
Marsupilami
HS2024. El Diablo
Une BD de Trondheim, Lewis et Alexis Nesme - Dupuis - 2024
Ça craint, sur le galion du capitaine espagnol Santoro. Car ce dernier, dont les réserves sont épuisées, tire un mousse au sort... pour le manger ! Le jeune José, inscrit au menu de l'équipage, va heureusement repérer une terre inconnue et s'y échapper. Il y découvre un étrange animal - jaune à taches noires et avec une longue queue... - que Santoro blesse et avec lequel José manque de mourir. Recueilli par les Indiens Chahutas, le mousse découvre qu'il est lié au Marsupilami, l'« esprit de la forêt ». Tous deux vont donc ressentir les souffrances... Lire la suite
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TL2018
Le décor et le trait sont originaux, un dessin qui ne ressemble à aucun autre et qui correspond parfaitement pour moi à cette ambiance de jungle et à l’époque choisie.
Et puis le sujet est original que l’esprit de la forêt, le Marsu, existe déjà à l’époque et soit en adéquation totale avec ce petit jeune…
D’ailleurs, au début, j’étais bien parti, je trouvais le ton acerbe, le capitaine n’hésitait devant rien, le gamin devait réellement craindre pour sa vie et ne s’en sortait au dernier moment qu’avec des raisons logiques.
Mais au fil du tome, j’ai trouvé que les situations rocambolesques du début perdaient de leur saveur pour devenir répétitives. Le capitaine beugle les mêmes ordres et âneries en marchant dans la jungle, sur le sentier, dans le village, dans la ville…
Si le Marsu se rapproche, ça tourne aussi en rond, il vient à 10 mètres, à 5, à 3…
Et si le début m’avait emballé, la fin m’a laissé avec un petit goût de déception pour le côté classique et banal de l’histoire qui ne s’est pas avérée aussi surprenante que je l’avais imaginé…
Si, comme dans les autres avis déjà postés, je loue la qualité du dessin, je suis beaucoup moins dithyrambique sur le scénario.
Il y a des blancs où l'on passe du coq à l'âne (plusieurs fois je me suis dit "Tiens, j'ai sauté une page?!" En fait, Non!) et les personnages sont déroutants, à l'instar de ce Marsupilami tantôt tendre, tantôt violent. Avec une fin sans queue (enfin... si on peut dire ça avec un Marsupilami... humour) ni tête.
L'avantage, c'est qu'effectivement c'est lisible à différents niveaux et on peut le dévorer de 7 à 77ans (voire +!!!).
Un excellent opus, petit chef d’œuvre graphique et scénaristiquement très solide.
Certes le Marsupilami n’est qu’un personnage secondaire, mais l’idée d’évoquer l’ancêtre de « notre » Marsupilami au temps des conquistadors, avec le mythe de l’El Dorado et la naissance de la Palombie est juste excellente.
Historiquement, il y a plein de petites références très sympathiques.
Et, surtout, on est dans une histoire pour toute la famille, loin de récits jeunesse parfaitement niais qui pourraient paraître aujourd’hui.
Je rejoins Diddu : c’est un conte assez enchanteur, aux graphismes absolument extraordinaires.
Un poil déçu par cet album. Pas graphiquement, car comme d'habitude le dessin d'Alexis Nesme est du caviar pour les yeux. Mais j'ai trouvé que l'histoire concoctée par Lewis Trondheim manquait un peu de substance. Le Marsupilami n'est finalement qu'un personnage secondaire dans ce récit (le véritable héros étant José) et intervient assez peu. De plus, le récit est parsemé de plusieurs grosses ellipses qui fait qu'on passe plusieurs fois du coq à l'âne, ce qui est un peu déroutant.
Bref, ça reste tout de même très plaisant à lire, mais j'avoue que je m'attendais à mieux.
Ce récit m'a enchanté.
C'est sublime du début à la fin, le graphisme, la mise en couleurs, les effets d'ombre et de lumière, c'est vraiment extra-ordinaire. En plus, les environnements varient, avec la forêt, la mer, des temples, les cimes des montagnes, les paysages enneigés, bref, c'est vraiment très flatteur pour l’œil.
L'histoire est une sorte de conte, je ne l'ai pas trouvée enfantine.
Peut-être faut-il simplement avoir conservé son âme d'enfant, c'est assez différent.
Je me suis parfaitement laissé entrainer par le récit qui est finalement une quête : une quête d'or pour certains, une quête initiatique pour d'autres.
Un gros coup de cœur pour ce El Diablo !