d’autant que le personnage de Liam est ambigu … ce qui est après tout contradictoire …
Une fois ce petit travail intellectuel effectué, et oubliées quelques petites scories liées à des zones d’ombre même si elles sont probablement voulues, il reste une histoire prenante, palpitante, et bien enlevée, servie par un dessin superbe.
Ce qui ne gâte rien, c’est un très bel objet !
PS … petite faute d’orthographe page 36 … chalu plutôt que chalut !
4/5 pour ce premier opus … on a envie de voir la suite … espérons que ce soit autre chose que des laitues au pôle nord façon Champignac … je veux bien l’imaginer …
La confrontation entre les Minutemen et le trust bat son plein. C'est sanglant et très addictif. Les dessins et couleurs sont superbes.
La collection "Saga" poursuit son petit bonhomme de chemin avec une nouvelle équipe aux manettes. Le dessin de David Etien se démarque un peu de l'original mais la qualité est au rendez-vous.
Le scénario est plus classique, conforme à l'univers de Thorgal donc pas de surprises et tant mieux...
Et bienvenue à la nouvelle gardienne des clés !
Mon avis vaut pour les deux premiers tomes, je viens de découvrir, merci BDGEST, que le 3ème était paru.
Cela part très bien avec un sujet très original: c'est la fin du monde et un "alien" (qui n'en est pas totalement un)isole 10 de ses amis dans une maison (sous cloche hexagonale) pour les sauver. C'est l'histoire de ce huis clos. Dans le début de l'histoire on découvre ces 10+1 personnages, eux découvrent leur environnement. C'est assez palpitant. Tout cela est porté par un dessin et des mises en pages somptueuses.
Et puis.... dans le tome deux cela s'éternise un peu, l'auteur cherche sa voie et cela rend peu crédible ce huis clos ou du moins les réactions des personnages à cette situation. C'est dommage car le point de départ était très original, mais il est difficile de tenir sur la durée d'un récit.
Néanmoins à lire.
je recommande la lecture de cette BD très amusante, dont le style des personnages est super expressif, et dont le scénario permet de se plonger avec délectation dans les méandres des courants scientifiques et artistiques que charrie la cartographie. On y apprend beaucoup de choses, et pour ceux qui veulent aller vite, ils n'ont qu'à se reporter à l'annexe documentaire. La bibliographie est excellente. C'est une porte ouverte vers l'univers de la cartographie.
RV à Montmorillon pour rencontrer les passionnés, au Printemps des Cartes, chaque mois de mai.
https://www.printempsdescartes.fr/
Bounce, flip, stumble, and scream your way through Sprunki Phase 3, a physics-powered mess of mayhem, randomness, and goofy fun that will keep you entertained for hours — whether you're winning or failing spectacularly. https://sprunkiphase3.com/
Le 7 octobre restera à jamais une date marquée par l'ignominie des combattants du Hamas qui se sont introduit illégalement en Israël afin de perpétrer un massacre sans nom. Il est vrai que certains politiques y ont vu un acte de résistance avec sans doute un peu d'imagination ou de mauvaise foi.
Le monde entier a découvert l'horreur qui a été perpétré avec une stupéfaction qui a fait le tour de la planète. L'indignation a été générale. Certes, la vengeance a été terrible et disproportionnée. Il faut jamais réveiller un géant qui dort.
Cette BD recueille les différents témoignages de ceux qui ont vécu l'abomination en plusieurs histoires différentes ce qui rend le tout d'une qualité un peu inégale surtout sur le plan graphique. C'est de toute façon inhérent à ce genre de démarche et de proposition avec des auteurs aussi différents.
Il est toujours courageux de vouloir en savoir plus pour ne pas que cela soit une vague idée. C'est comme quand le président ukrainien Zelinski a montré les photos de l'horreur au Président Trump afin que ce dernier puisse voir les atrocités humaines qui peuvent être commises dans une guerre. Il faut à un moment donné se rendre compte de quoi on parle sans tomber évidemment dans le voyeurisme morbide.
Basée sur les faits réels du 07 Octobre, on verra comment l'héroïsme a parfois pris le dessus pour sauver des vies. Il faut savoir que les victimes furent parmi les militants pour la paix et les droits des Palestiniens. Ils ont été massacrés par une déferlante de 3000 hommes armés jusqu'aux dents déferlant sur les kibboutz et une rave party où des jeunes innocents faisaient simplement la fête.
Je pense que l'humain doit toujours l'emporter sur l'inhumain même si cela peut paraître parfois difficile. Il ne faut en effet pas tomber dans un esprit de revanche. La première nouvelle montre d'ailleurs un palestinien, musulman non pratiquant, qui a sauvé une trentaine de jeunes pour les mettre à l'abri. J'admire toujours ces gestes héroïques où la religion s'efface pour sauver simplement des vies humaines.
Un ouvrage à lire mais qui ne va pas aller forcément dans toutes les mains car il y aura d'horribles moments. Et pourtant ! Au final, un bel ouvrage assez poignant et émouvant qu'il faudrait lire pour se rendre tout simplement compte de ce qui s'est passé et qui peut expliquer bien des choses.
Comment ne pas se réjouir de cet épisode de Spirou en héros sans prise sur l'histoire -encore que-, rencontrant un Fantasio digne de sa création par Jijé, un hôtel Moustique convaincant jusque dans son personnel, l'explication de l'intelligence de Spip, l'émotion du premier (et unique) amour de Spirou, le réalisme de son implantation de pupille de la nation, dans sa chambre misérable, l'apprentissage de la bière, le travail de groom, la rencontre de l'histoire - la vraie - et les rafraichissantes scènes bruxelloises qui donnent envie de décerner à Bravo le titre de citoyen honoraire de notre capitale...
Après la mort, il fallait aborder la question de Dieu. Mais comment faire dans le monde de Jules?
Ben, avec des références jetées pêle-mêle, mais avec un brio toujours aussi fulgurant. On parlera de Melville, de Gregor Mendel, des religions du livre, des sectes, et du groupe Image (Capitaine Abandonné...). Et puis, le père questionné, c'est aussi ce désagréable géniteur sur lequel Jules émet des doutes encore plus vifs que sur Dieu -s'il était possible...
En points d'orgue, une scène de chasse hilarante et un curé marin complètement insupportable. Et Tim, dans sa meilleure performance: celle de Dieu.
Ah, la mort... il fallait que Jules l'affronte un jour ou l'autre. C'est évidemment plus facile quand on connait une célèbre généticienne et des extraterrestres à la longévité et au sens du décallage exaspérant. Entre Orphée aux enfers, Titan et un père inhabituellement gentil du fait de sa chute récente dans un bain radioactif, Jules va devoir apprendre à se résoudre... à la mort.
Mais toujours entouré de personnages tellement bien campés qu'on regrette qu'ils n'apparaissent pas plus souvent dans les épisodes. Ainsi, joie du retour (discret) du professeur Bennett et de l'exobiologiste Van Houten. Et la poursuite chaotique de l'amour de jeunesse de Jules, sa Janet désormais détriplée...
Je ne suis pas objectif sur ce numéro 3 des aventures de Jules: c'est que, après l'espace, la génétique et avant l'affrontement de la mort, celui de Dieu et la lutte pour l'environnement, Jules est confronté à la belle découverte de l'histoire et de la préhistoire de l'humanité -et c'est mon grand truc.
Quelle étonnante histoire, entre spéléologie, découverte archéologique et corruption ordinaire de la petite notabilité locale. Avec en plus un soupçon de psychologie, science qui traverse tous les épisodes de la série.
On se régale toujours du dessin mixte entre ligne claire et nervosité à la Franquin. Bravo est, dans cet épisode, au même niveau, sinon même plus haut que dans ses albums de Spirou.
