Nains
19. Tadgar des Errants
Une BD de
Nicolas Jarry
et
Jean-Paul Bordier
- Soleil Productions
- 2020
Jarry, Nicolas
(Scénario)
Bordier, Jean-Paul
(Dessin)
Powell, Vincent
(Couleurs)
Bordier, Jean-Paul
(Couverture)
Nanjan, J.
(Couverture)
Goux, Pierre-Denis
(Design)
Le mal n'a qu'à bien se tenir... parce qu'il a trouvé plus malhonnête que lui ! Tadgar le futé, Lygdr la ténébreuse, Damn la séductrice, Wal le fou-furieux et Akab le vieux prêtre défroqué ont un point en commun : aucune loi n'est sacrée à leurs yeux. Seule leur importe la liberté, tant qu'elle est assaisonnée d'un bon paquet de talions. Alors, quand cette équipe de hors-la-loi se fait doubler par un nécromancien et se retrouve avec une armée d'orcs, un mage elfe blanc et une cité-état naine aux trousses, ils décident de faire ce que tout nain... Lire la suite










[RELECTURE]
Le changement de vocation continue, comme pour les tomes 17 et 18. Déjà que Jarry ne savait plus trop quoi faire avec l'Ordre des Errants dans le tome 14, le voici qui décide carrément de les faire basculer dans le burlesque (quoiqu'en dise Jarry dans sa préface) et d'en faire un Ordre de bouffons. Ça peut fonctionner, avec un Ordre plus léger et cocasse que les autres, mais il faut que le scénario demeure bon. Ce qui n'est pas le cas ici.
En fait, la seule chose de bonne dans cet album, ce sont les dessins de Bordier. Comme l'Ordre des Errants en est désormais un de clowns dévergondés, le style manga qu'adopte le dessinateur fonctionne à merveille, et franchement, je le préfère à ses dessins plus « réalistes » des tomes précédents.
Malheureusement, le scénario n'est qu'un amas de malentendus, de quiproquos, de méprises, d'embrouilles et d'effusions de colère tous plus farfelus les uns que les autres. Après 18 tomes de sérieux, on a l'impression d'avoir basculé dans une tout autre série. D'autres détails me chicotent également, comme le nom de « Damn », littéralement « maudit » en anglais. Ça me rappelle les manga qui donnent un nom français insensé à leurs personnages. J'admets tout de même que certaines blagues m'ont fait rire...
Ce tome rafle donc la palme du pire album de la série à Tala de la Forge, mais tout n'est pas perdu. Le tome 24, qui reprendra les mêmes personnages et le même style, sera bien meilleur...
Ce 19ème tome présente une bande de 5 errants mercenaires qui semble aller de mauvais coup en mauvais coup. Cet album ne conviendra certainement pas à tout le monde. On ne retrouve pas la maturité et la profondeur d’écriture à laquelle nous a habitué Nicolas Jarry. L’humour est omniprésent et le ton général est très enfantin. Les personnages ne pas désagréables, mais sont tous très caricaturaux. Malgré ces aspects, j’ai passé un bon moment de lecture et c’est un tome que je serai amené à relire quand j’aurai envie d’une « lecture détente » permettant de poser le cerveau.
Nicolas Jarry a testé quelque chose de nouveau (ce qui est tout à son honneur) néanmoins, j’espère retrouver le ton habituel dès le prochain numéro.
4ème tome des errants et le plus mauvais. Cet "ordre" a eu du mal à exister dès le deuxième tome, mais cette histoire sur une bande de mercenaires/voleurs est définitivement hors du sujet. Les dessins incarnent une fantasy enfantine (à l'aune du scénario en même temps) déphasée par rapport à tous les autres albums. Le tome précédent annonçait déjà cette dérive stylistique mais ne sombrait pas à ce point dans des couleurs rigolotes et des dessins mignonnets.
La catastrophe est majeure, mais le tome suivant est rassurant. Seules quelques bonnes blagues sauvent l'album de la guimauve écoeurante.
Je n'adhère pas vraiment à cet album, tellement éloigné de l'esprit des autres albums de la série. On ne retrouve rien de l'aspect taciturne honorable et traditionaliste du peuple nain... bref c'est du Donjon de Naheulbeuk.... Et puis le dessin de JP Bordier est de plus en plus manga. Pour moi clairement le plus mauvais tome de la saga
Lecture détente idéale : un dessin et des couleurs d’une incroyable qualité, un scénario loufoque mais très cohérent et riche en rebondissements.
Un vrai plaisir, une histoire qui donne le sourire et qui fait du bien.
Une aventure rocambolesque d'un groupe d'aventuriers nains liés par la recherche de profits : des mercenaires du vol et de l'arnaque.