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C'est au travers du second cycle "Les Seins de Café" que la série commence à vivre pleinement. Déjà par une introduction rapide et plaisante des personnages, à l'opposé de "La hache et le fusil". Un cycle plus sensuel où la représentation de la beauté féminine est à l'honneur, mais aussi la composition et ces paysages de campagne dans lesquels il ressort du merveilleux. Le dessin et la couleur sont un niveau au dessus du cycle précédent, avec de beaux traits, des couleurs automnales, une parenthèse parmi les arbres. Un graphisme qui vieillit très bien tellement les couleurs sont flamboyantes.
Au niveau du récit (librement inspiré de faits réels), c'est très réussi avec de nombreux personnages présentés et une vraie homogénéité dans les propos. La BD est peu bavarde, on se laisse très vite porté par l’intérêt du récit, les illustrations de Servais et l'ambivalence de la relation entre Victor, Helène et Lisa. Des prémices du roman graphique contemporains ? En tout cas, c'est proposé avec beaucoup de délicatesse et de soin. Je suis un grand admirateur.
J'avais évoqué la série "Tendre Violette" dans mon avis sur le premier volet des "seins de café". Ce second album donne encore plus de sens au parallèle entre les deux séries, puisqu'il s'agit tout bonnement d'une reformulation partielle du meilleur tome de la série de Dewamme et Servais, "l'Alsacien". L'auteur ne s'en cache d'ailleurs pas, puisque le personnage de la vieille Berthe n'est autre qu'un double de Lucye, tandis que le Grand Noir est directement tiré de l'Alsacien. Les deux méchants ont tout en commun, jusqu'à leur fin.
Cette reprise, une décennie plus tard, de l'un de ses anciens albums, me fait penser qu'il est dommage que Servais ne se renouvelle pas un peu plus. Mais en même temps, "les seins de café" ont leurs propres personnages, eux-mêmes très réussis, pour un scénario finalement inédit malgré tout. Dans mon esprit, les villageois de cette série rachètent presque ceux de "Tendre Violette", en montrant à Victor la reconnaissance qui lui est due.
A l'arrivée, il s'agit sans aucun doute d'un superbe diptyque, chef-d'oeuvre d'aventure où la forêt à un rôle prépondérant à jouer. Dans toutes ses couleurs. Dans toute sa beauté.
C'est au travers du second cycle "Les Seins de Café" que la série commence à vivre pleinement. Déjà par une introduction rapide et plaisante des personnages, à l'opposé de "La hache et le fusil". Un cycle plus sensuel où la représentation de la beauté féminine est à l'honneur, mais aussi la composition et ces paysages de campagne dans lesquels il ressort du merveilleux. Le dessin et la couleur sont un niveau au dessus du cycle précédent, avec de beaux traits, des couleurs automnales, une parenthèse parmi les arbres. Un graphisme qui vieillit très bien tellement les couleurs sont flamboyantes.
Au niveau du récit (librement inspiré de faits réels), c'est très réussi avec de nombreux personnages présentés et une vraie homogénéité dans les propos. La BD est peu bavarde, on se laisse très vite porté par l’intérêt du récit, les illustrations de Servais et l'ambivalence de la relation entre Victor, Helène et Lisa. Des prémices du roman graphique contemporains ? En tout cas, c'est proposé avec beaucoup de délicatesse et de soin. Je suis un grand admirateur.
J'avais évoqué la série "Tendre Violette" dans mon avis sur le premier volet des "seins de café". Ce second album donne encore plus de sens au parallèle entre les deux séries, puisqu'il s'agit tout bonnement d'une reformulation partielle du meilleur tome de la série de Dewamme et Servais, "l'Alsacien". L'auteur ne s'en cache d'ailleurs pas, puisque le personnage de la vieille Berthe n'est autre qu'un double de Lucye, tandis que le Grand Noir est directement tiré de l'Alsacien. Les deux méchants ont tout en commun, jusqu'à leur fin.
Cette reprise, une décennie plus tard, de l'un de ses anciens albums, me fait penser qu'il est dommage que Servais ne se renouvelle pas un peu plus. Mais en même temps, "les seins de café" ont leurs propres personnages, eux-mêmes très réussis, pour un scénario finalement inédit malgré tout. Dans mon esprit, les villageois de cette série rachètent presque ceux de "Tendre Violette", en montrant à Victor la reconnaissance qui lui est due.
A l'arrivée, il s'agit sans aucun doute d'un superbe diptyque, chef-d'oeuvre d'aventure où la forêt à un rôle prépondérant à jouer. Dans toutes ses couleurs. Dans toute sa beauté.