épisode le moins convaincant de la série, et pourtant... il reste bon. Le duo des deux soeurs marchent bien, les deux méchants sont complètement dingues, le vieux Tintin ridicule est un peu trop ridicule, l'inspecteur balourd trop balourd. Restent les portraits des deux parents de Janet, tout à fait intéressants et plus complexes que ce à quoi on s'attendrait, des extraterrestres totalement décalés, et un Jules qui balance entre activité et passivité, sous l'effet des surprises, ce qui lui donne une touche de réalisme tout à fait convaincante.
En fait, le défaut principal de ce numéro, c'est qu'il subit la comparaison des épisodes suivants, bien meilleurs.
épisode de départ d'une série hors du commun, "L'imparfait du futur" nous plonge, de planches en planches, dans l'histoire d'un gamin qui se voit obligé de quitter le confort bourgeois de son enfance pour affronter des "vrais problèmes". Les personnages les plus importants de la série sont rapidement campés, parfois un peu lisses (le père et le frère), parfois plus complexes qu'il n'y parait (le professeur Wilkins).
L'humour tient lieu de ciment, balançant entre références décalées, gags visuels et dialogues à double sens. Les leçons de vie sont plutôt dirigées vers un jeune public, mais elles ne manquent pas de nuances. Intéressante vision aussi des "méchants", qui semblent finalement isolés au milieu d'une masse de gentils, parfois idiots, parfois loufoques, parfois juste faire-valoir ou intermédiaires de situation (comme le commandant de la station ou le professeur Zemenski).
A lire à différents âges. On préférera cependant les épisodes 3, 4 et 5 de la série.
Dernier tome (à ce jour, mais croisons les doigts) d'une série relativement courte, mais magique, d'un auteur inspiré, tant dans son dessin (synthèse entre la nervosité de Franquin et la ligne claire), capable de transmettre expressions et émotions avec une vigueur naïve, drôle et originale, que dans des scénarii complexes, mais cohérents, parsemés de dialogues bourrés de références discrètes, susceptibles d'être lu à plusieurs degrés différents.
On aimerait tellement que Jules et Janet continuent leurs aventures!
La suite des aventures de notre copain Jacques, le lézard.
Un second tome tout aussi tordu et déjanté que le premier, humour absurde à foison, rien à redire, c’est juste excellemment bien foutu.
Après l'album Sprague, une suite qui ne dit pas son nom. On y retrouve tout le charme de cet univers menacé par de mystérieuses herbes bleues.
Au scénario : Rodolphe (Rodolphe Daniel Jacquette) prof de lettres et grand amateur de R. L. Stevenson dont il a publié une biographie. Il a notamment collaboré avec le brésilien Leo (Luiz Eduardo de Oliveira) pour les séries Europa, Amazonie, Namibia ou encore Kenya.
À la planche à dessin, Olivier Roman, connu pour l'adaptation en BD des aventures fantastiques de Harry Dickson, le Sherlock Holmes américain.
Le duo n'en est pas à son coup d'essai puisqu'ils avaient déjà travaillé ensemble sur l'album Sprague (2022).
Le marin céleste se déroule d'ailleurs sur la même planète et nous finirons même dans la baie de Sprague.
Toutefois ce Marin céleste peut être lu indépendamment de Sprague : c'est plus un autre moment qu'une véritable suite.
L'album est colorié par Denis Béchu, celui qui a notamment travaillé avec François Boucq sur le remarquable New York Cannibals.
Nous voici sur une planète qui ressemble un peu à la notre mais pas tout à fait, mais on ne sait quand et on ne sait où.
Nous retrouvons donc là toute l'ambiance de Sprague : un univers médiéval, peuplé de diverses machineries volantes (un peu dans l'esprit steam punk mais en plus écolo et sans la vapeur).
Nous allons suivre le marin céleste dans l'une de ces machines : Popeye une sorte de colporteur qui navigue de village en village pour proposer sa camelote aux habitants, des articles plus ou moins authentiques puisque c'est son amie Prune qui lui répare, bricole ou contrefait la marchandise.
Jusque là tout va bien et l'on profite de cette douce imagerie bon enfant.
Mais ce petit monde s'affole à l'apparition invasive de mystérieuses herbes bleues qui prolifèrent et dévorent tout sur leur passage.
« [...] Les herbes !
Ces foutues saloperies bleues qui nous envahissent ... T'es pas au courant ?
Ces saletés poussent à tout vitesse et sont capables de te bloquer une roue ou de s'entortiller dans un moteur ! »
➔ On ne peut qu'être séduit par le petit monde sympathique et bon enfant qui s'invente sous nos yeux.
Le dessin clair et précis de Roman compte pour beaucoup dans le charme indéniable de cet univers.
➔ Pour autant, l'histoire va s'avérer un peu décevante. Plusieurs pistes sont ouvertes sans être complètement explorées (d'étranges insectes géants, les Grands Anciens, un vieux grimoire mystérieux, ...) et le lecteur restera un peu sur sa faim. Un reproche qui avait déjà été adressé à l'album initial Sprague.
Tout cela reste trop gentil et conviendra mieux à de jeunes lecteurs.
C'est un peu comme si les auteurs avaient hésité à donner une véritable suite à l'album précédent et n'avaient pas oser se lancer dans une plus longue série.
L'univers et les mystères de Sprague méritent d'être creusés, étoffés, approfondis, ... attendons, qui sait !
Génial! Ce seul mot peut résumer cette série humoristique. Je ne connaissais pas du tout et j’ai acheté les deux premiers tomes par pur hasard, en imaginant plutôt une bd pour les plus jeunes. Que nenni, c’est pour tout le monde et je dirais même que c’est assez fin dans le genre.
Le dessin est très sympa, les personnages bien poilant, des mimiques excellentes, une série qui part dans tous les sens et surtout dans l’absurde. Mais d’une manière tellement efficace, c’est franchement une réussite.
Winter is coming ! Mais heureusement que Thorgal est là pour empêcher un hiver éternel !
Le scénario est assuré par Olivier Legrand , connu pour sa série policière « Les quatre de Baker Street » qu'il co-signe avec Jean-Blaise Djian que nous retrouvons également pour ce quatrième tome.
En effet, le principe de cette série dérivé est de confier à chaque fois le scénario à des auteurs différents afin qu'ils puissent nous donner leur vision du monde de Thorgal dans des aventures totalement indépendantes mais qui s'inscrivent dans cet univers existant depuis plus de 30 ans crée par Jean van Hamme avant d'être reprise par Yves Sente.
Il faut également savoir que chaque histoire se déroule à un moment différent de la vie de notre héros que cela soit dans le passé, le présent ou même le futur. Là, il se situe à un moment où Thorgal a été séparé depuis un an auprès de sa famille et qu'il est sur une petite embarcation pour les retrouver.
Il se retrouve en effet embarqué pour une nouvelle mission que lui confie la princesse du pays de givre. Bref, il est victime de son succès lié à ses exploits passés. On retrouvera d'ailleurs de nombreuses références comme pour être mieux ancrés dans cet univers si singulier.
Le décor est absolument fabuleux avec de formidables animaux blancs de la banquise comme les loups ou les ours polaires. Oui, on peut dire que le graphisme est réellement de toute beauté avec une qualité au rendez-vous.
Une des particularité de cet album est qu'on peut choisir entre deux couvertures totalement différentes entre le froid mortel ou le chaud mortel. J'ai préféré acquérir celle du dragon brûlant ayant un petit faible depuis « Game of thrones ».
Le premier album de la saga réalisé par Robin Recht fut une telle réussite que les suivants sont apparus bien fades en comparaison pour de nombreux fans dont je fais partie. le traitement de ce 4ème tome est assez naïf mais comme l'ont été les premiers tomes de la série originelle. Il n'y a pas de recherche psychologique approfondie des personnages. Non, Thorgal passe à l'action pour sauver le monde. Son ami le Barde qui l'accompagne dans cette aventure n'a plus qu'a chanté ses exploits...
La thématique est celle de la dualité qui ne se situe pas qu'entre le feu et la glace, le chaud ou le froid mais également au sein d'une même famille où des jumeaux peuvent avoir des caractères et des destins diamétralement opposés. Bref, toujours ce combat entre le bien et le mal sans aucune distinction.
