
Weimar - Les enquêtes de Jan Karta - puis Jan Karta, la fin d'un monde
3. 1934
Une BD de Roberto Dal Pra' et Rodolpho Torti - Dargaud - 1988
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Info édition : 3 titres parus au 4e plat + portfolio de 5 pages en début d'album.
Cette fois Jan Karta est projeté en Italie fasciste parce qu'il a été éjecté d'Allemagne et s'il trouve refuge sur place dans cette famille aristocratique proche de son père il n'adhère pas à l'idéologie qu'elle soutient. Désormais il prend parti dans cette affaire politique et familiale à laquelle il est mêlé. Le héros s'est endurci et le scénario met cette nouvelle donne en avant. Le dessin est à la hauteur et Rome en arrière-plan. C'est superbe. Les cases se regardent plusieurs fois. Les personnages sont rent rendus dans toutes leurs expressions et déplacments. Bravo!
Alors qu'en Allemagne les deux premiers albums offraient oppression dans une ambiance de désespoir, ou la grande histoire se mêlait dans la petite (policière) jusqu'au final qui interconnectait en spirale la fatalité de la pendule apocalyptique, ici, Jan Karta est en Italie. Et c'est tout triste.
Ici l'enquête est très verbeuse. Jan Karta déambule et les personnages secondaires racontent leurs histoires et cela avance bon train, tranquillou jusqu'au final qui est lui, particulièrement pertinent. Certes les personnages sont superbement brossés et les visages du dessinateur Torti les subliment dans des sortes d'allégorie visuelle. Dans cet opus, Torti fait un superbe travail d'illustration en mettant en avant les corps et les silhouettes.
Mais le reste est décevant par rapport aux opus précédents superbes. Dal Pra raconte les personnages mais peu l'enquête assez soporifique dans sa structure. Et puis il y a l'Italie. Dal Pra la raconte bien celle de l'époque mais, peut être, avec moins d'ambiance et une atmosphère plus verbale, verbeuse. Comme un journal rédigé par l'enquêteur. C'est bien mais c'est long et assez commun.
Dommage
Jan Karta a dû quitter l'Allemagne à cause des chemises brunes. Il cherche refuge en Italie avant de partir en Amérique. Mais en Italie sévissent aussi les chemises noires, ce qui n'est pas beaucoup mieux.
Jan se voit confier par une vieille amie de son père une mission délicate : espionner sa future belle-fille pour savoir si elle en veut à l'argent de la famille ou si c'est un mariage d'amour.
Jan va s'acquitter de sa mission et devra quitter l'Italie où il n'est pas meiux vu qu'en Allemagne.
L'enquête la plus humaine et la moins politique de Karta. On y sent sa sensibilité. Pour autant cet album est un peu en retrait par rapport aux précédents.