
Daredevil (100% Marvel - 1999)
14. Le diable dans le bloc D
Une BD de
Ed Brubaker
et
Michael Lark
- Panini Comics
(100% Marvel)
- 2008
Brubaker, Ed
(Scénario)
Lark, Michael
(Dessin)
Gaudiano, Stefano
(Dessin)
D'Armata, Frank
(Couleurs)
RAM
(Lettrage)
Finch, David
(Couverture)
Duclos, Nicole
(Traduction)
Comment arriver à rebondir suite à un run aussi époustouflant que celui de bendis et maleev ? Grâce à brubaker et lark, le nouveau duo artistique de DD. On reste dans le style qui fait le succès de l'autre série du scénariste, captain america. Déjà le dessinateur : stupéfiant de justesse, tout bonnement parfait dans son exercice réaliste. Pour l'histoire, que du carré de chez carré : on est dans le prolongement logique de la saga précédente, la descente aux enfers de matt murdock dans une prison d'état dans l'attente du procès daredevil. J'avais peur du syndrome prison break (évité de justesse, quand même), mais cette nouvelle aventure est excellente, avec les guest-stars habituels de la série, le caïd, le tireur et le punisher entres autres. Un grand moment et une très bonne relance.
J'avais déjà été soufflé par le tandem Bendis/Maleev pensant que l'on avait atteint des sommets pour ce personnage. Et pourtant Brubaker et Lark qui relancent une épopée sur les bases de la précédente ont a mon sens réussi à les dépasser.
Le dessin est bluffant, rappelant les auteurs précédent tout en comportant une touche personnelle distinctive. Le scénario pourra paraitre familier pour ce premier tome, pour ceux qui suivent les actions du punisher (présent dans ce récit d'ailleurs; clin d'oeuil ?) chez le même éditeur, mais servant de point de départ et ayant laissé de nombreuse portes ouvertes avec des situations intenses et prometteuses on ne peut que présager du meilleur pour la suite.
Donner suite au run de bendis maleev, ouh là là quelle tache risquée!!! Mais marvel a choisi l'imparable brubaker qui a commis le run de captain america (le soldat de l'hiver), et bingo on continue dans le même style. C'est tout aussi bon et brubaker est vraiment un excellent scénariste. Tout ce quil touche devient or. Le dessinateur suit la lignée de maleev et donc on a là une réussite totale dans cet ouvrage suffisamment volumineux pour en avoir pour son argent. Grandiose une fois de plus.