Heureusement, il y a de l'humour et un certain trait d'esprit tourné à un peu de dérision pour nous éviter la débâcle et cela relève incontestablement le niveau de cet album qui aurait été trop manichéen.
Bref, tout fini bien et de manière un peu surprenante quant à la dernière page qui nous laisse sur nos interrogations. A découvrir !
Quelle était belle cette époque bénie où il y avait dans la rue des crieurs de crime qui nous annonçait toutes les tristes nouvelles liées à l'ignominie humaine ! Cependant, certains ne le regretteront pas du tout, dont moi.
Je déteste cette idée de crier sur l'espace publique des faits divers car cela montre l'emprise des médias pour décrire un sentiment de montée d'insécurité. Les faits divers ont toujours existé dans l'Histoire depuis l'Antiquité. Il n'y a pas de montée dans le crime mais plutôt une diminution au fil du temps et de la répression des Autorités. Notre pays est sans doute devenu plus sécurisé depuis le Moyen-Age !
Et pourtant, cela alimente la montée de l'insécurité parmi le peuple qui se tourne alors au gré des élections démocratiques vers les partis extrêmes qui prônent pour des solutions plus efficaces comme l'abolition de la peine de mort. Œil pour œil et dent pour dent ! Cela pourrait être la devise d’Israël avec ce que cela donne actuellement !
Je déteste éperdument ce procédé assez malsain qui a d'ailleurs été utilisé pour torpiller par exemple à l'époque la candidature à l'élection présidentielle de Lionel Jospin qui était un Premier Ministre assez efficace pour le pays avec de bons résultats économiques. Les médias avaient tellement bassiné la France sur des faits divers qu'on croyait que c'était open bar pour les agressions alors qu'il n'en n'était absolument rien dans la réalité. Je m'en rappelle comme si c'était hier !
Par ailleurs, je vois qu'actuellement, au travers de certaines chaînes de TV d'actualité, que les médias recommencent de plus belle. On sait ce que cela va donner pour les prochaines élections dans notre pays ! Les gens marchent dans cette combine...
Cette BD s'intéresse tout simplement à ce phénomène apparu au début du XXème siècle de la presse à sensation. Le récit se focalise alors sur un fait divers concernant une jeune fille de 11 ans qui a été tué à savoir l'affaire Soleilland que je ne connaissais d’ailleurs pas.
Ce n'est qu'un fait divers qui a défrayé la chronique au début des années 1900 en déchaînant les passions. Le Paris de la Belle époque avait également sa part sombre ce qui ne le différencie pas des autres siècles. Les médias ont juste eu le talent de mettre en scène sous forme de feuilleton ce sordide fait divers comme pour accentuer un peu plus la colère des gens.
Il faut dire qu'à cette époque, il y avait déjà un débat sur la peine de mort qui avait été remise en cause. Ce déploiement par les Journaux d'actualité a permis que cela ne se fasse pas.
Il aura fallu attendre l'élection de François Mitterrand et un certain Robert Badinter en 1981 pour que cela soit aboli au nom d'une certaine humanité. N'oublions pas que ce droit est toujours remis en cause et on utilise le même procédé afin de façonner l'opinion publique.
Au niveau graphique, j'ai bien aimé ces aquarelles qui font bien ressortir le Paris de cette Belle époque car cela fourmille de détails. Je trouve également que la colorisation est fort bien réussie. Tout cela procure véritablement une bonne fluidité dans la lecture de ce récit.
Bref, c'est un titre à découvrir pour son contexte historique et cette thématique qui demeure malheureusement bien d'actualité !
Ce deuxième tome de La Croisade noire du Jedi fou plonge Han, Lando et Luke dans le marché noir galactique, tandis que Leia tente d’échapper à Thrawn sur Kashyyyk.
Si la dynamique entre Luke et Mara Jade fonctionne bien et que le style graphique reste percutant, l’ensemble pâtit d’un rythme trop rapide, de coïncidences forcées et d’une dimension politique sacrifiée. Malgré ses défauts, l’album parvient à maintenir une ambiance fidèle à l’univers Star Wars et introduit des personnages prometteurs.
Découvrez la critique complète :
https://www.alphabulle.fr/cdt-2-fuite-sur-myrkr/
Laureline et Valerian deviennent saltimbanques. Ils rencontrent des artistes loosers sur une planète de la loose ou on fait la guerre contre la guerre (des bœufs idiots contre d'autres bœufs bêtes comme leurs sabots). Il faut dire que nos héros en sont aussi de la loose. Perdant et perdus, leur astronef part à volo et ils n’ont plus un radis en poche. Il faut dire que Galaxity n’existe plus, ils n’ont plus de missions. En fait, ils n’ont plus rien du tout.
A part qu’ils sont ensemble et que tout va pour le mieux puisqu’ils sont ensemble. Et l’œuvre fait de cette histoire « d’amour et d’eaux fraiches » un opus cocasse, heureux et drôle.
C’est une bouffonnerie théâtrale et les personnages sont tous grands guignols. D’ailleurs, la narration est comme une grande parade qui déambule de la 1ère case à la dernière avec son lot de numéro rigolo et, ou le bouquet final a lieu (moment feel good par excellence) en dernière planche ;
Mézières dessine incroyablement. Au-delà d’un pinceau superbe et de lumières intenses, l’illustrateur dynamise son gaufrier par de grands espaces, des choix de cases fragmentées pour construire encore plus de mouvements. Rien que pour cela, il faut lire l’album.
Christin, lui, joue au cirque. Il tente la gaieté et l’allégresse et réussit plutôt bien son pari. Certes l’histoire est convenue, consensuelle mais, malgré tout, assez détonante dans ses énergies, ses émotions. Car tout y est positif pire anecdotique alors que (et je le rappelle) on suit le parcours de personnage qui sont des clochards, des morts de faim…Alors que pour gagner de quoi vivre il faut se perdre, Alors que la dernière case de l’album est un véritable génocide.
Peu importe. La vie est un théâtre. Et le show must go on.
Et vivre d’amour et d’eau fraiche, cela suffit bien. Voila la philosophie de Christin
Je découvre cette série de Vance grâce à l’intégrale (après déjà celle de Ringo au Lombard il y a quelques temps), permettant de poursuivre ma découverte de l’œuvre du maître.
Comme souvent avec Vance, hormis pour XIII, je trouve les dessins remarquables, mais les scenarii sont inégaux.
Parlons tout d’abord de l’objet en lui-même : gros recueil relié de « petit format » (un peu plus petit que celui des intégrales Dupuis patrimoine par exemple), contenant les 9 tomes de Ramiro parus en albums, ainsi que les deux aventures dans le Quercy (les « tomes 10 et 11 » jamais parus en albums en fait), soit un total de 11 histoires.
A cela s’ajoute une préface d’une page par Patrick Gaumer, contextualisant l’œuvre (vie en Espagne de Vance, sa femme étant espagnole, etc.) et un tout petit cahier graphique à la fin.
Niveau bonus, c’est donc vraiment léger, et c’est ce qui est dommage car il y avait la possibilité de faire mieux.
Cependant, et vu le nombre de pages, le poids est étonnamment léger, ce qui est appréciable !
Parlons maintenant du contenu.
Les deux premiers récits nous offrent une découverte de l’univers dans lequel Ramiro va évoluer : luttes intestines entre les royaumes espagnols de Castille et de Leon à la toute fin du XIIe siècle, percées arabo-musulmanes, etc.
Ramiro est l’archétype du héros sans peur et sans reproche, meneur d’hommes droit et honnête, qui ne tue jamais par plaisir, surtout s’il peut sauver la vie de ses adversaires.
Ces deux premiers récits sont naïfs, un peu simples et stéréotypés, et Vance propose des dessins agréables mais il n’est pas encore à son sommet.
