Existence
1. Tome 1
Une BD de Gyeong Jun Kim et Jin Kwang - K-dream - 2025
Lee Jain, un être vivant réincarné d'innombrables fois depuis la naissance de la Terre, porte en lui les pouvoirs de toutes les créatures qu'il a incarnées et dispose d'une puissance inégalée. Confrontée en permanence à folie destructrice de l'humanité, et désormais réincarné en homme, il décide d'éliminer cette espèce pour protéger la Nature. Mais, face à la complexité et à la variété de la nature humaine, Jain est déstabilité... Y-aurait-il un autre moyen de maintenir une harmonie sur Terre ? Un récit écologique intense en émotions, qui interroge... Lire la suite








Le pitch de ce manhwa est assez intéressant pour nous indiquer qu'une entité s'est réincarnée en de multiples espèces pour acquérir un grand pouvoir. Il se réincarne cette fois-ci en homme mais avec pour objectif de détruire la race humaine qui menace la Terre. Il fallait s'y attendre à un moment donné...
Voilà, on verse dans le récit typiquement avec une consonance écologique ce qui peut qu'être positif dans la mesure où cela appelle à la vigilance de chaque être humain qui peuple la planète dont il faut prendre soin.
Mais bon, je sais très bien que la planète nous survivra même si nous détruisons tout par l'arme atomique car des millions d'années après, il n'y aura plus de traces du passage de l'homme. En réalité, c'est l'espèce humaine qui est menacée et non la planète.
Cette entité va découvrir le sentiment maternel ce qui peut le faire réfléchir sur ce que signifie l'amour et la protection. Cependant, cela ne l'empêchera pas de haït de toutes ses forces notre espèce au point de vouloir l'éradiquer. Peut-on lui donner tort ? C'est sans compter sur toutes les autres bonnes âmes qui souhaitent vivre paisiblement et en respect avec la Nature. Il suffit juste de faire la distinction. En sera-t-il capable ?
J'ai bien aimé le graphisme ainsi que la colorisation tout au long de ce manhwa. Il y a également de l'expressivité dans le visage des différents protagonistes. Il est dommage que cela soit manichéen par moment au point de désigner les êtres dont on souhaite se débarrasser d'être de vulgaires communistes. On sent une imprégnation très sud-coréenne menant une aversion sans limite pour son voisin du nord sans que cela ne soit
Au final, une œuvre à découvrir de façon assez jubilatoire si on souhaite également détruire notre espèce, en tout cas ceux qui ne le méritent pas.