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Voilà une histoire des années 1974 qui se passe en Afrique avec aucunes connotations racistes, colonialistes dedans ! Incroyable !
Car, oui, tous les personnages noirs (malgré la silhouette avec toujours grosses lèvres pour certains) ne sont pas des personnages de cartes postales. Les voici civilisés, intelligents et, malgré la modernité de leurs comportements, tous combattent pour conserver leurs cultures. Certes, l’histoire est, assez, convenue. Certes la narration reste plan-plan (ce qui est le grand défaut chez Fournier) mais tous les personnages sont bien écrits et surtout particulièrement bien dessinés. Et le personnage féminin est fort. Bref Fournier est un auteur qui voit loin. Il est d’une profonde humanité et d’une grande modernité. Et c’est un plus indiscutable lorsque l’on narre à tant d’adolescents dans un journal si connu les histoires de personnages iconiques d’être aussi moderne que ça.
Question dessins, j’adore. Les animaux sont brossés magnifiquement, les décors tout autant. Fournier est à l’aise dans ce bout de brousse, dans ce safari visuel. Mais là ou Fournier excelle c’est dans les véhicules et voitures en tout genre. Que j’aime leurs silhouettes effilées, leurs calandres superbes et elles filent magnifiquement sur les routes imaginées par Fournier. Les ombres de Fournier rappelle les idées noires de Franquin.
Fournier possède une plume qui a du chien, du panache et de la superbe.
Paru en 1974, c'est le 1er volume dessiné et scénarisé par JC Fournier et bien ce n'est pas une réussite. Une histoire tirée par les cheveux dans laquelle finalement le lecteur à du mal à entrer. Qui a dit qu'un bon scénario était forcément compliqué ?
Une histoire tirée par les cheveux avec ce gri-gri qui peut faire disparaître brutalement n'importe qui. C'est n'importe quoi, cela n'a aucun sens. Là où la plupart des gadgets de Spirou avaient une explication plausible (la plupart étant mis au point par le Comte de Champignac grâce à l'utilisation de divers champignons), ici il n'y a aucune explication rationnelle, on est dans le surnaturel le plus total. Pour ma part je trouve que ce manque de cohérence nuit à la lecture, et du coup, je n'ai jamais réussi à rentrer dans ce récit.
Pour moi, assurément la plus mauvaise histoire de Spirou en Afrique.
Cette aventure de nos deux compère est plutôt bonne et même meilleure que les précédentes depuis "Du glucose pour Noémie". L'histoire tiens davantage la route et le côté fantastique n'est pas génant et même plutôt intéressant. Spip est plus drôle mais c'est pas encore ça, ses répliques manquent encore de finesse et de naturel. On passe un bon moment et on reste accroché jusqu'au bout.
Tembo Tabou a donné des idées a Fournier, qui reprend les même base exotique, en y ajoutant un peu de mysticisme sauce Fournier. Heuresement il ne manque pas d'idée et reste 100% original. Mais je reproche toujours un dessin hétérogène, d'une page à l'autre on passe d'un style fouillé vers un style minimaliste.