Ensuite vient les tomes 3 à 6, qui composent la quadrilogie de Compostelle, où Ramiro va être amené à escorter des « pèlerins » prenant la route de Compostelle depuis le Puy-en-Velay. La mission s’avère délicate, il y a des retournements de situations multiples et graphiquement Vance monte d’un cran, les ambiances sont sublimes. Toutefois il y a beaucoup de personnages, et parfois on s’y perd un peu.
Les tomes 7 à 9 composent ensuite la trilogie sur le trésor des Wisigoths : les Almohades ont volé le trésor des Wisigoths, entreposé dans un petit village castillan non loin de Burgos. 5 hommes, menés par Ramiro, vont partir à la poursuite des Almohades et du trésor, afin de les empêcher de rallier le royaume de Leon puis al-Andalus. Mais des mercenaires et brigands vont se mêler à tout cela. Le récit est inégal, avec un bon début et une bonne fin mais un milieu un peu mou. En revanche graphiquement, c’est exceptionnel : décors de montagnes, neige, pluie, etc.
Le tome 9 notamment est un chef d’œuvre graphique avec les décors de marécages, la faune et la flore de l’Espagne centrale, c’est juste magique.
Enfin, le diptyque final, seulement paru en album dans l’intégrale partie 4 de « Tout Vance - Ramiro », propose un récit très dynamique, graphiquement superbe et au rythme haletant. On suit Ramiro, en route pour Paris, qui se retrouve mêlé autour du village d’Arnac à une lutte locale entre la fille du défunt seigneur des lieux et une bande de mercenaires qui a pris le contrôle des lieux en tuant le fameux père. Ramiro et la belle Ruth vont se lier d’amitié (au moins) et vont lutter contre ces brigands.
Une très belle conclusion pour la série !
Au final je dirais que cette série vaut assurément la lecture, et je pense même la relecture, au moins des tomes 3 à 11, ne serait-ce que pour la beauté enchanteresse des décors et la qualité des récits pour la quadrilogie de Compostelle et le diptyque final.
Belle découverte !
le meilleur album de la série ; comme quoi il faut laisser du temps aux auteurs pour trouver leurs marques
dommage que la série n'ait pas pris
La déesse de la Mort est renvoyée par ses pairs car bientôt elle sera inutile, un enfant va naître et il découvrira l’immortalité. Redevenue mortelle sous le nom de Laïla Starr, elle cherchera cet enfant, Darius, afin de l’empêcher de mettre en oeuvre cette immortalité qui la prive de sa fonction au sein de la société. Cette quête lui fera surtout découvrir le sens de la vie, que la mortalité humaine rend si précieuse. A méditer, entre magie et réalité néanmoins bien présente si l’on se réfère au parcours de Darius, à la recherche lui aussi du bonheur, matériel puis spirituel.
Cette fable est très bien écrite par Ram V qui nous embarque avec brio dans ces vies et morts de Laïla Starr, mises en image dans un style chatoyant, presque psychédélique par Felipe Andrade. Lecture dépaysante et captivante, je recommande.
Il est plutôt bien cet album à gags sur l’empereur. Je dois avouer que j’ai trouvé l’ensemble assez amusant, le dessin de Stedo y est pour beaucoup aussi.
Dommage que cette série n’ait pas eu plus de succès et qu’elle soit abandonnée, comme beaucoup d’autres chez Bamboo, malheureusement.
[RELECTURE]
Ararun et la rage bleue est le premier et le seul album de la série qui ne porte pas le nom de l'Ordre dans son titre. C'est aussi, et c'est très étrange, le seul tome qui utilise exactement le même prénom que dans un autre tome pour un personnage qui n'est pas le même. Il y a une Daïgga dans Borogam du Malt, et il y a une autre Daïgga dans cet album, qui travaille dans une taverne, donc qui sert de l'alcool... mais qui n'est pas la même Daïgga qui est pro des arômes de distillerie de l'album précédent?? Euh... Ça me rappelle le même genre d'embrouillerie qu'on a vu entre les tomes 12 et 13... et c'était encore avec Deplano. Il y a anguille sous roche...
Sinon, l'album est plutôt plaisant. L'histoire est peut-être moins surprenante que lors de la première sortie du duo dans le tome 18, mais ce sont des personnages que j'ai pris plaisir à retrouver. La fin est un peu tirée par les cheveux et le commentaire social un peu sermonneur, mais dans l'ensemble on passe un bon moment.
Mon classement des albums du Temple :
1. Fey du Temple
2. Sriza du Temple
3. Ararun du Temple
4. Aral du Temple
5. Ararun et la rage bleue
Les Minutemen sont réunis et on sent qu'on se dirige vers le dénouement de la série. Au fil des tomes il y a eu tellement de personnages et d'histoires différentes qu'il n'est pas évident de profiter pleinement de cet album. Peut être que cela sera plus le cas à la relecture... Mais ça reste superbe, évidemment.
Le distributeur s'est fait refiler un lot de BD défectueuses par l'éditeur et essaie de les refiler à ses clients. Comme moi par exemple et il m'a perdu définitivement, d'ailleurs il remplit ses rayons avec du manga. Je n'achèterai plus à l'enseigne qui commence par la 6ème lettre de l'alphabet.
J'ai écrit à l'éditeur, il a réagit comme la majorité des nouvelles générations, il n'a jamais fait l'effort de répondre. Une impolitesse, dans l'air du temps, qu'il faut apprécier et trouvez normale. Je ne sais pas l'éduction qui leurs a été dispensé. Ce monde est incompréhensible.
En fin de compte j'ai acheté l'album chez BDFugue avec d'autres albums d'ailleurs. Ils ont été très courtois, il ont même vérifié leur lot d'albums avant que je passe ma commande. Ils ont fait énormément d'efforts et ça fait plaisir. Aujourd'hui 23/05/2025 je reçois l'album de BDFugue, il est en bien meilleur état que les précédents qu'on a voulus me refiler mais il possède également le défaut, bien que très minime, leur contrôle était un peu trop superficiel malgré tout.
Je rappelle quand même mes déboires avec ce maudit album : Avant de passer ma commande chez BDFugue, J'ai du l'échanger 4 fois chez l'autre distributeur, pour en fin de compte le laisser et exiger le remboursement de mon paiement. C'est comme ça qu'on perd ses clients. La première fois l'album était complètement cabossé (livreurs de bas étage ou de pacotille du distributeur), et sur les 3 autres la couverture était collée sur la première et dernière page complètement de travers et le dos quant à lui, n'était même pas collé du tout. Rien à faire pour corriger ce problème. Ce n'est pas sérieux!!!! Il y a un défaut sur tout au moins ce lot. Quatre fois, ça commence sérieusement à piquer le consommateur que je suis et ça manque sérieusement de professionnalisme. Lors du dernier échange j'ai prévenu les pauvres jeunes qui travaillent chez le distributeur pour leurs dire que si au prochain coup la BD est défectueuse, ils l'a garderont, ils me perdront comme client (définitivement, comme je l'ai fait il y 30 ans avec Canon) C'est ce qui s'est passé.
L'éditeur, plutôt que d'assumer son super travail, a réussi, par le biais d'un commercial sans vergogne, à refiler le bébé à ses différents distributeurs avec des personnes qui ont fait trop confiance, c'est toute la série qui est défectueuse. C'est de la malfaçon et ce n'est pas très honnête.
Aux auteurs, votre éditeur est certes moins cher, mais il vous casse vos ventes en agissant de la sorte. La collection s'essouffle, le dos de l'album est devenu déplaisant, le jean de l'héroïne est minablement dessiné sur la couverture, de plus à l'intérieur de l'album, il est troué aux deux genoux, c'est n'importe quoi... Les scénarios deviennent de plus en plus compliqués, au début de l'album je n'ai rien compris aux personnages dont de nombreux éléments de reconnaissance étaient cachés volontairement. C'est à n'y rien comprendre, ça se décante un peu vers le 3/4 de l'album, certainement très recherché et ça finit bien comme tous les albums précédents. Un peu lourd ce coup-ci.
