
DCeased
2. DCeased 2
Une BD de
Tom Taylor
et
Trevor Hairsine
- Urban Comics
(DC Deluxe)
- 2021
Taylor, Tom
(Scénario)
Hairsine, Trevor
(Dessin)
Beredo, Rain
(Couleurs)
Derenick, Tom
(Encrage)
Gaudiano, Stefano
(Encrage)
Baldassini, Pierluigi
(Encrage)
Cromatik Ltée
(Lettrage)
Mattina, Francesco
(Couverture)
Wicky, Jérôme
(Traduction)
Le monde est dévasté : les surhommes infectés par l'Anti-Vie de Darkseid ont condamné notre Terre forçant ses héros survivants à migrer vers des cieux plus cléments... du moins le croient-ils. Car à peine arrivés sur cette nouvelle planète les voilà attaqués par des extraterrestres, et rattrapés par une ancienne connaissance elle aussi infectée !
Offrir une suite à DCeased était-il nécessaire ? Absolument pas. Objectivement, c’est très mauvais, il n’y a pas de scénario et le jeu consiste bêtement à transformer tous les héros et vilains en zombies. Et pourtant, la première saison ayant semble-t-il été un curieux succès commercial, voici que la même équipe créative – Tom Taylor et Trevor Hairsine – récidive et réussit à faire pire que le précédent opus (DCeased: Dead Planet 2020, #1-7).
Mais que raconter de neuf lorsque l’on a déjà infecté, ou zombifié, la majeure partie des personnages dans le tome précédent ? Batman, Superman et Wonder Woman ont rapidement été mis hors-jeu et ne sont donc plus disponibles. C’est là que Taylor sort le joker Terre-2. Pour rappel, Terre-2 est l’une des très nombreuses planètes alternatives de l’univers DC Comics. Ce concept fumeux permet de multiplier à l’infini les versions de la Ligue de Justice et de raconter, grosso merdo, tout et son contraire (les plus curieux – les plus téméraires surtout vu le côté imbitable du truc – iront lire "The Multiversity" de Grant Morrison).
Bref, une jeune génération de héros réfugiés sur Terre-2 enfile les costumes de Batman, Superman et Wonder Woman, retourne sur leur "planète morte" et c’est reparti pour un tour. On leur adjoint une tripotée de super-héros de seconde zone (John Constantine, Swamp Thing, Zatanna, Mister Miracle, etc.), on saupoudre le tout d’une bonne dose de magie et l’équation d’anti-vie devient encore plus nébuleuse à comprendre qu’à l’accoutumé. Au final, c’est un sacré foutoir et je ne suis jamais vraiment rentré dans l’histoire. Tout juste y a-t-il à sauver le dessin de Hairsine qui, sans être exceptionnel, est tout à fait correct voire joli sur quelques planches et les couvertures de David Finch à retrouver en fin de volume.