Retour sur l'une des affaires les plus mystérieuses des années 60.
Une enquête passionnante, un véritable thriller et un devoir de mémoire indispensable.
La disparition du marocain Mehdi Ben Barka a eu lieu le 29 octobre 1965 et cette affaire n'a jamais été clairement résolue : d'ailleurs, son fils Bachir espère toujours faire avancer l'enquête et il a même collaboré à l'écriture de cet album, tout comme Maurice Buttin, l'avocat de la famille, ou encore le juge Patrick Ramaël.
Le journaliste David Servenay (né en 1970) est l'un des fondateurs de La Revue Dessinée, revue d'information en bande dessinée dont le premier numéro est paru en 2013 et qui nous a déjà donnée (entre autres exemples) l'adaptation des thèses économiques de Thomas Piketty avec le remarquable album Capital & Idéologie.
Il est ici accompagné du dessinateur Jacques Raynal (ou Jake Raynal, né en 1968) : le duo avait déjà travaillé sur l'album "La septième arme".
Avec cet album, Ben Barka : la disparition, ils tentent de donner un nouveau point de vue sur cette affaire que beaucoup voudraient avoir enterrée depuis longtemps.
Nous ne sommes pas dans une bande dessinée classique mais plutôt à la limite du roman graphique. Les dessins de Raynal sont d'un beau noir et blanc, très contrasté, avec de grands aplats noirs, ce qui donne au récit un ton sérieux et journalistique. Un dessin tout au service de l'enquête.
Et puis bien sûr il y a l'Affaire elle-même et l'enquête : le déroulement des faits et les hypothèses (soigneusement recoupées par les auteurs) sur la disparition de l'homme politique opposant au nouveau régime marocain : barbouzes de tous pays, diplomates et politiques, voyous et anciens collabos, flics et agents du Sdece, ... tous ont travaillé main dans la main avec le cabinet noir des services secrets marocains menés par le général Mohamed Oufkir, le boucher du Rif.
L'ambitieux et populaire Ben Barka gênait beaucoup trop de monde dont les français qui voyaient arriver le virage de la décolonisation. On entrevoit même les ombres de la CIA et du Mossad planer sur cette histoire.
Les auteurs prennent le temps nécessaire pour nous présenter les différents protagonistes, les enjeux politiques, diplomatiques et internationaux de cette affaire dans laquelle notre République s'est, une fois de plus, brillamment illustrée. Il y a même, en fin d'ouvrage, une série de fiches récapitulatives sur les protagonistes les plus importants.
On peut s'interroger sur l'intérêt de ressortir encore aujourd'hui cette vieille histoire jamais élucidée ?
Mais l'enterrer trop rapidement dans un recoin obscur avec le corps de Mehdi Ben Barka, reviendrait à oublier de nombreuses questions.
Oublier que l'ombre de cette affaire plane encore sur les relations franco-marocaines.
Oublier qu'aucun des présidents successifs de notre république n'a souhaité faire la lumière sur ces événements, de Giscard à Macron en passant par Chirac, Mitterrand ou Hollande.
Oublier que la justice française reste bloquée depuis des dizaines d'années malgré l'obstination courageuse de quelques juges : il s'agit là du « dossier d'instruction qui est à ce jour la plus ancienne enquête criminelle en cours dans les annales de la justice française ».
Oublier que pour tenter de faire avancer le dossier, le juge Patrick Ramaël a même perturbé la rencontre de Sarkozy avec Mohammed VI en 2007. Le président français était accompagné de Rachida Dati, alors ministre de la justice (elle est d'origine marocaine).
Oublier les mots, cités dans l'album, des mots de 1966 publiés par Pierre Viansson-Ponté dans le journal Le Monde [clic] à propos de cette affaire :
« [...] L'abus du renseignement, le goût du secret, le recours aux méthodes occultes, aux agents, aux réseaux, aux polices parallèles, sont [...] inhérents au compagnonnage gaulliste.
Ils en sont aussi le vice majeur. »
Enfin, il ne faut pas oublier non plus comment certains journaux (et non des moindres : L'Express, Minute, ...) ont été totalement manipulés pour livrer au public de fausses explications à la disparition de Ben Barka.
Voilà donc bien un album utile et nécessaire à notre mémoire, un travail qui résonne comme un écho à celui d'Etienne Davodeau et Benoit Collombat dans l'album Cher pays de notre enfance.
Parfaitement parfait.
Tout y est ! Une bonne épaisseur est donnée à l'histoire, les découpages sont excellents.
Les planches sont somptueuses.
Je n’avais encore pas eu l’occasion de découvrir le travail de Jean-Paul Krassinsky et je ne connaissais pas non plus le livre de Bérangère Cournut. Autant dire que je me suis lancé dans l’inconnu en achetant « De pierre et d’os » sur les conseils de mon libraire. Et parfois, l’inconnu a du bon ! Il s’agit d’un album magnifique.
La couverture avec son ciel éthéré est déjà une promesse de voyage. L’usage de l’aquarelle crée des ambiances colorées délicates et profondes qui arrivent à texturer la lumière. Cette atmosphère polaire très immersive nous enveloppe la rétine et nous plonge littéralement au Groenland. Un sentiment de beauté renforcé par un rendu souvent très réaliste de l’environnement.
Mais JP Krassinsky se s’appuie pas sur sa technique uniquement pour poser un décor. Il la met entièrement au service du récit. Grâce à un découpage fluide, alternant séquences dynamiques, vues contemplatives et passages oniriques, le rythme reste haletant de bout en bout. Cette qualité narrative offre une lecture panoramique aux pays des Inuits.
Le dessin des personnages, aux traits parfois bruts et anguleux, retranscrit parfaitement la rudesse, autant que la noblesse, de ce peuple survivant sur une terre âpre et peu prodigue.
L’histoire de « De pierre et d’os » prend la forme d’un conte initiatique qui va décrypter le mode de vie de ces nomades de l’extrême, leur rapport aux ancêtres, à la chasse, aux innombrables esprits qui hantent ces contrées. Un mode de vie qui reflète la précarité de leur existence et leur force immense à lutter constamment contre des éléments hostiles. Grâce à des coutumes séculaires, des gestes immuables et une connexion spirituelle avec le monde invisible, ils parviennent à faire société, même soumis à des conditions dantesques.
A travers le parcours déchirant d’Uqsuralik, une jeune fille que le destin isole un jour sur la banquise et que l’on va suivre de sa préadolescence jusqu’à sa vieillesse, se dessine le portrait d’une femme indomptée, d’un cœur farouche et résilient, d’un être au courage exceptionnel. C’est beau, c’est touchant, parfois effrayant. Tout un spectre d’émotions nous cueille à chaque instant à fleur de peau. Impossible d’y rester insensible.
Cet album n’est pas parfait. Mais je le redis, il est magnifique et riche d’enseignements. Ma note généreuse traduit cette sensation de plénitude et d’étonnement qui m’a accompagné tout au long de ces 200 planches. Bravo M. Krassinsky !
Un bon polar new-yorkais à l’ancienne dans le genre hard-boiled avec des riches intouchables, des flics corrompus, des petites frappes méprisables, des femmes fatales et puis un privé de choc qui mène l’enquête pour retrouver l’assassin d’une ex.
L’histoire fonctionne bien, portée par un dessin d’une beauté rare et des angles de mise en scène variés et souvent bluffants. Une bd qui fait ronronner de plaisir les matous les plus exigeants.
Avec ce premier tome, j’ai pris une grosse claque. L’impression après ça que toutes les autres bd avaient pris un coup de vieux. La précision du dessin, l’atmosphère funky, le dynamisme de la mise en scène, un récit qui tient en haleine. Tous les indicateurs sont au vert. Quel pied !
À bas l'humanité, à l'unanimité !
Tout un programme. Dans cet amusant petit opuscule, David Snug se moque de quelques phrases toutes faites.
Le ton se veut débilo-anarchique, avec une pointe de désillusion. Le tout sous l'égide des Bérus, que demande le peuple ?
J'ai bien aimé, mais j'ai tout de même eu l'impression que l'histoire avait un peu le cul entre deux chaises, si vous me passez l'expression. Tout commence par un meurtre et une fuite, mais ça tourne vite en huis clos sur un paquebot en partance pour le nord de l'Europe. La narration est saccadée, et ça m'a quelque peu désarçonné. Reste des personnages qui, comme souvent chez Simenon, portent en fait tout le récit, et un dessin très élégant qui m'a rappelé au bon souvenir de "R97", du même dessinateur. Un livre qui marquait surtout par ses ambiances, comme celui-ci.
Il est toujours difficile d’adapter un roman en bd, mais je trouve que le résultat obtenu ici rend bien justice à l’œuvre de Silverberg.
Dommage, comme souvent, que l’éditeur ait abandonné. Il y avait des suites possibles.
Chez Mikros et ses copains, il y a du ramdam en mode jemenbatlec' question scénario. On s'en fiche. C'es rigolo. Et les dessins font très eighties. Une vrai DeLorean ce comics là.
Chez Photonik, ça le fait tout pareil et l'aventure africaine se clôture dans un festival de baffes, de torgnoles et de mornifles (mais aussi de poncifs éculés sur les africains en 80) . Tota dessine trop bien. Comme je dis, une vrai DeLorean pour se rappeler d'où l'on vient questions idéologie des peuples pour savoir ou l'on va...
Chez Cosmo, c'est fini. Et Jean Yves Mitton tente la clôture finale. Cosmo et ses acolytes vont enfin trouver la planète paradisiaque avec un Bipbip qui va même trouver l'amour. Qui l'aurait cru? L'auteur tente de tout rentrer avec chausse pied sur 20 planches en voulant, en plus, développer une narration à part. Dur dur d'être un auteur. Malgré tout le grand guignolesque des situations (totalement nanardesque, c'est entendu) est assez hilarant. Reste que :
1- les dessins sont classes
2-le nanard c'est fendart
3- Cosmo, c'est clos comme il faut
Mais ça sent quand même le sapin cette affaire de Mustang là
Premier album d'Aria que je lis... et j'ai trouvé ça très mauvais. C'est très naïf comme type de récit, écrit de manière bien peu crédible. Aria explique tout par la pensée (pour le lecteur) et se félicite elle-même également pour ses bons coups.
À voir les critiques de l'ensemble de l'œuvre, je ne crois pas que ça vaille le coup de me lancer dans la lecture de 40 albums juste pour en trouver un ou deux qui soient pas mal...
[RELECTURE]
Ce deuxième album du Malt est beaucoup moins bon que le premier. L'album se concentre encore principalement sur Gurdan (malgré son titre), mais l'histoire est beaucoup plus légère que l'était sa prédécesseure. C'est d'ailleurs la première fois que Lorusso se joint à la série, aux dessins. Il s'en tire plutôt bien, même si son dessin n'égale pas celui de Goux.
Cette histoire de compétition tombée de nulle part pour que nos villageois puissent obtenir exactement la somme nécessaire est évidemment tirée par les cheveux. Cinq épreuves à gagner et voilà tout est réglé? On est à la foire.. Si l'Ordre du Malt s'éloigne déjà de par sa nature de l'univers de Nains, cet album lorgne dangereusement du côté de Tadgar des Errants.
Mais contrairement à ce dernier, puisque cet album met en scène des personnages de la série bien connus, et qu'il continue, quoique superficiellement, le grand récit entamé depuis ses débuts, Jarry parvient quand même à nous faire sourire de nostalgie à quelques reprises.
Ce n'est peut-être pas la consécration qu'on aurait souhaitée pour Gurdan, mais l'album parvient à retenir notre attention et à nous faire passer un bon moment.
Mon classement des albums du Talion et du Malt :
1. Gurdan du Malt
2. Derdhr du Talion
3. Kardum du Talion
4. Borogam du Malt
5. Ordo du Talion
"Les As du fantastique", rooooooooh ....quand même.....
Pour Mikros, un nouveau méchant et une nouvelle méchante apparaissent et nos héros se trouvent pile-poil sur leurs chemins! C'est-y pas de la grosse chance tout de même? Entre un voyage en micro classe, une bataille sur une aile d'avion et un atterrissage peinard, le scénario n'est qu'un prétexte pour de la baston et nous faire marrer gras. Bon faut aimer le foutage de gueule. Moi perso, j'adore!
Et pour Cosmo, c'est tout pareil. Et que ça file, ça file et ne cesse de filer vite. Du côté de la finesse, on repassera, c'est sur.
Mais est-ce bien grave tout ça?
Jean-Yves Mitton nous régale toujours autant d'un beau dessin et de quadrichromie excellente. C'est sur on peut pas être au four et au moulin: Ecrire deux bonnes histoires et faire de beaux dessins pour deux séries ( 40 planches tout de même tous les mois!)
Je reste fasciné par cette quantité de travail effectuée et ceci depuis plusieurs mois déjà par un seul artiste.
Reste Photonik. Tota est plus fin, moins gras. Mais désormais, plus commun pour le coup. Son dessin est très beau (histoire de gout bien sur) et l'aventure nous emporte en Afrique.
Malgré tout, elle est toujours aussi chouette, cette machine à remonter le temps, ce mensuel au papier jaunie, ces sup 'héros qui ont pourtant tant vieilli mais pas si mal que ça, malgré tout.....
Comme annoncé par le macaron sur la couverture, nous sommes face à une fin de cycle.
Cet album garde toutes les qualités des précédents, notamment au niveau graphique et de la mise en couleur; ainsi qu'avec quelques scènes d'action bien réussie.
Par contre au niveau du scénario et de la trame de fond, le navire prend l'eau de tous les côtés.
Le personnage qu'on prenait pour le grand méchant à finalement un plus méchant au dessus de lui. Du coup, il n'est pas si méchant. Mais c'est quand même lui qui faisait peur aux mères de ses enfants qui le craignaient car il était démoniaque. Mais finalement lui, il n'était même pas au courant.
Je caricature un peu, mais c'est à peu de chose près l'imbroglio de la trame de fond dans ce dernier tome. L'histoire secondaire, du complot politico-financier étant très vite mise de côté.
Si on rajoute à ça le manque de cohérence des personnages, on est bel bien devant un beau gâchis.
C'est malheureux qu'autant de talent soit sacrifié par manque d'inspiration, manque de cohérence et consistance.
Étant baigné par mon beau-père à la musique de Miles, je me suis précipité sur cet album bd.
On retrouve toute l'histoire de ce gamin un peu fou. Et dont la folie exacerbée par diverses drogues va l'amener à produire qqs unes des plus belles musiques du XXe.
Dessins magiques qui collent parfaitement aux époques qu'a traversées Miles. A joindre à l'album Chasin' the bird, du même auteur Chisholm, sur Charlie Parker.
Seul regret.... Le lien pour accéder à la playlist des morceaux qui accompagnent la bd est en dernière page. Je l'ai donc découvert lecture finie... J'ai donc relu avec plaisir
Il faut savoir arrêter une série. Moi, là, vraiment, après 40 ans de passion pour nos deux héros, cet album me fait jeter l’éponge.
PS : oui le dessin est 100 % conforme aux origines… et alors ? S’il ne reste que ça, ça fait pas lourd…
PPS ce n’est pas parce que « le dernier pharaon » était juste une grosse bouse que ça sauve ce « signé Olrick ».
BILLY BROUILLARD affronte ses démons intérieurs au Pays des Monstres. La tristesse, la haine et la colère auront-elles raison de lui ?
Encore une très chouette aventure, avec comme d'habitude énormément d'inventivité et d'originalité, que ce soit dans la narration (alternance BD / bestiaire / gazette / récit illustré) ou même au niveau du support en lui-même (la loupe de trouble-vue). La lecture est une nouvelle fois extrêmement plaisante, d'autant que le dessin est toujours aussi exquis. A noter que la couleur apporte un vrai plus à l'histoire, car en plus de convenir parfaitement au dessin, elle permet l'utilisation de la fameuse "loupe de trouble-vue", ce qui rend la lecture particulièrement ludique.
Dommage néanmoins que la fin de cette histoire n'en soit pas vraiment une et que le récit se retrouve presque coupé en deux à la dernière page. C'est le seul bémol de cet album, au demeurant fort sympathique.
Après le tome 3 (qui est mon préféré de la série), celui-ci arrive en seconde position. Tantôt drôle, inquiétant, mélancolique, poétique ... Comme d'habitude l'auteur nous fait voyager avec bonheur dans l'imaginaire de son héros BILLY BROUILLARD et c'est un vrai régal.
Encore une fois, il y a une inventivité folle et de très chouettes trouvailles, le tout illustré par un dessin follement expressif. Cette série est un pur bonheur !
Ce n'est pas le meilleur album mais je le trouve très bien je vous conseille de le lire car vous passerez un bon moment
Beaucoup de gens mettent de mauvaise note mais je trouve que c'est un très bonne album
En tous cas je vous le conseille
Artistiquement toujours aussi fabuleux !
Scénaristiquement, un ton en dessous du premier tome. Une certaines longueur sur des faits pas si passionnants que ça.
Parti en famille pour un reportage à Bornéo, l’histoire va une nouvelle fois partir en course poursuite.
Le tout est rondement mené, une bonne histoire avec pas mal de protagonistes, un Marc Franval avec un air et le bagou d’un Bob Morane. Une aventure agréable à lire, un très bon tome. Si vous n’en avez jamais lu, celui-ci est vraiment intéressant pour découvrir la série.
[RELECTURE]
Je suis indécis quant à ce tome.
Enfin, on retrouve la famille de Redwin, mais cela fait directement suite à Tala de la Forge. Si Jorun a toujours été plus brutal que son frère, je trouve ici qu'on exacerbe un peu trop son côté désinvolte. D'ailleurs, c'est quoi cette phrase lancée au détour d'une case comme quoi Fey aurait botté les fesses de Jorun à plus d'une reprise? C'est n'importe quoi... Tala est également toujours aussi peu intéressante. L'histoire est aussi beaucoup plus convenue que les autres albums de la série, avec beaucoup moins d'enjeux. Le « méchant » du récit ne présente aucun intérêt non plus, c'est le summum du stéréotype basique.
Même le dessin de Goux est très très gros... comparé à d'habitude, énormément de gros plans, comme si tout était tout le temps exagéré. Le dessin reste tout de même très bon.
Et pourtant, la force des émotions qui lient Ulrog et Jorun permet de brosser un portrait familial à la dure, et on ne peut s'empêcher de se laisser emporter par ce final en apothéose qui demeure toutefois beaucoup trop kitsch.
Ultimement, l'album se laisse lire, et n'est certainement pas désagréable, mais l'Ordre de la Forge a connu mieux.
Mon classement des albums de la Forge :
1. Jorun de la Forge
2. Redwin de la Forge
3. Torun de la Forge
4. Ulrog de la Forge
5. Tala de la Forge
Très bon album qui introduit (encore) de nouveaux protagonistes. Le récit est fluide et bien mené. Graphiquement c'est une réussite totale, l'immersion et l'ambiance sont parfaites.
Un petit plongeon dans le monde humoristique de Josua, notre gabian. Et tout le petit monde qui l’entoure bien sûr : l’huître perlière, la moule, le grain de sable, etc… Pour un ensemble de gags en 3 vignettes, qui nous font passer un agréable moment.
Situé chronologiquement après les événements de Dark Knight III, par Frank Miller et Andy Kubert, cet album n’a pourtant que bien peu de lien avec ce dernier et peut être abordé de manière indépendante. Il ne s’agit d’ailleurs pas véritablement d’un album de Batman puisque celui-ci ne met pas en scène le Chevalier noir mais Batwoman / Carrie Kelley et les enfants de Superman et Wonder Woman, Lara et Jonathan – c’est lui, l’Enfant d’Or –, dans un long et prétentieux combat contre Darkseid (Dark Knight Returns: The Golden Child 2019, #1).
Publié aux États-Unis en décembre 2019, soit à la veille d’une année électorale, l’histoire fait référence à l’élection présidentielle américaine et manifeste une curieuse hostilité à l’égard de Donald Trump alors que l’on a connu le scénariste plutôt très à droite. Pour autant, il ne s’agit que d’un contexte sans importance et l’histoire ne s’appesantit pas sur le sujet. À vrai dire, il n’est pas fait étalage d’une quelconque conviction politique, tout juste Lara dégobille-t-elle sa haine des Hommes et Darkseid débite-t-il un verbiage interminable. En somme, le scénario de Miller est basique et se résume à un bête affrontement entre nos trois jeunes héros et le Joker mais surtout Darkseid.
Tout au long de cet album, les scènes sont parsemées de bulles reprenant les réflexions, ou élucubrations, succinctes et répétitives des différents protagonistes dans un style qui devient vite rébarbatif. Quant au dessin de Rafael Grampá, s’il ne correspond pas au trait que j’affectionne le plus – il me parait parfois tremblotant –, je reconnais qu’il se différencie nettement du reste de la production super-héroïque.
Enfin, annoncé à 136 pages, l’album ne comporte en réalité que 48 planches puisque sa version encrée, sans texte, suit la version en couleurs. Une pratique à l’intérêt discutable lorsque les bonus prennent le pas sur le contenu principal.
Encore une série spin-off ? Cela ne commencerait pas à bien faire cette habitude de vouloir faire de la thune sur une vieille série, fer de lance de toute une maison d'édition?
Sauf que ....quand le spin off est inspiré, on s'en ficherait-t-il pas mal du côté mercantile?
Ce 1er tome est réellement frais, ludique presque "feel good" malgré la période historique choisie. On y côtoie Churchill, Flemming et Alan Turing et ces rencontres font plutôt sens (sauf pour Ian Flemming qui est tout de même capillotractée mais cela reste savoureux dans sa conclusion).
Et les personnages sont attachants et sincères (médaille à Nicolette et son réseau résistant avec un jeune maire déjà prolixe). Et puis ça ne perd pas son temps. La narration est virevoltante bien qu'académique, sur les chapeaux de roues bien que conventionnelles.
Sinon du côté du dessin, les silhouettes, les décors mais surtout les visages et leurs émotions font le taf plus que bien (mention spéciale pour les visages)
Et, sincèrement, comment ne pas tomber amoureux de Lady Blair Mackenzie? Vous pourriez ne pas succomber à ce personnage superbe? Non, je ne crois pas.
Bref, une très belle surprise. Certes un tantinet standard mais très agréable. Je vais certainement m'étouffer en disant cela mais...le mercantile peut avoir du bon
"Un été à Tsurumaki" est une histoire gentillette qui ressemble dans la thématique au One shot "Verts" de Lacan et Besançon sorti en 2024. Si Mitsuru est un petit garçon attachant, rêveur et créatif, il se fatigue très vite lorsqu'il s'agit d'activités plus sérieuses. L'histoire prend son temps pour avancer, c'est très progressif, mais pour une œuvre Jeunesse, la narration n'est pas de tout repos pour les jeunes lecteurs car il y a beaucoup de détails dans le dessin et les informations à retenir. Dans cette histoire, le mal (ou la notion de vice) n'existe pas, c'est tout beau, tout rose ; un monde enchanté de verdure et de bienveillance. Il n'y a qu'a voir la rondeur dans les traits des visages adultes, ils se rapprochent beaucoup de ceux des enfants et c'est même facile de confondre un adulte et un enfant.
Concernant le dessin, c'est rond et doux du début à la fin, trop à mon gout. Des environnements travaillés et fournis qui proposent de beaux passages avec une flore omniprésente. Ce n'est pas le genre de récit que je conseillerai immédiatement, même s'il est un peu hors du temps (vacances d'été, copains, promenade, imaginaire), il m'a semblé trop enfantin et la magie du début n'opère plus sur la seconde partie. Dans les premiers chapitres, j'ai pensé que c'était l'imagination au travers des yeux de Mitsuru qu'était proposé un monde parallèle et bien à lui. Il se trouve qu'il n'en est rien et que cela affecte d'autres personnes que ce petit garçon. Viens alors une ribambelle de personnage plus ou moins intéressant et un récit long à décoller.
L'intrigue avance sur le trust et les fameux Minutemen. Mais ce n'est pas tant cette intrigue qui est intéressante, qui fait un peu office de ligne directrice de la série, c'est plutôt tout ce qu'il y a autour, à savoir l'univers de 100 Bullets et ses nombreux personnages qui le composent ainsi que l'ambiance merveilleusement bien retranscrite par une colorisation de haut niveau. Une excellente lecture.
Le vilain artifice qui consiste à rajouter un récit inutile en surimpression afin d'étirer le scénario.
Bref chaque album est pire que le précédent !
Absolument inintéressant.
On s'ennuie mortellement avec ce scénario qui semble vouloir étirer une histoire pour atteindre à tout prix son quota de pages ...
Pas mal du tout !
Je suis pas fan d'habitude de ce genre de BD, mais la c'est une très bonne surprise §
A voir absolument !
Contrairement à beaucoup, je considère Captain America comme un personnage profond qui a beaucoup de mal à s'adapter à l'ère moderne. Dans cet album, constitué d'une suite de bastons, il montre sa faiblesse en se confiant à l'une de ses compagnes (Diamonback, qui fait ici son retour)
"Soleil Froid" est une œuvre d'anticipation sur un virus qui a décimé une grande partie de la population. A la manière des "Le reste du monde" de Chauzy, on suit Jan, un ancien militaire qui investigue sur la raison de ce virus, dans un paysage où la montagne est reine (les Alpes), où la nature reprend ses droits sur l'homme. Jan rencontre alors quelques personnages sur ces 3 tomes qui vont l'aider dans sa quête du "Pourquoi l'existence d'un tel virus ?". Le personnage le plus mémorable restera Marguerite, non pas pour sa plastique, mais son sens de l'humour et de la réplique qu'ils se donnent tous les deux avec Jan. Car oui, Marguerite est un robot militaire dernière génération dotée d'une puissante IA, mais qui ne semble pas à 100% fiable, ce qui rend certaines situations cocasses. L'humour est tranchant et fonctionne bien, même s'il n'est pas présent en masse, les situations sous-entendent des moments drôles et de détente, malgré la dureté du récit d'anticipation.
Mise à part Jan et Marguerite, le reste des personnages restent au second plan (même LN) sans jamais que le lecteur puisse leur montrer un peu d'attachement ou se rendre intéressant. La narration sait proposer des rebondissements, mais j'ai été moyennement emballé par le récit post apocalyptique et l'enjeu global. Ce type de BD en mode survival sonne comme du déjà vu malheureusement ; je n'en retiendrais pas grand chose. La fin est ce qu'elle est ; pour le moment, je ne suis que moyennement convaincue.
Sur un dessin plutôt froid avec une mise en couleur très "numérique", le trait de Damien reste apprécié malgré le coté gras du trait avec des visages trop grossier, les flaques de sang aussi. Cependant, il y a une belle représentation de l'action, certaines planches sortent du lot (le ciel étoilé en page complète dans le T3).
Je suis extrêmement surpris - en bien - par la qualité des récits, inégaux mais généralement bien trouvés.
Le thème choisi est sympa et en fait, je m’attendais à une série de gags en 1-2 planches plutôt qu’une histoire complète.
Je pense que la sauce aurait pu mieux prendre si cela avait été le cas, il y avait matière pour le faire. Ici, le scénario n’est pas terrible et ça part un peu dans tous les sens. Niveau humour, c’est bof aussi. Bref, loin d’être indispensable.
C'est invraisemblable et pourtant on y croit. L'histoire emporte le lecteur dans ce récit improbable de changement d'identité, de sexe.
Le scénario est d'une originalité folle. il nous ramène un peu à la phrase de Rimbaud "Je est un autre". Se connait-on vraiment? Les autres nous connaissent-ils? Jouons-nous des personnages?
Cette histoire est captivante et elle permet à la fin une vraie prise de distance.
Les dessins dépouillés, avec beaucoup de lignes géométriques ajoutent à la froideur et la dépersonnalisation de l’environnement. Mais l'auteur a su donner vie aux personnages par les regards et les attitudes. La mise en page, le rythme du récit sont très réussis.
Les 360 pages permettent à l'histoire de se développer "tranquillement". Un livre à lire plusieurs fois.
Gros coup de cœur une des meilleures BD récente!
Exercice de style! Comme écrit sur la quatrième de couverture: "Rhalala! Ça se mord la queue!"
2 histoires loufoques pour le prix d'un livre. C'est comique et un vrai plaisir à lire.
La case centrale dit pas remord ni lapin ni palindrome...
Une tuerie cet album ! L'histoire est très centré sur le Trust et les complots qui s'y trament. On retrouve des chapitres du même niveau que les premiers de la série, tant dans le scénario que dans le dessin. Les ombres sont utilisées intelligemment et donnent place à de superbes planches.
Bien entendu il faut relire le tome un pour se replonger dans le sujet.
Après c’est affaire de goût, mais pour qui le contexte historique ne rebute pas, c’est une bonne bd bien construite et solide … métaphore architecturale en rapport avec le décorum nazi !
Le dessin est cependant à un niveau inférieur … et m’a fait hésiter entre 3 et 4 …
Mais Bernie est tellement attachant que tôt ou tard je remonterai la note à 4 !
Un graphisme raffiné et singulier. Une mise en page aérée qui m'a beaucoup plu. Cependant, une absence de traitement différent pour chaque temporalité qui m'a perdu. Je suis revenu au début pour comprendre les séquences... On reste confus et pourtant fasciné. Une fin poétique qui porte à l'interprétation. Du bon travail de dessinateur pour un scénario étrangement mené...
Le livre décrit la vie d'un personnage parfaitement cynique et asocial par un enchainement de 71 planches chronologiques. Mais malgré la construction originale, cela m'a déçu. Et pourtant pour ses autres livres j'avais toujours adoré Daniel Clowes. Mais ici, le format qui enchaîne à la fois les gags sur une page et une avancée temporelle, qui au fil des histoires, construit un récit est assez déroutant, voire brouillon par certains moments. On ne sait pas bien qui est qui. Par ailleurs les variations de styles graphiques ne sont pas bienvenues certaines étant particulièrement pauvres.
Pour les gags en une page, j'en ai trouvé très peu de vraiment cocasses. Le récit est plutôt du genre décalé, voire incongru ce qui est loin du comique, même si au fil des pages le système narratif se cale de mieux en mieux.
Ne pas découvrir Daniel Clowes parce livre!
Voilà un tome qui fonctionne bien !
Cette histoire qui prend tout le tome, sur le bateau, permet de bien mettre en avant Yor, contrairement au tome précédent qui était trop anecdotique et court dans ses histoires.
Là, on retrouve tous les talents de la jeune femme, c’est plein d’action, de vivacité, d’inventivité et de réflexions intérieures et questionnement du personnage qui donne de la consistance à l’ensemble.
Le tout parfois un peu long, peut-être, surtout sur le toit du bateau où les combats sont une succession d’images floues faites de traits vifs pour montrer des mouvements qu’on ne devine pas toujours.
Mais bienvenu pour le personnage.
Et le tout passe bien car entrecoupé d’un poil d’humour et de stress procuré par Anya qui manipule son père et met du suspense et de l’urgence avec sa mère…
Bien sympa.
J'ai trouvé ça très beau et très triste et surtout assez difficile. J'ai vraiment ressenti la peine et le désespoir de Rosie a travers ses différents abandons.